Petit Peuple : Le voleur appelle la police!

— Qu’est-ce qui prit l’ouvrier Huang, 31 ans, ce 14/12/03?

Faisant ses courses au Jiashijie (“l’Univers du foyer”), il arracha compulsivement le prix de 2 paires de chaussettes à 10¥, et les fourra dans sa poche au lieu de son caddie…

Huang n’avait pas vu qu’il était filé : 5 minutes après, encadré et fouillé dans les bureaux de l’établissement, sans égard à son offre de régler 50¥ de dédommagement, on lui confisqua 300¥, tout en relevant tous les numéros stockés dans son portable.

Fâché, le voleur eut alors cette incroyable réaction : il appela la police. Une fois au poste, le directeur accompagné de cinq gros bras, fit valoir que l’homme l’avait dérobé (fléau du métier), mais avait aussi frappé un de ses gardiens: les 300¥ n’étaient qu’une compensation “volontaire”, pour régler les “soins” du “blessé”.

A ces mots, les pandores commencèrent à 搔首抓腮 sao shou zhua sai,“ se gratter le crâne et tortiller la barbe”- hésiter : mettant tout le monde dehors, ils leur suggérèrent d’aller voir au tribunal, s’ils le voulaient! Le manager croyait avoir ainsi tiré sur son larron une éclatante revanche. C’était compter sans la ressource de ce dernier, qui contacta  le “Temps de Pékin”. Après enquête, le quotidien publia 1/2 page de reportage illustré, publicité gratuite auprès de la clientèle, dont “Jiashijie” se serait bien passé !

 

 

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