Technologies & Internet : Huawei remis en selle par Obama

L’affaire Huawei, n°1 mondial des télécoms au 1er sem. 2012, rebondit. 

<p>Dix jours après le rapport du Congrès américain (cf Vdlc n°33), la Maison Blanche publie sa propre conclusion, basée sur 18 mois d’enquête : aucune présomption d’écoute et de vol de données ne peut être retenue contre le groupe sur sol américain. Tout ce que les « plombiers » fédéraux trouvent à objecter dans ces routeurs et serveurs d’entrée de gamme, par rapport à la concurrence, est une vulnérabilité accrue au « hacking ». 

Autrement dit, l’accusation du Congrès retombe, gratuite et infondée. Huawei est blanchi – même si sa réputation mettra des années à remonter la pente, vu le dégât d’image infligé. 
Ainsi Spring-Nextel, 3ème opérateur télécom aux USA, racheté à 70% par Softbank, (Japon), déclare qu’il suivra le conseil du Congrès, en s’équipant ailleurs que chez Huawei – lequel, à toutes fins utiles, prépare sa diversification en misant sur une prochaine génération d’outils, dans les téléphones portables.
Coïncidence troublante : au moment où la Chine maintient son RMB au taux le plus haut, aidant Obama dans sa course à la réélection, ce dernier absout Huawei.
Échange de bons procédés et signe d’une relation mature entre les deux superpuissances, derrière l’écran de fumée des « coups de gueule » destinés à leurs opinions publiques respectives.

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