Argent : Le TGV freine, sans marquer l’arrêt

Le dernier scandale de corruption fait des vibrations. Liu Zhijun, ex-ministre des chemins de fer depuis 2003, père du programme chinois des TGV est accusé de manquements graves, notamment d’avoir prélevé 2,5 à 4% de commissions pour un total de 122M$. Le fait d’avoir placé sa famille aux USA, et une 10aine d’amantes putatives ne font rien pour améliorer son sort : un politologue hongkongais soupçonne Pékin d’avoir délibérément sacrifié son ministre, depuis des ans sous enquête administrative, afin de démontrer symboliquement son sérieux dans la lutte anti-corruption, et dissiper les tensions internes suite au « Printemps du jasmin » dans le monde arabe.

Au reste, les 16.000km de TGV en construction d’ici 2016 demeurent, et le taux d’endettement du ministère, à 56% des actifs et 274MM$, reste « gérable » : dont acte !

 

 

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