• Après les paroles, les actes : Pékin annonce la fin des subventions qui maintenaient, dans les danwei (unités de travail), les loyers à moins de 50Y/mois.

L’ouvrier devra choisir entre acheter, ou payer le vrai loyer. Les prix affichés dans les cages d’escaliers tournent autour de 2000Y /m² : en dessous du marché, mais encore souvent inaccessibles. Pour calmer le marché, un index des prix dans 35 villes a été constitué (terrain, bâti, et loyers).

Enjeu de ces ventes, pour l’Etat: débloquer une partie des 550 MM USD de l’épargne dormante!

• Fonds mutuels («SICAV»). La vente des titres des deux 1ères SICAV chinoises (Kaiyuan et Jintai) avait été un triomphe: près de 20MMUSD récoltés en quelques semaines.

Revers de la médaille: la CSRC (China Securities Regulatory Commission ) vient d’épingler 33 compagnies de trading (dont Chongqing-ITIC, Shanghai-Zhida et –Weilong) et de courtage, pour avoir acheté, par homme de paille interposé, ces titres réservés aux porteurs individuels.

C’est peu, par rapport à la masse des autres fraudeurs institutionnels, mais l’idée est claire: imposer la crédibilité de la bourse chinoise, aux yeux du public (enjeu, pour l’Etat : le même que celui des ventes de logement).

• Un géant industriel cantonais, c’est rare: Galanz, qui détient 60% du marché chinois du four à micro-ondes se voit déjà n°1 mondial en 1998, avec 4,5M d’appareils produits dont 1/3 exportables (commandés).

Chiffre d’affaires: 132MUSD, et un prix plancher de 72USD/pièce.

Émergence très rapide de ces grands groupes chinois partis de rien, portés par leur marché intérieur, de plus en plus agressifs à l’export: Hai’er (Qingdao) dans électroménager, et Changhong (Sichuan) dans les postes TV.