Le SRAS /SARS s’en va : 22 cas seuleulement pour Chine +HK, le 22/5. Son origine serait retrouvée: dans la civette, chat sauvage, prisé à Canton pour sa chair.
La vie reprend ses droits : les embouteillages, les retours aux bureaux/usines -même si à Pékin, Matsushita a fermé 2 chaînes de montage, suite à la découverte de 5 cas. Après un mois de panne, c’est la reprise des écoles pékinoises, étalée jusqu’au 14/7. Priorité aux « grands» (qui bachotent pour l’exam du 7juin, d’entrée aux collèges et en université), et aux quartiers les plus sûrs.
Pékin prépare le retour de 600.000 migrants, vérifient leur état de santé, l’hygiène des dortoirs. Des masses de sacs à crachat sont distribués gratuitement dans les rues. L’Etat projette un nouveau centre épidémiologique d’1MM$, avant 2008 – clin d’oeil pour les JO de Pékin! L’OMS pour sa part annonce un fonds multinational du SRAS, de 200M$ (source public et privée) pour un centre de recherche et des actions de terrain.
Les groupes étrangers font leurs comptes. Les 300 membres de la Chambre de commerce européenne auraient perdu 40% de leurs profits.
Hôtels, Cies aériennes ont souffert les plus grosses pertes (2,4M$ de pertes par jour pour China Eastern). Mais cette annonce de l’OMS aidera peut-être à inverser la courbe : seuls 16 passagers ont été infectés en vol, contre 8000 cas mondiaux.
Sans délai, vient l’heure des questions. Elle vient par la presse, montée en maturité – c’est une 1ère !
Pris à partie, le gouverneur cantonais Huang Huahua a renvoyé la balle sur Pékin: « nous avions averti Pékin dès le 7/2». En direct TV, un journaliste coupa la parole à Liu Zhenhua, gouverneur du Shanxi, qui esquivait une question. Le docteur Jiang Yanyong, l’auteur des révélations ayant coûté sa place au min. de la santé Zhang Wenkang, est encensé par la presse -mais aussi, interdit de parole publique : la solidarité au sommet tiendra t’elle? C’est la question des prochains jours : les 2 solutions extrêmes – silence, et grand déballage- seraient intenables!
Sommaire N° 18