Le Vent de la Chine Numéro 11 (2022)

du 21 au 27 mars 2022

Editorial : Montagnes russes pour actions chinoises
Montagnes russes pour actions chinoises

De Hong Kong à New York, les cours des entreprises chinoises ont fait les montagnes russes ces derniers jours. Le 14 et 15 mars, ils ont enregistré leur chute la plus importante depuis la crise financière de 2008, en perdant 75% par rapport à leur valeur la plus haute. Les géants de la tech en particulier, ont vu leurs gains des neuf dernières années s’envoler en fumée.

Le contexte international y est pour beaucoup. Au lendemain des déclarations américaines affirmant que Pékin aurait accepté la demande de soutien de Moscou, les investisseurs craignent que les entreprises chinoises se retrouvent, à leur tour, impactées par les sanctions occidentales. Le risque d’inflation lié à la guerre en Ukraine pèse également sur les cours. Autre facteur : la commission boursière américaine (SEC) a nommé cinq compagnies chinoises qui seront délistées si elles ne fournissent pas prochainement leurs rapports d’audits.

Mais ce sont surtout les incertitudes liées à la situation domestique qui ont plombé les actions chinoises. La Chine connaît en effet son rebond épidémique le plus sévère depuis deux ans et les mesures sanitaires associées, comme le (semi-)confinement d’un certain nombre de grandes villes, de Shanghai à Shenzhen, pourraient peser sur la croissance.

Les incertitudes réglementaires visant les grandes entreprises technologiques chinoises n’ont rien arrangé. Selon le WSJ, Tencent encourrait une amende record pour violation des règles « anti-blanchiment » d’argent. Son rival Alipay serait lui aussi inspecté cette année. Didi Chuxing a également été contraint d’interrompre ses projets d’introduction en bourse à Hong Kong faute d’avoir règlé certains problèmes de sécurité informatique. La plateforme Douban elle, a été accusée par l’administration du cyberspace (CAC) d’avoir « alimenté le chaos en ligne ». En parallèle, la CAC a dévoilé de nouvelles règles encadrant les activités des mineurs sur internet, des jeux vidéo et du live-streaming. Désormais, tous les opérateurs de services en ligne devront intégrer un « mode jeunesse ». Ce sont tous ces facteurs qui ont précipité la chute des cours des entreprises chinoises…

Jusqu’à ce que Pékin décide d’intervenir. À l’issue d’une réunion du comité pour la stabilité financière et le développement (FSDC) qui supervise la banque centrale et les régulateurs financiers le 16 mars, le vice-premier Liu He s’est engagé à faire le nécessaire pour soutenir l’économie au premier trimestre, introduire des mesures favorables aux marchés boursiers, dialoguer avec la SEC pour arriver à un accord sur les procédures d’audit, voire aider les sociétés chinoises souhaitant entrer en bourse à l’étranger.

Le secteur immobilier s’est également vu promettre des « solutions de mitigation et de prévention des risques » ainsi que « des mesures de soutien visant à promouvoir une nouvelle approche de développement  ».

En sus, le bras droit du Président Xi Jinping a promis d’achever « au plus vite » la « rectification » des plateformes internet grâce à des règles « transparentes et prévisibles ».

En un subtil rappel à l’ordre, le dirigeant a déclaré que les différentes agences doivent consulter au préalable les régulateurs financiers avant de prendre des décisions qui pourraient affecter les marchés financiers. Une manière de signaler à la CAC qu’il est nécessaire de « lever le pied » ?

Quoi qu’il en soit, cette annonce a eu l’effet attendu. Le jour même, les cours sont remontés : au Nasdaq, l’indice Golden Dragon China a repris 33%. Deux jours plus tard à Hong Kong, l’indice Hang Seng dédié aux entreprises chinoises avait retrouvé son niveau d’une semaine plus tôt.

Le fait que les autorités interviennent à une telle vitesse est frappant. Cela suggère que Pékin prend très au sérieux la situation et ne veut en aucun cas voir les choses déraper. Les autorités n’ont rien oublié du mécontentement des petits investisseurs lors du krach boursier de 2015. Cette réaction n’est pas étrangère au maître-mot de l’année « stabilité », inhérent à la tenue du XXème Congrès du Parti à l’automne.

Maintenant, il s’agit de joindre le geste à la parole. Si le gouvernement a déjà repoussé ses projets de réformes (taxe foncière, recul de l’âge de la retraite) et mis en sourdine le concept de « prospérité commune » cher à Xi Jinping, il faudra faire mieux pour véritablement rassurer les investisseurs et se donner toutes les chances d’atteindre son ambitieux objectif de 5,5% de croissance du PIB cette année.

Quelles mesures concrètes attendre ? Les analystes prédisent que la Banque Centrale devrait à nouveau abaisser le taux de réserves obligatoires pour les banques et ses taux d’intérêt d’ici quelques semaines. Mais pour ce qui est de la fin annoncée de la reprise en main des géants de la tech, le doute est permis, étant donné le nombre d’affaires en cours.

Au final, une déclaration rassurante ne suffira pas à dissiper totalement les inquiétudes puisque les raisons fondamentales de ce pessimisme demeurent, à savoir une « stratégie zéro Covid » qui montre ses limites, une position chinoise plus qu’ambiguë face à la crise ukrainienne, et des tensions avec Washington qui persistent.


Santé : Utérus artificiels et IA à la rescousse de la natalité chinoise ?
Utérus artificiels et IA à la rescousse de la natalité chinoise ?

« Brave New World », en français « Le meilleur des mondes », était jusque-là un chef-d’œuvre de science-fiction dystopique du romancier britannique Aldous Huxley (1894-1963), publié à Londres en 1932, dans lequel la reproduction sexuée de notre espèce a été remplacée par des laboratoires où les embryons et les enfants sont imprégnés durant leurs développements d’aptitudes de comportements correspondant à leurs futures places dans une hiérarchie sociale préétablie. Ce roman, passablement oublié des jeunes générations actuelles, est néanmoins peut-être prophétique…

En effet, une équipe de scientifiques de Suzhou (Jiangsu), sous l’égide de l’Académie chinoise des Sciences (CAS), aurait mis au point des « utérus artificiels » dans lesquels ont été placés des embryons de souris, autrement dit déjà des mammifères. Un système d’intelligence artificielle (IA) est alors chargé d’ajuster le niveau des fluides nutritifs, de dioxyde de carbone et d’autres paramètres environnementaux importants pour le développement des embryons. Cette « nounou » peut également classer les embryons en fonction de leur potentiel de développement futur et détecter les anomalies pour ensuite solliciter l’intervention d’un technicien… Des tests humains auraient déjà été réalisés, mais auraient été stoppés au bout des 14 jours imposés par la loi chinoise et préconisés jusqu’en mai 2021 par la Société internationale pour la recherche sur les cellules souches (ISSCR). Cette étude est publiée alors que la Chine est confrontée à une forte baisse de son taux de natalité depuis 2016. Un déclin démographique qui met à mal les ambitions du Parti de faire du pays, la première puissance mondiale.

Selon Sun Haixuan, directeur de recherche (cf photo), cette technologie en cours de développement « permettrait non seulement de mieux comprendre l’origine de la vie et le développement embryonnaire des humains, mais fournirait également une base théorique pour résoudre les anomalies congénitales et d’autres problèmes majeurs de santé reproductive ». Les travaux de Sun ont d’ailleurs été salués comme une avancée vers la fin du monopole technologique étranger en matière de culture embryonnaire, qui freine jusqu’à présent la production domestique de matériel destiné à la procréation médicalement assistée (PMA).

Ce n’est pas la première fois que des travaux de ce genre sont réalisés. En 2017, des chercheurs américains avaient mis au point un système extra-utérin capable d’assurer le développement d’embryons extrêmement prématurés d’agneaux. D’autres États, y compris au niveau militaire, sont très certainement impliqués à long terme dans ce type de programmes au niveau humain, sans qu’ils se préoccupent outre mesure des questions éthiques.

Fin 2018, la naissance en Chine de trois bébés génétiquement modifiés avait profondément choqué l’opinion chinoise et la communauté scientifique internationale. Malgré tout, la justice chinoise n’avait condamné le chercheur responsable qu’à trois années d’emprisonnement et trois millions de yuans d’amende « pour violation des règles médicales ». Une sentence bien légère au regard de la transgression commise, d’autant que la question du suivi médical de Lulu, Nana et Amy n’a toujours pas été réglée. Il ne faut cependant pas se faire d’illusions : si la manipulation génétique humaine est aujourd’hui interdite dans le monde entier, des experts internationaux n’excluent pas que la pratique soit légalisée dans certains pays dans le futur…

Avec Alain P. Bonjean


Politique : Le nouveau visage de l’anti-corruption
Le nouveau visage de l’anti-corruption

Depuis près d’une décennie, l’anti-corruption est devenue partie intégrante du paysage politique chinois sous Xi Jinping. Après avoir épinglés quelques centaines de « tigres » (hauts dirigeants) et quelques millions de « mouches » (petits cadres), poursuivi les corrompus jusque dans leur tombe, « rectifié » l’appareil de la sécurité publique, voilà que les inspecteurs de la commission centrale pour l’inspection de la discipline (CCID) partent à la chasse aux « mauvaises performances » des petits fonctionnaires et traquent les liens « malsains » entre les cadres et le grand capital.

Cette évolution, repérée par le think-tank MacroPolo du Paulson Institute à Chicago, se reflète dans les statistiques : entre 2019 et 2021, le nombre d’enquêtes de la CCID liés aux performances des cadres représentait 54% du total, contre 46% pour les affaires de corruption « classique ». Ces derniers mois, la CCID a d’ailleurs publié deux directives soulignant l’importance de la lutte contre « l’inefficacité bureaucratique » et a communiqué sur plusieurs cas de cadres n’ayant pas mis en œuvre les consignes du gouvernement central, perdu le contact avec la population, ou alors tenu un nombre « trop élevé » de réunions. Si les inspecteurs ont opéré ce changement d’approche, c’est que le leadership a constaté que la peur engendrée par la campagne anticorruption a plongé les cadres dans une torpeur les empêchant de prendre toute décision ou initiative. Or Xi Jinping considère ces contre-performances au niveau de base comme une « menace à la stabilité sociale et à la légitimité du Parti ».

L’autre pan de cette évolution consiste à un « découplage » entre le pouvoir et les affaires, en ciblant la collusion entre les cadres et les entreprises. C’est le cas de Zhou Jiangyong (cf photo), ex-secrétaire du Parti de Hangzhou (Zhejiang), officiellement arrêté le 10 février pour avoir soutenu « l’expansion désordonnée des capitaux ». Dans les faits, « certaines entreprises » (comprendre Ant Group) auraient effectué des « paiements déraisonnables » au frère de l’ancien dirigeant, en échange d’accès à des terrains à prix préférentiel. L’arrestation de Zhou Jiangyong est significative pour deux raisons.

La première est qu’il est plus ou moins directement associé à la « nouvelle armée du Zhijiang », une des bases de pouvoir de Xi Jinping. En punissant Zhou, Xi veut donc faire de lui un exemple. Le message est clair : personne ne sera épargné, et ceux qui ne sont pas proches de Xi pourraient être encore plus sévèrement punis.

La seconde est que l’accusation d’avoir « soutenu l’expansion désordonnée des capitaux » est nouvelle dans le jargon de l’anti-corruption. Fin 2020, Xi Jinping avait inauguré une vaste reprise en main du secteur de la tech, en employant ces mêmes termes. Cette campagne antitrust avait débuté au lendemain de la suspension en dernière minute de l’introduction en Bourse d’Ant Group. Deux semaines plus tôt, son fondateur Jack Ma s’était aventuré à critiquer ouvertement les régulateurs financiers. Une prise de position qu’il continue de payer au prix fort.

Depuis lors, le gouvernement a déclaré vouloir mettre en place un système de « feux de circulation » pour juguler les capitaux. Ce qui conduit à la question suivante : comment seront désignés les capitaux « indésirables » ? A en croire certains analystes, un critère politique fera indéniablement partie de l’équation. La CCID pourrait ainsi cibler certaines compagnies dont les soutiens ont des points de vue divergents de Xi Jinping. Pour le leader, cela reviendrait à faire « une pierre, deux coups » : lutter contre la corruption tout en affaiblissant ses opposants, en les coupant de leurs sources de revenus. En apparence, rien de véritablement nouveau sous le soleil. Cependant, cette nouvelle composante de l’anti-corruption pourrait sensiblement compliquer l’environnement d’affaires en Chine.


Chiffres de la semaine : « 614 000 décès évités, 62 lignes de métro, première baisse depuis 1996, 12 438 $ par habitant »
« 614 000 décès évités, 62 lignes de métro, première baisse depuis 1996, 12 438 $ par habitant »

614 000 : c’est le nombre de vies que la Chine pourrait sauver en deux décennies en atteignant le pic de ses émissions de CO2 avant l’échéance qu’elle s’est fixée en 2030. Selon des chercheurs de l’université de Nankin, les bénéfices en termes de santé et de qualité de l’air pourraient entièrement compenser à long terme les coûts liés à ces efforts vers la neutralité carbone : d’ici 2050, les profits nets pourraient atteindre 3017 milliards de $, soit 2,77% du PIB chinois estimé cette année-là. À l’inverse, sans des mesures efficaces pour réduire ses émissions, le nombre de décès prématurés causés par l’exposition aux particules fines pourrait atteindre les 3,9 millions d’ici 2030 et les 7,5 millions d’ici 2050.

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+0,83% : c’est l’augmentation du taux d’urbanisation en Chine l’année passée. C’est la première fois depuis 1996 que ce pourcentage d’augmentation annuelle passe en dessous des 1%. Cette baisse a débuté en 2015 et est le reflet du ralentissement économique, d’un marché de l’emploi moins dynamique, d’un secteur immobilier à la peine et d’une politique sanitaire stricte qui limite les déplacements des 385 millions de travailleurs migrants. Les projections du 14ème plan quinquennal tablaient sur une hausse annuelle moyenne de 1,03% de 2021 à 2025. Aujourd’hui de 64,72%, le taux d’urbanisation était censé atteindre les 75% à 80% d’ici 2035. Les experts affirment qu’une croissance économique plus solide, une abolition du « hukou » (permis de résidence) et davantage d’accès aux services publics aux travailleurs migrants dans les grandes villes, pourraient contribuer à une plus forte augmentation du taux d’urbanisation.

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62 : c’est le nombre de lignes de métro qui sont entrées en opération dans 35 villes chinoises l’an passé, soit une augmentation inédite de 15%. Au total, 50 villes chinoises disposent d’au moins une ligne de métro. Ces nouvelles lignes viennent porter la longueur totale du réseau chinois à 9192 km, environ un quart du réseau mondial. Grâce à ce rebond, la Chine pourrait atteindre son objectif de 10 000 km de lignes en 2025, avec trois ans d’avance. La pandémie a poussé le gouvernement chinois à accroître ses investissements en infrastructures pour stimuler son économie. La particularité du métro chinois ? À l’inverse du reste du monde où les lignes sont construites en fonction de la demande existante, les lignes chinoises elles, sont bâties en « prévision » du trafic, ce qui explique un flux de passagers particulièrement bas les premières années d’opération. Parallèlement, presque toutes les lignes de métro de Chine sont déficitaires.

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12 438 $ : c’est le PIB moyen par habitant en Chine en 2021, soit une augmentation de 20% en valeur nominale. Ce bond permet ainsi à la Chine de frôler le seuil minimum fixé par la Banque Mondiale pour les pays à hauts revenus. Il s’explique par une robuste reprise économique après les fortes perturbations de 2020 mais aussi par un yuan fort face au dollar. En moyenne, 1 $ équivalait à 6,45 yuans l’an passé, 7% de plus par rapport à 2020. En dépit de cette augmentation, les inégalités restent fortes : les 20% des foyers chinois les plus riches jouissent en moyenne d’un revenu disponible 10,3 fois plus élevé que les 20% des foyers les plus pauvres.


Vocabulaire de la semaine : « Médias d’Etat, aide militaire, sanctions, stabilité, marché, anti-corruption, autorité »
« Médias d’Etat, aide militaire, sanctions, stabilité, marché, anti-corruption, autorité »
  1. Médias d’Etat, officiels : 官媒 ; guān méi
  2. Avertir, admonester quelqu’un : 警告 ; jǐnggào (HSK 6)
  3. Invasion : 侵略 ; qīnlüè
  4. Opération, action : 行动 ; xíngdòng (HSK 5)
  5. Economie : 经济 ; jīngjì (HSK 4)
  6. Finances, financier : 金融; jīnróng (HSK 6)
  7. Aide militaire : 军事援助 ; jūnshì yuánzhù
  8. Recevoir : 受到 ; shòudào (HSK 4)
  9. Sanction : 惩罚 ; chéngfá (HSK 6)

中共官媒并未提到美方警告北京,若在俄罗斯侵略乌克兰行动上,向俄罗斯提供经济金融、甚至军事援助,将受到美国惩罚

Zhōnggòng guān méi bìng wèi tí dào měifāng jǐnggào běijīng, ruò zài èluósī qīnlüè wūkèlán xíngdòng shàng, xiàng èluósī tígōng jīngjì, jīnróng, shènzhì jūnshì yuánzhù, jiāng shòudào měiguó chéngfá.

« Les médias d’État chinois n’ont pas mentionné que les États-Unis avaient averti Pékin qu’ils seraient punis par les États-Unis s’ils fournissaient une aide économique, financière et même militaire à la Russie dans son invasion de l’Ukraine ».

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  1. Conseil d’Etat : 国务院 ; guówùyuàn
  2. Vice-premier ministre : 副总理 ; fù zǒnglǐ
  3. Stabilité : 稳定 ; wěndìng (HSK 5)
  4. Marché : 市场 ; shìchǎng (HSK 5)
  5. Confiance : 信心 ; xìnxīn (HSK 4)
  6. Penser, croire : 认为 ; rènwéi (HSK 3)
  7. Sciences et technologies : 科技 ; kējì

中国国务院副总理刘鹤发话稳定市场信心,被认为中国对科技业的监管打压或可迎来拐点。

Zhōngguó guówùyuàn fù zǒnglǐ Liú Hè yě fāhuà wěndìng shìchǎng xìnxīn, bèi rènwéi zhōngguó duì kējì yè de jiānguǎn dǎyā huò kě yíng lái guǎidiǎn.

« Le vice-Premier ministre Liu He a parlé de stabiliser la confiance du marché, ce qui laisse penser que la reprise en main réglementaire de l’industrie de la tech pourrait connaître un point d’inflexion ».

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  1. Opinion publique : 舆论; yúlùn (HSK 6)
  2. Prêter attention à, suivre (sur les réseaux sociaux) : 关注 ; guānzhù
  3. Anti-corruption : 反腐; fǎnfǔ
  4. Tolérance zéro : 零容忍; líng róngrěn
  5. Présenter, introduire : 介绍; jièshào (HSK 2)
  6. Frère cadet : 弟弟; dìdì (HSK 2)
  7. Faire de la politique: 从政 ; cóngzhèng
  8. Faire des affaires: 经商 ; jīngshāng
  9. Autorité, pouvoir : 权力 ; quánlì (HSK 5)
  10. Fournir : 提供; tígōng (HSK 4)
  11. Aide, aider : 帮助; bāngzhù (HSK 2)

周江勇上一次被舆论关注是他出现在反腐大片《零容忍》中出镜。据片中介绍,周江勇和弟弟周健勇一个从政、一个经商,利用公权力为弟弟经商提供帮助等。

Zhōu Jiāngyǒng shàng yīcì bèi yúlùn guānzhù shì yīzhōu zhīqián, tā chūxiàn zài fǎnfǔ dàpiàn “líng róngrěn” zhòng chūjìng. Jù piàn zhōng jièshào, Zhōu Jiāngyǒng gǎo “yījiā liǎng zhì”, tā hé dìdì Zhōu Jiànyǒng yīgè cóngzhèng, yīgè jīngshāng, lìyòng gōng quánlì wèi dìdì jīngshāng tígōng bāngzhù děng.

« La dernière fois que Zhou Jiangyong a suscité l’attention du public, c’était lorsqu’il est apparu dans le blockbuster de l’anti-corruption « Tolérance Zéro ». Selon la présentation faite dans le film, Zhou Jiangyong a utilisé son statut politique et son autorité pour aider son petit frère dans les affaires ».


Rendez-vous : Semaines du 21 mars au 1 mai 2022
Semaines du 21 mars au 1 mai 2022

28-31 mars, Shanghai : EXPO FINEFOOD, Salon international de l’agro-alimentaire destiné à l’industrie hôtelière. Reporté en août.

29 mars-1 avril, Shanghai : HDE – ECOBUILD CHINA 2022, Salon de la construction et du bâtiment durable. Reporté en juin.

30 mars-1 avril, Shenzhen : LICENSING CHINA 2022, Salon international des licences et des produits sous licence de Shenzhen. Reporté en mai.

30 mars-2 avril, Shenzhen : ITES EXHIBITION (SIMM) 2022, ITES China est le grand salon des technologies et d’équipements de fabrication de pointe dans le sud de la Chine. Reporté en juin.

31 mars-2 avril, Canton : CHINA LAB 2022, Salon international et conférence sur les appareils de laboratoire et d’analyse en Chine. Reporté à une date ultérieure.

31 mars-2avril, Canton : WATERTECH GUANGDONG 2022, Salon international de la gestion de l’eau. Reporté en août.

7-10 avril, Shanghai : CMEF – CHINA MEDICAL EQUIPMENT FAIR 2022, Salon chinois international des équipements médicaux. Reporté en août.

9-11 avril, Shenzhen : CEF – CHINA ELECTRONIC FAIR, Salon chinois de l’électronique. Reporté en mai.

12-14 avril, Shanghai : ASIAN BUSINESS AVIATION CONFERENCE & EXHIBITION – ABACE 2022,  Salon international des produits et services pour l’aviation en Asie. Reporté à une date ultérieure.

13-16 avril, Shanghai : CHINA GLASS 2022, Salon chinois des techniques industrielles du verre.

14-16 avril, Nankin : PHARMCHINA 2022, Salon international de l’industrie pharmaceutique. Reporté en septembre.

16-19 avril, Qingdao : QINGDAO INTERNATIONAL METAL WORKING EXPO 2022, Salon international de l’industrie du métal. Nouvelles dates.

20-22 avril, Shanghai : IE EXPO CHINA 2022, Salon professionnel international de la gestion et traitement de l’eau, du recyclage, du contrôle de la pollution atmosphérique et des économies d’énergie.

20-22 avril, Shanghai : NEPCON CHINA 2022, Salon international des matériaux et équipements pour semi-conducteurs.

20-23 avril, Chengdu : VINITALY CHINA – CHENGDU 2022, Salon des vins et des spiritueux italiens en Chine. Nouvelles dates.

20-23 avril, Chengdu : DENTAL SHOW WEST CHINA 2022, Conférence internationale et salon sur les équipements et matériels pour la médecine dentaire.

21-24 avril, Jinan : CHINA INTERNATIONAL POWER TRANSMISSION & CONTROL TECHNOLOGY 2022, Salon chinois international de la transmission de puissance et des technologies de contrôle

21-30 avril, Pékin : AUTO CHINA 2022, Salon international de l’industrie automobile à Beijing.

23 avril, Pékin ; 30 avril, Shanghai ; 1er mai, Canton : CIEET 2022, Salon international de l’éducation. Nouvelles dates.

25-28 avril, Shanghai : CHINAPLAS 2022, Salon international des industries du plastique et du caoutchouc.

27-29 avril, Pékin : TOPWINE CHINA 2022, Salon international du vin pour le nord de la Chine.

30 avril-2 mai, Wuhan : ANI EXPO 2022, Salon de l’animation et du jeu interactif.