Le Vent de la Chine Numéro 16 (2022)
Il y a d’abord eu le « zéro Covid », qui signifie qu’un rebond épidémique est considéré comme maîtrisé lorsque plus aucun cas de Covid-19 n’est détecté. Puis le « zéro Covid dynamique », qui consiste à identifier, tracer et isoler les cas au plus vite, afin d’éviter que le virus ne se propage à grande échelle. Voici le « zéro cas de transmission dans la communauté », c’est-à-dire que tous les nouveaux cas doivent déjà avoir été placés en quarantaine avant que les mesures de confinement de la zone concernée ne soient levées.
C’est l’objectif que Shanghai poursuit sans relâche depuis près d’un mois. Alors que près de 12 millions d’habitants avaient été autorisés à sortir dans l’enceinte de leur résidence voire de leur quartier, les autorités locales ont finalement annoncé le 22 avril que les restrictions resteraient en place, même dans les districts où la chaîne de transmission a été interrompue. Pire, des barrières ont été érigées devant les portes de certaines résidences au nom du « confinement dur ». Et pour la énième fois, de nouveaux dépistages de masse ont été décrétés… au grand désespoir des 25 millions de résidents, qui voient leur patience s’amenuiser. Certains parlent de « révolution culturelle 2.0 » dont les personnels de santé en combinaison PPE (大白 ; dàbái) sont les nouveaux gardes « blancs ».
Sans surprise, les manifestations de mécontentement se multiplient : enregistrements audios et vidéos (regroupés dans un montage devenu viral prénommé « The Voice of April » ; 四月之声 ) ; refus collectif de se faire dépister ; cris de désespoir aux fenêtres ; lettres ouvertes adressées aux dirigeants de la ville ; registre en ligne sécurisé recensant les personnes décédées non pas à cause de la Covid, mais des restrictions sanitaires… Autant d’initiatives vite censurées (erreur 404, page introuvable). Même les hashtags anti-américains lancés par les médias officiels sur Weibo, n’arrivent plus à détourner l’attention du public… Il n’en fallait pas plus pour que certains évoquent un second moment « Li Wenliang », du nom du médecin-lanceur d’alerte décédé du Covid-19 en février 2020.
En effet, ce n’est pas la première fois que la stratégie « zéro Covid » suscite l’exaspération. À travers le pays, ils sont plusieurs dizaines de millions à en avoir fait les frais : les habitants de Wuhan bien sûr, et plus récemment ceux de Xi’an et de Jilin. Cependant, lors des confinements précédents, la colère populaire visait davantage les autorités locales que le pouvoir central. Cette fois-ci, le fait que la presse officielle souligne que le Président Xi Jinping est l’instigateur du « zéro Covid » peut inciter les habitants à questionner les choix du leadership.
Plusieurs analystes suggèrent même que l’intransigeance avec laquelle les mesures sanitaires ont été mises en place par les cadres locaux à Shanghai cachent une tentative délibérée de l’ancienne garde politique de déstabiliser Xi Jinping avant le XXème Congrès de novembre et de nuire à l’avancement de ses protégés, comme Li Qiang, secrétaire du Parti de la municipalité, et Gong Zheng, maire de la Perle de l’Orient.
Quoi qu’il en soit, le risque de « contagion » de ce mécontentement à travers le pays est faible, car il reste très localisé. Seuls les Chinois qui se retrouvent victimes de cette intransigeante politique sanitaire sont susceptibles de nourrir un certain ressentiment. Pas d’élan de solidarité donc envers ces Shanghaiens, souvent considérés comme des privilégiés par le reste du pays. Le chacun pour soi reste la règle, tout en espérant ne pas être les prochains sur la liste…
En fin de compte, cette fuite en avant sanitaire illustre bien les écueils d’un système autoritaire qui a du mal à recalibrer ses politiques – surtout lorsqu’elles ont eu du succès hier – et encore plus à reconnaître ses torts. Au mieux, le leadership peut consentir à remettre à plus tard ses décisions (réforme de la taxe foncière, concept de « prospérité commune »…). Au pire, il s’enferre dans des positions intenables – sanitaires, diplomatiques ou économiques – au risque de s’aliéner une partie de sa population et certains de ses partenaires. C’est le prix à payer pour avoir érodé le système de collégialité instauré par Deng Xiaoping et avoir donné « carte blanche » à un seul dirigeant.
Trente jours ont passé depuis le crash du vol MU5735 de China Eastern le 21 mars. L’appareil devait amorcer sa descente vers Canton lorsqu’il a soudainement plongé de 8900 mètres d’altitude pour s’écraser sur un flanc de montagne, tuant sur le coup les 132 personnes à bord, dont trois pilotes.
Comme exigé par la convention de Chicago, le régulateur chinois (CAAC) doit avoir rendu sous 30 jours son rapport d’enquête préliminaire sur les circonstances du crash à l’organisation de l’aviation civile internationale (ICAO). Si ces rapports sont généralement rendus publics, la CAAC n’a pas souhaité le dévoiler en intégralité. En un effort de transparence mêlé à une certaine prudence, elle a néanmoins consenti à en publier un bref résumé le 20 avril. Signe de l’intérêt que l’opinion publique porte à l’enquête, l’annonce de la sortie du rapport a reçu plus de 850 millions de vues sur Weibo. Mais à la grande déception des internautes, le texte ne dévoile rien de plus que le public ne savait déjà.
Selon le résumé, la météo était au beau fixe ce jour-là, l’appareil était correctement entretenu, il ne transportait pas de marchandise dangereuse, les pilotes disposaient de toutes les qualifications requises et leurs échanges avec la tour de contrôle étaient normaux avant la descente infernale.
Le document affirme aussi que les deux boîtes noires – en cours de décodage depuis le 2 avril dans un laboratoire américain – sont très endommagées, laissant entendre que leur analyse pourrait bien prendre du temps.
Autre élément d’importance : la plupart des débris ont été retrouvés dans une zone concentrée. Les experts estiment que cela ne serait pas arrivé si l’avion avait explosé en plein vol. Cependant, un bout d’aile a été retrouvé à 12 km du point d’impact. Est-ce que cette pièce a quelque chose à voir avec la chute de l’avion ou alors s’est-elle détachée durant le plongeon de l’appareil ? Mystère…
De manière notable, le résumé de la CAAC ne reprend pas que les données du site web Flightradar.com qui démontrent que l’avion se serait stabilisé pendant 15 secondes avant de rechuter (cf carte). Un scénario qui pourrait signifier une intervention humaine.
Il faut dire que les rumeurs vont bon train. Début avril, la CAAC a ordonné un renforcement des contrôles de santé et du bien-être psychologique de tous les pilotes de vols commerciaux. « Des mesures qui ne sont pas à interpréter comme le signe que la cause du crash a été identifiée », a précisé Wu Shijie, cadre à la CAAC, tout en mettant en garde contre les nombreuses théories qui pullulent sur internet, comme celle du suicide du copilote, sorte de « Sully » chinois croulant sous les dettes…
Trois jours avant la publication du résumé de la CAAC, quelques B737-800 de China Eastern avaient repris du service, signe que la compagnie envisage à nouveau de faire voler ses 223 appareils de ce modèle, sauf ceux appartenant à « une série proche » de celui accidenté. Une précaution essentiellement symbolique puisque les autres compagnies aériennes chinoises ne sont pas aussi regardantes.
Cette reprise des vols a suscité des réactions mitigées sur les réseaux sociaux. N’est-il pas prématuré de remettre ces appareils en service avant même d’avoir décodé les données des boîtes noires ? La CAAC et China Eastern ont-elles obtenu des éléments les conduisant à écarter l’hypothèse d’un problème systémique avec les B737-800 NG, modèle aux solides performances en matière de sécurité ?
Ce qui est sûr est que si la CAAC avait eu le moindre doute concernant la sécurité de ces appareils, elle n’aurait pas hésité à décréter leur immobilisation, comme elle l’avait fait en 2019 suite aux deux crashs successifs du B737 MAX. C’est particulièrement vrai dans le contexte actuel, particulièrement tendu, entre la Chine et les États-Unis.
De son côté, Boeing n’a émis aucun bulletin de sécurité à la suite de l’accident. Il ne fait aucun doute que le constructeur américain suit avec grande attention les développements de l’enquête et veillera à sa réputation. En même temps, le rival d’ Airbus ne peut pas se permettre d’avoir l’air de dissimuler ou de nier tout problème éventuel, surtout depuis la débâcle du MAX qui vient tout juste d’être réautorisé à voler en Chine…
Au final, il faudra attendre la publication des analyses des boîtes noires pour en savoir plus… sachant que le rapport final pourrait bien prendre un ou deux ans, selon la complexité de l’enquête. D’ici là, l’intérêt du public pour le crash se sera sensiblement érodé.
Depuis le début de la pandémie, les remèdes issus de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), qualifiée de « trésor de la civilisation chinoise » par le Président Xi Jinping, ont le vent en poupe en Chine. Dès le printemps 2020, plusieurs médicaments étaient intégrés au protocole de traitement de la Covid-19, en complément de médicaments « occidentaux ».
Fonctionnent-ils vraiment ? « Assurément », répondent en cœur les fabricants chinois. Mais certains experts sont loin d’être convaincus. C’est le cas de Rao Yi, éminent neurologue basé à Pékin, qui s’est indigné sur son compte officiel WeChat de la distribution prioritaire à Shanghai de 8 millions de boîtes de Lianhua Qingwen (连花清瘟) du fabricant Yiling Pharma : « l’efficacité du médicament n’a jamais été prouvée et sa distribution nuit aux intérêts du public, qui souffre de manque de nourriture et de médicaments », écrivait-il sur son compte officiel WeChat le 17 avril.
La plateforme spécialisée Docteur Girofle a également posté un article devenu viral, prénommé « ne prenez pas Lianhua Qingwen pour vous protéger contre la Covid-19 ».
Plus surprenant, Wang Sicong (cf photo), fils de Wang Jianlin, fondateur du conglomérat immobilier Wanda et ex-homme le plus riche de Chine, a publiquement mis en doute sur son compte Weibo le 14 avril le fait que l’OMS ait un jour cautionné le Lianhua Qingwen. Si l’organisation onusienne encourage effectivement ses pays membres à considérer la possibilité d’intégrer la MTC dans leurs protocoles de soins, elle n’a jamais mentionné le nom de traitements appropriés. « La tutelle boursière (CSRC) devrait ouvrir une enquête approfondie sur Yiling Pharma. C’est vraiment difficile de nos jours de trouver un média en Chine qui ose questionner et dire la vérité », poursuivait le fils du milliardaire. Une allégation qui a fait instantanément chuter le cours en bourse du groupe pharmaceutique de Shijiazhuang (Hebei). Quatre jours plus tard, le compte du jeune homme de 34 ans, aux 40 millions d’abonnés, était mystérieusement suspendu pour « violation des lois et règlementations », malgré le fait que Wang ait déjà supprimé les messages en question…
Développé lors de la crise du SRAS en 2003 d’après un texte remontant à la dynastie Han (202 avant JC. – 220 après JC), le Lianhua Qingwen est composé de noyaux d’abricot, de rhubarbe, de chèvrefeuille, de poudre de forsythia et d’éphédra… Le remède est recommandé nationalement depuis avril 2020 pour traiter la fièvre, la toux et la fatigue dans les cas légers de la Covid-19, et a obtenu le soutien d’experts de renom tels que Zhong Nanshan, Zhang Boli et Li Lanjuan. Son efficacité aurait été démontrée par un essai clinique impliquant 284 patients. Toutefois, la fiabilité de cette étude a été remise en cause par la petite taille de l’échantillon et l’absence d’essai en double aveugle, dans lequel ni les patients, ni les soignants ne savent qui reçoit le médicament et qui reçoit un placebo.
Cela n’empêche pas Yiling Pharma d’exporter ses capsules dans une trentaine de pays « amis » dont l’Indonésie, le Mozambique, le Cambodge, la Russie ou encore le Pakistan. Des résultats encourageants pour le gouvernement chinois qui profite de la pandémie pour tenter de faire accepter à l’international la MTC, mais aussi ses vaccins « made in China ». Derrière cette campagne de promotion, beaucoup de (géo-)politique et peu de science…
50% : c’est le nombre de départs enregistrés parmi la communauté expatriée américaine entre 2020 et 2022. La Chambre de Commerce américaine s’attend à ce qu’elle fonde encore de moitié d’ici les douze prochains mois, soit une baisse de 75% en trois ans. Les estimations de Jörg Wuttke, président de la Chambre de Commerce européenne en Chine, sont similaires.
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666 : c’est le nombre d’entreprises autorisées par les autorités shanghaiennes à reprendre la production en « circuit fermé », après trois semaines de confinement strict dans la capitale économique chinoise. Parmi les firmes autorisées, 251 issues du secteur automobile, 184 du secteur pharmaceutique, 83 des semi-conducteurs, 66 de l’énergie et de la chimie, 17 dans l’agroalimentaire et 9 de l’aviation. Mais les difficultés persistent : les chaînes d’approvisionnement restent perturbées, les employés ne peuvent rejoindre leur lieu de travail, et les problèmes de livraison demeurent. En conséquence, plusieurs semaines seront nécessaires avant d’observer un redémarrage significatif de la production et une normalisation de l’activité manufacturière et industrielle à Shanghai.
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455 GW : c’est la capacité prévue du mégaprojet solaire et éolien dans le désert de Gobi, dont 200 GW d’ici 2025 et le reste d’ici 2030. Il devrait porter la capacité chinoise en énergie propre à 1700 GW d’ici la fin de cette décennie, bien au-delà de l’objectif annoncé par Pékin dans le cadre de l’accord de Paris (1200GW). Ce projet est l’un des éléments-clés de la stratégie de décarbonisation du pays : deux tiers de sa production électrique devront être transférés sur de longues distances vers les provinces côtières, et se substituer à terme aux centrales à charbon. Comme Jiang Zemin et le barrage des Trois Gorges, ce projet pharaonique est porté par le Président Xi Jinping en personne, qui a également promis que son pays atteindrait la neutralité carbone d’ici 2060.
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100 morts par jour : c’est le nombre de décès supplémentaires attribués entre 2017 et 2019 aux niveaux élevés d’ozone de surface cumulés aux chaleurs extrêmes dans la grande plaine de la Chine du Nord, qui comprend Pékin, Tianjin et cinq provinces voisines (Hebei, Shandong, Henan, Anhui, Jiangsu), d’après une récente étude sino-américaine. À cause du réchauffement climatique, la région de 14 millions d’hectares qui rassemble 400 millions d’habitants, pourrait être exposée à 15 jours supplémentaires de fortes chaleurs et de pollution à l’ozone par an d’ici 2050, en faisant d’elle la plus exposée du pays à ce « double péril ».
- Continuer, persister, durer : 持续 ; chíxù (HSK 5)
- Confiner : 封锁 ; fēngsuǒ (HSK 6)
- En colère : 愤怒 ; fènnù (HSK 6)
- Découragé, consterné : 沮丧 ; jǔsàng (HSK 6)
- Local, locaux : 当地 ; dāngdì (HSK 5)
- Responsables, cadres : 官员 ; guānyuán
- Insister : 坚持 ; jiānchí (HSK 4)
- Isoler, mettre en quarantaine : 隔离 ; gélí (HSK 6)
- Aucun, pas le moindre : 任何 ; rènhé (HSK 4)
- Assouplir, détendre : 放松 ; fàngsōng (HSK 4)
- Action, mouvement : 举动 ; jǔdòng (HSK 6)
在持续被封锁在住宅小区的上海居民感到愤怒和沮丧之际,当地官员坚持认为,在隔离区外的新增病例被清零之前,不会有任何放松举动。
Zài chíxù bèi fēngsuǒ zài zhùzhái xiǎoqū de shànghǎi jūmín gǎndào fènnù hé jǔsàng zhī jì, dāngdì guānyuán jiānchí rènwéi, zài gélí qū wài de xīn zēng bìnglì bèi qīng líng zhīqián, bù huì yǒu rènhé fàngsōng jǔdòng.
« Au milieu de la colère et de la consternation des habitants de Shanghai qui continuent d’être enfermés dans des complexes résidentiels, les responsables locaux insistent sur le fait qu’il n’y aura pas d’assouplissement tant que de nouveaux cas en dehors de la zone de quarantaine ne seront pas éliminés ».
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- Internautes : 网友 ; wǎngyǒu (HSK 5)
- Questionner, remettre en question : 质疑 ; zhíyí
- Bureau de l’aviation civile (CAAC) : 民航局 ; mínháng jú
- Publier (officiellement) : 公布 ; gōngbù (HSK 5)
- Préliminaire, initial : 初步 ; chūbù (HSK 6)
- Enquête : 调查 ; diàochá (HSK 4)
- Rapport: 报告 ; bàogào (HSK 5)
- Accidenté, avoir un accident : 出事 ; chūshì
- China Eastern : 东航 ; dōngháng
- Tout, l’ensemble de : 一切 ; yīqiè
- Normal : 正常 ; zhèngcháng (HSK 5)
- Y compris : 包括 ; bāokuò (HSK 5)
- Avion : 飞机 ; fēijī (HSK 1)
- Equipements : 设备 ; shèbèi (HSK 5)
- Personnel : 人员 ; rényuán (HSK 5)
- Météo : 天气 ; tiānqì(HSK 1)
- Navigation : 导航 ; dǎoháng (HSK 6)
有网友质疑,根据民航局公布的初步调查报告,出事的东航MU5735航班一切正常,包括飞机及设备正常,机组人员资质正常,航路天气、导航设备、地面监控和管制正常,所在货物无危险品,那不正常的应该是什么呢?
Yǒu wǎngyǒu zhíyí, gēnjù mínháng jú gōngbù de chūbù diàochá bàogào, chūshì de dōngháng MU5735 hángbān yīqiè zhèngcháng, bāokuò fēijī jí shèbèi zhèngcháng, jīzǔ rényuán zīzhì zhèngcháng, hánglù tiānqì, dǎoháng shèbèi, dìmiàn jiānkòng hé guǎnzhì zhèngcháng, suǒzài huòwù wú wéixiǎn pǐn, nà bù zhèngcháng de yīnggāi shì shénme ne?
« Certains internautes ont remis en question le fait que, selon le rapport d’enquête préliminaire publié par le bureau de l’aviation civile, tout était normal sur le vol accidenté MU5735 de China Eastern Airlines, y compris l’appareil et ses équipements, les qualifications de l’équipage, les conditions météorologiques, l’équipement de navigation, la surveillance et le contrôle au sol, sans marchandises dangereuses dans la cargaison, alors qu’est-ce qui s’est mal passé ? »
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- A propos, concernant : 关于 ; guānyú (HSK 3)
- Lianhua Qingwen, remède traditionnel chinois : 连花清瘟 ; Liánhuā Qīngwēn
- Si : 是否 ; shìfǒu (HSK 4)
- Covid-19 : 新冠肺炎 ; xīnguān fèiyán
- Efficace : 有效 ; yǒuxiào
- Science, scientifique : 科学 ; kēxué (HSK 4)
- Exister : 存在 ; cúnzài (HSK 5)
- Majeur, important, significatif : 重大 ; zhòngdà (HSK 5)
- Controverse : 争议 ; zhēngyì (HSK 6)
- En général, globalement : 总体 ; zǒngtǐ (HSK 6)
- Reconnaître, admettre : 承认 ; chéngrèn (HSK 5)a
- Médecine traditionnelle chinoise (MTC) : 中药 ; zhōngyào
- Améliorer : 改善 ; gǎishàn (HSK 5)
- Patients, malades : 患者 ; huànzhě (HSK 6)
- Symptômes : 症状 ; zhèngzhuàng (HSK 6)
- Positif : 积极 ; jījí (HSK 4)
- Effet, impact : 作用 ; zuòyòng (HSK 4)
关于连花清瘟是否对新冠肺炎有效,在科学层面是存在重大争议的,但也总体是承认中药对改善患者症状的积极作用。
Guānyú lián huā qīng wēn shìfǒu duì xīnguān fèiyán yǒuxiào, zài kēxué céngmiàn shì cúnzài zhòngdà zhēngyì de, dàn yě zǒngtǐ shì chéngrèn zhōngyào duì gǎishàn huànzhě zhèngzhuàng de jījí zuòyòng.
« A propos de l’efficacité du Lianhua Qingwen contre le Covid-19, il existe une controverse majeure d’un point de vue scientifique, mais il est généralement reconnu que la médecine traditionnelle chinoise a un effet positif sur l’amélioration des symptômes des patients ».
25-28 avril, Shanghai : CHINAPLAS 2022, Salon international des industries du plastique et du caoutchouc. REPORTE au 16 au 18 août.
27-29 avril, Pékin : TOPWINE CHINA 2022, Salon international du vin pour le nord de la Chine. REPORTE au 16 au 18 août.
30 avril-2 mai, Wuhan : ANI EXPO 2022, Salon de l’animation et du jeu interactif.
5-7 mai, Shenzhen : LICENSING CHINA 2022, Salon international des licences et des produits sous licence de Shenzhen. REPORTE au 5 au 7 août.
6-8 mai, Pékin : CHINA MED 2022, Salon des équipements et des instruments médicaux. REPORTE au 24 au 26 mai 2023.
6-8 mai, Shanghai : ELECTRONICA CHINA 2022, Salon professionnel international des composants électroniques, des technologies d’assemblage et de production, de la photonique. REPORTE.
9-11 mai, Pékin : ISH CHINA & CIHE 2022, Salon chinois international de l’assainissement, du chauffage, de la ventilation et de l’air conditionné. REPORTE.
10-11 mai, Pékin : CHINABIO PARTNERING FORUM 2022, Forum et exposition pour l’industrie des sciences de la vie. REPORTE au 13 au 16 septembre.
10-12 mai, Wuhan : API CHINA 2022, Salon chinois de l’industrie pharmaceutique: matières premières, chimie fine, ingrédients, machines de process et d’emballage. REPORTE au 3 au 5 août.
10-12 mai, Canton : ASIA VR&AR FAIR & SUMMIT 2022, Salon et sommet asiatiques de l’industrie chauffage – réfrigération – ventilation – climatisation.
10-12 mai, Canton : STEEL BUILD 2022, Salon international de la construction en acier et des matériaux de construction métalliques.
10-13 mai, Yantai : YANTAI EQUIPMENT MANUFACTURING INDUSTRY EXHIBITION 2022, Salon des équipements pour l’industrie manufacturière.
11-13 mai, Pékin : CISILE 2022, Salon chinois international des instruments scientifiques et des équipements de laboratoire. REPORTE.
11-14 mai, Chongqing : CWMTE 2022, Salon international des machines de production.
12-14 mai, Shanghai : BIOFACH CHINA 2022, Salon mondial des produits bio. REPORTE.
13-15 mai, Wenzhou : WIE – INDUSTRY EXPO WENZHOU 2022, Foire industrielle internationale de Wenzhou.
15-17 mai, Canton : INTERWINE CHINA 2022, Salon chinois international du vin, de la bière, et des procédés, technologies et équipements pour les boissons.
18-21 mai, Tianjin : CIEX 2022, Salon international de l’automation, de la robotique et de la machine-outil.
18-21 mai, Qingdao : QINGDAO INTERNATIONAL METAL WORKING EXPO 2022, Salon international de l’industrie du métal.
20-22 mai, Canton : APBE – ASIA-PACIFIC BIOMASS ENERGY TECHNOLOGY & EQUIPMENT EXHIBITION 2022, Salon international de l’énergie biomasse en Chine .
20-22 mai, Canton : GUANGZHOU INTERNATIONAL TRAVEL FAIR 2022, Salon international du voyage.
20-23 mai, Zhengzhou : ZIF 2022, Salon international des équipements industriels en Chine.
23-25 mai, Shanghai : CCEC CHINA 2022, Salon international et conférence sur les carbures cémentés de Shanghai.
23-26 mai, Shanghai : SNEC PV POWER EXPO 2022, Conférence et exposition internationale sur la production d’électricité photovoltaïque et l’énergie intelligente.
24-26 mai, Shanghai : NEPCON CHINA 2022, Salon international des matériaux et équipements pour semi-conducteurs.
24-26 mai, Shanghai : IT&CMA CHINA 2022, Le principal événement international de rencontres, d’incitations, de conventions et d’expositions (MICE) en Chine.
26-29 mai, Tianjin : CHINA HELICOPTER EXPOSITION 2022, Salon International et convention d’affaires des hélicoptères civils.
27 mai-4 juin, Chongqing : AUTO CHONGQING 2022, Salon international de l’industrie automobile.
29-31 mai, Canton : PLCE 2022, Salon de la distribution d’aliments frais et de la chaîne du froid en Asie-Pacifique.
31 mai-2 juin, Shanghai : FMA CHINA 2022, Salon international de l’alimentation, des vins et spiritueux, de la viande et des produits de la mer et fruits de mer en Chine.
31 mai-2 juin, Shanghai : IRRISHOW 2022, Salon international de l’irrigation en Chine.
31 mai-2 juin, Shanghai : WINE EXPO 2022, Salon international du vin et des spiritueux.
7-9 juin, Shenzhen : INDUSTRIAL AUTOMATION SHENZHEN 2022, Salon international pour l’automatisation des procédés.
13-17 juin, Pékin : CIMES 2022, Salon chinois international de la machine-outil et des outils.