Joint-venture : Chine—France : dégel printanier

Chine—France, dégel printanier

En laissant planer de longs mois de 2008 les doutes sur sa venue aux Jeux Olympiques de Pékin, Nicolas Sarkozy avait gagné en Chine le surnom de «Laibulai» (viendra-viendra pas). A présent, comme en réponse, son homologue Hu Jintao laisse planer le brouillard sur l’éventualité d’une rencontre londonienne au G20 du 2/04. Tout en montrant un carnet de Rendez-vous déjà plein de 8 tête-à-tête, avec des leaders tels Obama, G. Brown et le russe Medvedev. En réalité, Paris et Pékin semblent bien s’être entendus sur ces retrouvailles, après quatre mois de brouille depuis décembre 2008, avec black-out de tout dialogue politique et gel ostensible de contrats -sans aller toutefois jusqu’au boycott chinois des affaires, ni des visas aux citoyens français. Pour orchestrer l’embellie, il a fallu que la min du commerce extérieur, Christine Lagarde, fasse à Paris devant des industriels chinois une citation du I-Ching (le Livre des Changes), et que M. Camdessus, ex-Directeur Général du FMI (Fonds monétaire international) vienne à Pékin en bons offices. En avril, il sera suivi par 2 ex-Présidents (Chirac, Giscard), un ex-1er ministre (Raffarin) à la tête du Comité France-Chine, et le Président en exercice de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer.

 

 

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