Chers lecteurs,
Nous vous avions sollicités il y a quelques semaines pour voter pour Eric Meyer, rédacteur en chef du Vent de la Chine, dans le cadre du « Prix du Public » des Trophées des Français d’Asie, organisés par Le Petit Journal.
Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous annoncer que grâce à votre forte mobilisation, Eric Meyer est l’heureux gagnant de ce Prix du Public ! « Je veux que ce Trophée soit l’occasion de mettre à l’honneur la communauté francophone expatriée en Chine depuis 1, 5, 10, 20 ans ou plus… Un grand merci à tous les lecteurs du Vent de la Chine, qui ressentent toujours plus le besoin de décryptage de l’actualité « tellement les changements sont importants et imprévisibles », selon les mots de l’un d’entre eux », commente Eric. Un Trophée qui récompense un parcours, mais aussi un tandem : « Durant ces trois décennies, j’ai toujours avancé avec mon épouse Brigitte, qui a tout partagé avec moi, les hauts comme les bas, depuis notre arrivée en Chine en 1987. A deux, nous nous complétons parfaitement, le « yin » et le « yang », en quelque sorte », sourit Éric.
En 1987, le journaliste décide de prendre son envol pour la Chine : « c’était le pays le plus énigmatique de tous. Il me tardait de découvrir cette face cachée de la planète Terre, avec sa civilisation millénaire, sa sagesse confucéenne, sa religion bouddhiste . J’ai passé les 31 ans qui ont suivi dans l’émerveillement et la découverte permanente des hommes, des paysages, des modes de vie. Un bonheur m’est venu de l’interculturel, du choc permanent des valeurs et sens. Un autre de l’énergie vitale (huó
En 1996, Eric fonda Le Vent de la Chine, lettre circulaire confidentielle hebdomadaire. Dans ses colonnes, il relata tous les grands événements qui ont agité la Chine : l’abandon du système de tickets de rationnement, la phénoménale expansion économique et technologique, l’arrivée des TGV, le lancement de fusées, cabines spatiales et satellites mettant en place le système de GPS chinois Beidou, la fin de l’enfant unique, et la tentation pour les jeunes femmes, d’éviter le mariage pour vivre leur vie en toute liberté, l’explosion des paiements mobiles…
«J’ajoutais un critère qui devait s’avérer essentiel : ne jamais publier d’analyses moralisatrices. La Chine était assez vaste et assez inconnue pour me permettre de défricher ses champs de pensée ou de comportement, sans avoir besoin d’idéologie politique ». Ainsi, le lecteur est libre de se faire sa propre opinion, ces analyses lui permettent de façonner son jugement lui-même. Par ailleurs, Le Vent de la Chine est utile aux industriels, diplomates ou entrepreneurs, qui l’utilisent pour rédiger des rapports destinés à leur hiérarchie ou dans leurs relations avec leurs collaborateurs et amis chinois.
Après neuf livres, dont « Sois riche et tais-toi » et « Tibet, dernier cri », Eric travaille actuellement sur deux bandes dessinées aux éditions Dargaud. « L’une traite de ma propre vie en Chine. C’est léger et amusant, on pourra y lire des situations burlesques auxquelles chacun pourra s’identifier. La deuxième parle d’un fait réel : un chalutier chinois parti pour le Chili, sur lequel une mutinerie va arriver. Multiples rebondissements garantis ! ».
Pour en savoir plus sur le parcours d’Eric Meyer, retrouvez son interview pour Le Petit Journal.
2 Commentaires
viryviard
9 décembre 2018 à 19:15Félicitations Eric et Brigitte
Belle reconnaissance de votre travail
Amitiés
Chantal & Bernard
Jeanne Azou
13 décembre 2018 à 04:01Bravo ! Bravo !
Deux fois…pour deux !
De très bons souvenirs au fil des années..
Entre autres …le souffle du vent près de la Grande Muraille…
Merci pour tout.
J’attends avec impatience la bio en bande dessinée..
Amitié et félicitations
Jeanne
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