Petit Peuple : Nouvelle pédagogie: l’anglais ‘au désert’

• Une des deux seules fêtes traditionnelles permises par le régime, le chunjie (jour de l’an lunaire) a été cette année à Pékin le cadre d’un charivari, exutoire des frustrations populaires: nombre de jeunes défiant l’interdiction, passé minuit, ont allumé des pétards (achetés en province), ainsi que la police à leurs trousses. Tarif pour les perdants : 15 jours de prison ferme.

• La Chine, en matière de sport international, est généralement fair-play.

A l’exception de m. Liang, une des stars de la presse du football, qui a cru découvrir la raison de l’échec de l’équipe rouge, à arracher sa qualification en Coupe du monde (mortification nationale): à Dalian (Liaoning), l’équipe aurait perdu sa chance de gagner, à cause de mme Yu Ming, vice-manager de leur hôtel, qui les avait accompagnés jusqu’au stade dans leur bus –présence impure, et « poisse », un peu comme celle que les marins redoutent d’un lapin à leur bord… Mme Yu Ming réclame 549000Y de dommages!

• Li Yang, étudiant, échouait à ses examens d’anglais.

Jusqu’au jour où, de désespoir, il inventa une méthode révolutionnaire: l’anglais frénétique (sic), consistant à hurler des phrases dans la langue d’Hemingway, des mois durant, dans le désert. A présent capable de parler un passable anglais-US, Li a édité sa méthode vendues 200Y pièce, et jure ses grands dieux qu’il peut aider 300M de Chinois à apprendre l’anglais -si toutefois il existe, en Chine, assez de déserts.

Les experts font remarquer que cette méthode non licenciée, ne fait que pirater différentes méthodes déjà existantes, y compris l’américaine TOEFL. Jalousie, peut-être?

 

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