Le Vent de la Chine Numéro 7

du 16 au 22 février 2004

Editorial : La Corée du Nord va au tapis vert, le ventre vide!

Si ce vent de la Chine consacre son éditorial à la Corée du Nord, c’ est que le pays vit une disette d’une rare âpreté, pris entre un hiver rigoureux (un de plus), et des greniers vides -même ceux de l’ONU!

En principe, les Nations unies, le Programme alimentaire mondial, le PAM en tête, nourrissent 6,5M de femmes et enfants, sur 23M d’âmes.

Mais le 9/2, le PAM lance un cri d’alarme : pour janvier et février, jusqu’à la récolte de printemps, l’organisme charitable n’a plus de vivres que pour  8000 tout-petits et 75.000 femmes enceintes. Le reste de la population devra se contenter de 300g de riz/jour, 1/2 de la ration de survie. Une hécatombe de mortalité n’est toutefois pas à craindre: le « Pays du matin calme » ne risque qu’une rechute de la malnutrition infantile, que l’ONU avait réussi à faire reculer, moyennant de lourds efforts, de 62% en ’98 à 42% en 2002.

Si la Corée est en si mauvaise posture, c’est bien sûr dû aux choix politiques de son régime, mais aussi à la partition de la péninsule : avant 1950, c’était le Sud qui nourrissait le Nord. D’autre part, la lassitude des pays donneurs est claire, forcés d’aider Pyongyang depuis 9 ans, sans pouvoir l’empêcher de reprendre en 2002 la course à la bombe.

«Les circonstances sont défavorables », admet M. Hyder, directeur du PAM/Chine, pour expliquer que le grain offert en 2004 à la Corée, n’atteigne que 140.000t, loin des 485.000t nécessaires! D’ailleurs, ultime épée de Damoclès, le Japon pourrait imposer à Pyongyang un embargo sur tout commerce, au titre d’un vote de sa Diète, la Corée étant alors classée « régime hostile ».

Dans ces conditions, on saisit mal les motivations du régime du cher leader Kim Jong-Il, pour avoir relancé 16 mois plus tôt son programme atomique militaire, très conscient des conséquences calamiteuses pour la nation. C’est que ce régime stalinien à la fois illuminé et pragmatique, avec pour boussole sa seule «Juche» (idéologie nationale, syncrétisme de stalinisme, bouddhisme et christianisme), est déterminé à vendre cher l’abandon de sa capacité de nuisance contre une dernière chance de survie politique.

Le 25/2, le sommet multilatéral reprend à Pékin, à 6 pays, avec pour ambition un genre de traité de paix, ultime étape de la guerre de Corée. La Chine a soigneusement préparé l’événement, en prenant soin de préserver son rôle «non aligné».

On observe une dose homéopathique d’embellie, avec le choix comme négociateur nordiste de  Kim Gye-gwan (vice-ministre des Affaires étrangères) – un diplomate modéré. Mais sur les chances d’aboutir, Pékin ne laisse pas d’illusion, vu l’absence de marge de manoeuvre entre US et Corée, les deux grands intervenants : « Ne pas croire que le problème puisse se résoudre en une ou deux rencontres»!

 

 


A la loupe : Tibet, Xinjiang, montée de fièvre

Depuis les années 1990, les rapports Tibet / nation allaient dans le bon sens, soutenus par des investissements centraux, la paix  et la réconciliation apparentes. Puis les mauvaises nouvelles reviennent.

Human Rights Watch, HRW,  annonce (8/2) une peine de mort avec sursis au lama Tenzin Delek  pour son rôle allégué dans un attentat ayant coûté 3 morts au Sichuan en 2002. L’affaire s’était soldée par l’exécution d’un moine et la prison pour six autres.

Autre cas : début février, 3 moines tibétains furent condamnés à 12 ans de prison, pour avoir possédé une photo du Dalai-Lama et peint un drapeau de l’ex-royaume.

NB: selon l’agence indépendante TIN, la Chine détient 145 prisonniers tibétains, la moitié au pénitencier de Drapchi (Lhassa).   

A 2000km au Nord, le Xinjiang est en proie à la même fièvre. En oct., à Hotan, Ujimamadi Abbas fut fusillé pour «séparatisme ethnique», sans détail. Le 31/1, de passage au Canada, 7 artistes ouighours firent défection, réclamant l’asile.

Cette crispation dans les 2 régions, suggère une altération du climat économique.

La «paix chinoise» était supportée par des  investissements en MM$, qui profitaient à l’élite Han mais aussi aux autochtones. A présent, Pékin recentre son soutien en faveur de 2 autres groupes défavorisés, Dongbei (Nord-Est) et paysans (cf colonne centrale). Dans le cas du Xinjiang, le phénomène est exacerbé par les suites au 9/11/01, et la guerre à l’anti-terrorisme. Dans son « territoire autonome » ouighour, la Chine amalgame intégrisme et séparatisme, pour éradiquer toute dissidence. Mais comme pour la lutte contre la malnutrition en Corée du Nord, il ne faudrait pas que les gains péniblement acquis en des ans d’effort, disparaissent lors d’une crise momentanée!

 


Joint-venture : Yahoo/CNNIC – le torchon brûle

Pour trouver sa place en Chine, Yahoo! cherche la faille.

C’est que le marché de la recherche en ligne va doubler cette année au Céleste Empire, atteignant 100M$.

D’abord, le groupe avait misé sur CNNIC, filiale du MII, monopole d’enregistrement des noms de domaine et détenteur d’un moteur de recherche :

 en août 2003, les 2 convenaient d’un contrat de pub d’un an, portant sur 950.000$.

Puis en novembre, Yahoo! change son fusil d’épaule en rachetant pour 120M$ le Hong Kongais 3721, rival de CNNIC,en procès avec lui depuis janvier!

Parachevant ce changement d’alliance, Yahoo! rompt son contrat avec CNNIC (16/1). Il n’a fallu que 5 mois au géant US pour découvrir que CNNIC, danwei trop protégée, ferait un médiocre partenaire—aussi incapable de conquérir le marché, que de le partager.

Contrairement à 3721, firme dynamique, détentrice d’un logiciel en mandarin –KIPS– chouchou de 80% des internautes (contre 2% à CNNIC).

Ainsi la chasse au moteur de recherche est ouverte, groupe ministériel contre JV étrangère, avec deux outsiders:

le privé Baidu, et depuis le 12/2, le plus populaire outil au monde, Google, avec son service de pub en chinois AdWords.

 


A la loupe : Monde agricole – vers un vrai new deal?

Un échec de la dernière équipe politique, a été de n’avoir pas su formuler de politique agricole après 1995, quand les prix et le revenu rural commencèrent à chuter.

Depuis mars 2003, conscient que la stabilité nationale était incompatible avec l’appauvrissement de ces 50% de travailleurs n’assumant plus que 15% du PNB (VdlC n°5), Wen Jiabao, gestionnaire capable, s’est attelé à la tâche.   Le résultat est ce document n°1 du PCC, publié le 8/2, qui donnera le ton au Plénum de l’ANP (5-14/03). Au nom du principe de 小康 xiaokang (bien-être social), Pékin prépare un effort inouï, haussant à 18MM$ (+25%) les crédits de soutien au monde agricole, ventilés en quatre types de programmes :

[1] la chasse aux taxes illégales sera renforcée, le déficit des administrations de base étant compensé par Pékin. Ainsi finit la taxe des cultures spéculatives (578M$ en 2003) – hors tabac-, et celle sur le revenu agricole qui baissera de 8,4% à 2,4% en 5 ans, moyennant la perte pour l’Etat de 843 M$/an. Face à l’arbitraire de la spoliation de sa terre (vendue aux spéculateurs), le paysan recevra un droit de veto, et un recours légal.

[2] L’effort entrepris par Zhu Rongji pour réhabiliter prairies, forêts, lacs et fleuves sera poursuivi, et davantage de routes (et voies ferrées) seront créées, pour désenclaver les villages.

[3] A travers les campagnes, des fonds nouveaux iront aux constructions d’écoles, y compris celles pour migrants (36M$, +600%), qui étaient 99M (+5%) en 2003, et dont le document salue pour la  1ère fois l’importance : ils seront 200 à 300M à partir d’ici 2020, portant le taux d’urbanisation de 39% en 2003, à 56% à cette échéance. Les soins de santé ne seront pas oubliés: une Sécurité Sociale à 10¥/an est testée auprès d’1,2M de paysans du Guangxi, et devrait être étendue à tout le pays d’ici 2010.

[4] L’accès au crédit rural sera privilégié, notamment grâce à 30 banques ou coopératives de prêts à naître en 2004, pour décupler les micro-crédits et stimuler l’esprit d’entreprise.   

 


Argent : Aoshan – une réserve d’or noir au prix fort

— Elles sont loin, les années ’80, où  rues et media chinois ressemblaient à ceux de Pyongyang aujourd’hui, déserts de publicité hormis les slogans idéologiques!

En 2003, le marché chinois a drainé 18,4MM$ (+39%) de recettes d’annonces, n°3 après US et Japon, dit l’institut CVSC-TNS.

Dans la course à l’image de marque, les cosmétiques sont les plus vifs (P&G en tête) et investissent 3,4MM$, en soutien de leur concentration rapide (cf VdlC n°5).

Suivent l’alimentaire, la pharmacie (ex-n°1), les services et l’immobilier.

Ce schéma accuse de fortes variations régionales, avec les télécoms n°3 à Pékin et à Canton (villes où les firmes de téléphones se font concurrence intense), tandis qu’à Shanghai, ce sont les loisirs qui prédominent.

En prévision des dépenses de 2004, on prédit aussi un reflux de la pub, quittant la télévision trop chère (+30% au 1/1):

celle-ci ne peut maintenir ses 2/3 du marché. Internet, les journaux et la rue prennent du galon, permettant aux annonceurs de maintenir leur montée en puissance, tout en limitant à +18% leurs frais !

— Le véritable prix à payer par la Chine, pour n’avoir pas établi sa réserve stratégique de pétrole durant les années ’90, apparaît seulement aujourd’hui (cf VdlC n°06).

D’ici 2010, la Chine se dotera d’une réserve de 10Mm3, soit 10 semaines de besoins (contre une aujourd’hui).

Il en coûtera 725M$ d’infrastructures, notamment au port d’Aoshan (Zhejiang) qui abritera la 1/2 des réserves, le reste étant réparti entre Zhenhai (Zhejiang), Huangdao (Shandong) et Dalian (Liaoning).

10MM$ seront affectés à la sécurité d’approvisionnement, notamment en réalisant le 1er inventaire systématique des réserves du territoire, et en dotant la Chine d’une flotte de cargos-citernes capable d’assurer en 2005 la moitié des imports.

Tous ces projets s’intègrent dans une politique énergétique à long terme qui reste à définir, suivant la suggestion de l’AIE, l’Agence Internationale de l’Energie, en 2003.

Pendant ce temps, Sinopec, n°2 national poursuit son plan d’équipement.

En 2005, sa part de pétrole acheminé par pipeline passera de 7% à 35%, suite à l’entrée en fonction de 2 ouvrages, Ningbo-Nankin (680km) et Maoming-Kunming (1700km). Sur les 900M$ d’invest, 151M proviendront d’une obligation Sinopec, d’un montant global de 400M$, à 4,6% sur 10 ans.

— Le 10/2 à ZhongNanHai (siège du PC), une conférence financière centrale a entériné le plan annuel de réforme financière.

Au menu, moult thèmes déjà évoqués par le passé, tels l’accès de la bourse aux assurances, celui des banques au capital privé/étranger, la création des bourses d’échanges des actifs publics, de bourses du charbon, l’ouverture des marchés à terme…

Dans ce concert d’initiatives, 2 thèmes à part :

[1] le niveau du Yuan, ¥, que Wen Jiabao assure vouloir garder “fondamentalement stable” (mais que la presse voit réévaluer de 5% en mars),

[2] le niveau des prêts, que la BPdC, la Banque centrale, veut stabiliser à 313 MM$, +16,4%, en un “atterrissage doux” par rapport au rythme effréné de +21% en 2003. Goldman Sachs doute qu’elle y parvienne…

 


Pol : Royaume-Uni / la pêche aux moules, c’est fini!

— A la ronde de discussions de l’OMCDoha, en panne depuis 2002,  G.W. Bush veut prévenir un nouvel échec potentiellement fatal.

R. Zoellick, le représentant au Commerce prend son bâton de pélerin, à Tokyo puis à Pékin (11-12/2), reformulant les vieilles exigences US : un démantèlement étalé des primes à l’export agricole, la déréglementation des échanges de biens et services, vers une Terre de libre-échange. Avec ses hautes ambitions d’export agricole, la Chine est favorable aux thèses US – mais s’empresse d’exiger exemptions et  privilèges pour les nouveaux membres… Rien ne sera simple!    

— La noyade de 19 pêcheurs de coques chinois (5/2) en baie de Morecambe (Royaume-Uni), rallume le projecteur sur un trafic oublié depuis un autre drame (59 morts dans un camion à Douvres en ‘2000), l’immigration clandestine. Dans ce groupe, 16 personnes ont réchappé, et parlent. Tous du Fujian, comme 4 ans plus tôt.

Les prix du passage n’ont pas changé—jusqu’à 28.000$.

Un rescapé décrit son odyssée de 4 mois, en camion, train, à pied via la Sibérie, la Pologne, la Tchéquie, Hongrie, Allemagne et Pays-Bas. Mais ce nouveau drame révèle aussi un progrès dans l’attitude publique.

Jusqu’à hier, les cadres “comprenaient” (couvraient) le choix des migrants illégaux. A présent, ce sont eux qui dénoncent les 蛇头 shetou (“têtes de serpent”, trafiquants) à travers la presse, et retransmettent aux candidats au départ l’avertissement des autorités européennes, des dangers les attendant à l’arrivée dans l’Eldorado européen : “tout ce qui brille, n’est pas or!”

— Ambassadeur américain en Chine, Clark Randt donne le 10/2 le 1er coup de pelle d’une ambassade nouvelle, conforme aux ambitions de son pays: elle sera la plus vaste et la plus chère des missions yankee dans le monde.

Pour 275M$, le complexe totalisera 50.000m2 de surface bâtie, double de ses frères moscovite ou berlinois.

Au Nord de Dongzhimenwai, dès 2008, le site hébergera 700 employés jusqu’alors ventilés entre 11 adresses. Sous l’angle du design, ce village diplomatique signé Skidmore Owing & Merrill (paysages de Peter Walker & Associates) puise dans la tradition chinoise, alternant cours carrées, jardins et bassin de lotus. La sécurité passe bien sûr avant tout : la construction sera confiée à des JV sino-US, qui embaucheront 1.500 ouvriers locaux.

Les US gardent en mémoire leur ambassade construite en 1985 par l’URSS, qu’ils n’avaient jamais pu utiliser, faute de pouvoir désamorcer les myriades de caméras, micros et canons à radiations injectés dans le béton…  

 


Temps fort : Comment phagocyter les filières high tech

D’ici 2010, c’est le ministre sud-coréen du Commerce qui le dit, la Chine aura comblé son retard high tech sur Séoul dans quasi toutes ses principales filières, vu “l’effort public agressif d’investissement, d’attraction de talents et d’ancrage de technologies fondamentales, par le biais de JV ou de reprise de firmes étrangères”…

Parmi ces créneaux industriels-phares des prochaines années, figure l’écran-plat électro luminescent à cristal liquide, par film transistor mince(LCD-TFT). En 2003, les Coréens LG-Philips et Samsung y règnent en maître, avec 10MM$ de ventes presque également répartis, suivis par Taiwan avec 7,5MM$.

Sur ce prologue, on s’étonnera moins de voir BOE Technology, groupe chinois “privé” inconnu au bataillon, reprendre en jan. 2003 Hydis, n°3 coréen, filiale d’Hynix Semiconductor pour 380M$.

Dans l’année, Hydis a généré 720M$ de ventes (4% du marché global). Surtout, BOE Technology s’apprête à monter à Pékin d’ici 2007 la plus grande usine de Chine, ajoutant à ce savoir-faire 1,2 MM$ d’investissement, dont 2/3 prêtés sans sourciller par les banques chinoises.

Les ambitions sont claires. Il s’agit d’une réponse “nationale” à l’expansion de LG-Philips, qui a eu le nez creux en s’installant à Nankin (VdlC n°38 /VIII) – seule base de résistance possible!  

Au risque d’entrer dans le pré-carré de l’Inde, la Chine entame -par HK-interposé- la même démarche, dans le domaine du logiciel. Ici, la puissance compétitive dépasse la peur du piratage: Chinadotcom, portail internet Hong Kongais reconverti dans le software, installe son 2nd centre de conception chinois, après avoir racheté Industri-Matematik (Suède) et s’apprêtant à reprendre Ross (US, expert en software d’entreprise) pour 69M$. Dans l’année, la moitié des ingénieurs de Ross déménageront en Chine. A terme, 40 à 60% du travail de création sera made in China. Alors, la part asiatique des affaires de Ross aura triplé!

 


Petit Peuple : Shenyang, l’amour d’une mère

A Shenyang (Liaoning), Zhao Min était ce qu’on appelle une battante.

Trahie par son mari parti avec la 小姐xiaojie (serveuse) de leur guinguette, elle avait acheté un stand sur un marché et assez gagné, en 5 ans, pour monter une usine de meubles.

Désormais riche, elle n’avait plus qu’un souci : Jianguo, son fils de 18 ans, de nature molle, qui se voyait bien passer le reste de sa vie à ses crochets. Qu’il rate son bac, en juin 2002, mit le feu aux poudres. Zhao Min réfléchit 4 mois, puis lui signifia sa décision irrévocable: il quitterait le foyer pour un an avec 1000¥ de pécule- pas un de plus. Aucun pleur ne put l’attendrir! Il s’en fut donc à Dalian. Au bout d’un mois, à sec, il fut heureux de trouver un job de plongeur.

Au Chunjie, il rentra à Shenyang, espérant un pardon. Sans succès : la mère avait disparu, l’usine vendue. Il était seul au monde!

Mille vicissitudes l’attendaient encore: une maladie, un hôpital, des dettes…  Un jour, cessant de geindre sur ses malheurs, il commença  à réfléchir, et se fit contremaître sur un chantier. Il remboursa sa dette en 2 mois, monta une PME de peinture, recrutant des chômeurs, offrant les devis les moins chers: en août 2003, il avait gagné 200.000¥, des muscles de fer, une volonté d’acier…

Enfin vint le jour “J”: Jianguo reçut une lettre, qui l’effondra.

En le chassant 365 jours plus tôt, Zhao Min lui avait caché une chose: elle était condamnée par un cancer. Après son départ, elle l’avait fait protéger par 3 détectives, parmi lesquels le faux usurier qui avait payé son hôpital. Cette maîtresse-femme lui léguait un héritage triple et flamboyant : elle lui avait épargné la peine de sa déchéance physique et de sa mort (4 mois avant). Elle lui laissait l’usine. Surtout, elle l’avait éveillé à lui-même, 玉琢成器 yu zhuo cheng qi, “jade ciselé par les épreuves!”

 

 


Rendez-vous : Stadia China à Pékin, salon Olympique!

16-18/02, Pékin: Stadia China, Foire (nouvelle!) des technologies de meetings sportifs

17-20/02, Shanghai: Foire des industries du meuble

19-22/02, Shanghai: Foire internationale du tourisme