Joint-venture : Compin, nouveau venu, et déjà N°1 chinois

Compin, à peine installé, n°1 chinois

N°1 européen des équipements ferroviaires d’intérieur (cabines, cloisons/plafonds, sièges), Compin (Evreux, Fr.) vibre en Chine depuis sa reprise en 2005 par M. Granger, ancien d’Alstom. Associé dès 2004 à Qingdao Railways, il lui permit d’améliorer son savoir-faire auprès de clients tels Sifang, le constructeur du Shandong, du Canadien Bombardier, meublant et équipant des 100aines de wagons de TGV (1ère et 2de génération), les rames du train d’altitude vers Lhassa, des rames des métro de Pékin, Shanghai, Nankin, Canton. Le 26/09, le groupe change de nom en Chine (Qingdao-Compin-Railways), tout en rachetant 60% du partenaire pour contrôler l’usine aux 400 actifs et au chiffre d’affaires de 13M² en 2007 (1/10ème de son revenu propre). QCR entretient un centre de R&D doté d’une 30aine de chercheurs, et deux expatriés. L’avenir lui sourit: déjà n°1 en Chine de ces équipements en matériaux composites, QCR s’apprête à équiper les nouveaux TGV de 3ème génération, dont la future ligne Pékin-Shanghai. Et à exporter vers l’Europe, grâce à des coûts de production plus bas. Mettant à risque l’emploi en Europe -mais c’est «de plus en plus incontournable», croit Pat. Stein, son directeur en Chine. Enfin, la crise ne sera pas pour Compin, le client étant l’Etat et le produit, prioritaire. Tout au plus y aura-t-il moins de crédit -mais Compin s’attend quand même cette année à un chiffre de 20M² -un bon tiers de hausse, et un bilan enviable, par les temps qui courent.

 

 

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