Depuis mars 1997, la Commission des Investissements étrangers distingue entre crédits d’engagement et crédits de paiement.
A la fois pour se mettre aux normes internationales, et pour refléter la tendance qui s’annonce, au recul des investissements étrangers. En 1996, Shanghai a reçu 11 MM USD d’engagement, les paiements se montaient à 4 MMUSD. Pour 1997, la ville s’attend à 8 MMUSD -recul surtout dû aux PME étrangères (HK et Taiwan), après disparition des incitations fiscales (présentée par la Chine comme préparatif à l’entrée à l’OMC).
La Banque Mondiale négocie l’achat d’une part de la Shanghai City United Bank, 1ère parmi les banques coopératives et 7ème nationale (résultat de la fusion, en ’95, de 99 coopératives de crédit).
La participation serait prise au nom de la International Finance Corp (IFC, instrument financier de la Banque Mondiale). Jusqu’à présent, seule la Asian Developpment Bank a pu reprendre une part d’une banque chinoise : 25 MUSD, soit 3%, dans Everbright Bank.
En 1996, la SCUB, visée par la Banque mondiale, «pesait» 1,26 MMY de profit net. L’opération « Scub » reflète le désengagement actuel de la Banque mondiale, des grands projets énergétiques, désormais bien suivis par investisseurs et fournisseurs étrangers -et/ou politiquement controversés, comme le Barrage des 3 Gorges.
Shougang, les aciéries de Pékin, semblent avoir bien oublié le scandale financier de l’an dernier, ayant amené la démission du PDG et la condamnation à mort (avec sursis) de son fils (PDG de Shougang-Concord à HK): le groupe met sur pied, avec les groupes nippons Iwatani et Safety Co, une JV intitulée «Shougang Robotics Ltd» qui produira, pour un investissement de 10 M USD, 800 robots industriels /an.
En préparation par la mairie de Pékin, deux séries de cartes, pour la 1ère tentative sérieuse d’endiguer les taxes, amendes et honoraires «bidon» aux JV et firmes étrangères. L’une des cartes va au fonctionnaire, l’autre à la JV; l’une et l’autre spécifiant la liste des droits percevables. Tout autre demande pouvant être ignorée par l’étranger, qui pourra aussi exiger de voir la «licence» du percepteur, et un «reçu» imprimé par le Bureau des finances. Ces mesures s’inscrivant dans la perspective d’une raréfaction de l’argent étranger: pour garder ce qu’il en reste, on balaie devant sa porte.
Préparation d’une Bourse du diamant à Shanghai (Pudong, Liujiazui, le futur quartier d’affaires), en collaboration avec United Development Inc., d’Israël. 35000m², 66 MUSD.
Sommaire N° 13