Le Vent de la Chine Numéro 30 (2022)

du 4 au 17 septembre 2022

Editorial : La Chine isolée pour son bien ?
La Chine isolée pour son bien ?

Dalian, Shenyang, Tianjin, Chengdu, Shenzhen… Tour à tour, les grandes villes chinoises se retrouvent prises au piège de l’implacable stratégie sanitaire, contraintes de décréter un confinement total ou partiel, et des dépistages quasi quotidiens pour quelques dizaines ou centaines de cas de Covid-19.

A l’approche du XXème Congrès du Parti qui s’ouvrira le 16 octobre, les dirigeants veulent à tout prix éviter de reproduire le fiasco du confinement de Shanghai qui a duré huit longues semaines au printemps dernier. Et à ce jeu, tout le monde sait qu’il vaut mieux en faire trop que pas assez… Au Tibet et à Hainan, autres récents foyers épidémiques, plus d’une centaine de petits cadres ont été limogés ou punis pour négligence, manière pour leurs supérieurs de prouver leur loyauté au Président Xi Jinping.

Aucun doute, la politique « zéro Covid » reste la priorité n°1. Mais pour combien de temps encore ? C’est la question qui est sur toutes les lèvres. Les prédictions ne cessent d’être repoussées : « après les Jeux Olympiques d’hiver en février », « après le XXème Congrès », « courant 2023 »…

Il faut dire que rares sont ceux qui avaient prédit que la Chine pourrait rester isolée du reste du monde aussi longtemps. C’était sous-estimer la détermination du leadership chinois, convaincu que le monde a davantage besoin de la Chine, que la Chine a besoin du reste du monde.

Dans ces conditions, il n’est pas exclu que la seconde puissance économique mondiale reste renfermée sur elle-même encore un petit bout de temps. Tant qu’un vaccin « made in China » plus efficace n’est pas mis au point et que le taux de mortalité lié à la Covid-19 ne chute pas ailleurs dans le monde, Pékin pourrait se montrer inflexible.

Preuve en est : les experts de santé chinois ont beau présenter des solutions permettant au pays de sortir de son isolement (augmenter le taux de vaccination des personnes âgées, améliorer l’accès aux médicaments antiviraux et la capacité d’accueil des hôpitaux…), le progrès en ces domaines est quasi nul, faute de véritable volonté politique. Pour Xi Jinping, qui a lié la réussite de cette politique sanitaire à sa propre légitimité, le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Sous cette perspective, il devient clair qu’un revirement n’arrivera pas du jour au lendemain, et en aucun cas juste après le XXème Congrès, ce qui pourrait être interprété comme une perte de face pour le « leader du peuple ». Il est plus probable d’observer un assouplissement progressif, à l’instar des ajustements mineurs observés ces derniers temps (retour des étudiants étrangers inscrits dans les universités chinoises, fin de l’exigence des tests sanguins avant de prendre l’avion, réduction de la durée de la quarantaine, révision du mécanisme d’annulation de vols…). Mais à ce rythme, détricoter toutes les exigences mises en place pourrait prendre des mois, voire des années…

En attendant, l’économie suffoque et la population perd patience. Jusqu’à présent, les Chinois soutenaient massivement cette stratégie isolationniste qui les a préservés d’un dangereux virus sans trop bouleverser leur vie quotidienne. Mais maintenant que leurs revenus sont affectés par le ralentissement économique provoqué par les nombreuses restrictions sanitaires et confinements à répétition, ils sont de plus en plus nombreux à questionner la pertinence du maintien de cette stratégie sur le long terme.

Cette question a resurgi à travers une controverse suscitée par la récente publication d’un article académique dans une prestigieuse revue officielle consacrée à l’histoire. Dans cette étude, des chercheurs prennent la défense des politiques isolationnistes (闭关锁国, guān suǒguó) pratiquées sous les dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1912), arguant qu’elles avaient été mises en place pour « contrer les forces coloniales étrangères » et défendre « l’intégrité territoriale et culturelle » du pays.

Cette remise en question de l’interprétation historique officielle, présentant ces politiques comme la cause du déclin de l’Empire du Milieu à cette période, a fortement fait réagir les internautes, qui soulignent que ces décisions ont été prises à l’époque par des dirigeants désireux de préserver leurs règnes et leurs intérêts. Or, ne dit-on pas que l’histoire n’est qu’un perpétuel recommencement ?


Politique : Compte à rebours jusqu’au XXème Congrès
Compte à rebours jusqu’au XXème Congrès

À vos calendriers ! Après plusieurs mois de suspense, la date du XXème Congrès du PCC est enfin tombée : il s’ouvrira à Pékin le 16 octobre prochain. 2 300 cadres venus de la Chine entière viendront y écouter le discours du Secrétaire général du Parti Xi Jinping, qui dressera un bilan des cinq années passées et présentera les priorités pour les cinq années à venir (et plus). Les cadres seront ensuite invités à « élire » les membres du Comité central (200 membres et 150 suppléants) qui à leur tour désigneront les dirigeants du Politburo (25 membres) et du Comité permanent (7 membres), les plus hautes instances du Parti. Voilà pour la théorie.

En pratique, ces nominations sont décidées bien en amont du grand rendez-vous et font l’objet de tractations secrètes au plus haut niveau. Ainsi, le fait que ce Congrès se tienne relativement tôt – mi-octobre – tout comme celui de 2017 et de 2007, peut suggérer que les préparatifs se déroulent sans accrocs. Pour mémoire, le XVIIIème Congrès de 2012, qui avait été marqué par une tentative de coup d’Etat, avait eu lieu trois semaines plus tard, début novembre.  

Ce calendrier « précoce » pourrait également permettre à Xi Jinping de se concentrer sur les préparatifs de sa participation au G20 à Bali (15 et 16 novembre) voire au sommet de l’APEC à Bangkok (18 et 19 novembre). Assister à un sommet multilatéral lui permettrait d’optimiser son premier voyage à l’étranger en presque trois ans, en rencontrant bon nombre de ses homologues en marge de l’évènement. Des rumeurs prêtent également au Président chinois un déplacement imminent en Arabie Saoudite ou en Ouzbékistan à l’occasion du sommet de la SCO (15-16 septembre). Si ces rencontres se réalisent, contre toute attente, cela signifierait que Xi est extrêmement serein face au déroulement de ce Congrès aux enjeux inédits.

En effet, selon toute vraisemblance, ce XXème Congrès entérinera la reconduction de Xi Jinping à la tête du Parti pour un troisième mandat (voire plus), en rupture de toutes les règles de succession établies par Deng Xiaoping dans les années 80 pour éviter le retour au pouvoir solitaire « à la Mao ».

L’octroi à Xi Jinping du statut de « noyau du Parti » fin 2016, l’absence de successeur promu au Comité permanent lors du XIXème Congrès en 2017, la suppression de la limite de deux mandats applicables au Président de la RPC en mars 2018, ainsi que le passage d’une 3ème résolution historique fin 2021 faisant la part belle à l’héritage du Président, sont autant d’éléments qui laissaient présager d’un tel scénario.  

Pour préparer une opinion publiqueen apparence insensible – au dénouement inédit de ce Congrès, il faut s’attendre à ce que les médias officiels se lancent dans une campagne de propagande sans précédent, vantant les nombreuses réalisations de la Chine sous le règne de Xi Jinping, tandis que les difficultés (économiques, relations internationales) ne seront évoquées que pour justifier de la nécessité de conserver un leader visionnaire à la tête du pays. L’annonce officielle de la date du Congrès par l’agence Xinhua reprend d’ailleurs les slogans phares de Xi Jinping, comme le concept de « prospérité commune » et celui de « communauté de destin partagé pour l’humanité ».

Plusieurs questions cruciales restent néanmoins en suspens : Xi Jinping arrivera-t-il à faire inscrire dans les textes fondamentaux sa « pensée » en format réduit, à l’instar de celles de Mao et de Deng ? Sera-t-il systématiquement désigné comme le « leader du peuple », un titre jusque-là réservé au Grand timonier ? Quelle sera la composition du nouveau Politburo et Comité Permanent ? Quelle sera la taille de ce dernier (les rumeurs voudraient qu’il soit réduit à 5 membres, donnant l’avantage à Xi) ? Un éventuel successeur sera-t-il désigné (peu probable selon les analystes) ?

Étant donnée la propension de Xi Jinping à faire fi des règles préétablies, notamment en s’affranchissant de la limite d’âge (promus à 67 ans, remerciés à 68 ans七上八下), le flou reste total… Toutefois, les récentes nominations de Wang Xiaohong en tant que ministre de la Sécurité publique et de Ying Yong, procureur général, tous deux alliés de Xi Jinping, laissent présager d’un Politburo acquis à la cause du leader, avec une majorité encore plus franche qu’en 2017. Les dirigeants issus d’autres cercles politiques que celui du Président feront probablement figure d’exceptions… Une chose est sûre : ce Congrès sera davantage celui de la continuité que celui de la rupture.


Portrait : Ding Xuexiang, le secrétaire particulier de Xi
Ding Xuexiang, le secrétaire particulier de Xi

Cet article est le second d’une série consacrée aux leaders de demain qui sera publiée à chaque numéro du Vent de la Chine d’ici l’ouverture du XXème Congrès le 16 octobre prochain. À l’occasion de cet événement politique hors du commun, nous publierons une étude offrant une analyse des rapports de force en présence et les portraits des 25 dirigeants les plus influents du pays pour les cinq prochaines années. Un éclairage indispensable pour mieux comprendre les arcanes du pouvoir chinois et les orientations politiques qui en découlent – à paraître fin 2022 (600 euros). Pré-commandez-la dès maintenant en nous contactant ! Pour retrouver un aperçu de notre précédente étude réalisée lors XIXème Congrès en 2017, cliquez ici. 

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Certains le surnomment « l’alter ego » de Xi Jinping. Homme de l’ombre, Ding Xuexiang (丁薛祥) n’a jamais exercé de responsabilités de premier plan. Cela ne l’a pourtant pas empêché de gravir tous les échelons du pouvoir, ou presque.

Ingénieur de formation comme beaucoup d’autres cadres de cette génération, ce natif de Nantong (Jiangsu) en 1962 a passé une bonne partie de sa carrière à ShanghaiBureau général, Commission des affaires politiques et légales, Département de la propagande… Ding est un pur « produit institutionnel » du Parti.

Alors qu’il travaille en tant que vice-directeur du Département de l’organisation et directeur du Bureau municipal du personnel, son patron Chen Liangyu, secrétaire du Parti de Shanghai, tombe pour corruption.

Celui-ci sera remplacé en 2007 par un certain Xi Jinping – une rencontre qui sera déterminante pour le reste de sa carrière. Même si Xi ne reste que quelques mois, le futur maître de la Chine repère rapidement les qualités du « jeune » fonctionnaire : son talent de rédacteur de discours, sa mémoire d’éléphant et sa personnalité discrète. « Les assistants doivent planifier avec le cœur d’un commandant, même s’ils ne sont que de simples soldats », écrivait alors Ding lorsqu’il était posté à Shanghai.

Après le départ de Xi, Ding servira jusqu’en 2012 Yu Zhengsheng, nouveau patron de Shanghai (un fidèle de Jiang Zemin), puis son successeur Han Zheng pendant quelques mois, avant que Xi ne l’appelle à Pékin en 2013 pour en faire son secrétaire particulier (秘书). Ding présente en effet l’avantage de n’avoir aucune relation dans la capitale, et ne sera donc pas tenté de divulguer les affaires privées de Xi. 

Devenu l’un des plus proches confidents du Président, Ding Xuexiang l’accompagne très souvent en déplacement à l’étranger. En 2015, alors que Xi rend visite à Barack Obama, Ding s’abstient volontairement de se mêler aux interlocuteurs américains. Encore le 1er juillet dernier, le fidèle Ding faisait partie de la délégation en déplacement à Hong Kong à l’occasion du 25ème anniversaire de la rétrocession de l’ex-colonie britannique à la Chine.

L’heure de la consécration arrive fin 2017, lors du XIXème Congrès : Ding est non seulement promu au Bureau politique à seulement 55 ans (second plus jeune cadre après Hu Chunhua), mais il prend aussi la direction du Secrétariat du Président ainsi que de l’influent Bureau général du Comité central. Ce dernier gère les déplacements, la santé et la protection des leaders et de leurs familles, ainsi que toutes les communications cryptées… 

L’ascension de Ding ne devrait pas s’arrêter là. En tant que « cadre de la 6ème génération » (né après 1960), Ding Xuexiang est bien placé pour intégrer le Comité Permanent lors du XXème Congrès de 2022, soit en tant que patron de l’Assemblée nationale populaire (ANP), soit en tant que président de la Conférence Consultative Politique du Peuple Chinois (CCPPC), voire en remplacement de Wang Huning, idéologue en chef.

Sur le papier, il réunit tous les critères : primo, il a la confiance de Xi Jinping ; secondo, il est dans la fleur de l’âge (60 ans) ; tertio, son prédécesseur, Li Zhanshu, a lui aussi obtenu une place au Comité Permanent en 2017 (en tant que patron de l’ANP) et a aujourd’hui atteint la limite d’âge. 

S’il n’obtient pas une promotion lors du XXème Congrès, Ding Xuexiang aura encore ses chances en 2027, car il n’aura que 65 ans.

En fin de compte, son destin politique – comme celui de tous les secrétaires particuliers – dépendra essentiellement du degré d’influence de son patron, et de l’opposition qu’il rencontre.


Chiffres de la semaine : « 1 million de tonnes de CO2, 28 milliards de yuans de pertes, 15% n’ont pas eu de relations sexuelles les douze derniers mois » 
« 1 million de tonnes de CO2, 28 milliards de yuans de pertes, 15% n’ont pas eu de relations sexuelles les douze derniers mois » 

1 million de tonnes : c’est la quantité de CO2 que le géant pétrolier Sinopec espère réutiliser chaque année grâce à la mise en service, le 29 août, de la plus grande installation de capture, d’utilisation et de stockage de carbone (CCUS) du pays. Ce projet, dont la construction a débuté il y a plus d’un an, consiste à capturer le dioxyde de carbone produit par la raffinerie de Qilu (Shandong) au cours d’un processus de fabrication d’hydrogène, puis de l’injecter dans 73 puits du champ pétrolifère voisin de Shengli. Sinopec estime que 10,68 millions de tonnes de CO2 pourront ainsi être réutilisées d’ici à 15 ans, ce qui devrait lui permettre d’augmenter sa production de pétrole brut de près de 3 millions de tonnes sans accroître ses émissions. Actuellement, le CO2 de la raffinerie de Qilu est transporté par camions jusqu’au champ pétrolifère, mais Sinopec prévoit de l’acheminer par pipeline d’ici la fin de l’année – une première en Chine. L’entreprise d’Etat, qui s’est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050, prévoit de construire deux autres installations de capacité similaire d’ici 2025. Les autres groupes pétroliers, chinois comme étrangers, investissent également massivement dans le développement de cette technologie d’avenir.

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28,4 milliards de yuans (4,12 milliards de $) : c’est le montant des pertes enregistrées par les trois principales compagnies aériennes chinoises au 2nd trimestre – un chiffre plus important que l’an dernier à la même période. China Southern explique ses pertes par une chute des recettes passagers, tandis qu’Air China pointe des capacités réduites à cause de la Covid-19. Mais c’est China Eastern qui enregistre le plus mauvais résultat, ayant particulièrement souffert des annulations de vol consécutives au confinement généralisé de Shanghai, où la compagnie est basée. Jusqu’à présent, les voyages domestiques avaient permis aux transporteurs aériens de compenser une partie des pertes causées par l’arrêt quasi total des vols internationaux (moins de 1% du trafic de 2019). Aujourd’hui, les confinements qui frappent aléatoirement le pays depuis des mois, découragent les candidats au voyage et font plonger les finances des compagnies aériennes dans le rouge. Depuis le début de la pandémie, ces dernières ont enregistré 128 milliards de yuans (18,5 milliards de $) de pertes.

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15% et 10% des jeunes hommes et femmes chinois(es) né(e)s entre 1995 et 2002 ( 20 à 25 ans) et vivant en couple n’ont pas eu de relations sexuelles durant les douze derniers mois. Ce ratio n’est que de 9% pour ceux nés entre 1970 et 1994. Les chercheurs des universités de Beida et Fudan expliquent ce désintérêt des jeunes Chinois pour le sexe par un rythme de travail soutenu, la pression pour qu’ils enfantent, la prévalence des jeux vidéo ou encore le fait de posséder un animal de compagnie. Statistique inquiétante pour le taux de natalité – déjà en berne – du pays : seulement 6% des jeunes Chinoises nées après 1990 considèrent le sexe comme un moyen de procréer. 


Vocabulaire de la semaine : « Think-tank, économie, stagnation, Sinopec, CO2, tonnes, vie sexuelle, fréquence »
« Think-tank, économie, stagnation, Sinopec, CO2, tonnes, vie sexuelle, fréquence »
  1. Think-tank : 智库 ; zhìkù
  2. Rare, rarement vu : 罕见 ; hǎnjiàn (HSK 6)
  3. Publier, rendre publique : 公开 ; gōngkāi (HSK 5)
  4. S’opposer à, se battre contre : 反对 ; fǎnduì (HSK 4)
  5. Sévère, strict, draconien : 严苛 ; yán kē
  6. Politique (mesure) : 政策 ; zhèngcè (HSK 6)
  7. Confiner une ville : 封城 ; fēng chéng
  8. Interrompre : 中断 ; zhōngduàn (HSK 6)
  9. Commerce : 商贸 ; shāngmào
  10. Tourisme : 旅游 ; lǚyóu (HSK 2)
  11. Industrie : 工业 ; gōngyè (HSK 5)
  12. Production : 生产 ; shēngchǎn (HSK 5)
  13. Restrictions : 限制 ; xiànzhì (HSK 5)
  14. Mesures : 措施 ; cuòshī (HSK 5)
  15. Devoir (verbe), nécessairement : 必须 ; bìxū (HSK 3)
  16. Changer, altérer, transformer : 改变 ; gǎibiàn (HSK 4)
  17. Prévenir, éviter, prendre des précautions : 防止 ; fángzhǐ (HSK 4)
  18. Se passer, se dérouler : 发生 ; fāshēng (HSK 4)
  19. Economie : 经济 ; jīngjì (HSK 4)
  20. Stagner, caller : 停滞 ; tíngzhì (HSK 6)

中国一家智库罕见公开反对北京严苛的新冠“清零政策”,称封城中断商贸旅游工业生产限制措施必须改变,以防止发生“经济停滞” 。

Zhōngguó yījiā zhìkù hǎnjiàn dì gōngkāi fǎnduì běijīng yán kē de xīnguān “qīng líng zhèngcè”, chēng fēng chéng hé zhōngduàn shāngmào, lǚyóu hé gōngyè shēngchǎn de xiànzhì cuòshī bìxū gǎibiàn, yǐ fángzhǐ fāshēng “jīngjì tíngzhì”.

« En une rare désapprobation publique de la politique draconienne du « zéro Covid » de Pékin, un think-tank chinois a déclaré que le confinement des villes et les restrictions sur le commerce, le tourisme et la production industrielle doivent être revues pour éviter une stagnation économique ».

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  1. Sinopec : 中国石化 ; zhōngguó shíhuà
  2. Selon : 据 ; jù
  3. Estimation, mesures, calculs : 测算 ; cèsuàn (HSK 5)
  4. Carbone : 碳 ; tàn
  5. Capturer : 捕集 ; bǔ jí
  6. Utiliser : 利用 ; lìyòng (HSK 5)
  7. Stocker, séquestrer : 封存 ; fēngcún
  8. Réduire les émissions : 减排 ; jiǎn pái
  9. CO2, dioxyde de carbone : 二氧化碳 ; èryǎnghuàtàn (HSK 6)
  10. Tonnes : 吨 ; dùn (HSK 5)

据测算碳捕集利用封存(CCUS)项目每年可减排二氧化碳100万

Jù cèsuàn, tàn bǔ jí lìyòng yǔ fēngcún (CCUS) xiàngmù měinián kě jiǎn pái èryǎnghuàtàn 100 wàn dùn, xiāngdāng yú zhíshù jìn 900 wàn kē.

 « Selon les estimations, ce projet de capture, d’utilisation et de stockage du carbone (CCUS) peut réduire les émissions de dioxyde de carbone d’1 million de tonnes par an ».

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  1. Vie sexuelle : 性生活 ; xìng shēnghuó
  2. Bien que, même si : 虽然 ; suīrán (HSK 2)
  3. Débuter, commencer : 开始 ; kāishǐ (HSK 2)
  4. Tôt, matin, prématuré : 早 ; zǎo (HSK 2)
  5. Fréquence : 频率 ; pínlǜ (HSK 6)
  6. Même : 甚至 ; shènzhì (HSK 4)
  7. Être plus faible, basse que : 低于 ; dī yú

95后的性生活虽然开始得早,但性生活频率甚至低于80后.

95 hòu dì xìng shēnghuó suīrán kāishǐ dé zǎo, dàn xìng shēnghuó pínlǜ shènzhì dī yú 80 hòu.

« Bien que la vie sexuelle des Chinois nés après 1995 commence tôt, leur fréquence des rapports sexuels est encore plus faible que celle de ceux nés après 1980 ».


Rendez-vous : Semaines du 5 septembre au 9 octobre
Semaines du 5 septembre au 9 octobre

31 août – 5 septembre, Pékin : CIFTIS, Salon international du commerce des services (China National Convention Center et Parc de Shougang).

5-7 septembre, Shanghai : AUTOMOTIVE TESTING EXPO CHINA 2022, Salon du test, de l’évaluation et de l’ingénierie de la qualité dans les composants automobiles. REPORTE, date à déterminer

6-8 septembre, ShanghaiICIF CHINA 2022, Salon international de l’industrie de la chimie en Chine. REPORTE du 28 au 30 septembre à Wuhan.

7-9 septembre, Shenzhen : CIOE 2022, Salon international de l’optoélectronique.

8-11 septembre, Xiamen : CIFIT 2022, Salon international dédié aux investissements et au commerce. 

13-15 septembre, Shanghai : SNEC ENERGY STORAGE 2022, Conférence et exposition internationale sur les technologies de stockage d’énergie. REPORTE du 27 au 29 décembre 2022.

15-17 septembre, Shenzhen : ELEXCON 2022, Salon chinois de la Hi Tech. 

15-17 septembre, Pékin : CIOF – CHINA INTERNATIONAL OPTICS FAIR 2022, Salon international de l’optique. REPORTE en septembre 2023

15-17 septembre, Canton : HCI EXPO 2022, Salon de l’industrie de la santé en Chine. 

16-18 septembre, Canton : IFE CHINA 2022, Salon international des produits alimentaires et des produits importés. 

16-18 septembre, Canton : IHE – INTER HEALTH EXPO 2022, Salon international de l’alimentation et des produits issus de l’agriculture biologique. 

20-22 septembre, Shanghai : PHARMCHINA 2022, Salon international de l’industrie pharmaceutique. 

22-24 septembre, Shenzhen : CHINA INTERNATIONAL INTERNET & E-COMMERCE EXPO (CIE) 2022, Salon et Forum Internationaux de l’e-commerce et de la logistique. 

22-24 septembre, Shenzhen : CILF – CHINA INTERNATIONAL LOGISTICS AND TRANSPORTATION FAIR 2022, Salon international de la logistique et du transport de Shenzhen.

26-28 septembre, Canton : CHINA (GUANGZHOU) INTERNATIONAL ROBOTICS EXHIBITION 2022, Salon international de la robotique en Chine.

5-7 octobre, Shanghai : SEMICON, Salon international de l’équipement et des matériaux pour les semi-conducteurs.

9-11 octobre, Shanghai : AQUATECH, Salon professionnel international des procédés pour l’eau potable et le traitement des eaux usées

9-11 octobre, Chengdu : CTEF, Salon chinois international des équipements et procédés chimiques

16 octobre, Pékin : Ouverture du XXème Congrès du Parti Communiste Chinois