Joint-venture : Y a t’il un routier dans le camion?

· La fringale de voyages de HK en Chine (50,1 M en 2000, = 8 voyages par habitant en moyenne!) attire les assureurs. China Communications, branche assurance de la Banque des Communications (5ème banque du pays) fait équipe avec le Ministère de la Santé et l’APL pour ouvrir aux touristes, moyennant 76$/an une assurance accident couvrant (jusqu’à 25.000$/sinistre) les soins d’urgence dans 1000 hôpitaux chinois. Pour tenir le cap face à la concurrence de Banque de Chine (HK), Bank of America (entre autres), aux services et prix équivalents, China Communications offre en prime des cartes «club» de lignes aériennes et des tarifs hôteliers réduits. China Comm. espère 8000 souscriptions d’ici déc. -c’est un début. NB1: ce commerce d’assurance par une banque est licite, émanant d’une terre «étrangère». BdCom utilise ce biais pour gagner de l’expérience, dans la perspective de la rupture inévitable des barrières entre métiers financiers en Chine (Cf. VDLC No15/VI).

NB2 : décidément novatrice, la même BdCom vient d’avoir son feu vert pour appeler au moins 2 financiers étrangers dans son capital, à concurrence de 15% (total). Conséquences immenses -à suivre.

· Y a t’il un pilote dans le poids-lourd chinois? Le 16 juillet 2001, transpiraient des pourparlers entre Daimler-Chrysler et FAW (Jilin), pour une JV de semi-remorques. FAW qui en 45 ans, vient de sortir son 3Mième camion Jiefang («libération»), espère combler son retard technologique, et passer de 3ème à 1er constructeur mondial, avec des ventes en Chine de 1,5M en 2005, poussées par le programme autoroutier et la saturation du rail. En même temps, Volvo (groupe RVI) poursuit depuis 6 ans avec Heavy Truck (Shandong) des négociations avancées, mais compromises par l’exigence provinciale, d’une épuration par Volvo de l’imposante ardoise (725M$) de H.Truck. De plus, le nippon Isuzu et Qingling (Chongqing) ont lancé leur JV de camions, dont ils pensent vendre de 3.000 et 5.000 dès 2002. Autant de bonnes informations, mais qui sont contredites frontalement par une info interne de mai 2000: Pékin, dans le secteur, ne délivrerait qu’une licence, au plus offrant bien sûr (en terme de reprise de dettes) qui obtiendrait ainsi l’exclusivité pour quelques années… Là-encore, on y reviendra !

Avez-vous aimé cet article ?
Note des lecteurs:
0/5
10 de Votes
Ecrire un commentaire