Le Vent de la Chine Numéro 25 (2022)
Après 900 jours passés en Chine continentale, le président Xi Jinping a finalement mis un terme à son « confinement » pour aller célébrer le 25ème anniversaire de la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine (30 juin – 1er juillet). Cela faisait des mois que les observateurs spéculaient sur la probabilité de cette visite, officiellement confirmée en dernière minute.
Quoiqu’aucun dirigeant chinois n’ait jamais manqué la prestation de serment des chefs de l’exécutif local depuis 1997, le déplacement du leader, accompagné de son épouse Peng Liyuan, n’allait pas exactement de soi.
En effet, le contexte actuel présentait à la fois un risque sanitaire – Hong Kong enregistre près 2000 cas de Covid-19 par jour – et sécuritaire, car malgré un important dispositif de sécurité déployé pour l’occasion, la « région administrative spéciale » (RAS) passe pour « indisciplinée » depuis les grandes manifestations antigouvernementales de 2019.
Pour ces raisons, le leader a préféré passer la nuit du 30 juin de l’autre côté de la frontière, à Shenzhen, pour revenir le lendemain assister à la cérémonie d’intronisation de John Lee et des membres de son administration. Un curieux arrangement qui a été perçu comme impoli aux yeux de nombreux Hongkongais.
Au total, le dirigeant n’a passé que 10h sur place contre 3 jours lors de son précédent séjour en 2017. Cependant, la portée de cette visite éclair est éminemment plus symbolique que celle d’il y a cinq ans.
Il faut dire que 2022 est une année charnière pour Xi Jinping, qui doit être celle de sa réélection au prochain Congrès. Venir à Hong Kong lui permet donc d’afficher son assurance en amont de ce grand rendez-vous politique.
Plus fondamentalement, Hong Kong se trouve à mi-parcours de l’échéance de 2047 qui était censée marquer la fin du principe « d’un pays, deux systèmes » négocié dans les années 80 entre Margaret Thatcher et Deng Xiaoping. À l’époque, ce dernier avait promis que « rien ne changerait pendant cinquante ans ». Cependant, le passage en force par Pékin d’une loi de sécurité nationale en 2020 suivie d’une réforme du système électoral « gouverné par des patriotes », a réduit à néant l’opposition et poussé à la fermeture de nombreux syndicats, ONG et médias indépendants.
Même si l’Occident interprète ces changements comme une violation de la déclaration commune sino-britannique de 1984 (un simple « texte historique » selon Pékin) et la fin prématurée du principe « d’un pays, deux systèmes » qui garantissait à la RAS un certain degré d’autonomie et de libertés, Pékin préfère jouer sur l’interprétation, arguant « qu’un pays » doit primer sur « deux systèmes ».
Comme pour tenter de rassurer une population sceptique et éviter de prêter le flanc à la critique, Xi Jinping a – contre toute attente – exprimé son attachement à ce modèle : « c’est un si bon système qu’il n’y a aucune raison de le changer, il faut le préserver à long terme » (comprendre au-delà de 2047), a-t-il déclaré.
Les analystes ne se font néanmoins pas d’illusions et s’attendent à ce que les derniers vestiges de cet accord (système judiciaire, cadre légal, éducation…) soient progressivement démantelés jusqu’à ce que Hong Kong ressemble en tout point – ou presque – à n’importe quelle autre ville de Chine continentale, comme Shanghai ou Shenzhen. D’ailleurs, sur la toile, les internautes chinois commencent déjà à qualifier Hong Kong de « province ».
En fin de compte, aux yeux de Pékin, si Hong Kong arrive à maintenir son statut de centre financier international malgré la disparition progressive des atouts qui ont fait son succès, c’est tant mieux, sinon, tant pis… Nouvelle preuve s’il en fallait que sous Xi Jinping, la sécurité politique prime sur les enjeux économiques. De surcroît, l’importance de la RAS pour Pékin a été diluée au fur et à mesure que le reste du pays s’est développé : en 1997, Hong Kong représentait 18% du PIB chinois, contre seulement 2,1% en 2021. Le politologue britannique Charles Parton résume ainsi la situation : « au fur et à mesure que 2047 approche, peu importera au Parti si les compagnies étrangères qui veulent faire des affaires en Chine restent à Hong Kong ou s’installent ailleurs dans le pays ». À 2500 km plus au Sud, Singapour peut se frotter les mains.
L’annonce est presque passée inaperçue à l’international, et pourtant ! Devant plus de 800 cadres réunis lors du congrès municipal du Parti à Shanghai, son secrétaire Li Qiang, a officiellement déclaré le 25 juin que la ville avait « remporté la bataille contre la Covid-19 », après le confinement strict de ses 25 millions d’habitants pendant deux mois. Le dirigeant a également affirmé que la stratégie de prévention et de contrôle sanitaire était « totalement appropriée » et que cette « victoire » venait démontrer que « le socialisme aux caractéristiques chinoises dispose d’avantages institutionnels incomparables ». Le protégé du Président Xi Jinping n’a pas non plus manqué de saluer « les instructions importantes du Secrétaire général du Parti », manière de prouver à nouveau sa fidélité au leader et de le créditer personnellement pour ce « succès ».
Ce ton triomphant, également employé par la presse officielle lors de la « libération » de la ville le 1er juin, semble éloigner les demandes d’excuses formulées par les habitants et surtout la question de la responsabilité portée par les autorités pour leur gestion calamiteuse de la crise (820 milliards de yuans de PIB perdus en 70 jours de confinement, mécontentement de la population face aux problèmes d’approvisionnement alimentaire et d’accès aux soins…).
Jusqu’à présent, seuls quelques « petits » cadres ont été démis de leurs fonctions. À titre de comparaison, aux débuts de l’épidémie à Wuhan, le secrétaire de la province du Hubei et celui de Wuhan avaient été limogés dès le mois de février 2020, tandis que le maire de la ville avait été évincé un an plus tard. Lors des inondations meurtrières dans le Henan à l’été 2021, le secrétaire du Parti de Zhengzhou, capitale provinciale durement touchée, avait été puni quelques mois plus tard, tout comme le maire de la ville, rétrogradé…
Qu’en sera-t-il des hauts dirigeants shanghaiens tels que Li Qiang (candidat potentiel au Comité Permanent voire au poste de Premier ministre) et le maire Gong Zheng (un autre allié de Xi Jinping), tous deux réélus lors du Congrès local ? Échapperont-ils aux sanctions ? Si c’est le cas, ce sera un signe assez clair de l’étendue de l’influence du Président Xi au sein du Parti.
1200 kilomètres au Nord, à Pékin, un autre secrétaire du Parti s’est retrouvé sous le feu des projecteurs après son discours au Congrès municipal le 27 juin. D’après un article du Beijing Daily, Cai Qi (encore un fidèle de Xi) aurait déclaré que les mesures sanitaires seraient normalisées « durant les cinq prochaines années » (“未来五年”). Une précision qui a fait bondir le public, interprétant ce message comme le maintien de la politique « zéro Covid » pendant toute cette période. « Le compte à rebours pour fuir le pays a commencé », a déclaré un internaute.
Face au tollé, toute référence « aux cinq prochaines années » a été supprimée de la toile. Tentant de désamorcer la polémique, l’ancien rédacteur en chef du Global Times, Hu Xijin, a expliqué que le manque de professionnalisme d’un journaliste – qui avait préparé à l’avance son texte sans le retoucher par la suite – était à l’origine du malentendu. « Personne n’espère que Pékin ne va vivre pendant les cinq prochaines années comme ces deux derniers mois », a-t-il ajouté. En effet, les Pékinois ont certes échappé à un confinement strict « à la mode de Shanghai », mais se sont vu imposer de lourdes restrictions pendant près de six semaines.
Ces explications laissent dubitatifs certains internautes, arguant qu’une chaîne TV pékinoise a fait la même « erreur » et soulignant que d’ordinaire les articles des médias officiels sont relus plusieurs fois avant publication.
Quoi qu’il en soit, la réaction suscitée par seulement quatre petits caractères révèle un scepticisme croissant du public vis-à-vis des déclarations du gouvernement et surtout la profonde lassitude de la population ainsi qu’une certaine impatience. « Cela démontre à quel point les gens en ont marre de la politique de contrôle épidémique – si vous voulez savoir ce que les gens pensent, voilà ce qu’ils pensent », conclut un internaute. Encore faut-il que le leadership soit prêt à l’entendre.
En visite officielle le 28 juin à Wuhan, ville où le virus a fait son apparition, le Président Xi Jinping a une nouvelle fois martelé que, malgré un impact économique « temporaire », la politique « zéro Covid » reste l’approche « la plus économique et efficace » pour la Chine, mais aussi la plus représentative « de la nature et des objectifs » du Parti Communiste Chinois. Cela a le mérite d’être clair.
La situation a tout de l’arroseur arrosé. En imposant fin 2019 sous l’administration Trump des sanctions contre une poignée d’entreprises technologiques chinoises, comme le géant des télécoms Huawei et le spécialiste de la vidéo-surveillance Hikvision, Washington a paradoxalement encouragé la montée en puissance de la Chine dans l’industrie des semi-conducteurs (半导体, bàndǎotǐ), ces composants indispensables pour la 5G, l’aéronautique, l’automobile, les objets connectés…
Aujourd’hui, d’après un classement Bloomberg, parmi les 20 entreprises mondiales du secteur ayant enregistré la plus forte croissance sur les douze derniers mois, 19 sont chinoises, contre seulement 8 l’année précédente.
Parmi ces sociétés, bon nombre sont relativement méconnues, comme C*Core, Cambricon ou encore Yangtze Memory (YMTC, cf photo), sollicité par Apple pour devenir son fournisseur en mémoire flash.
Surnommés les « Petits Géants », ces groupes bénéficient d’un fort soutien de l’État chinois, bien décidé à se mettre à l’abri des sanctions américaines et à rompre sa dépendance en ce domaine vis-à-vis de l’étranger. En 2021, le pays a encore importé pour 430 milliards de $ de puces. La pandémie et ses perturbations logistiques n’ont fait que renforcer cette quête vers l’auto-suffisance.
En parallèle, les fondeurs chinois déjà bien établis comme le n°1 SMIC et son challenger Hua Hong Semiconductors, mettent les bouchées doubles et augmentent leurs capacités de production (+20% en un an) de manière à être en mesure de répondre à une demande croissante de leurs clients chinois. Cette année encore, le leader shanghaien SMIC va investir 5 milliards de $ dans trois nouvelles usines qui viendront s’ajouter aux six existantes.
Cette tendance se reflète dans les commandes de matériel de production, en hausse de 58% auprès de fournisseurs étrangers en 2021. Au grand dam de certains fondeurs américains qui rapportent que certains clients chinois paient des prix supérieurs à ceux du marché pour sécuriser leurs commandes.
Dans un tel contexte, il n’est pas étonnant de voir que les ventes des puces « made in China » ont augmenté de 30% et 18% en 2020 et 2021, dépassant ainsi pour la première fois la barre des 1 000 milliards de yuans (environ 150 milliards de $) selon la China Semiconductor Industry Association.
Si la filière chinoise parvient à maintenir un tel rythme de croissance, l’Empire du Milieu pourrait bien devenir dès 2024 le troisième plus grand fabricant mondial de ces microprocesseurs, juste derrière les États-Unis et la Corée du Sud.
Washington peut se consoler du fait que les fondeurs chinois sont encore loin de pouvoir rivaliser sous l’angle technologique avec les leaders mondiaux comme le sud-coréen Samsung et le taïwanais TSMC qui s’apprête à lancer des puces de 3 nanomètres d’ici la fin de l’année contre 14 nanomètres pour celles de SMIC. Néanmoins, la Semiconductor Industry Association (SIA) américaine prédit que la Chine pourrait bien rattraper son retard technologique « au cours de la prochaine décennie ».
60 % : c’est le pourcentage d’augmentation des réservations de billets d’avion sur le site Qunar.com durant les 30 minutes qui ont suivi l’annonce de la suppression dans l’application retraçant l’historique de voyage d’une personne, de l’astérisque qui signalait le passage dans une ville où plusieurs cas de Covid-19 avaient été détectés les 14 derniers jours. Cette « petite étoile », synonyme de restrictions supplémentaires et arbitraires selon les destinations (multiples tests PCR, quarantaine à l’arrivée…), était un obstacle majeur aux voyages. Sa disparition signifie que les habitants de grandes villes ayant connu un récent rebond épidémique, comme Shanghai ou Pékin, peuvent théoriquement voyager sans craintes. Si la nouvelle a été accueillie avec enthousiasme par le public et les professionnels du tourisme, certains internautes restent sceptiques, pointant que les autorités locales trouveront toujours un moyen de refuser les voyageurs tant qu’ils seront tenus pour responsables du moindre cas de Covid-19.
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96,71 millions : c’est le nombre de membres que compte à présent le Parti Communiste Chinois (PCC), 4,38 millions de plus que l’an passé. Même si la priorité est donnée à la qualité des candidatures par rapport à la quantité depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping, le PCC a vu ses rangs grossir plus vite en 2021 (+3,7%) que lors des 10 années précédentes (environ 2% de croissance). Ce boom des recrutements l’an passé est imputable à la célébration du centenaire du Parti, mais ne devrait pas se poursuivre. La tendance de fond se résume à intégrer davantage de (jeunes) diplômés (plus de la moitié) au détriment des « ouvriers et paysans ». Lors de la fondation du Parti en 1921 ces derniers comptaient pour deux tiers des membres du PCC, contre un tiers seulement aujourd’hui, ce qui reflète le développement économique du pays. Par contre, les représentantes du « beau sexe » ne constituent qu’un tiers des « encartés » et ce déséquilibre tend à s’accroître plus les échelons hierarchiques sont élevés. Au sommet, une seule femme siège traditionnellement parmi les 25 membres du Bureau Politique depuis 1997, actuellement la vice-premier Sun Chunlan. A ce jour, la secrétaire du Parti du Guizhou, Chen Yiqin, et la vice-présidente du Comité Permanent de l’ANP, Shen Yueyue (qui a accompagné Xi Jinping lors de sa visite à Hong Kong), sont les mieux placées pour remplacer Sun Chunlan lors du prochain Congrès.
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8,54 millions : c’est le nombre de suggestions adressées par le public au Parti dans le cadre d’un grand « sondage » en ligne censé préparer le 20ème Congrès de cet automne. Cette campagne sur internet est un élément du modèle de « démocratie à processus complet » vanté par Xi Jinping comme « supérieur » à celui occidental. Elle permet aux dirigeants d’avoir une idée des préoccupations de la population en amont du grand rendez-vous politique, mais aussi de donner aux citoyens le sentiment qu’ils participent à la vie politique de leur pays, faute de scrutins populaires. Cependant, rien ne précise dans quelle mesure ces avis seront pris en compte…
- Participer, assister, être présent : 出席 ; chūxí (HSK 5)
- Hong Kong : 香港 ; xiānggǎng
- Souveraineté : 主权 ; zhǔquán (HSK 6)
- Transfert, passation : 移交 ; yíjiāo
- Anniversaire : 周年; zhōunián (HSK 6)
- Symboliser, marquer, indiquer : 标志 ; biāozhì (HSK 5)
- Revenir à, retour à : 回归 ; huíguī
- Débuter, initier, commencer : 开始 ; kāishǐ (HSK 3)
- Promettre, s’engager, donner sa parole : 宣示 ; wàiqǐ
- Abbrévation pour Parti Communiste Chinois (PCC) : 中共 ; zhōnggòng
- Manière, moyen : 方式 ; fāngshì (HSK 5)
- Assurer, garantir : 确保 ; quèbǎo (HSK 6)
- Politique : 政治 ; zhèngzhì (HSK 5)
- Sécurité : 安全 ; ānquán (HSK 4)
- Démocratisation : 民主化 ; mínzhǔ huà
- Chine continentale : 大陆 ; dàlù
- Influence : 影响 ; yǐngxiǎng (HSK 3)
习近平出席香港主权移交25周年,标志着香港“二次回归”的开始。他是以此宣示,中共以这种方式确保了香港的政治安全,根除了香港的民主化对大陆的影响。
Xí Jìnpíng chūxí xiānggǎng zhǔquán yíjiāo 25 zhōunián, biāozhì zhe xiānggǎng “èr cì huíguī” de kāishǐ. Tā shì yǐ cǐ xuānshì, zhōnggòng yǐ zhè zhǒng fāngshì quèbǎo le xiānggǎng de zhèngzhì ānquán, gēn chúle xiānggǎng de mínzhǔ huà duì dàlù de yǐngxiǎng.
« La présence de Xi Jinping au 25ème anniversaire du transfert de souveraineté de Hong Kong marque le début de la « seconde passation » . De cette façon, il a déclaré que le PCC a assuré la sécurité politique de Hong Kong et éradiqué l’influence de la démocratisation de Hong Kong sur le continent ».
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- Situation épidémique : 疫情 ; yìqíng
- Peuple, la population, les gens : 人们 ; rénmen
- Patience, force morale, endurance : 忍耐 ; rěnnài (HSK 6)
- Approche de : 接近 ; jiējìn (HSK 5)
- Limites : 极限 ; jíxiàn (HSK 6)
- C’est pourquoi, par conséquent, alors : 所以 ; suǒyǐ (HSK 2)
- Tout le monde : 大家 ; dàjiā (HSK 2)
- Espérer : 希望 ; xīwàng (HSK 2)
- Au plus vite : 赶快 ; gǎnkuài (HSK 5)
- Passer, dépasser : 过去 ; guòqù (HSK 3)
- Etre capable de : 能够 ; nénggòu
- Normal : 正常 ; zhèngcháng (HSK 4)
- Vie : 生活 ; shēnghuó (HSK 4)
疫情到了第三年了,可以说人们的忍耐力已经接近极限了,所以大家都希望疫情赶快过去,能够回归正常生活。
Yìqíng dàole dì sān niánle, kěyǐ shuō rénmen de rěnnài lì yǐjīng jiējìn jíxiàn le, suǒyǐ dàjiā dōu xīwàng yìqíng gǎnkuài guòqù, nénggòu huíguī zhèngcháng shēnghuó.
« L’épidémie en est à sa troisième année, et on peut dire que la patience des gens a atteint ses limites, c’est pourquoi tout le monde espère que l’épidémie passera le plus vite possible de manire à revenir à une vie normale ».
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- Malgré, même si, bien que : 尽管 ; jǐnguǎn (HSK 4)
- Aérien : 航空 ; hángkōng (HSK 6)
- Transport : 交通 ; jiāotōng (HSK 4)
- Paralysé : 瘫痪 ; tānhuàn (HSK 6)
- Avion : 飞机 ; fēijī (HSK 1)
- Demande (marché, économie) : 需求 ; xūqiú (HSK 6)
- Encore, toujours : 仍然 ; réngrán (HSK 4)
- Enorme, immense : 巨大 ; jùdà (HSK 5)
- Annoncer : 宣布 ; xuānbù (HSK 5)
- Airbus : 空中客车 ; kōngzhōng kèchē (ou 空客 ; kōngkè en abrégé)
- Série : 系列 ; xìliè (HSK 6)
- Méga, super, ultra, hyper : 超级 ; chāojí (HSK 5)
- Commande : 订单 ; dìngdān
- Estimer : 估计 ; gūjì (HSK 4)
- Dollars américains : 美元 ; měiyuán
尽管中国航空交通因新冠病毒疫情大流行而瘫痪,但对飞机的需求仍然巨大。四家中国航空公司宣布,它们向空中客车公司定下了292架A320系列飞机的超级大订单,估计其总金额可能达到370亿美元。这是该公司获得的创纪录大单。
Jǐnguǎn zhōngguó hángkōng jiāotōng yīn xīnguān bìngdú yìqíng dà liúxíng ér tānhuàn, dàn duì fēijī de xūqiú réngrán jùdà. Sì jiā zhōngguó hángkōng gōngsī xuānbù, tāmen xiàng kōngzhōng kèchē gōngsī dìng xiàle 292 jià A320 xìliè fēijī de chāojí dà dìngdān, gūjì qí zǒng jīn’é kěnéng dádào 370 yì měiyuán. Zhè shì gāi gōngsī huòdé de chuàng jìlù dà dān.
« Même si le trafic aérien chinois a été paralysé par la pandémie de coronavirus, la demande d’avions reste énorme. Quatre compagnies aériennes chinoises ont annoncé avoir passé une méga-commande à Airbus pour 292 avions de la famille A320, estimée à 37 milliards de dollars. Il s’agit d’une commande record pour l’entreprise ».
Venez écouter le 34ème épisode des « Chroniques d’Eric », journaliste en Chine de 1987 à 2019 et fondateur du Vent de la Chine.
L’on se retrouve, cher auditeur, pour reparler de Xi Jinping, et faire une annonce en lien avec le Président de la République Populaire de Chine.
Je veux aussi vous évoquer quelques rencontres de feu qu’il m’a été donné de faire en Chine, en tant que correspondant de journaux et radios de France, de Belgique, de Suisse et du Canada.
En effet, Pékin aujourd’hui comme maintenant, dans tous ces pays pour lesquels je travaillais, était un terminus, une fin de ligne au bout de la terre, et là bas, les gens qui atterrissaient étaient friands de contacts, de liens, de connexion avec le niveau local, choses que j’étais en état de leur fournir de vive voix.
De la sorte, durant 32 ans, j’ai pu faire des rencontres avec des célébrités dont je n’aurais pu rêver si j’avais vécu au pays. Je vous raconte mes déjeuners en tête à tête avec Yves Coppens le paléontologue, Pierre Soulages le peintre, et Jacques Attali le politologue !
6-9 juillet, Tianjin : BICES 2022, Salon international et séminaire sur les machines de construction et d’industrie minière en Chine. REPORTE.
13-15 juillet, Pékin : BEIJING INFOCOMM CHINA 2022, exposition qui présente les inventions des TIC les plus avancées et les plus demandées au monde, ainsi que des opportunités de formation. REPORTE.
13-15 juillet, Chengdu : IE EXPO CHENGDU 2022, Salon professionnel international de la gestion et traitement de l’eau, du recyclage, du contrôle de la pollution atmosphérique et des économies d’énergie. REPORTE.
13-15 juillet, Shanghai : PRODUCTRONICA CHINA 2022, Salon international de la production électronique. REPORTE du 22 au 24 mars 2023.
16-18 juillet, Urumqi : IME XINJIANG 2022, Salon international de l’industrie minière en Chine.
18-22 juillet, Qingdao : QINGDAO INDUSTRIAL AUTOMATION & INSTRUMENTS EXPO 2022, Salon international de Qingdao pour l’automatisation et l’instrumentation industrielles.
19-22 juillet, Shanghai : SILE – LED SHANGHAI 2022, Salon de l’éclairage et des technologies industrielles des LEDs.
21-23 juillet, Suzhou : NEPCON CHINA 2022, Salon international des matériaux et équipements pour semi-conducteurs. REPORTE du 19 au 21 avril 2023.
26-30 juillet, Haikou : CICPE 2022, seconde édition de la foire internationale des produits de la consommation de Hainan. NOUVELLE DATE !
27-29 juillet, Shanghai : HEATEC 2022, Salon international des technologies de génération de chaleur. REPORTE du 1 au 3 décembre.
28-30 juillet, Pékin : CHINA MARITIME BEIJING 2022, Salon international des technologies et équipements offshore.
3-5 août, Pékin : CHINA LNG & GAS INTERNATIONAL EXHIBITION & CONFERENCE 2022, Salon international de l’industrie du GNL et du gaz en Chine.
3-5 août, Canton : WATERTECH GUANGDONG 2022, Salon international de la gestion de l’eau.
4-7 août, Shanghai : HOTELEX – FINEFOOD 2022, Salon international de l’agro-alimentaire destiné à l’industrie hôtelière.
9-10 août, Canton : WBE – WORLD BATTERY INDUSTRY EXPO 2022, Salon international de l’industrie des batteries.
10-12 août, Canton : POWER EXPO 2022, Salon international des équipements et technologies de l’énergie en Asie-Pacifique.
10-12 août, Canton : ALUMINIUM CHINA 2022, Salon de l’industrie de l’aluminium. Matières premières, produits finis et semi-finis. Approvisionnement, échanges, mise en réseau.
16-18 août, Pékin : TOPWINE CHINA 2022, Salon international du vin pour le nord de la Chine.
18-20 août, Chengdu : CAPAS CHENGDU 2022, Salon international des pièces automobiles et des services après-vente.
18-20 août, Shenzhen : CHINA SMART CARD AND RFID TECHNOLOGIES 2022, Salon international sur les technologies et applications de la carte à puce et ses applications dans les produits et services.
21-24 août, Shanghai : ICMD 2022, Salon international de la conception et de la fabrication des appareils médicaux.
24-26 août, Shanghai : CFIE 2022, Salon international des condiments et ingrédients alimentaires à Shanghai.
31 août – 2 septembre, Shanghai : SHANGHAI INTELLIGENT BUILDING TECHNOLOGY. 2022, Salon des technologies de construction intelligentes.
31 août – 2 septembre, Pékin : INTER AIRPORT CHINA 2022, Salon international des équipements pour aéroports, technologies et services.
31 août – 2 septembre, Shenzhen : CHINA FLOOR EXPO 2022, Salon professionnel consacré aux revêtements de sol.
5-7 septembre, Shanghai : AUTOMOTIVE TESTING EXPO CHINA 2022, Salon du test, de l’évaluation et de l’ingénierie de la qualité dans les composants automobiles.
6-8 septembre, Shanghai : ICIF CHINA 2022, Salon international de l’industrie de la chimie en Chine.
7-9 septembre, Shenzhen : CIOE 2022, Salon chinois international de l’optoélectronique.
8-11 septembre, Xiamen : CIFIT 2022, Salon chinois international de l’investissement et du business.
13-15 septembre, Shanghai : SNEC ENERGY STORAGE 2022, Conférence et exposition internationale sur les technologies de stockage d’énergie. REPORTE du 27 au 29 décembre 2022.
14-16 septembre, Shenzhen : ELEXCON 2022, Salon chinois de la Hi Tech.
14-16 septembre, Shenzhen : IE EXPO GUANGZHOU 2022, Salon professionnel international de la gestion et traitement de l’eau, du recyclage, du contrôle de la pollution atmosphérique et des économies d’énergie.
15-17 septembre, Suzhou : CIOF – CHINA INTERNATIONAL OPTICS FAIR 2022, Salon international de l’optique.
15-17 septembre, Canton : HCI EXPO 2022, Salon international de l’alimentation saine et biologique en Chine.
15-17 septembre, Canton : IFE CHINA 2022, Salon international des produits alimentaires et des produits importés.
15-17 septembre, Canton : IHE – INTER HEALTH EXPO 2022, Salon international de l’alimentation et des produits issus de l’agriculture biologiques.