Petit Peuple : Chronique de l’amour en province

A Dujiangyan (Sichuan), le doux murmure de la rivière Min et le climat luxuriant inspirent l’amour, qui (en Chine comme ailleurs) peut compromettre la paix des ménages!

Heureux mais inféconds, Zhang et Duan avaient adopté Xiaobao. Mais regrettant un vrai fils, Duan céda à ses démons, et à un déloyal beau-frère, causant son divorce: Zhang, le mari trompé obtint la garde de l’enfant, ainsi que 80¥/ mois de pension alimentaire – fin du 1er tableau!

Trois ruelles plus loin, Melle Lin vivait en amère solitude, avait été séduite par Du, qui non content de l’abandonner, avait kidnappé leur fils, placé chez un couple inconnu.

Par douceur, Zhang, son voisin divorcé, la guérit de son androphobie et l’épousa.

Un jour, il lui demanda de se mettre en cuisine: l’auteur des jours du petit garçon venait dîner.

Mais quand l’invité se présenta, ne voilà pas que Lin reconnut Du…  L’enfant adopté de son mari, était donc la chair de sa chair! C’était  喜出望外 xi chu wang wai, le bonheur surgi du fond de l’espoir!

3èmetableau: Cependant Duan, l’infidèle taxée, ne l’entendit pas de cette oreille! S’estimant victime d’une diabolique collusion entre son ex- et la mère de Xiaobao, elle exigea le retour de la pension!

Le juge joua à  Salomon : Duan cesserait de payer dorénavant, mais toute somme perçue resterait acquise- non mais!

 

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