Environnement : Pollution de l’air : réveil en sursaut

La Chine, depuis toujours, s’accommode de sa dégradation de l’environnement – conséquence de son mieux-être et de sa montée en puissance. Toutefois en janvier, les trois pics de smog cancérigène s’étalant jusqu’à 1,3 million de km² au Nord de la Chine, ont provoqué un choc, irritant les poumons et gorges de centaines de millions de Chinois. Par deux fois, la mairie de Pékin a dû consigner enfants et vieillards au foyer. Le 30/01 encore, avec un indice de plus de 400 microparticules/m3 (µ 2,5), la visibilité dans Pékin ne dépassait pas 50 mètres, et la plupart des gens portaient des masques. 

L’EIA (agence US d’info sur l’Energie) annonce alors qu’en 2014, la Chine brûlera plus de charbon que le reste du monde, et prépare même 346 nouvelles centrales thermiques, filière responsable de 20% des gaz à effets de serre.

Si la Chine de la base est choquée, sa réaction reste discrète – par tradition d’autocensure. Pan Shiyi, député et milliardaire dans l’immobilier, veut proposer une « loi de pureté de l’air » – 32.000 internautes ont déjà soutenu le projet. 

Mais le problème reste entier : la banque mondiale compte seize villes chinoises parmi les plus polluées du monde, et le coût en terme de développement, est évalué à 500 milliards de $ chaque année.

Que fera Pékin ? Ses plans actuels sont loin du compte. Au moins cette crise aura permis de commencer à désigner les responsables : les lobbies, si proches du pouvoir !

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