Présidé par le Directeur Général H.F. Beseler et le vice-Ministre Long Yongtu, le meeting Chine-UE (24-26 jan), pour l’entrée chinoise à l’OMC, n’a abouti qu’à des progrès: l’essai devra être transformé à Pékin après la mi-février.
Normal, c’était, dit Bruxelles, la 1ère vraie négociation (jusqu’alors, pour la Chine, seuls comptaient les USA).
Le fait qu’un arrêt des pendules (suspension de la dead line, pour un marathon au finish), ait été exclu a priori, prouve que de part et d’autre, on n’avait guère la foi!
D’autre part, même si le deal sino-US convient à l’UE à 80%, les 20% restants sont complexes et ardus – ils recoupent, en partie, les concessions refusées à Washington.
L’UE veut des JV assurance-vie et télécom à 51%, une baisse des pics de douanes dans le cognac, les fruits, les céramiques, certaines classes automobiles; elle veut que ses banques accèdent plus vite au marché RMB, des clauses de sauvegarde pour le marché de l’UE, plus de protection des investissements en Chine… Au total, des milliers de dossiers ont été mis à plat, et de nombreux accords partiels "à l’essai" sont déjà en place.
Entre-temps, Uruguay, Pérou et Cuba, voire d’autres, viennent de signer avec la Chine. A Pékin (28 janvier-1er février), 500 parmi les plus grandes firmes et meilleurs juristes du pays préparent, sur le terrain industriel et des services grand public, l’entrée chinoise au club mondial des affaires.
Les choses, à présent, vont très vite!■
Sommaire N° 4