A la loupe : SIDA, Grippe aviaire : à l’Est, rien de nouveau

En janvier, le chiffre officiel des séropositifs a été réévalué de 840.000 à 650.000 cas.

En même temps, pour éviter de trop rassurer, le ministère de la santé rehausse ce fléau au 3ème rang des maladies infectieuses, avec 70.000 nouveaux cas en 2005, derrière tuberculose et rage. Selon lui, les cinq premiers fléaux auraient fait 13.185 morts en 2005. Faux, dit l’OMS (l’organisation mondiale de la santé) qui voit déjà 25.000 cas dans le seul SIDA.

L’Etat publie  son 1er règlement détaillé du SIDA, applicable au 1er mars : 64 articles censés révolutionner l’approche des administrations face au fléau. Selon ses termes, le secret médical devient de rigueur -aucun hôpital, par exemple, ne peut dénoncer un malade à la police. Sont garantis et détaillés les droits des malades et de leurs proches, aux soins, à l’emploi, au mariage et à l’éducation. Les malades reçoivent aussi le devoir d’informer leurs proches sur leur mal : toute contamination volontaire sera punie. Les tests de détection seront gratuits, tout comme la trithérapie, qui viendra désormais accompagnée d’un suivi médical

Autant d’excellentes intentions, mais d’une efficacité non prouvée : les vrais problèmes étant l’absence de fonds, d’experts et de centres locaux (de médecins et psychologues, par exemple), et la psychose de l’opinion : 60% des Chinois refusent d’approcher un sidéen !

Autre alarme sanitaire : la grippe aviaire.

Le régime avoue le 9/02 son 11ème  cas humain officiel. Mais ici se pose une énigme insoluble. Le ministère (10/2) admet que contrairement à la situation prévalant ailleurs au monde, 7 des 11 cas chinois n’ont pu être liés à un quelconque foyer d’infection de volailles.

Si c’était vraiment le cas, il faudrait considérer ces malades comme  infectés par transmission humaine directe. Mais très probablement, selon la science étrangère, il s’agit d’un trompe l’oeil, du à la faiblesse d’une épidémiologie locale incapable de trouver le lien. Enfin, à l’heure où toute l’Europe constate ses 1ers oiseaux morts du H5N1, le Vietnam découvre que ses épidémies, depuis 10 ans, lui viennent de Chine par vagues successives. L’opinion scientifique mondiale ne s’y trompe pas : la pandémie surgira de la zone Chine-Russie !

 

 

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