Le Vent de la Chine Numéro 36

du 8 au 14 novembre 2004

Editorial : Trois Volcans au Centre de la Chine

Trois explosions sociales viennent de se produire en Chine de l’intérieur, dont deux en 24 heures, concentrant des masses énormes d’émeutiers !

[1] Près de Wangzhou (Sichuan) le 18 octobre, un cadre estropie un coolie, à la barre de fer. La police laisse faire : 80.000 manifestants !

[2] Le 29 octobre, à Hanyuan (Sichuan), 100.000 paysans dénoncent leur expropriation destinée à laisser place au futur barrage de Pubugou.

[3] Le 27 octobre, à Zhongmou (Henan), suite à un incident trouble (accident, dispute de chauffeurs?), un village Hui (musulman) subit 5 jours de violences de son voisin Han : plusieurs maisons incendiées, 7 morts, 42 blessés.

Ces affaires ont un mécanisme identique. Un incident fait détonateur. Effet boule de neige : la police est dépassée, et l’ordre n’est rétabli que par l’imposition de la loi martiale. Dans les 3 cas, on lit une cause profonde, liée au sol.

1. A Wangzhou, 250.000 paysans délogés par le barrage des 3 Gorges sont relogés sur un terroir déjà surpeuplé. Or, leur allocation de chômage, 8²/mois, expire en 2005!

2. A Hanyuan, c’est la confiscation des terres qui blesse, laissant démunis des centaines de milliers de fermiers sans moyens d’existence.

3. Zhongmou, la racine du conflit ethnique vient des années ’50-60 : à travers tout l’Ouest, des millions de Han affamés de terre, furent installés sur les terroirs d’ethnies minoritaires, source de vieux contentieux.

En même temps, des dizaines de foyers s’allument ailleurs, à Bengbu (22/10,Anhui, 5000 pensionnés), Jining (Shandong, ville solidaire d’une firme d’Etat privatisée), Xianyang (Shaanxi, occupation de 6800 ouvriers depuis 7 semaines, 20 arrestations), Funing (20/10, Jiangsu, grève de 3000  femmes dont 2 leaders paradées par la police), et même Shenzhen (10/10, action causée par des salaires de 230Y/mois)…

Cette flambée d’agitation interpelle Pékin, surtout sur l’Ouest. Après 5 ans, le Plan national pour l’Ouest fait aveu de carence, pour avoir évité toute réforme de l’administration locale -forcément moins moderne que celle de la côte. Se pose alors la question de la compatibilité entre stabilité (prospérité),  et structures gestionnaires obsolètes et corrompues.

Par contre, sous l’angle de la question ethnique, le pouvoir se montre beaucoup plus attentif.

Alors que l’étranger, mouvement islamique inclus, suit au plus près l’affaire de Zhongmou, 18 fauteurs de trouble ont été arrêtés, tous Han, laissant en paix les Hui qui sont les victimes : exonérant ainsi le régime de tout soupçon de citoyenneté à deux vitesses.

N’empêche : ces foyers d’instabilité vont jouer à Pékin le rôle d’un signal d’alarme. Le pouvoir va devoir interpréter, rectifier des déséquilibres. Suffisante pour étouffer les jacqueries, la Wujin (police armée) ne le sera (plus) pour assurer l’avenir !

 


A la loupe : Football chinois – le ballon explose !

Le 2 octobre, les 11 footballeurs du Club Guo’an (Pékin) quittent la pelouse: l’arbitre vient d’offrir au Jinde (Shenyang), un penalty en bois. Le 26/10, c’est au Shide (Dalian) de sortir – l’arbitre a oublié une main, au profit du même Jinde

Ce 2d  incident met le feu aux poudres : 7 clubs sur les 12 de la ligue nationale veulent débrider l’abcès en boycottant le championnat. En 10 ans d’existence, c’est la pire crise de la CFA, branche de l’administration nationale des sports, minée par l’indiscipline et la fraude. Les scores sont convenus, les victoires achetées. Les «paris» marrons fleurissent—chez joueurs et arbitres. Les clubs voient fondre la masse des supporters, dégoûtés: en un mois, les entrées ont baissé d’un tiers, à 13.400 (ridicule, pour des villes de 5/15M d’âmes)! Même les matchs sont trop rares: 22 par saison contre 34 en Europe. Choquée, la FIFA a réclamé des comptes à la CFA, tout comme la presse!

Face à la fronde, la CFA a manié carotte et bâton. Elle a puni les 2 courageux clubs (aussi, curieusement, un des«sifflets noirs», arbitres vendus). Elle promet d’ouvrir sa compta avant décembre (seulement sur la dernière saison!), et accepte de créer un groupe paritaire de travail de réforme. Mais elle refuse vertement une Ligue indépendante, qui gérerait le championnat – et les royalties de TV!

Le pouvoir tente d’agir : une loi du foot est proche (cf VdlC n°35), mais en s’attaquant au seul problème des hooligans, elle offre trop peu, trop tard . Les clubs ont accepté de reprendre les matchs, mais menacent, au cas où la réforme s’enlise, de franchir le Rubicon – créer leur propre Ligue…

C’est une période charnière ! Il ne serait pas, en soi, surprenant qu’une rupture capitale du monopole public sur toute structure sociale, le jour où elle arrivera, intervienne dans un domaine aussi marginal que celui du sport! On y reviendra!

 


Joint-venture : Le grand jeu autour du gaz sibérien!

— Septembre avait vu l’abandon forcé, de Shell du gazoduc Urumqi-Shanghai (avec CNPC) et du projet offshore East China Sea (avec CNOOC).

Nonobstant, le groupe annonce 3 à 4MM$ d’investissement chinois dont 1MM$ dès 2004. Titulaire de Sakhaline-II, immense champ gazier russe, Shell discute avec Moscou, Pékin, Séoul et Tokyo pour vendre aux 3 asiatiques, via un ouvrage à 10MM$. Or Exxon-Mobil qui détient Sakhaline-I (313Mt de pétrole et 50MMm3 de gaz) prétend soudain (2/11) vendre 100% de ce gaz à CNPC et non au Japon, qui détient 30% des parts : il reproche à Tokyo sa lenteur à sortir les 12MM$ du gazoduc nécessaire (1500km)! Pour autant, sans crainte de passer pour une girouette, Exxon n’exclut plus l’option d’un transport naval, sous forme liquéfiée!

De son côté, Vladimir Poutine révélera le 15/12 le tracé définitif du gazoduc d’Irkoutsk, acheminant à l’Est le gaz de Sibérie. Pour l’instant, il fait mine d’ignorer la Chine (Dongbei), pour aller à la mer du Japon. Le coût de l’ouvrage, du même niveau que les autres, serait supporté par Tokyo.

Un simple regard sur une carte montre l’irrationalité de ces projets mis bout à bout. Le gaz le plus proche de Chine irait au Japon et vice-versa, Sakhaline-I et-II exigeraient chacun un gazoduc pour des routes identiques. Commentaire d’un pro: “c’est le grand jeu pétrolier sino-russo-nippo-coréen. Effets d’annonce et bras de fer !” Seule certitude du partage futur, tout le gaz russe est sous monopole de Gazprom – sauf celui de l’île Sakhaline !

— Un marché chinois sans états d’âme : celui de l’équipement en semi-conducteurs.

N°1 mondial, Applied Materials a placé en Chine, en 12 mois, pour 1MM$ de ventes, x10 en 4 ans. Mike Splinter son heureux PDG, croit encore voir ce chiffre doubler chaque an jusqu’en 2010. La Chine n’aurait plus qu’une à deux générations de retard (3-4 ans) sur les US, l’Asie, l’Union Européenne.

Exemple des clients d’Applied Materials, mutants issus du néant pour monter au firmament : SMIC, fondé en 2000 par R. Chang, entrepreneur taiwanais. SMIC enregistre son 4ème trimestre consécutif de gains (39M$ au 3. trimestre), et des ventes de 275M$ (+157%).

Débit mensuel: 125.000 gaufres de silice de 200mm, grâce à ses usines de Shanghai, celles de Tianjin (reprise en 2003 à Motorola) et celles de Pékin (capable de produire le dernier cri, des gaufres de 300mm)!

— Pour l’électroménager nippon, la vraie course à la Chine s’engage!

Le 15/10, le n°1 Hitachi ouvrait le bal, annonçant 780M² d’investissements d’ici 2006, pour porter ses ventes à 5,4MM² d’ici mars 2007.

Le 19, Matsushita répondait par 178M² d’investissement sur un nouveau complexe au Zhejiang, pour doubler ses ventes à 7MM²/an (!!!) à même date. La suite était inévitable: le 4/11, Toshiba, nain de l’électroménager en Chine (1% du marché), veut décupler son chiffre et s’allie à TCL pour créer à Canton une usine d’une capacité de 2M de réfrigérateurs et 1,5M de machines à laver.

Dès 2006, les ventes atteindront 220M². 70% des 494M² d’investissement de cette JV de production pèseront sur Toshiba, mais les cordons de la bourse seront chez TCL, avec 51% de la JV de vente! Modèles et technologie seront les plus récents.

Belle affaire pour TCL, déjà assuré de passer un des maîtres mondiaux du téléviseur par sa fusion sectorielle avec Thomson, et d’une bonne place en téléphone portable, par sa JV avec Alcatel !

 

 


A la loupe : Réélection de Bush – Pékin ‘fera avec’ !

Surprise depuis Pékin, à 24heures du vote : Qian Qichen, poids lourd du régime, fustigeait GW. Bush et ressortait tous les poncifs : sa politique unilatérale de gendarme du monde, sa guerre d’Irak qui coûterait aux US leur place mondiale, etc.

Le message s’adressait au 1million de votants chinois, très à l’écoute de leur pays natal. Juste après cette publication qui fit du bruit, Pékin bottait en touche : il s’agissait d’une opinion privée, d’une reproduction non autorisée d’un texte circulé à l’école du Parti – Pékin n’y était pour rien! Ainsi clarifié, Washington n’avait plus rien à dire !

A peine le résultat proclamé, à 3:30 (heure locale), le Président Hu Jintao fut un des 1ers à féliciter son homologue, et Zeng Qinghong s’acquittait de la même formalité vis-à-vis du n°2 Dick Cheney. Hu précisait que Chine et USA partageaient un vaste éventail d’intérêts communs, base solide pour coopérer.

Ce que cela signifie :

côté pile, il s’agit d’occuper une part du terrain commercial et politique cédé par l’Europe, dans le scénario d’une dérive de l’alliance atlantique à bout de souffle. Pragmatiquement, la Chine va renforcer sa poussée à l’export vers les US et ses achats de Bons du Trésor pour financer le déficit budgétaire yankee.

Mais côté face, Pékin veut prévenir un clash en 2006, quand Taiwan modifiera sa Constitution, car si l’île franchit l’étroite ligne de l’acceptable (ce dont le Président Chen Shui-bian est fort capable), Pékin devra l’attaquer et Washington, la défendre!

D’autres opinions indépendantes éclairent cette réaction chinoise : Li Fan, directeur d’un institut d’opinion pékinois pense que désormais, les choses n’iront ni mieux ni pire. Disputes à attendre sur les Droits de l’homme, les échanges, Taiwan, mais la ligne de Bush ne changera en profondeur, et Chine et USA sont condamnés à s’entendre.

Fan Gang, économiste, remarque l’absence de la Chine dans cette campagne, comme repoussoir idéologique ou partenaire déloyal. Bonne chose, dit-il. Cela prouve alors que l’Amérique n’a plus besoin d’aller chercher ailleurs des responsables pour ses problèmes intérieurs.

Autrement dit, la victoire de G.W. Bush, marque peut-être la sortie de quatre années de protectionnisme. Ce serait la seule bonne nouvelle de ce terrible scrutin !

 


Argent : Télécoms – un quadrille avant la valse

— Inattendu quadrille des états-majors des quatre groupes nationaux de télécom, China Telecom (CT) et China Netcom (CN) pour les lignes fixes,  China Mobile (CM) et China Unicom (CU) pour la téléphonie mobile.

D’un coup de baguette ministérielle, les patrons volent et permutent. Shang Bing de China Unicom, passe Président de China Telecom, et Chang Xiaobing, vice-Président de China Telecom passe à China Unicom. China Telecom reçoit  comme Président Wang Xiaochu, ex de China Mobile, lequel sera coaché par Wang Jianzhou, ancien de China Unicom!

Cette dernière mutation fait grogner les experts de Citigroup: China Mobile, n°1 du mobile (194M abonnés dont 9 au dernier trimestre) y perd ses bons gestionnaires! Les spécialistes s’interrogent sur ce remaniement qui dynamite l’image péniblement bâtie, d’un secteur “en concurrence”. La raison pourrait être la fusion, très controversée, de China Telecom avec China Unicom et de China Mobile avec China Netcom, en deux groupes multicartes, pour réduire à 2 le nombre des futurs réseaux 3G. En tout cas, la valse des postes confirme la vieille règle des télécoms chinois : Pékin nomme , les provinces équipent, HongKong finance !

— La volonté politique du 1er Min. Wen Jiabao d’enrayer la spirale de baisse de la production céréalière, porte ses grains! La récolte s’annonce exceptionnelle, à 455Mt soit +5%. A noter quand même, les 5Mt d’import en 2004 (15 fois ceux de 2003!).

Encouragés par les 25% de hausse du cours (les réserves étant à présent fort entamées, et la qualité ayant monté), les 180M de fermiers plantent 700.000 hectares de plus, promettant une récolte de printemps 2005 en hausse de 4%!

 

 


Pol : Le Vanuatu cherche à tourner casaque

Jacques Rogge, Président du CIO, Comité International Olympique, était (30/10) à Pékin pour visiter les sites des Jeux Olympiques de 2008. Gelés depuis l’été à sa demande pour limiter les frais, les travaux reprendraient en janvier. Le Grand Stade a été remanié pour problème technique (trop d’acier, trop lourd, insoudable) : pour cette raison (non dévoilée), le toit rétractable est supprimé.

NB: 6 groupes pour commencer, CM (China Mobile), CN (China Netcom), BdC (Banque de Chine), Volkswagen, Air China et Sinopec ont été désignés “partenaires locaux”. Quatre autres suivront – pas plus! Pékin voit aussi les visites discrètes des maires des cités candidates aux JO 2012, espérant l’adoubement de la porteuse du titre : succédant au maire de Londres, Bertrand Delanoë, maire de Paris, était sur place (31/10), pour la 1ère fois—contre quatre escapades parisiennes, au maire de Pékin!

— Maldonne au Vanuatu, minuscule archipel ex-franco-anglais du Pacifique (ex-Nelles Hébrides). Son 1er Ministre Serge Vohor avait annoncé son départ pour Singapour : il réémerge le 3/11 à Taipei, ayant rétabli des relations avec l’île (qui rattrape sa 27ème voix à l’ONU).

Mis devant le fait accompli, son gouvernement de coalition affirmait rester fidèle au principe d’une seule Chine! Reprenant son avion (5/11) pour Port Vila, la capitale, Vohor a expliqué crûment sa démarche : “le conflit des 2 Chine ne nous concerne pas. Nous espérons garder l’amitié de Pékin. Mais nous avons besoin de l’argent (qu’on nous offre des deux bords!).

Il est à supposer que la polémique locale s’éteindra vite, lorsque Vohor annoncera dans le secret du cabinet, le montant du chèque (secret, peut-être en 100ainesde M$) ! 

Jusqu’au prochain rebasculement…

 


Temps fort : Zhuhai – Salon Mondial de la délocalisation aéronautique !

Des missiles et des fusées, des biplans, voire d’étranges machines volantes, oeuvres de savants fous, tel est le décor onirique du 5ème salon aéronautique de Zhuhai, face à Macao.

Mais en marge du folklore, des affaires sérieuses traitées dans la cour des grands, se devinent sous les effets d’annonce. Airbus déclare ouvrir en Chine sous 6 ans, un centre de recherche de 200 ingénieurs, qui feront du pays le partenaire concepteur et constructeur de tous ses modèles futurs. Airbus veut aussi quadrupler d’ici 2008, à 120M$, ses achats de pièces chinoises.

EADS, son propriétaire à 80%, vient d’offrir à AVIC un hélicoptère à développer et à produire en commun, sans compter l’hélico EC120, déjà vendu à 400 exemplaires, qu’ il s’apprête à coproduire à Harbin (Heilongjiang). D’autres, parmi les 100 groupes de 32 pays présents, s’apprêtent à sauter le pas, comme l’italien Agusta qui va déléguer à sa JV avec Changhe (Jiangxi), sa production d’hélico A109E, 100 à 150 exemplaires d’ici 10 ans…

C’est un tournant : l’aéronautique mondiale fait le 1er pas d’une délocalisation en Chine.

Sous 20 ans, Pékin devra acheter 2300 appareils pour 143 MM². Depuis janvier, Airbus a engrangé 55 ventes et lorgne -peut-être avant Noël- les 1ères commandes de son A380 (500 places).

Mais Boeing conserve encore 62% du marché, et son dreamliner 7E7, de conception opposée (217 places) tente aussi les célestes transporteurs. Pékin ne se prive pas d’imposer ses conditions – c’est de bonne guerre.

Voilà pourquoi les deux géants doivent intégrer, dans leur plan, la Chine, bientôt 2dmarché, mais aussi 3èmeacteur mondial!

 

 


Petit Peuple : L’alcool, un ami qui vous pistonne

Noire cité ouvrière du Heilongjiang, Jixi n’avait qu’un lycée digne de ce nom, où Zhang Shengli voulait, en juillet 2003, placer son rejeton.

Mais son  obscur métier d’instituteur le privait de piston, et les 300² (6 mois de salaire) glissés dans l’enveloppe rouge au proviseur, lui étaient revenus après deux semaines : le tarif était 1000²! Zhang était donc au désespoir! Heureusement qu’un soir, un lointain ami m’as-tu-vu l’invita à sa fête dans un««««, où il se retrouva parmi les notables, costumes Cartier et breloques en or. Cachant du mieux qu’il pouvait sa cravate tachée, Zhang se mit à boire, jusqu’à l’instant où la TV sur leurs têtes, montra le nouveau maire, juste nommé et inconnu de tous : à un Zhang en plein brouillard éthylique, elle inspira de l’audace et une idée incorrecte, mais efficace: “Là!”, cria-t-il d’une voix de stentor, “visez mon pote! Ah, il n’a pas changé depuis les études! Il est aussi trait pour trait comme la photo de notre dernière rencontre en 2002!”

Dans la salle régna  un silence épais d’incertitude, qui vira au respect. L’instant d’avant vilain petit canard, l’instituteur muait en 鹤立鸡群 he li ji qun, héron parmi les poules, étoile montante  avec qui nul ne pouvait risquer d’être mal!

Le lendemain pour sûr, le proviseur passa discrètement lui offrir une place d’études -gratuitement, s’entend! Et quand trois mois après, il apprit -de la propre bouche d’un Zhang hilare, que ce dernier avait menti “pour rire, en état d’ivresse!” sur sa putative amitié avec l’édile, il n’eut plus qu’à tenter d’étouffer l’affaire, pour éviter au moins le ridicule. En vain, à ce qu’il semble : tout Jixi, et toute la Chine en rit encore !

 

 

 


Rendez-vous : Hu Jintao : tournée latino-américaine

10-11 nov, Shanghai : China Metal Seminar

11-23 nov :  Hu Jintao en Amérique Latine :

Brésil, Argentine, Chili, Cuba, y compris, au 12. Sommet informel APEC, 20-21 Santiago du Chili

11-13 nov, Pékin : 2. Conférence internationale de la Finance

13-16 nov, Chongqing : Foire high tech