A Pékin, 2 salons en 15 jours, consacrés à l’automobile…
La Chine veut clairement voir décoller ce secteur où, malgré 10 ans d’efforts, les résultats restent minces : 320 000 autos en 1995, par de nombreuses J.V. … Les raisons étant liées au contrôle public tatillon à tous les niveaux du marché, et au degré insuffisant d’ouverture réelle du pays, slogans mis à part.
Le salon qui s’achève à Pékin (340 voitures exposées), a été pour les constructeurs, l’occasion de faire le point, ou d’afficher leurs objectifs.
Ouverture, pour Citroën d’un centre de service dans Pékin. VW, Volkswagen, le plus ancien et solide étranger en place, a vendu l’an passé 218 000 autos (2/3 du marché), atteint (pour la Santana) un degré d’intégration de 90% , et franchi (seule en Chine) le seuil de rentabilité de 150 000 véhicules/an.
Montée en puissance des USA : Freightliner, géant mondial du camion (groupe Mercedes-AG) annonce la production en Chine de 3 véhicules lourds spécialisés. Ford compte ses billes (5 J.V. de pièces auto), en attendant la coproduction, en 97, d’une fourgonnette avec Jiangling (Nanchang), dont il possède 20% du capital en bourse. GM, General Motors, croit pouvoir produire dès 1998 100 000 voitures privées…
On a remarqué aussi, durant ce salon, le Forum des constructeurs et accessoiristes européens, la mise au point de l’Etat, qui ne baissera plus les taxes auto cette année, et l’appréciation généralement sombre des professionnels, qui s’attendent à un marché difficile d’ici 5 ans, avec le triplement de la production (conformément au 9. plan) , non suivi par la demande!
Sommaire N° 27