L’infatigable Pierre Cardin prêt à passer la main…
L’été dernier pourtant, il ouvrait un restaurant dans Solana, le quartier branché de Chaoyang, 25 ans après avoir lancé son Maxim’s, roi des tables françaises de Pékin. Mais l’âge, que voulez vous… A 87 ans, le génial couturier veut tout vendre (500 licences, hors celle du groupe qui revendique 1MM²). Cardin commence par la Chine, «parce qu’elle veut acheter» : à remettre, 32 licences mode (homme, femme, enfant) et accessoires (malleterie). Au prix demandé, 200M², on se bat pour l’avoir. Les candidats les plus sérieux semblent être Aokang (Wenzhou), 1er chausseur de l’empire, Babei (Zhejiang, costumier pour enfants) et Jiansheng, l’agent cantonais, qui aurait l’avantage.
Les repreneurs auront deux soucis à se faire, dit le milieu chinois. D’abord le nombre excessif d’agents rend un succès plus aléatoire. Et il y a surtout la question d’image : qui, face au public chinois, aura assez d’envergure, l’ego assez mégalomane, pour remplir une telle ombre ?
Sommaire N° 24