Le Vent de la Chine Numéro 24 (2022)

du 27 juin au 3 juillet 2022

Editorial : Les firmes étrangères ont-elles été entendues par Pékin ?
Les firmes étrangères ont-elles été entendues par Pékin ?

Ces dernières semaines, les rapports alarmants des Chambres de commerce étrangères en Chine se multiplient.

Choqués par le confinement brutal de Shanghai, capitale économique du pays, et plus largement par le maintien coûte que coûte de la stratégie « zéro Covid », les milieux d’affaires se mettent à réévaluer les risques liés à leur présence dans le pays.

80% des filiales d’entreprises françaises déclarent que les mesures sanitaires actuelles ont des conséquences sur leur stratégie d’investissements en Chine. 52% des firmes américaines auraient déjà remis à plus tard ou réduit leurs investissements. 47% des sociétés allemandes repenseraient leurs activités. 23 % des compagnies européennes envisageraient de transférer une partie de leurs investissements dans un pays tiers.

La politique sanitaire actuelle n’est pas la seule source d’incertitude. La guerre en Ukraine (suivie de sanctions contre la Russie), les menaces d’invasion de Taïwan, le risque réputationnel de faire des affaires au Xinjiang, et la rivalité croissante entre Pékin et Washington sont d’autres préoccupations de taille pour les firmes étrangères.

À cela s’ajoutent les vieux griefs autour des transferts forcés de technologies, des difficultés d’accès au marché, des traitements préférentiels accordés aux firmes chinoises…

Face à cette crise de confiance, les médias officiels soulignent que la Chine est toujours une destination importante d’investissements pour les multinationales et font valoir des perspectives de croissance bien supérieures à d’autres pays. Ils multiplient également les témoignages de patrons étrangers confiants dans le potentiel que représente l’immense marché chinois.

Le Global Times va plus loin en accusant certaines firmes européennes d’exagérer leurs difficultés afin d’arracher des concessions aux autorités chinoises. Selon le quotidien nationaliste, ces sociétés étrangères, ayant engrangé de juteux profits grâce au marché chinois durant les dernières décennies, doivent rester « objectives » et « distinguer les difficultés liées au contexte international et celles liées à la situation domestique chinoise ». L’article conclut en affirmant que les entreprises engagées en Chine sur le long terme seront « récompensées ».

En déplaise au Global Times, il semble que les avertissements émis par les milieux d’affaires étrangers et relayés par leurs diplomates, ont été entendus par certains dirigeants chinois, plaidant eux aussi pour un assouplissement de la stratégie sanitaire.

À une vitesse surprenante, les autorités chinoises ont décrété la fin de certaines restrictions aux visas dans bon nombre de pays (dont la France, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique, la Suisse, le Royaume-Uni, le Canada, les USA, l’Inde, Singapour…), réduit à 7 jours la durée de quarantaine centralisée dans de nombreuses villes et provinces chinoises, et promis une augmentation des liaisons aériennes avec certains pays (dont la France) – sans toutefois remettre en cause le système mis en place par la tutelle de l’aviation civile (CAAC), qui permet d’annuler des vols dès que la situation politique ou épidémique en Chine l’impose.

Ces mesures, que les observateurs n’attendaient pas avant le 20ème Congrès du Parti à l’automne prochain, sont le reflet d’une prise de conscience au sommet de l’État des dégâts infligés par la politique sanitaire actuelle et d’une volonté de les réparer avant qu’il ne soit trop tard. Un désengagement massif des firmes étrangères aurait un effet plus que négatif sur l’économie du pays, déjà au bord de la récession au 2nd trimestre. À Shanghai, les autorités locales auraient déjà organisé plus d’une dizaine de visioconférences avec des dirigeants d’entreprises internationales afin d’éviter un tel scénario.

Autre signal encourageant laissant entendre que le développement économique recommence à prendre ses droits sur la stratégie « zéro Covid » : pour la première fois depuis le début de l’épidémie, Pékin a publiquement dénoncé plusieurs villes du Hebei, du Qinghai et du Liaoning pour avoir imposé des mesures sanitaires « excessives » et « arbitraires ». Même avertissement formulé une semaine plus tôt par le Conseil d’État aux localités qui maintenaient jusqu’à présent des barrages logistiques. Certes, c’est loin d’être un désaveu de la politique actuelle, mais c’ est néanmoins un pas dans la bonne direction.


Politique : Concert de louanges à la veille du 20ème Congrès
Concert de louanges à la veille du 20ème Congrès

Au Guangxi, Henan, Shandong, Jiangxi, Fujian, Guangdong, Xinjiang, Zhejiang et à Tianjin, certains dirigeants, souvent tout juste (ré)élus au Congrès provincial, ne tarissent pas d’éloges à l’égard du Président Xi Jinping.

Liu Ning, secrétaire du Parti du Guangxi (dont les représentants venaient d’élire « à l’unanimité » Xi Jinping en tant que représentant de la région autonome lors du 20ème Congrès du Parti) a été le premier dirigeant provincial à prononcer mi-avril un discours plus qu’élogieux à l’égard du Premier Secrétaire du PCC, qualifiant Xi Jinping de « noyau méritant du Parti », de « leader du peuple » (领袖 ; lǐngxiùterme révérencieux uniquement attribué à Mao jusqu’à présent, mais que Xi Jinping pourrait bien se voir attribué lors du 20ème Congrès du Parti), et de « pilote du grand renouveau de la nation chinoise ». Rien que ça !

Depuis lors, au moins huit autres chefs provinciaux – en grande majorité des alliés de Xi Jinping – ont ainsi vanté les mérites du Président et lui ont fait serment d’allégeance.

Li Ganjie, secrétaire du Parti du Shandong, a salué le leader pour avoir « tenu la barre » et qualifié ses instructions de « boussole » dans un article publié dans le Study Times – publication de l’École Centrale du Parti – fin mai.

Tout juste nommé au Xinjiang, Ma Xingrui, a appelé à une mise en œuvre « exhaustive et fidèle » des stratégies du leader.

Li Xi, secrétaire du Parti du Guangdong et membre du Politburo, aurait déclaré que « la vision affûtée de Xi Jinping sur tout sujet » aurait aidé la province à surmonter de nombreuses difficultés dans le passé.

Lou Yansheng, patron du Henan, a de son côté affirmé que les théories politiques de Xi doivent être considérées comme des « enseignements perpétuels » par les cadres et qu’il est nécessaire de « se remémorer les instructions du ‘leader du peuple’ ».

Dans le Zhejiang, Yuan Jiajun, un membre de la « clique de l’aérospatiale », a déclaré à ses camarades que « nous devons toujours rester reconnaissants, aimants et respecteux envers le Secrétaire Général Xi, et être prêt à le défendre ».

À Tianjin, le secrétaire du Parti Li Hongzhong et ex-membre de la clique de l’ex-président Jiang Zemin, aurait appelé les cadres à aimer « affectueusement » Xi… Précurseur dans l’art de flatter Xi Jinping, Li Hongzhong avait été le premier dirigeant à le soutenir publiquement en tant que « noyau » du Parti en 2016, à quelques mois du 19ème Congrès. En novembre dernier, Li le « caméléon », avait également organisé un séminaire d’étude sur « l’esprit » de la lettre de félicitations adressée par Peng Liyuan (seconde épouse de Xi) à l’école de musique Juilliard, tout juste inaugurée à Tianjin (cf photo).

A quatre mois du 20ème Congrès du Parti (qui se tiendra probablement en novembre d’après le quotidien hongkongais Ming Pao), tous ces commentaires dithyrambiques, alimentant de manière flagrante le culte de la personnalité autour de Xi Jinping, ne sont pas tout à fait surprenants de la part de dirigeants provinciaux désireux de se démarquer et ainsi espérer obtenir une promotion. C’est particulièrement vrai pour ceux qui ne sont pas proches du leader.

Ces panégyriques sont toutefois exceptionnels. Jamais un leader à réélire n’avait fait l’objet d’une telle « campagne électorale » auparavant. Or, si les compétences de Xi Jinping, sur le point d’être reconduit à la tête du Parti en rupture de toutes les règles préétablies, faisaient véritablement l’unanimité au sein du Parti, tous ces efforts seraient-ils nécessaires ? Probablement pas… 


Chinafrique : Les vidéos qui mettent à mal « l’amitié » sino-africaine
Les vidéos qui mettent à mal « l’amitié » sino-africaine

« À la recherche d’une alternative originale aux traditionnelles cartes de vœux ? Commandez sans plus attendre un message vidéo personnalisé où des groupes d’Africain(e)s, chantent, dansent (torses nus), et présentent leurs meilleurs vœux au destinataire dans un chinois approximatif. Tarif : de quelques dizaines de yuans à plus de 400 yuans ».

Depuis 2015, le business de ces petits films de quelques dizaines de secondes, tournés en Afrique par des ressortissants chinois, était florissant. Ces clips, perçus comme « amusants et exotiques » par le public chinois, ont notamment connu un regain d’intérêt durant le confinement de Shanghai, très appréciés pour transmettre ses bons vœux à ses voisins. Dépassés par la demande, les producteurs filmaient alors près de 200 vidéos par jour.

Mais ça, c’était avant la sortie le 13 juin du reportage de la BBC Africa, « Racisme à vendre ». Cette enquête tourne autour d’une vidéo tournée au Malawi en février 2020, dans laquelle une vingtaine de petits garçons répètent en chœur ; « Je suis un diable noir, j’ai un faible QI ! » (“我是黑鬼, 智商低”), sans bien sûr comprendre le sens de cette phrase. En échange de cette prestation, les parents récolteront quelques maigres billets…

Ce clip humiliant, orchestré par un citoyen chinois, a suscité l’indignation à l’international. En Chine aussi, l’affaire a provoqué un débat sur les réseaux sociaux. Si une partie des internautes ont condamné l’auteur de ce film (qui a été arrêté dans sa fuite en Zambie), d’autres se sont focalisés sur les soi-disant « mauvaises intentions » de la BBC, accusée d’attiser volontairement la colère des Africains à l’égard de la Chine en ressortant une vieille vidéo.

De fait, les révélations autour de ce business pourraient mettre à mal « l’amitié sino-africaine » que le gouvernement chinois cherche tant à promouvoir. Face à la polémique, un vice-directeur du ministère des Affaires étrangères a assuré que la Chine faisait preuve d’une tolérance zéro face au racisme et que le pays continuerait de lutter contre ce type de vidéos dans le futur. Plusieurs comptes en faisant la promotion sur Taobao ou Douyin (TikTok) ont d’ailleurs été fermés dans la foulée.

Ce n’est pourtant pas la première fois que le racisme anti-noir en Chine fait scandale : publicité raciste pour de la lessive en 2016, « blackface » au fameux gala du Nouvel An chinois en 2018, ou encore discriminations à l’égard de la communauté africaine de Canton au début de l’épidémie en 2020.

Des « faux pas » souvent mis sur le compte de l’ignorance ou de la méconnaissance de l’autre, la Chine ayant longtemps vécu renfermée sur elle-même.

Un internaute dénonce néanmoins la rhétorique « hypocrite » de certains de ses concitoyens, niant leur propre racisme, tout en pointant du doigt les violences raciales aux États-Unis et en criant à la « discrimination à l’égard du peuple chinois » dès qu’ils sentent que la Chine est représentée de manière insultante.

Pour que les choses changent, il faudrait que le gouvernement fasse preuve de plus de fermeté sur la question. Or, malgré un puissant appareil de censure, des contenus racistes subsistent toujours sur la toile chinoise.

Certains experts et activistes estiment qu’il faudrait surtout changer la manière dont le continent noir est dépeint dans les médias, qui rediffusent des images de pauvreté, d’animaux de la savane, et présentent les Chinois comme les « sauveurs » du continent africain. Des travers dont la Chine devra se défaire si elle veut préserver la relation sino-africaine.


Chiffres de la semaine : « 3ème porte-avions, 0,065% des patients hospitalisés, 100 000 yuans de récompense »
« 3ème porte-avions, 0,065% des patients hospitalisés, 100 000 yuans de récompense »

3 : c’est le nombre de porte-avions dont dispose à présent la Chine, seconde flotte la plus importante après les Etats-Unis (11 bâtiments) et devant le Royaume-Uni (2). Il y a d’abord eu le « Liaoning », construit par l’ex-URSS et admis au service actif en 2012. Puis, le « Shandong », 1er navire du type entièrement fabriqué en Chine, entré en service fin 2019. Et voici donc le « Fujian », du nom de la province chinoise faisant face à Taïwan, officiellement mis à l’eau le 17 juin au chantier naval de Jiangnan (Shanghai), après sept ans de construction. Ce porte-avions est bien plus grand que ses deux prédécesseurs et dispose d’un système de « catapultage électromagnétique » – une technique de pointe voulue par Xi Jinping en personne – qui permet aux avions d’emporter une plus grande réserve de carburant et d’armement. Il faudra néanmoins attendre environ cinq ans avant que le bâtiment ne puisse être totalement opérationel. Ces dernières années, la Chine a sensiblement accéléré les efforts de modernisation de son armée. Le pays ambitionne de disposer d’au moins six groupes aéronavals (groupe de combat articulé autour d’un porte-avions) d’ici 2035, dont quatre à propulsion nucléaire. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres…

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0,065 % : c’est la proportion de patients qui ont développé des infections sévères après avoir contracté le variant Omicron durant le récent rebond épidémique à Shanghai. Ce résultat est basé sur une étude menée par le Dr Zhang Wenhong, expert respecté plaidant contre les confinements excessifs, et réalisée auprès de 33 816 malades hospitalisés entre le 22 mars et le 3 mai. Plus de trois quarts d’entre eux étaient asymptomatiques. Au total, seuls 22 ont développé une forme critique de la maladie. Tous avaient plus de 60 ans et souffraient d’hypertension, de diabète, de problèmes cardiaques ou pulmonaires. La plupart d’entre eux n’étaient pas vaccinés. Cette étude indique que si les ressources médicales étaient allouées en priorité aux personnes les plus vulnérables, le risque de surcharge du système de santé pourrait être grandement minimisé. Cette conclusion a relancé à nouveau le débat sur la nécessité d’ajuster la stratégie « zéro Covid », qui plombe l’économie et dont les mesures excessives suscitent un certain mécontentement au sein de la population. Quelques jours plus tôt, en visite officielle dans le Sichuan, le Président Xi Jinping a averti qu’il fallait poursuivre cette politique sanitaire de façon « inébranlable ».

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100 000 yuans : c’est le montant maximum que les citoyens chinois pourront désormais obtenir en échange de toute information sur d’éventuelles violations de la sécurité nationale. En standardisant ce système de récompenses, le ministère de la Sécurité d’Etat espère ainsi inciter le public à dénoncer des espions étrangers ou des « traîtres » chinois. « L’infiltration croissante des agences de renseignement étrangères et autres forces hostiles pose une grave menace à notre sécurité nationale », a déclaré un représentant du ministère. Les informateurs pourront ainsi transmettre leurs informations – anonymement ou non – par téléphone, email, lettre ou en personne. Le nouveau règlement, bien accueilli par une majorité d’internautes, stipule aussi que les employeurs de ces dénonciateurs seront punis s’ils cherchent à se venger ou à cacher des preuves aux enquêteurs. Quelques-uns s’interrogent tout de même sur la définition d’une atteinte à la sécurité nationale : est-ce qu’un faux test Covid-19 ou un refus de scanner un code QR compte ?


Photo de la semaine : Hong Kong fait ses adieux au Jumbo
Hong Kong fait ses adieux au Jumbo

Fin tragique pour l’un des symboles historiques de Hong Kong. Le « Jumbo Floating Restaurant », mastodonte de 76 mètres de long pouvant accueillir 2 300 convives par jour, aurait chaviré en Mer de Chine du Sud, une semaine après avoir quitté le port d’Aberdeen.

Confronté à des conditions météo « défavorables » au large des îles Paracels/Xisha, le navire-restaurant aurait commencé à prendre l’eau, avant de chavirer. Les équipes de remorquage présentes sur le site n’ont rien pu faire. Heureusement, aucun membre d’équipage n’a été blessé. Dans la zone du naufrage, la profondeur dépassait les 1 000 mètres, rendant toute opération de sauvage « extrêmement compliquée », a relaté la société-propriétaire, se disant « très attristée par l’incident ». Quoique cette précision insinue que le Jumbo aurait bel et bien coulé, la compagnie a expliqué cinq jours plus tard que le navire aurait seulement chaviré. Cet étrange récit de l’accident, l’absence de photos, ainsi que le mystère qui entourait sa destination finale (au Cambodge), ont poussé certains internautes à suspecter une arnaque à l’assurance.

Ouvert en 1976 par Stanley Ho, le roi des casinos de Macao décédé en 2020, le Jumbo avait accueilli des célébrités du monde entier, dont la reine Élisabeth II , le président américain Jimmy Carter, et des stars du cinéma telles que Tom Cruise et Chow Yun-fat (« Tigre et Dragon »). Le navire-restaurant, réplique d’un palace impérial chinois, avait aussi servi de décor à de nombreux films à succès : James Bond y fait une apparition dans « L’Homme au pistolet d’or » (1974), tout comme Jackie Chan dans « Le Retour du Chinois » (1985) ou encore Gérard Depardieu dans « Les Anges Gardiens » (1995). Steven Soderbergh y a également tourné une scène du film « Contagion » (2011).

Cependant, avec le temps, les visiteurs se sont peu à peu détournés de cette « usine à touristes ». Depuis 2013, le Jumbo n’était plus rentable. Début 2020, date de sa fermeture définitive, les pertes cumulées avaient dépassé les 100 millions de dollars hongkongais, sans compter les quelques millions nécessaires à sa maintenance. La cheffe de l’exécutif Carrie Lam aurait refusé d’utiliser de l’argent public pour renflouer un exploitant privé. Même les projets de donation du navire à un parc d’attractions local (Ocean Park) étaient « tombés à l’eau »…

Le Jumbo n’était pas le seul emblème de la ville à connaître d’importantes difficultés financières. L’iconique Star Ferry Company, reliant en 8 minutes l’île de Hong Kong à Kowloon, s’est sérieusement endettée depuis le début de la pandémie, faute de touristes. Son avenir dépend désormais du bon vouloir de quelques tycoons hongkongais, sans quoi elle sera, elle aussi, reléguée aux manuels d’histoire (qui seront d’ailleurs expurgés dès la rentrée, de toute allusion à la colonisation britannique)… 


Vocabulaire de la semaine : « Entreprises étrangères, envisager, Shanghai, bataille, inondations, fortes chaleurs, changement climatique »
« Entreprises étrangères, envisager, Shanghai, bataille, inondations, fortes chaleurs, changement climatique »
  1. Union Européenne : 欧盟 ; Ōuméng
  2. Chambre de Commerce : 商会 ; shānghuì
  3. Avertir, émettre un avertissement : 警告 ; jǐnggào (HSK 6)
  4. Monde : 世界 ; shìjiè (HSK 3)
  5. Attendre, patienter : 等待 ; děngdài (HSK 5)
  6. Si : 如果 ; rúguǒ (HSK 3)
  7. Changement : 变化 ; biànhuà (HSK 3)
  8. Entreprises étrangères : 外企 ; wàiqǐ
  9. Certainement, assurément : 肯定 ; kěndìng (HSK 4)
  10. Commencer : 开始 ; kāishǐ (HSK 2)
  11. Envisager, considérer : 考虑 ; kǎolǜ (HSK 4)
  12. Transférer, rediriger, déplacer : 转移 ; zhuǎnyí (HSK 6)
  13. D’autres : 其他 ; qítā (HSK 3)
  14. Marchés : 市场 ; shìchǎng (HSK 5)

欧盟商会警告,世界不会等待中国,如果没有变化,外企肯定会开始考虑转移到其他市场.

Ōuméng shānghuì jǐnggào, shìjiè bù huì děngdài zhōngguó, rúguǒ méiyǒu biànhuà, wàiqǐ kěndìng huì kāishǐ kǎolǜ zhuǎnyí dào qítā shìchǎng

« La Chambre de Commerce de l’UE avertit que le monde n’attendra pas la Chine, et s’il n’y a pas de changement, les entreprises étrangères commenceront certainement à envisager à se rediriger vers d’autres marchés ».

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  1. Secrétaire (du Parti) : 书记 ; shūjì (HSK 6)
  2. Aujourd’hui : 今天 ; jīntiān (HSK 1)
  3. Annoncer, déclarer, proclamer : 宣布 ; xuānbù (HSK 5)
  4. Gagner, remporter : 赢 ; yíng (HSK 4)
  5. Défendre : 保卫 ; bǎowèi (HSK 6)
  6. Bataille, guerre : 战 ; zhàn (HSK 1)
  7. Attitude, approche : 态度 ; tàidù (HSK 4)
  8. En apparence : 似乎 ; sìhū (HSK 5)
  9. Pas du tout : 并不 ; bìng bù
  10. Avoir peur, craindre (les conséquences) : 忌惮 ; jìdàn
  11. Colère, indignation, ire : 愤怒 ; fènnù (HSK 6)

上海市委书记李强今天宣布“打了大上海保卫战”(…)。这样的态度,他在却似乎并不忌惮上海人的愤怒.

Shànghǎi shì wěi shūjì Lǐ Qiáng jīntiān xuānbù “dǎ yíng le dà Shànghǎi bǎowèi zhàn”. Zhèyàng de tàidù, tā zài què sìhū bìng bù jìdàn shànghǎi rén de fènnù.

« Li Qiang, secrétaire du Comité municipal du Parti de Shanghai, a annoncé aujourd’hui ‘avoir gagné la bataille pour défendre Shanghai’ (…). Avec une telle attitude, il ne semble pas craindre la colère des Shanghaïens ».

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  1. Se produire, arriver : 发生 ; fāshēng (HSK 4)
  2. Enregistrer, record : 记录 ; jìlù (HSK 5)
  3. Déluge, inondation : 洪水 ; hóngshuǐ (HSK 6)
  4. Désastre, calamité : 灾害 ; zāihài (HSK 5)
  5. Sans feu ni lieu (expression), personnes évacuées : 流离失所 ; liúlíshīsuǒ
  6. Extrême : 极端 ; jíduān (HSK 6)
  7. Fortes températures : 高温 ; gāowēn
  8. Experts, spécialistes : 专家 ; zhuānjiā (HSK 5)
  9. Phénomènes : 现象 ; xiànxiàng (HSK 3)
  10. Prouver, confirmer, démontrer : 证明 ; zhèngmíng (HSK 4)
  11. Changement climatique : 气候变化 ; qìhòu biànhuà
  12. Influence, effet : 影响 ; yǐngxiǎng (HSK 3)

中国南部本月发生记录洪水灾害,导致50多万人流离失所。在中国其他地方,极端高温甚至让道路开裂。专家认为,这些现象证明了气候变化的影响。

Zhōngguó nánbù běn yuè fāshēng chuàng jìlù de hóngshuǐ zāihài, dǎozhì 50 duō wàn rén liúlíshīsuǒ. Zài zhōngguó qítā dìfāng, jíduān gāowēn shènzhì ràng dàolù kāiliè. Zhuānjiā rènwéi, zhèxiē xiànxiàng zhèngmíng liǎo qìhòu biànhuà de yǐngxiǎng.

« Des inondations record dans le sud de la Chine ce mois-ci ont conduit à l’évacuation de plus d’un demi-million de personnes. Ailleurs en Chine, les fortes chaleurs ont même fissuré les routes. Les experts affirment que ces phénomènes viennent démontrer les effets du changement climatique ».


Rendez-vous : Semaines du 27 juin au 11 septembre 2022
Semaines du 27 juin au 11 septembre 2022

26-29 juin, Shanghai : EXPO LIGHTING 2022, Salon de l’industrie de l’éclairage. REPORTE au 25 au 28 août.

26-29 juin, Shanghai : HDE – ECOBUILD CHINA 2022, Salon de la construction et du bâtiment durable. REPORTE du 25 au 27 août à Nankin.

27-30 juin, Shenzhen : ITES EXHIBITION (SIMM) 2022, ITES China est le grand salon des technologies et d’équipements de fabrication de pointe : électronique 3C, dispositifs médicaux, batteries lithium, semi-conducteurs, textiles, impression, emballage, logistique, machines à bois…

28 juin-1er juillet, ShanghaiMARINTEC CHINA 2022, Salon international et conférence sur l’industrie maritime. REPORTE du 7 au 10 décembre.

6-9 juillet, Tianjin : BICES 2022, Salon international et séminaire sur les machines de construction et d’industrie minière en Chine. REPORTE.

13-15 juillet, Pékin : BEIJING INFOCOMM CHINA 2022, exposition qui présente les inventions des TIC les plus avancées et les plus demandées au monde, ainsi que des opportunités de formation. REPORTE.

13-15 juillet, Chengdu : IE EXPO CHENGDU 2022, Salon professionnel international de la gestion et traitement de l’eau, du recyclage, du contrôle de la pollution atmosphérique et des économies d’énergie. REPORTE.

13-15 juillet, Shanghai : PRODUCTRONICA CHINA 2022, Salon international de la production électronique. REPORTE du 22 au 24 mars 2023.

16-18 juillet, Urumqi : IME XINJIANG 2022, Salon international de l’industrie minière en Chine.

18-22 juillet, Qingdao : QINGDAO INDUSTRIAL AUTOMATION & INSTRUMENTS EXPO 2022, Salon international de Qingdao pour l’automatisation et l’instrumentation industrielles.

19-22 juillet, Shanghai : SILE – LED SHANGHAI 2022Salon de l’éclairage et des technologies industrielles des LEDs.

21-23 juillet, Suzhou : NEPCON CHINA 2022, Salon international des matériaux et équipements pour semi-conducteurs. REPORTE du 19 au 21 avril 2023.

26-30 juillet, Haikou : CICPE 2022, seconde édition de la foire internationale des produits de la consommation de Hainan. NOUVELLE DATE !

27-29 juillet, Shanghai : HEATEC 2022, Salon international des technologies de génération de chaleur. REPORTE du 1 au 3 décembre.

28-30 juillet, Pékin : CHINA MARITIME BEIJING 2022, Salon international des technologies et équipements offshore.

3-5 août, Pékin : CHINA LNG & GAS INTERNATIONAL EXHIBITION & CONFERENCE 2022, Salon international de l’industrie du GNL et du gaz en Chine.

3-5 août, CantonWATERTECH GUANGDONG 2022, Salon international de la gestion de l’eau.

4-7 août, Shanghai : HOTELEX – FINEFOOD 2022, Salon international de l’agro-alimentaire destiné à l’industrie hôtelière. 

9-10 août, Canton : WBE – WORLD BATTERY INDUSTRY EXPO 2022, Salon international de l’industrie des batteries.

10-12 août, Canton : POWER EXPO 2022, Salon international des équipements et technologies de l’énergie en Asie-Pacifique.

10-12 août, Canton : ALUMINIUM CHINA 2022, Salon de l’industrie de l’aluminium. Matières premières, produits finis et semi-finis. Approvisionnement, échanges, mise en réseau.

16-18 août, Pékin : TOPWINE CHINA 2022, Salon international du vin pour le nord de la Chine.

18-20 août, Chengdu : CAPAS CHENGDU 2022, Salon international des pièces automobiles et des services après-vente.

18-20 août, Shenzhen : CHINA SMART CARD AND RFID TECHNOLOGIES 2022, Salon international sur les technologies et applications de la carte à puce et ses applications dans les produits et services.

21-24 août, Shanghai : ICMD 2022, Salon international de la conception et de la fabrication des appareils médicaux.

24-26 août, Shanghai : CFIE 2022, Salon international des condiments et ingrédients alimentaires à Shanghai.

31 août – 2 septembre, Shanghai : SHANGHAI INTELLIGENT BUILDING TECHNOLOGY. 2022, Salon des technologies de construction intelligentes.

31 août – 2 septembre, PékinINTER AIRPORT CHINA 2022, Salon international des équipements pour aéroports, technologies et services.

31 août – 2 septembre, Shenzhen : CHINA FLOOR EXPO 2022, Salon professionnel consacré aux revêtements de sol.

5-7 septembre, Shanghai : AUTOMOTIVE TESTING EXPO CHINA 2022, Salon du test, de l’évaluation et de l’ingénierie de la qualité dans les composants automobiles.

6-8 septembre, ShanghaiICIF CHINA 2022, Salon international de l’industrie de la chimie en Chine.

7-9 septembre, Shenzhen : CIOE 2022, Salon chinois international de l’optoélectronique.

8-11 septembre,  Xiamen : CIFIT 2022, Salon chinois international de l’investissement et du business.