Le Vent de la Chine Numéro 23 (2024)

Après deux mois d’attente, la date de la tenue du 3ème Plenum du Comité Central est finalement tombée à la suite de la réunion mensuelle du Politburo. Ce grand rendez-vous politique, est traditionnellement consacré à la réforme économique (au sens large) et était initialement attendu à l’automne dernier : il aura lieu du 15 au 18 juillet.
L’appareil n’a donné aucune explication à ce retard. Néanmoins, il est plus que probable que ce délai soit le fait de débats vigoureux en interne au sujet du programme de réformes plutôt que la conséquence d’une opposition au Secrétaire général du Parti, Xi Jinping. Ce temps de latence pourrait également indiquer que les réformes envisagées pourraient être plus conséquentes que prévues.
Dans ce contexte, le communiqué officiel mérite une attention particulière. Il révèle que les mesures dévoilées lors du 3ème Plenum seront « le reflet des demandes du peuple » mais aussi « partageront les fruits de réformes avec le peuple ». Faut-il y voir un soutien économique et social plus direct à la population ?
Plus intriguant encore, le texte promet des « innovations théoriques ». Est-ce une allusion aux « nouvelles forces productives », concept mis en avant récemment par le leadership qui donne la part belle à l’innovation technologique ?
Enfin, le communiqué promet un équilibre entre « le gouvernement et le marché, l’efficacité et l’équité, le développement et la sécurité ». De quoi alimenter les espoirs de certains observateurs échaudés par la priorité donnée au concept de « sécurité nationale » au détriment de la croissance et du secteur privé.
Plus concrètement, ces indices pourraient se traduire par une réforme du « hukou » (permis de résidence qui lie tout Chinois à sa ville de naissance), une réforme du système de retraite, une réforme du système fiscal (TVA, impôts sur le revenu, transferts entre l’Etat central et les gouvernements locaux, introduction d’une taxe foncière…), voire l’accélération de la mise en place d’un « marché unifié » (visant à mettre fin à la rivalité entre différentes provinces et à réduire les surcapacités)…
Au cours des jours à venir, la presse officielle devrait dévoiler davantage de détails. Mais s’il y a bien quelque chose que l’histoire récente (3ème Plénum de 2013) nous enseigne, c’est qu’élaborer un programme de réformes ambitieux est une chose, le mettre en œuvre en est une autre, la plupart des mesures annoncées en 2013 étant restées lettre morte jusqu’à aujourd’hui…
L’autre aspect associé à la tenue de ce Plénum est celui du remaniement du personnel. Outre la nomination de nouveaux dirigeants à la tête de la province du Ningxia, de l’Anhui, du Jilin…, la nomination de Cai Qi et de Ding Xuexiang à la tête de commissions centrales auparavant dirigées par Xi Jinping (signe que le leader se sent suffisamment en confiance dans son 3ème mandat pour déléguer certaines fonctions à ses alliés), le leadership du Parti a fait deux annonces importantes concernant les deux anciens ministres de la Défense, Wei Fenghe (2018-2023) et Li Shangfu (mars à octobre 2023). Les deux hommes avaient tous deux disparus en août 2023.
« Le fait qu’il ait fallu autant de temps pour statuer sur leur sort indique que leurs cas ont conduit à des tensions considérables au sein du Parti et de l’armée », commente Alex Payette, cofondateur du cabinet Cercius. D’ailleurs, le langage employé pour qualifier les offenses des deux ex-ministres est beaucoup plus dur que celui utilisé lors de la chute en 2014 des deux vice-présidents de la Commission Militaire Centrale (CMC), Guo Boxiong et de Xu Caihou.
Si Li et Wei sont tous deux accusés de corruption et d’avoir « endommagé la construction du ministère », Li est mis en examen pour « avoir pollué l’écologie politique et les industries dans le secteur de l’équipement militaire » tandis que Wei aurait « perdu sa loyauté [envers le Parti] » – une accusation particulièrement grave dans le contexte actuel. « En ce sens, il apparaît que Wei est mis en examen pour cause de corruption politique – au sens idéologique du terme – et non pas Li », décrypte A. Payette.
Le fait que Xi Jinping ait récemment tenu une conférence militaire importante à Yan’an (haut lieu de la révolution chinoise) laisse entrevoir que Xi se serait senti personnellement trahi par la « corruption » d’hommes qu’il avait promu lui-même au plus haut niveau.
La chute de Li et de Wei n’est pas une fin en soi. Bien au contraire. Celle-ci annonce le début d’une nouvelle ronde de purges au sein de l’Armée Populaire de Libération, en plus de celle déjà entamée depuis plusieurs mois au sein de la Force des missiles, du Département de l’équipement, de la Force conjointe de soutien logistique ainsi qu’au sein d’un bon nombre de compagnies étatiques faisant partie du complexe militaro-industriel…
Le mystère reste cependant entier concernant le sort de l’ex-ministre des Affaires étrangères, Qin Gang, disparu de la vie publique en juin 2023, puis démis de ses fonctions ministérielles peu après sans plus d’explications… En février dernier, l’appareil révélait qu’il avait officiellement démissionné de certaines de ses fonctions – un détail de procédure qui suggère qu’il pourrait bénéficier d’un traitement de faveur. Verdict mi-juillet !

Le 20 juin, le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un ont signé un accord qui promet une assistance mutuelle si l’un ou l’autre pays est confronté à une « agression ». L’accord a été conclu alors que Vladimir Poutine se rendait en Corée du Nord pour la première fois depuis 24 ans, un voyage qui a mis en valeur leurs liens personnels et géopolitiques. La Corée du Nord et l’ex-URSS avaient signé un traité en 1961 qui nécessitait l’intervention militaire de Moscou si la Corée du Nord était attaquée. L’accord a été abandonné après l’effondrement de l’URSS, remplacé par un autre en 2000 qui offrait des garanties de sécurité plus faibles.
Selon le texte de l’accord publié le 21 juin par l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA, si l’un des deux pays est envahi et poussé dans un état de guerre, l’autre doit déployer « tous les moyens à sa disposition sans délai » pour fournir « une assistance militaire et autre ». L’accord appelle également les pays à coopérer activement dans les efforts visant à établir un « nouvel ordre mondial juste et multipolaire », a déclaré KCNA, soulignant la manière dont les pays s’alignent face à leurs confrontations séparées avec les États-Unis. C’est devenu en effet la routine que l’expression « multipolaire » signifie simplement l’opposition à l’Occident (« dominé » par les Etats-Unis) et la volonté d’imposer un ordre mondial illibéral dirigé par la Chine, assisté de ses principaux partenaires géopolitiques Russie, Corée du Nord et Iran.
Vladimir Poutine a qualifié ce pacte de « document révolutionnaire » reflétant la volonté commune de faire passer les relations à un niveau supérieur tout en donnant à l’accord une portée historique en rappelant que l’armée soviétique avait combattu l’armée japonaise sur la péninsule coréenne à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et le soutien de Moscou à Pyongyang pendant la guerre de Corée.
Kim, de son côté, a déclaré que les deux pays avaient une « amitié ardente » et que l’accord était leur « traité le plus fort jamais conclu », plaçant la relation au niveau d’une alliance promettant un soutien total à la guerre de la Russie en Ukraine.
Ces propos semblent confirmer les suspicions des responsables américains et sud-coréens qui accusent la Corée du Nord d’avoir fourni à la Russie de l’artillerie, des missiles et d’autres équipements militaires destinés à être utilisés en Ukraine, peut-être en échange de technologies militaires et d’aide. Ces derniers mois, la Corée du Nord aurait ainsi transféré illégalement des dizaines de missiles balistiques et plus de 11 000 conteneurs de munitions pour aider l’effort de guerre de la Russie.
Cet accord intervient alors que les deux pays sont déjà au ban de la communauté internationale. En effet, la Corée du Nord est soumise à de lourdes sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU pour son programme d’armement et la Russie fait également face à des sanctions de la part des États-Unis et de ses partenaires occidentaux pour son invasion de l’Ukraine.
Certes, Pyongyang et Moscou nient tous deux les accusations de transferts d’armes, qui violeraient les multiples sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU que la Russie avait précédemment approuvées. Pour autant, avec la Chine, la Russie a bloqué à plusieurs reprises les efforts menés par les États-Unis pour imposer de nouvelles sanctions de l’ONU à la Corée du Nord pour ses essais d’armes. Plus encore, en mars, un veto russe au Conseil de sécurité a mis fin à la surveillance des sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord en raison de son programme nucléaire.
Cet accord et sa mise en spectacle, digne des films de propagande soviétique des années 1950, illustre encore une fois la faiblesse de l’ordre international : l’isolement n’est plus possible quand le pays « isolé » trouve un renfort économique et idéologique du côté de la première puissance industrielle mondiale. En effet, la Chine demeure le premier partenaire commercial de la Russie et de la Corée du Nord. Pékin leur apporte également un soutien politique et une couverture diplomatique. Ainsi, à chaque fois, c’est la Chine qui, autant avec la Russie que la Corée du Nord, permet à ces pays non seulement de survivre aux sanctions internationales mais même de continuer à avancer dans leurs projets de destruction d’un ordre mondial dont l’Occident est affirmé être le principal bénéficiaire. En réalité, ces 30 dernières années, c’est la Chine qui a, plus que tout autre pays, profité de la globalisation des échanges.
Dans ce contexte, la question se pose de savoir si le nouveau pacte Russie-Corée du Nord est une bonne ou une mauvaise chose pour la Chine.
Pour l’instant, la réponse de Pékin a été minimale. Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a refusé de commenter le nouvel accord. « La coopération entre la Russie et la RPDC est une affaire entre deux États souverains. Nous n’avons pas d’informations sur cette affaire », a-t-il déclaré. Une telle réserve montre à la fois une difficulté et un opportunisme.
D’un côté, les dirigeants chinois s’inquiètent probablement d’une perte potentielle d’influence sur la Corée du Nord et de la façon dont ce pacte pourrait accroître l’instabilité dans la péninsule coréenne.
De fait, le bureau du Président sud-coréen Yoon Suk-Yeol a publié un communiqué condamnant l’accord, le qualifiant de menace pour la sécurité de son pays et de violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, et avertissant qu’il aurait des conséquences négatives sur les relations de Séoul avec Moscou. Le conseiller à la sécurité nationale de Yoon, Chang Ho-jin, a même déclaré que Séoul reconsidérerait la question de la fourniture d’armes à l’Ukraine. En réponse, de Hanoï, où il s’est rendu après Pyongyang, Poutine a déclaré que fournir des armes à l’Ukraine serait « une très grosse erreur » de Séoul et conduirait à « des décisions qui ne plairont probablement pas aux dirigeants actuels de la Corée du Sud ».
En outre, s’aligner complétement sur Pyongyang et Moscou serait contraire aux objectifs de la Chine d’améliorer ses liens avec le Japon et la Corée du Sud et de maintenir ses relations avec l’Europe, mis à mal par le soutien à la Russie. Comme le déclarait Nicholas Burns, ambassadeur de Washington à Pékin : « les Chinois n’ont pas compris la valeur fondamentale que nous accordons dans notre monde actuel à la paix et à l’unité en Europe même ».
D’un autre côté, il est évident que Russie, Corée du Nord et Chine se retrouvent dans leur objectif de « créer une alternative à l’ordre mondial dirigé par l’Occident ». S’exprimant après sa rencontre avec Kim, Poutine s’est emporté contre « la politique impérialiste des États-Unis et de ses satellites ». Il y a un mois, Poutine et Xi prenaient pour cible le système de sécurité mondial défini par des alliances militaires soutenues par les États-Unis, s’engageant à travailler ensemble pour le contrer. Certes, Pékin pourrait craindre que l’aide de Moscou à Pyongyang n’enhardisse davantage le régime de Kim qui échapperait à son contrôle. Mais, en même temps, cela lui permettrait de faire passer le blâme de son aide à la Russie sur la Corée du Nord et le reproche de son aide à la Corée du Nord sur la Russie.
Enfin, en se renforçant mutuellement, la Russie et la Corée du Nord renforcent aussi le poids stratégique de la Chine comme seule médiatrice entre l’Occident d’un côté, et la Corée du Nord et la Russie de l’autre. Ainsi, paradoxalement peut-être, plus la Chine aide les Etats parias, plus elle se rend indispensable aux yeux de la communauté internationale – à moins qu’elle-même, prise un jour d’une fureur guerrière, n’en devienne un…

Paru en 2023, « Taïwan, une obsession chinoise » pose LA grande question pour l’avenir de l’île : la Chine va-t-elle l’envahir ? Une question essentielle depuis que Xi Jinping, dès son arrivée aux affaires en 2012, a mis toute priorité sur le « retour à la patrie de la province rebelle », au point de ne vouloir quitter le poste suprême qu’une fois l’objectif atteint. Sur ce baril de poudre que devient la région, l’auteur Jacques Gravereau, Président de l’institut Eurasia à HEC, tire un regard sobre et ultra-informé – ce qui n’empêche parfois des accents inquiétants.
Le plus captivant du livre arrive à mi-parcours, quand J. Gravereau recense les divers scénarios de Pékin pour reprendre l’île. Publié peu avant les dernières élections à Taïwan en janvier 2024, l’essai n’inclut pas leurs résultats, ni l’échec de la Chine à installer au pouvoir le Kuo Min Tang, plus favorable à ses thèses : c’est Lai Ching-te, du DPP nationaliste , qui a pris le relai de Mme Tsai Ing-wen à la tête du pays, même si son Parti a perdu la majorité absolue au Parlement.
Une telle situation place Xi Jinping face à un dilemme : que faire ? L’inaction est dangereuse, en renforçant de facto l’indépendance de Taïwan. D’autant que la société continentale elle-même semble s’être résignée : un récent sondage d’origine américaine ne trouve « que » 71% des Chinois à exiger la réunification, 55% prêts à l’obtenir par les armes, et 55% prêts à vivre « indéfiniment » aux côtés d’un Taïwan libre…
La guerre donc ? Curieusement, malgré ses homélies récurrentes sur l’« inéluctabilité du retour à la mère patrie», Xi Jinping ne semble plus si pressé. Il doit faire face au blocus américain sur les semi-conducteurs vers la Chine, à la taxation à 100% des voitures électriques chinoises, au vieillissement de la population… Il est aussi affaibli par des critiques internes, suite à des échecs flagrants du « Président de toutes choses ». A force de vouloir tout arbitrer, il est devenu seul responsable des ratages qui s’accumulent : son choix de politique « zéro-Covid » entre 2020 et 2022, les fermetures de millions de PME, la forte dégradation de l’image chinoise hors frontières…
Jacques Gravereau éclaire le coût d’une guerre de reconquête que devraient payer le monde, Taïwan et la Chine. Très intégrée à l’économie mondiale, l’économie chinoise dépend du monde extérieur pour ses matières premières – 54% pour la bauxite, 50% pour le nickel, 48% pour le cuivre etc. Elle en dépend aussi à 70% pour ses besoins en semi-conducteurs de dernière génération, dont 54% directement livrés par le groupe taiwanais TSMC. La plupart de ces importations passent par le détroit de Malacca, qui reçoit 90 000 navires par an, dont 20% à destination de la Chine, mais en cas d’agression frontale chinoise contre Taïwan, cet isthme serait facile à fermer par la septième flotte de l’US Navy. Ce qui aurait aussi pour conséquence d’empêcher l’exportation de tous les produits finis chinois, voitures, ordinateurs ou bien d’équipement à destination du monde entier… A 2 500 km du détroit de Malacca, la Chine est hors d’état de le défendre.
Les USA vont-ils défendre Taïwan ? Même s’ils laissent planer le doute, ils ont toutes les raisons de le faire, à commencer par un traité bilatéral spécifique. En effet, cette île surnommée « le porte-avions américain en océan Pacifique » permet d’assurer la défense de tous les autres alliés de la région tels Japon, Corée du Sud, Philippines ou Vietnam. Une conquête chinoise de Taïwan créerait chez eux un sentiment d’abandon et pour les USA, un recul d’influence sur des centaines de millions de citoyens alliés. Pour J. Gravereau, abandonner Taïwan, serait pour les USA « un suicide géopolitique ».
Argument en faveur des « faucons » en Chine, l’Armée Populaire de Libération (APL), gavée de crédits depuis 20 ans, et appuyée par une puissante industrie d’armements, est plus puissante que jamais. Son infanterie de 2 millions d’hommes bien entraînés compte 4 800 chars. Sa marine de 360 bâtiments et bientôt 6 porte-avions, fait de vertigineux progrès. Ses forces aériennes comptent 2300 appareils de tous types. Sa force de missiles est peut-être la première au monde, disposant même d’une capacité de type « guerre des étoiles ». En arme nucléaire, elle se prépare à porter son stock d’ogives à 1 500 d’ici 2035 !
Face à ce déluge d’armes pointées sur elle, Taïwan a développé une stratégie dite du « porc-épic ». Basée sur l’engagement de ses 170 000 hommes (plus que la France !) et de ses 2,5 millions de réservistes, elle suit un concept « asymétrique », pensé pour donner à l’allié américain le temps de se déployer. L’invasion doit être détectée par une alerte électronique précoce. L’armada maritime doit être freinée par un nombre maritime de petits bâtiments ultra rapides armés de missiles. Une fois l’APL débarquée, la guérilla doit harceler et fatiguer l’ennemi au bénéfice de sa connaissance du terrain, du relief montagneux de l’île, avec des unités mobiles-légères polyvalentes, capables à tout moment de changer de route, d’objectif, et de se cacher.
Quand le conflit pourrait-il éclater ? A en croire les derniers « war games » américains cités dans l’ouvrage, l’APL ne sera prête qu’en 2027. Mais ce sera l’année du XIXème Congrès, où Xi Jinping devrait recevoir son éventuel 4ème quinquennat : est-il plausible de convoquer les 2 000 élus de base du Parti, au moment de lancer le pays dans un conflit de tous les dangers ?
Pour prendre pied sur Taïwan, l’APL devra également affronter les réalités de terrain : après avoir traversé les 140 km de bras de mer sans profondeur, ne permettant pas de passage sûr de ses sous-marins, elle n’aura que 14 plages, au sud-ouest et au nord, pour débarquer ses hommes, dont les stratèges militaires estiment le nombre nécessaire à 500 000, avec bien sûr une chaîne d’approvisionnement.
Or, selon J. Gravereau, pour éviter de se laisser prendre à revers, une telle invasion nécessitera obligatoirement de neutraliser diverses bases américaines aux Philippines et au Japon, notamment à Okinawa, base de la 7ème flotte US. Il faudra aussi compter sur l’entrée en jeu des forces japonaises, et de l’armada des missiles JASSM américains, capables de franchir le pacifique à vitesse hypersonique sur 11 000 km avant de frapper avec une précision de 2m – une arme foudroyante et sans parade.
Quelle guerre ? J. Gravereau cite deux scénarios envisagés en 2023 par le CSIS, Centre américain d’études stratégiques. Dans le premier, 65 000 fantassins chinois au sud de l’île prennent 17% du territoire, moyennant de lourdes pertes. Sous les feux taïwanais, américain et nippon, l’APL perdrait 327 avions et 113 navires (un tiers de sa flotte). Les Etats-Unis perdraient 484 chasseurs (et leurs alliés nippons 161) et 28 navires, mais aucun de ses 11 porte-avions. Les coûts seraient colossaux et la conquête échouerait, tandis que les sanctions de l’Ouest (USA, Europe, Japon) pleuvraient sur la Chine.
Le second scénario est celui qui ressemblerait le plus à une victoire chinoise, mais moyennant une liste conséquente de « si » : si le Japon ne s’implique pas, si la Chine parvient à écraser l’aviation américaine, si l’ US Navy tarde à s’ébranler, elle y perdrait 2 à 4 porte-avions, 43 croiseurs/destroyers, 15 sous-marins, tandis que l’USAF perdrait 774 avions… Mais il resterait à l’Amérique 7 à 9 de ses porte-avions et 2 800 avions – plus que la Chine n’en aurait au début des hostilités. La Chine aurait bien pris pied sur Taïwan, mais pas forcément conquis. En tout état de cause, il ne resterait plus rien à conquérir : rasée sous les bombes, l’île ne serait plus qu’un champ de ruines…
Pendant ce temps, le blocus sur Malacca serait opérationnel et tous les ports commerciaux, hors Russie et Corée du Nord, seraient fermés aux biens en provenance de/ou à destination de la Chine, dont des dizaines de millions d’actifs seraient affamés et au chômage…
Citons J. Gravereau : « personne n’attaquera la Chine. Mais personne ne pourra rester l’arme au pied en cas d’attaque flagrante de Taïwan… La Chine a presque tout à y perdre… Le ‘coût d’acquisition’ hors de sens de Taïwan est pour la Chine la première auto-dissuasion ». Pour la petite histoire, il y a 40 ans à Taipei, l’Amiral Ko Dun-Hwa, patron de la défense de l’île, tenait plus ou moins le même langage : « le grand secret de l’APL, c’est qu’elle ne livre jamais que des batailles gagnées à coup sûr ! »
Par Eric Meyer

- 警告, jǐnggào (HSK 5) : alerte
- 建议, jiànyì (HSK 3) : conseiller, conseil
- 绝对, juéduì (HSK 3) : absolument
- 前往, qiánwǎng (HSK 3) : se rendre à
- 威胁, wēixié (HSK 6) : menacer
- 处决, chǔjué : exécuter (un criminel)
- 视为, shì wéi (HSK 5) : considéré comme
- 顽固, wángù (HSK 7) – obstiné, irréductible
- 台独, Táidú : indépendance de Taïwan
- 支持者, zhīchí zhě : supporter, partisan
台北提高了对中国大陆的旅行警告,建议台湾公民除非绝对必要,否则不要前往中国。这一决定是在北京威胁要处决那些被视为“顽固”台独支持者之后做出的。
Táiběi tígāole duì zhōngguó dàlù de lǚxíng jǐnggào, jiànyì táiwān gōngmín chúfēi juéduì bìyào, fǒuzé bùyào qiánwǎng zhōngguó. Zhè yī juédìng shì zài běijīng wēixié yào chǔjué nàxiē bèi shì wéi “wángù” táidú zhīchí zhězhīhòu zuò chū de.
Taïpei a augmenté le niveau d’alerte aux voyageurs vers la Chine continentale, conseillant aux citoyens taïwanais de ne pas se rendre en Chine à moins que cela ne soit absolument nécessaire. Cette décision a été prise après que Pékin ait menacé d’exécuter ceux considérés comme des partisans « irréductibles » de l’indépendance de Taïwan.
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- 邀请, yāoqǐng (HSK 5) : inviter, invitation
- 科学家, kēxuéjiā : scientifiques
- 申请, shēnqǐng (HSK 4) : postuler
- 研究, yánjiū (HSK 4) : étudier
- 月球, yuèqiú (HSK 5) : lune
- 岩石, yánshí (HSK 7) : roche, rocher
- 样本, yàngběn (HSK 7): échantillons
- 航天, hángtiān (HSK 7) : spatial
- 任务, rènwù (HSK 3) : mission
- 探索, tànsuǒ (HSK 6) : exploration
中国已邀请世界各地的科学家申请研究嫦娥六号探测器带回地球的月球岩石样本。 中国航天局表示,这次任务“代表了人类月球探索历史上的重要里程碑”。中国是唯一一家访问月球背面的国家。
Zhōngguó yǐ yāoqǐng shìjiè gèdì de kēxuéjiā shēnqǐng yánjiū cháng’é liù hào tàncè qì dài huí dìqiú de yuèqiúyánshí yàngběn. Zhōngguó hángtiān jú biǎoshì, zhè cì rènwù “dàibiǎole rénlèi yuèqiú tànsuǒ lìshǐ shàng de zhòngyào lǐchéngbēi”. Zhōngguó shì wéiyī yījiā fǎngwèn yuèqiú bèimiàn de guójiā.
La Chine a invité des scientifiques du monde entier à postuler pour étudier les échantillons de roches lunaires ramenés sur Terre par la sonde Chang’e 6. L’Administration spatiale chinoise a déclaré que la mission « représente une étape importante dans l’histoire de l’exploration lunaire par l’homme « . La Chine est le seul pays à avoir visité la face cachée de la Lune.
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- 欧洲联盟, Ōuzhōu liánméng : Union européenne
- 航空, hángkōng : aviation
- 官员, guānyuán (HSK 7) : responsables (d’une organisation ou d’un gouvernement)
- 访问, fǎngwèn (HSK 3) : se rendre, visiter
- 检查, jiǎnchá (HSK 2) : inspection, inspecter
- 认证, rènzhèng (HSK 7) : certification, certifier
- 程序, chéngxù (HSK 4) : procédure, processus
- 研发, yánfā (HSK 6) : développer
- 客机, kèjī (HSK 7) : avion de ligne
- 潜在买家, qiánzài mǎijiā : acheteur potentiel
欧洲联盟航空安全局(EASA)的官员将于七月访问中国,进行实地检查并启动C919的认证程序。C919是中国自主研发的客机. 若获得认证,将提升欧洲及其他地区潜在买家的信心。
Ōuzhōu liánméng hángkōng ānquán jú (EASA) de guānyuán jiāng yú qī yuè fǎngwèn zhōngguó, jìnxíng shídì jiǎnchá bìng qǐdòng C919 de rènzhèng chéngxù.C919 shì zhōngguó zìzhǔ yánfā de kèjī. Ruò huòdé rènzhèng, jiāng tíshēng ōuzhōu jí qítā dìqū qiánzài mǎi jiā de xìnxīn.
Des responsables de l’Agence de la sécurité aérienne de l’Union européenne (EASA) se rendront en Chine en juillet pour effectuer des inspections sur place et lancer le processus de certification du C919. Le C919 est un avion de ligne développé indépendamment par la Chine. Si elle obtient la certification, cela renforcera la confiance des acheteurs potentiels en Europe et dans d’autres régions.

Pour ce gros mensonge, le Secrétaire avait ses raisons, liées aux mœurs de l’époque. Parmi ces nourrissons arrachés à leurs parents – à Jianyang, comme partout à travers le pays – tous ne partaient pas à des familles d’accueil, comme prétendaient les cadres. En grand secret, la plupart étaient vendus (de 450 à 1250 $) aux orphelinats, qui les écoulaient en adoption vers l’Europe et l’Amérique, à prix jusqu’à 60 fois plus cher. Voilà pourquoi, avec tous ses complices, Wu avait fort intérêt à « shēn cáng ruò xū » (深藏若虚), « cacher son trésor, que nul ne le soupçonne » – sur son petit trafic, mieux valait ne laisser aucune trace…
Mais face au destin, qui est têtu, les machinations des hommes s’avèrent bien futiles, même les plus diaboliques. Nul ne pouvait prévoir que l’affaire exploserait, de la volonté du fils volé, ou plutôt de l’indiscrétion de sa mère adoptive.
Etait-elle une bavarde congénitale, ou avait-elle besoin d’alléger sa conscience ? Toujours est-il qu’en 1989, alors que Yuanying (c’était le nom du petit) fêtait ses 4 ans, elle lui avait dévoilé les circonstances cruelles dans lesquelles il avait été arraché à ses parents biologiques, par le planning familial de Jianyang.
Dès lors, le secret ne cessa de hanter le bambin. A l’âge où ses copains étaient chevaliers ou bandits d’honneur, Yuanying rêvait de retrouver ses vrais parents. Ado, il en fit le but de sa vie. Il étudia, devint représentant d’une société provinciale qui l’envoyait en mission par tout le pays. Mais jamais il n’oublia cette mission suprême et obsessive, retrouver ceux à qui il devait la vie.
Sa première démarche, il la fit en mars 2014, faisant poser des centaines d’affichettes à travers Jianyang.
Bizarrement, dans sa tâche, il avait le soutien logistique des auteurs (indirects) de son kidnapping, 31 ans plus tôt : celui du bureau du planning. Vaguement honteux, les cadres s’étaient laissés convaincre de faire un geste. Leur générosité était facilitée par la marche du temps : le vrai coupable étant depuis belle lurette parti rejoindre ses ancêtres, il y avait prescription, c’était une autre époque.
Peu après l’émission des flyers, une famille s’était présentée enthousiaste, prétendant lui sauter dans les bras. « Mais non, Madame, avait objecté l’homme du planning, professionnel jusqu’au bout. D’abord la preuve par l’ADN, les retrouvailles ensuite ! »
À l’hôpital de Chengdu, père et fils putatifs avaient fait un test sanguin –c’était Yuanying qui avait allongé les 7 000 yuans de la note. Mais quand étaient tombés les résultats, sous 21 jours, ils déchantèrent : ni ADN commun, ni père, ni fils. Et quand la pauvre femme insista pour refaire le test, cette fois avec son sang et ses sous à elle, Yuanying n’avait pas eu le cœur à lui refuser ce second essai, quoiqu’il le sût inutile. Trois semaines plus tard, ils se séparèrent, les yeux humides…
Au moins, se dit Yuanying, le bilan était bon, presque encourageant. L’action venait de prouver que même 31 ans après, les gens restaient mobilisés, n’ayant rien oublié. Et même au planning, on jouait franc jeu, au lieu de tenter de continuer à maquiller les traces de sa faute.
Aussi trois mois plus tard, le jeune homme revint à la charge, passant tous les jours durant une semaine sur un plateau de la TV locale pour faire appel à témoignages. Une fois de plus, il fit chou blanc.
Puis en novembre, il repartit pour un autre round d’affiches. 50 000 au total furent distribuées dans les commerces du district. Enfin, après 5 jours, ce fut « banco ». Le 28/11, un flyer en main, un voisin vint voir Zhang Mingfa et Zou, les vieux-vrais parents : « ce ne serait pas votre fils, c’taffaire là ? »
Comme on se doute, les retrouvailles ne furent pas immédiates, Yuanying s’interdisant tout espoir inopiné. Sa démarche cette fois, avait dégelé des glaciers de témoignages, de faux espoirs émis par des centaines de parents qui trois décennies en arrière, s’étaient eux aussi fait voler leur enfant par l’Etat.
La plupart de ces pauvres gens, au premier appel en mars, n’avaient pas osé réagir. Mais à présent n’y tenant plus, ils sentaient l’appel leur vriller le cœur : « pourquoi pas moi ? », se disaient-ils. Voilà comment et pourquoi chaque jour, une semaine durant, le portable de Yuanying sonna 50 fois.
Avec trois couples espérant qu’il soit leur garçon sauvé des eaux, Yuanying se rendit à l’hôpital pour une série de tests ADN.
Après les trois semaines fatidiques, le 16/12, les résultats tombèrent pile pour le couple de Zhang et de Zou, dont il était bien « la chair de leur chair » . Après trois décennies, les membres de cette famille vibraient enfin à l’unisson. Le fils et les parents voyaient leur destin accompli.
Par Eric Meyer
NDLR: Notre rubrique « Petit Peuple » dont fait partie cet article raconte l’histoire d’une ou d’un Chinois(e) au parcours de vie hors du commun, inspirée de faits rééls.
Ce « Petit Peuple » a été publié pour la première fois le 207mars 2015 dans le Vent de la Chine – Numéro 13 (2015)

3-4 juillet, Shanghai : Valve World Expo, Conférence et exposition pour les professionnels de la tuyauterie et des vannes
3-5 juillet, Shanghai : AL – Aluminium China , Salon international de l’industrie de l’aluminium
3-5 juillet, Shanghai : Lightweight Asia, Salon asiatique des solutions automobiles légères
3 – 5 juillet, Shanghai : AMTS – Automotive Manufacturing Technology & Material Show, Salon international des technologies et matériaux de construction automobile
8-10 juillet, Shanghai : Electronica China, Salon international des composants électroniques
8-11 juillet, Canton : CBD – China Building Decoration Fair Guangzhou, Salon international du bâtiment et de la décoration
10 – 12 juillet, Shanghai : China Diecasting, Congrès international & salon dédiés au moulage sous pression
11-13 juillet, Shanghai : Luxehome Shanghai, Salon international de l’ameublement de luxe
10-13 juillet, Qingdao : AP – RubberPlas, Salon international du plastique et du caoutchouc
15 – 18 juillet, Pékin : 3ème Plénum du Parti communiste chinois
17 – 19 juillet, Shanghai : CBME – Children Baby Maternity Expo, Salon international des produits pour bébés et maternité
18 – 22 juillet, Qingdao : AIE – Qingdao Industrial Automation & Instruments Expo, Salon international pour l’automatisation et l’instrumentation industrielles
29 – 31 juillet , Pékin : CIBE- China International Beauty Expo, Salon international de l’industrie du bien-être et de la beauté
31 juillet – 2 août, Pékin : China Energy Summit & Exhibition, Sommet et salon asiatique de la chaîne de valeur énergétique vers la neutralité carbone et la sécurité énergétique
1er – 3 août, Pékin : CIAME – China International Automotive Manufacturing Exhibition, Salon international de la fabrication automobile
2 – 4 août, Shanghai : Texcare Asia, Salon professionnel international du nettoyage textile, de l’entretien du cuir, des technologies et des équipements de nettoyage
3 – 5 août, Haiku : Dpes Sign Expo, Salon professionnel de la signalétique, de l’affichage, de la gravure laser, des équipements et consommable d’impression
7 – 9 août, Shanghai : Vision & Image Shanghai, Salon de la photo et de l’image numérique (photographie, production cinématographique et télévisuelle, post-production, vidéo)
8 – 9 août, Urumqi : CXIAF, Salon international chinois (Xinjiang) de l’agriculture
8 – 10 août, Canton : World Power Supply Expo, Salon international du génie électrique et électrotechnique
8 – 10 août, Tianjin : Tea Expo Tianjin, Salon de l’industrie du thé et de la culture du thé
14 – 16 août, Shanghai : Intertextile Shanghai Home Textiles, Salon international du textile d’intérieur
15 – 17 août, Pékin : Beijing Gift & Home, Salon des cadeaux et articles à usage domestique
15 – 17 août, Yantai : CINE – China International Nuclear Power Industry Expo, Salon international de l’industrie nucléaire
16 – 18 août, Shenzhen : CafeEx Shenzhen, Salon international du café, du thé et des boissons de Shenzhen
21 – 23 août, Shanghai : AllFood Expo, Salon international de la confiserie, des snacks et des glaces
21 – 25 août, Shanghai : Pet Fair Asia, Salon international de l’industrie des animaux de compagnie.
27 – 29 août, Shenzhen : Elexcon, Salon de la haute technologie concernant l’IA, la maison intelligente, l’Internet des objets, les véhicules intelligents, les systèmes intelligents de l’industrie et les nouvelles énergies
27 – 29 août, Shanghai : CHIC, Salon international de la mode, de l’habillement et des accessoires
28 – 30 août, Shanghai : Testing Expo Automotive, Salon du test, de l’évaluation et de l’ingénierie de la qualité dans les composants automobiles
28 – 30 août, Shanghai : CFIE – China Food Ingredients Exhibition, Salon international des condiments et ingrédients alimentaires
28 – 30 août, Shenzhen : PCIM Asia, Salon international et congrès sur l’électronique de puissance, le contrôle de déplacement, les énergies renouvelables et la gestion de l’énergie
28 – 30 août, Shenzhen : IOTE – Internet of Things Exhibition Shenzhen, Salon international de l’Internet des objets
28 – 30 août, Shenzhen : FormNext South China, Salon international de la métallurgie des poudres et de la céramique de pointe pour la fabrication additive
28 – 30 août, Canton: REMATEC Asia, Salon professionnel de la reconception de pièces d’automobiles et de camions pour l’Asie
1er – 3 septembre : Cafe Show, Salon international des cafés (café, thé, apéritifs, desserts, alcools, boulangerie, matières premières, équipements, design, franchises…)
2 – 4 septembre, Shenzhen : SIAL Shenzhen, Salon international de l’alimentation, des boissons, vins et spiritueux
3 – 5 septembre, Suzhou: WSAVA – World Small Animal Veterinary Association Congress, Congrès annuel de l’association des vétérinaires pour petits animaux
3 – 5 septembre, Shanghai: Shanghai Intelligent Building Technology, Salon professionnel des technologies de construction intelligentes
3 – 5 septembre, Shanghai: ACLE – All China Leather Exhibition, Salon international du
4 – 6 septembre, Shanghai: CitExpo, Salon international du pneu
4 – 6 septembre, Pékin : InterAirport China, Salon international des équipements pour aéroports, technologies et services
5 – 7 septembre, Nanjing : VIV – Select China, Salon international de l’élevage intensif
10 – 11 septembre, Shanghai : ChinaBio Partnering Forum, Forum et exposition des industries biotechnologiques et pharmaceutiques
10 – 12 septembre, Pékin : CIOF – China International Optics Fair, Salon international de l’optique
10 – 13 septembre, Shanghai : Maison Shanghai, Salon de la décoration et du design, des produits pour la maison
10 – 13 septembre, Shanghai : FMC – Furniture China, Salon de la fabrication et des fournitures pour l’industrie du meuble
11 – 12 septembre, Hangzhou : CBE – China Beauty Expo, Salon international de l’industrie du bien-être et de la beauté
11 – 14 septembre, Shanghai : CIFF – China International Home Furniture, Salon international du meuble et de l’ameublement
12 – 16 septembre, Pékin: CIFTIS – China International Fair for Trade in Services, Salon dédié aux services et à l’innovation
13 – 16 septembre, Chongqing : CIMAMotor, Salon international du deux-roues
19 – 21 septembre, Shanghai : ICIF, Salon international des industries pétrolière et chimique
19 – 21 septembre, Shanghai : RubberTech, Salon international de la technologie du caoutchouc
19 – 21 septembre, Shanghai : ASE – Adhesives And Sealants Expo, Salon international des colles et adhésifs
19 – 21 septembre, Shanghai : LED China, Salon international de l’industrie des LED
19 – 21 septembre, Shanghai : Sign China, Salon international de l’enseigne et de la publicité
20 – 22 septembre, Canton : CDA South China, Salon des articles d’usage quotidien
20 – 22 septembre, Canton : GWPF – Grandeur World Pet Fair, Salon international des animaux de compagnie
20 – 22 septembre, Kunming : IFEX – International Flowers & Plants Expo, Salon international des fleurs, des plantes et des jardins
23 – 25 septembre, Shenzhen : CIE – China International Cross-border E-commerce Products Fair / CILF – China International Logistics and Supply Chain Fair, Salon et Forum Internationaux de l’e-commerce, de la logistique et du transport international
24 – 25 septembre, Shanghai : SURCAR, Conférence internationale sur la finition des carrosseries automobiles
24 – 28 septembre, Shanghai : CIIF – Shanghai International Industry Fair, Foire internationale de l’industrie sur le thème de l’économie digitale et de la décarbonisation industrielle
24 – 28 septembre, Shanghai : IAS – Industrial Automation Show, Salon international de l’automatisation industrielle
25 – 27 septembre, Shanghai : SNEC PV – Photovoltaic Power, Conférence et exposition internationale sur les nouvelles énergies
25 – 27 septembre, Suzhou : MEDTEC, Salon et conférence des constructeurs chinois de matériel médical
25 – 28 septembre, Shanghai : Tube China, Salon international des industries des tubes et des tuyaux
26 – 28 septembre, Tianjin : Ice Cream China, Salon international de l’industrie de la crème glacée et des aliments surgelés
10 -12 octobre, Shanghai : Interior Lifestyle, Salon international des produits et accessoires pour la maison
10 – 13 octobre, Shanghai : Music China, Salon international des instruments de musique et des services
12 – 15 octobre, Shenzhen : CMEF – China Medical Equipment Fair, Salon international de l’équipement médical
14 octobre – 4 novembre, Canton : China Import & Export Fair, La plus grande foire commerciale de Chine
14 – 16 octobre, Shanghai : AgroChemEx, Salon de la protection contre les maladies des plantes
14 – 18 octobre, Shanghai : ITMA Asia + CITME, Salon international des technologies du textile et de l’habillement
15 – 16 octobre, Shanghai : Interfilière Shanghai, Salon international dédié à l’industrie de la lingerie, du bain, et des tissus techniques
15 – 16 octobre, Shanghai : IPIF – International Packaging Innovation Forum, Forum international de l’industrie de l’emballage
16 – 18 octobre, Xi’ an : API China, Salon de l’industrie pharmaceutique
16 – 18 octobre, Shanghai : China Toy Expo / China Kids Fair, Salon international du matériel et des jouets pour bébés et enfants
16 – 18 octobre, Pékin : COTTM – China Outbound Travel & Tourism Market, Salon du tourisme chinois à l’étranger
17 – 19 octobre, Chengdu : CCBE – Chengdu China Beauty Expo, Salon international de l’industrie de la beauté
17 – 19 octobre, Zhuhai : RemaxWorld, Salon international de la papeterie, des fournitures de bureau et des produits culturels
17 – 20 octobre, Ningbo : IF Fair – International Fashion Fair, Salon international du textile et de la mode
18 – 20 octobre, Chengdu : AMWC – Aesthetic & Anti-Aging Medicine World Congress, Congrès mondial de médecine esthétique et anti-âge
18 – 21 octobre, Foshan : CeramBath, Salon international de la céramique et des sanitaires
20 – 23 octobre, Shenzhen : Gifts & Home Fair, Salon international des cadeaux, de l’artisanat, de l’horlogerie et des articles ménagers