A la loupe : SACRED, UN DES ÉQUIPEMENTIERS

Un exemple parmi les quarter vingt deux présents en Chine: Sacred, n°1 français du caoutchouc auto, a signé dès décembre 1995 sa JV pour produire en Chine -à Wuhan, surtout pour DCAC. JV à 60/40% avec Zhong An (n°1 chinois, de Yichang, Sichuan), portant sur un investissement de 40 M FFr.

L’aide publique consistait en un prêt «Codex» de 25% des montants payés (soit 10M pour l’instant), remboursables à partir de 5 ans.

Dès 1997, débutait la production, notamment grâce à 3 presses à injection (150t et 400t).

Production de durites, joints de vitre, butées etc.). L’agrément  "DCAC" a été obtenu en mai 1997. Toutefois Sacred vise d’autres marchés -auto ou non- de production de caoutchouc moulé sous pression. Nombre d’expatriés: quatre.

A Wuhan, Sacred exprime des problèmes assez comparables à ceux de Citroën :

1. retards paiement/capital du partenaire,

2. retard de reconnaissance du statut «high tech» -qui libérerait avantages fiscaux et imports hors taxe de matériel,

3. barrières frontalières intérieures -difficultés de vendre hors de la province,  

4. retards de paiement de 6 à 8 mois par DCAC: selon le PDG de Sacred, «Il n’est pas concevable que des … poids lourds nationaux…se fassent financer par les PME»!

 

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