Culture : 7ème art : la Chine et les Etats-Unis refondent leurs studios

7ème art : la Chine et les Etats-Unis refondent leurs studios

Entre les deux rivages du Pacifique se dessine la naissance d’un cinéma sino-américain, fruit d’un mariage de raison entre Hollywood (au savoir-faire et au marché mondial) et un cinéma surtout shanghaïen, aux ambitions illimitées – tout comme ses moyens financiers ! Le marché chinois aide aussi : il promet de passer n°1 mondial sous 10 ans, avec des citoyens rêvant toujours plus d’aventures et de salles obscures – avec des recettes records chaque année.

Plusieurs importantes coopérations se dessinent. La production reste d’abord aux Etats-Unis (pour plus de liberté), mais conçue pour les deux marchés par une équipe mixte : la Chine étant ainsi doublement présente, en financement et en script.
– Avec d’autres investisseurs non spécifiés, Huayi Brothers finance le nouveau studio de Jeff Robinov, l’ex-patron de Warner Bros (2007-2013).
Huayi finance déjà Fury, blockbuster à 75 millions de $ (sortie 2015). 

– Dans son studio financé par TPG (Etats-Unis) et Hony (Chine), Robert Simonds Jr pourra investir 1 milliard de $ sur 5 ans en des films d’un coût moyen de 40 millions de $.
Il s’agit de modules « intermédiaires », conçus pour compléter les programmations en dehors des périodes « chaudes » occupées par les « blockbusters » aux coûts plus élevés. Hony et Shanghai Media Group (SMG) ont envoyé 15 réalisateurs à Hollywood pour aider à rédiger des scripts compatibles avec les attentes du public chinois.
Disney et Shanghai Media Group viennent de signer (07/03) un accord de production à moyen terme de films sous la griffe de Disney, pour divers publics, chinois en tête. 
Shanghai Media Group a déjà une co-JV (« Oriental DreamWorks« ) avec China Media Group et  DreamWorks, qui produit Kung Fu Panda 3—à Shanghai.

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