Le Vent de la Chine Numéro 34 (2022)

du 9 au 16 octobre 2022

Editorial : Le « zéro Covid » au service du Congrès
Le « zéro Covid » au service du Congrès

À quelques jours de l’ouverture du XXème Congrès du Parti (16 octobre), l’atmosphère se tend un peu partout à travers le pays. Les décisions et réunions d’affaires sont reportées à plus tard, la censure s’active à museler les discussions sur internet et les applications pour contourner la « Grande Muraille de Feu » se mettent soudainement à dérailler. La nation entière retient son souffle dans l’attente de ce conclave, sans pour autant se faire d’illusion sur son issue, à savoir la reconduction au pouvoir de Xi Jinping pour un 3ème mandat inédit.

Comme pour faire taire les rumeurs de coup d’État militaire qui se sont répandues comme une traînée de poudre sur la toile fin septembre, le leader a rompu son isolement sanitaire le 27 septembre, après être resté invisible depuis son retour d’Asie Centrale. Pour l’occasion, Xi Jinping a emmené les autres membres du Comité Permanent (cf photo) et du Politburo visiter une exposition de 30 000 m2 intitulée « aller de l’avant dans la nouvelle ère », vantant les réalisations accomplies par le Parti ces dix dernières années, c’est-à-dire sous son leadership. La propagande, elle, martèle l’idée que Xi est le seul dirigeant capable de gouverner le pays en ces temps difficiles, et cela malgré les frustrations croissantes que ses politiques engendrent.

Ailleurs dans la capitale, le contrôle des entrées a été renforcé de manière à ce que rien ne vienne troubler le calme de la ville pendant le Congrès. Sur la place Tian An Men, l’atmosphère festive durant les congés donnés à l’occasion de la fête nationale le 1er octobre, avait disparu au profit d’une forte présence policière, tandis que de nombreux habitants ayant quitté la ville pendant les vacances, se retrouvaient dans l’impossibilité de rentrer chez eux faute de code QR vert, sans même avoir visité une zone à risque. En réaction, les plaintes se sont accumulées sur la toile et auprès de l’assistance téléphonique (12345) : « Quel est le véritable objectif de cette fenêtre ‘pop-up’  (弹窗 ; tánchuāng) : contrôler l’épidémie ou alors empêcher les gens ordinaires de retourner à Pékin ? », s’interroge un internaute.

Le reste du pays est également sous tension. Alors que 134 villes font face à un rebond épidémique, les autorités locales font tout leur possible pour éviter que le virus ne se propage davantage et n’atteigne la capitale.

Au Xinjiang, territoire autonome ayant déjà connu d’importantes restrictions sanitaires au mois d’août, les 26 millions d’habitants se sont vus interdits de quitter la région suite à l’émergence de quelques centaines de cas, la plupart asymptomatiques. Plus de 95% des vols au départ de Urumqi et de Kashgar ont été annulés tandis que toutes les liaisons ferroviaires interprovinciales ont été suspendues. « Ce rebond a conduit à de nouveaux foyers dans de nombreuses autres provinces et pour cela, je voudrais présenter mes sincères excuses aux régions affectées et au pays entier », a plaidé son vice-président Liu Sushe. Le dirigeant a reconnu qu’une faible capacité de dépistage et un manque de professionnalisme de la part du personnel étaient à l’origine de ce rebond épidémique. Un aveu de faiblesse particulièrement embarrassant pour le nouveau secrétaire du Parti du territoire, Ma Xingrui, un fidèle de Xi Jinping appelé à être promu au Politburo lors du XXème Congrès.

En Mongolie Intérieure, la situation n’est guère plus brillante, la région étant assaillie par le très contagieux sous-variant BF.7. Son secrétaire du Parti, Sun Shaocheng, a promis d’interrompre la chaîne de transmission en « tuant le poulet au fendoir à boeuf » (杀鸡用牛刀). En d’autres termes, avoir recours à des moyens disproportionnés pour arriver à ses fins…

Cet agenda « politique » du « zéro Covid » n’est guère surprenant. Xi Jinping n’a eu de cesse de répéter ces derniers mois que cette stratégie sanitaire restait la priorité n°1 et que seule la persévérance mènerait à la « victoire ». En conséquence, aucun effort n’a été fait jusqu’à présent pour préparer les administrations et le public à un changement d’approche. Mais une fois que le « nouveau timonier » sera intronisé, le gouvernement n’aura d’autre choix que de prendre le problème à bras le corps, bien conscient des coûts économiques et sociaux grandissants causés par cette stratégie devenue inadaptée.


Aviation : La discrète certification du C919
La discrète certification du C919

Ce n’était plus qu’une question de temps : le 29 septembre, le constructeur aéronautique chinois Comac a enfin décroché la certification de type de son C919, monocouloir présenté comme le concurrent local du A320neo et du Boeing 737 MAX. C’est l’une des dernières étapes avant l’entrée en service commercial courant 2023 du premier moyen-courrier « made in China »*.

L’annonce n’a pas été particulièrement médiatisée auprès du grand public : seules quelques photos de l’évènement ont été publiées sur les réseaux sociaux le jour-J tandis qu’une cérémonie officielle a été organisée le lendemain en petit comité au Grand Palais du Peuple à Pékin, en présence du Président Xi Jinping (cf photo) qui en a profité pour saluer les efforts du pays en matière d’auto-suffisance technologique.

Rien à voir donc avec l’importante couverture médiatique de la présentation du prototype du C919 en novembre 2015 ou celle de son premier vol d’essai au printemps 2017. À l’époque, le gouvernement caressait encore l’espoir que plusieurs C919 volent sous les couleurs des compagnies aériennes nationales d’ici le XXème Congrès du Parti en 2022.

Aujourd’hui, ces ambitions ont été revues à la baisse. Après le vol inaugural du C919, 64 mois ont été nécessaires avant de certifier l’appareil, un délai qui trahit des problèmes de conception qui ont dû être résolus avant que la tutelle de l’aviation civile (CAAC) – très exigeante en matière de sécurité, il en va de sa réputation et de celle de la Comac – ne puisse donner son feu vert.

Dans le meilleur des cas, un seul appareil sera livré à China Eastern d’ici la fin de l’année pour une mise en service en 2023. Par la suite, le C919 devra encore obtenir une seconde certification avant que la Comac puisse espérer augmenter ses cadences de production. Pour mémoire, le constructeur avait dû patienter deux ans et demi avant d’obtenir le précieux sésame pour l’ARJ21, le prédécesseur régional du C919, avec pour conséquence de ralentir sa pénétration sur le marché.

En clair, même si le C919 a la faveur des autorités chinoises et donc la priorité dans le carnet de commandes des compagnies aériennes locales (815 au total, dont une majorité d’intentions d’achats), la Comac ne sera pas en mesure de répondre aux besoins des transporteurs chinois pendant encore plusieurs années.

Cela peut expliquer les 330 appareils de la gamme A320 commandés à Airbus par China Eastern, China Southern, Air China et sa filiale Shenzhen Airlines depuis le 1er juillet.

Boeing ne profite pas autant de la situation : faute de voir les livraisons du 737 MAX débloquées par Pékin, l’avionneur américain s’est résolu à remettre sur le marché certains appareils destinés au marché chinois…

Vu sous cet angle, le C919 de la Comac ne constitue pas une menace immédiate pour le duopole Airbus/Boeing. Néanmoins, son décollage imminent représente une importante avancée de l’industrie aéronautique chinoise et l’émergence d’un nouvel adversaire à ne pas sous-estimer.

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* S’il arbore fièrement le drapeau chinois, les gènes du C919 sont loin d’être 100% « rouges ». Selon un rapport de Zhongtai Securities, le taux de localisation des pièces de l’appareil ne serait que de 60%. En effet, le système de commandes de vol est fabriqué par l’américain Honeywell, ses réacteurs sont ceux de CFM International (consortium franco-américain regroupant General Electric et Safran) et son train d’atterrissage a été conçu par l’allemand Liebherr, pour ne citer que ceux-là !


Culture : Quand film indépendant et blockbuster patriotique disparaissent des écrans
Quand film indépendant et blockbuster patriotique disparaissent des écrans

Deux films chinois ont été victimes des grands ciseaux des censeurs à la veille des vacances nationales (du 1er au 7 octobre), période traditionnellement propice au box-office.

Le premier était pourtant promis au succès. 72 heures avant sa sortie, « Born to Fly » (长空之王), remake chinois du fameux « Top Gun » avec Tom Cruise, avait déjà vendu pour 33,64 millions de yuans de tickets, boosté par la participation de la star du moment, Wang Yibo. Mais contre toute attente, la sortie du film a été annulée en dernière minute, la production avançant la nécessité « d’améliorer les effets spéciaux », par ailleurs qualifiés de « ringards » par les internautes…

Les rumeurs vont bon train quant à la raison qui aurait pu pousser les censeurs à retirer leur blanc-seing. Le film aurait-il été considéré comme trop « va-t-en-guerre » ? Donnait-il trop de détails sur le tout dernier avion de chasse de l’APL, le J-20 ? Est-ce à cause du scandale impliquant l’acteur Hu Jun, accusé d’avoir profité de sa célébrité pour vendre en 2020 des placements financiers frauduleux ? Nul ne le sait… Mais autant dire que « Born to Fly » n’est pas près de décoller.

Le second film avait créé la surprise dès sa sortie début juillet : « Return to Dust » (隐入尘烟)*, long-métrage à petit budget, relate le mariage arrangé dans un village reculé du Gansu entre un paysan taiseux, attaché à sa terre natale, et une « vieille fille » considérée comme une paria par sa propre famille du fait de son incontinence et de son infertilité. Malgré les épreuves endurées par chacun, des liens forts se tissent entre les deux protagonistes, qui connaîtront malgré tout une fin tragique… 

Ce drame, réalisé par Li Ruijun, a fait forte impression lors de sa projection à la Berlinale en février dernier, ce qui lui a sûrement permis de sécuriser une sortie dans certaines salles obscures de l’Empire du Milieu début juillet, avec plus de quatre mois de retard et une fin modifiée pour être « politiquement correcte ».

Malgré son succès populaire – 110 millions de yuans au box-office en 62 jours – « Return to Dust » a été retiré prématurément des écrans ainsi que des plates-formes de streaming, sans raison avancée. C’est que le film, exposant la misère paysanne, cadre mal avec la propagande du gouvernement qui proclame avoir éradiqué la grande pauvreté. D’autres thèmes abordés par le réalisateur, comme l’exploitation des paysans, les expropriations successives ainsi que le programme d’urbanisation forcée, ont également pu déranger des censeurs soucieux de préserver une « énergie positive » à la veille du XXème Congrès.

Les deux mésaventures de ces films montrent bien qu’aujourd’hui, films indépendants et blockbusters sont logés à la même enseigne. Même en misant sur un scénario patriotique ou un « happy ending » , la sortie en salle n’est jamais garantie… Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que le public commence à montrer des signes de lassitude face à cette programmation cinématographique aseptisée.

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* Retrouvez la version originale sous-titrée en anglais de « Return to Dust », en cliquant sur ce lien YouTube !


Photo de la semaine : Le McDo « zéro carbone »
Le McDo « zéro carbone »

Big Mac, frites et coca-cola pour un total de zéro émission carbone ? C’est le nouveau concept que McDonald’s (零碳餐厅) vient d’inaugurer le 20 septembre à l’ouest de Pékin, au sein du parc de Shougang, ancien complexe sidérurgique devenu modèle de reconversion industrielle et d’écologie urbaine.

Si la chaîne américaine n’est pas la première à faire le pari d’un restaurant « zéro carbone » (son grand rival KFC l’a précédé de quelques mois), l’établissement pékinois devrait être le premier en Asie-Pacifique à obtenir la double certification LEED grâce à ses matériaux de construction écologiques ou recyclés et à ses 2 000 m2 de panneaux solaires installés sur son toit, lui permettant de produire suffisamment d’énergie (330,000 kWh par an) pour couvrir ses besoins quotidiens.

Outre les emballages en papier, les sacs plastique biodégradables et les gobelets sans paille, le plus curieux est sans aucun doute ces vélos électriques sur lesquels parents et enfants peuvent manger leurs burgers et pédaler en même temps, tout en rechargeant leurs téléphones portables. Dans le même esprit, tous les clients venus à pied ou à bicyclette – navigateur GPS à l’appui – se sont vus offrir un café latte.

A travers ce concept, le géant du fast-food espère promouvoir un mode de vie à « bas carbone », manière pour l’enseigne de séduire une clientèle plus sensible aux enjeux environnementaux d’aujourd’hui et de demain. Et la chaîne américaine ne compte pas s’arrêter là : McDonald’s ambitionne d’ouvrir 1 800 restaurants « verts » dans l’Empire du Milieu d’ici la fin de l’année, bien décidé à tenir sa promesse d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.


Petit Peuple : Pan Deng, « nomade digital » en quête de juste milieu
Pan Deng, « nomade digital » en quête de juste milieu

Sur les plateformes Bilibili (哔哩哔哩) et Douyin (抖音), ses vidéos sont suivies par plus de 450 000 personnes et la plus populaire a été vue plus d’1,6 million de fois. Mais de quoi parle cet influenceur nommé Pan Deng ? Et qui est-il ?

Pan Deng est un jeune Chinois, originaire de la province du Hebei. Bon élève, travailleur, il a sué des heures durant sur ses devoirs, avec un seul objectif en tête : obtenir le meilleur score possible à l’examen national du gaokao (高考, l’équivalent chinois du baccalauréat) pour décrocher une place dans une prestigieuse université, puis accéder à une belle carrière, celle dont rêve tous ses ancêtres. Les places sont limitées, les étudiants de plus en plus nombreux chaque année, la concurrence est rude et la pression parfois intenable dans le cercle familial. Pas de sorties entre copains, pas de petite amie, pas de télévision… Parents et grands-parents y veillent avec férocité, la quête de l’excellence commençant dès la naissance.

Une fois le gaokao en poche, c’est le départ vers l’université, dans une grande ville, puis la recherche d’un emploi, rendue difficile par le nombre toujours croissant de diplômés, et aggravée par le vieillissement de la population et les départs à la retraite repoussés. Pan Deng rejoint alors la cohorte des fourmis (yǐzús ; 蚁族), ces jeunes diplômés originaires de province, détenteurs d’un maigre salaire, qui ne leur permet pas de vivre décemment dans des villes où les prix de l’immobilier flambent, où le coût de la vie est élevé. Ils partagent des colocations misérables en banlieue, rognent sur leur santé, poussent leurs limites dans l’espoir de réussir un jour, puis d’assumer le prochain devoir filial : se marier, avoir des enfants, assurer la lignée. Telle était la voie tracée pour Pan Deng.

Pourtant, usé par sa vie citadine à Pékin puis à Hangzhou, fatigué du rythme effréné qu’il y mène sans perspective d’amélioration, Pan Deng a décidé de changer de vie, tenter sa chance à Guangzhou, attiré par le climat et la cuisine cantonaise.

Là-bas, il découvre des quartiers entiers de résidences flambant neuves, quasi vides, à louer pour des prix défiants toute concurrence. Pour 600 yuans par mois, Pan vit dans un 65m2 avec balcon, quand à Pékin la même somme paie un lit dans un dortoir. Après six mois dans cet appartement douillet, Pan Deng part découvrir l’ile de Hailing, à 300km de là, où il déniche un magnifique logement avec vue sur mer pour 700 yuans.

Sa deuxième vie commence avec ce constat et le nombre croissant de ses followers sur les réseaux sociaux où il commente ses découvertes : il sera nomade digital, sillonnant le pays à la recherche de ces complexes immobiliers déserts jaillissant de terre dans une débauche de béton et d’acier, promettant des appartements luxueux à des acheteurs qui n’arrivent jamais. 300 RMB dans le Shandong pour un logement dans une ville-fantôme, 800 RMB par mois au sud-ouest du Sichuan pour un appartement de haut standing, Pan Deng partage ses trouvailles avec ses abonnés.

Ses vidéos poussent d’autres jeunes à suivre son exemple, tous partisans du mouvement « tǎng píng » (躺平) qui se révoltent en « s’allongeant ». Ils renoncent ainsi à l’idée de trouver un travail, de faire des heures supplémentaires, de prétendre à une promotion, d’acheter une voiture ou un appartement, de se marier, et d’avoir des enfants. Ce faisant, ils privilégient leur santé mentale et leur tranquillité d’esprit, au détriment des attentes de la société.

Ainsi va de Song, un développeur de jeux vidéo de 35 ans, quittant 10 ans de vie professionnelle pour s’installer à Yintan, à l’est de la province du Shandong. Tous les deux mois, il change d’appartement, au gré des 200 complexes résidentiels construits sur 20km de côte, chaque complexe étant constitué de douze à une centaine de bâtiments… L’embarras du choix donc, loyer d’environ 400 RMB par mois, terrasse avec vue. Malgré un taux d’occupation de moins de 5%, d’autres tours sortent encore régulièrement de terre. Il y aurait aujourd’hui en Chine plus de 65 millions de logements vides, assez pour loger toute la population française !

Par leur révolte silencieuse, en « vivant au jour le jour sans se soucier du futur » (及时行乐, jí shí xíng lè), ces jeunes remettent en question l’ancien modèle économique qu’ils jugent dépassé.  Si leur style de vie ne s’avère pas exempt de déséquilibres – branchés sur les réseaux sociaux, sans perspectives et sans vie sociale réelle, isolés dans des quartiers vides où cinéma, karaokés et bars n’ont, eux, pas été construits – il a le mérite de proposer une alternative, de réfléchir. Confucius aurait peut-être son mot à dire dans tout ça, réunissant jeunes et anciens autour de souvenirs communs, lui que tous ont invoqué à la veille de leurs examens, le priant de leur apporter clarté d’esprit et sagesse pour réussir. « Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu » (允执其中 ; yǔn zhí qí zhōng ) , trouve-t-on dans ses Entretiens. Il n’est pas trop d’une vie pour essayer de le mettre en pratique !

Par Marie-Astrid Prache


Rendez-vous : Semaines du 10 octobre au 6 novembre
Semaines du 10 octobre au 6 novembre

10-12 octobre, Shanghai : CIAIE – China International Automotive Interiors and Exteriors Exhibition, Salon international des designs et technologies automobiles de l’intérieur et de l’extérieur. ANNULE, reprogrammé du 12 au 14 juillet 2023

11-13 octobre, Canton : REMATEC ASIA, Salon professionnel de la reconception de pièces automobiles pour l’Asie

12-14 octobre, Chengdu : CTEF, Salon chinois international des équipements et procédés chimiques. ANNULE, reprogrammé du 21 au 23 décembre 2022

12-14 octobre, Shenzhen : NEPCON SOUTH CHINA, Salon international des matériaux et équipements pour semi-conducteurs. ANNULE, reprogrammé du 30 novembre au 2 décembre 2022

13-16 octobre, Qingdao : QINGDAO INTERNATIONAL METAL WORKING EQUIPMENT EXPO, Salon international pour l’industrie du métal. ANNULE, reprogrammé du 3 au 6 mars 2023

16-22 octobre, Pékin : Ouverture du XXème Congrès du Parti Communiste Chinois

21-25 octobre, Yiwu : China Yiwu Commodities Fair, Salon international des articles d’usage courant

27-29 octobre, Chengdu : CILE – China International Licensing Expo, le plus grand salon des licences en Asie

27-30 octobre, Canton : CIBE – China International Beauty Expo, Salon international de l’industrie du bien-être et de la beauté

1-4 novembre, Shanghai : CEMAT ASIA, Salon des matériels de manutention, des techniques d’automatisation, de transport et de logistique

2-4 novembre, Shenzhen : CHIC SHENZHEN, Salon chinois international de la mode, de l’habillement et des accessoires. ANNULE, reprogrammé du 8 au 10 mars 2023

3-5 novembre, Shenzhen : CIBE – China International Beauty Expo, Salon international de l’industrie du bien-être et de la beauté

5-7 novembre, Shenzhen : ELEXCON, Salon chinois de la Hi Tech

5-10 novembre, Shanghai : CIIE – China International Import Expo, Salon international des importations de Chine