Le Vent de la Chine Numéro 27

du 29 août au 4 septembre 2004

Editorial : Un été en couveuse !

L‘été fut chaud. Des myriades d’incidents furent recensés (ou tus),avivés par la fournaise : détournements d’ avion au Henan, d’enfants au Guangxi; manif de 6000 taxis à Yinchuan (Ningxia), de fermiers au Henan ; bombes à Xingtai (Hebei), Shenzhen… A Hui’an (Fujian), 5000 investisseurs grugés pillèrent la villa et le supermarché de la députée Wang, en fuite avec leur épargne imprudemment confiée à sa banque illégale!

Par suite, la sécurité fut renforcée. Des dissidents furent arrêtés, harcelés, traînés en justice. La censure s’accompagna parfois d’efforts pour plaire: un blitz contre la cyberpornographie (soutien de jusqu’à 40% des budgets des serveurs chinois) ferma 16000 cafés et 700 sites internet, aux adresses dénoncées par des parents exaspérés…  La colère est nourrie par les abus des cadres: par exemple, 2MM d’investissements, n’ont pas empêché l’aéroport flambant neuf de Baiyun (Canton), victime de malfaçon, de fuir à la moindre averse.

Cet été fut aussi celui de la question lancinante, à toutes les bouches:

«la surchauffe est-elle vaincue ? ». « Oui», à en croire les rapports officiels, avec une croissance industrielle comprimée à 15,5% en juillet (contre 23% en janvier), permettant d’espérer une hausse de PNB de 9% en 2004, et 7-8% en 2005. Mais en même temps, pour la 1ère fois,  la côte manque de manoeuvres (cf colonne de droite), l’inflation fait sauter en juillet le plafond des 5%, la valse d’achats d’énergie et de minerai se poursuit (cf p2), la conso d’électricité dépasse les 16%, et le commerce de détail les 13%…

Tout se passe comme si les provinces, enfreignant les consignes, poursuivaient la course à la croissance, « chacune pour soi »!

Dernière tendance : l’ouverture au monde se poursuit, démantelant la Grande Muraille réglementaire. Dès fin 2004, la distribution de la presse et du livre sera accessible à l’étranger. En août parut une loi offrant à une poignée d’investisseurs «lourds» la résidence permanente (10 ans).

Est annoncé le droit, aux assurances, de placer une part de leurs 8MM²de devises sur les marchés obligataires et des capitaux. Des Chinatowns se montent à Moscou et St Petersbourg,et des parcs industriels à Greenville (US) et Dubai… Pas de doute, cette Chine qui empile l’or à Athènes, se montre plus à l’aise dans sa conquête du monde, que face à sa jungle intérieure en pleine houle !

 


A la loupe : Les migrants votent avec leurs pieds

On aurait jamais attendu cela de la Chine, océan «inépuisable» de bras peu exigeants : une enquête vient de révéler que le delta des Perles (Guangdong) est en manque de 2M d’ouvriers – le sous-effectif moyen est de 15%.

Idem, au Zhejiang, 10 à 20% des migrants sont partis sans revenir !

A cela, bien des raisons:

1. à Dongguan (Guangdong), certains patrons rapiats paient 45²/mois, sans sécurité sociale.

Ailleurs, les impayés atteignent des cimes imprenables : 36MM² au plan national, selon le vice Président Zeng Qinghong (22/8), dont 20MM² sur 124000 chantiers: les villes volent les campagnes!

2. On assiste à un effet pervers de l’effort pour améliorer le sort rural. Entre la traque des taxes bidons et l’embellie des subventions vertes, le revenu paysan a augmenté, ce 1er semestre, de 10,6%, tandis que la hausse des prix urbains dépasse les 5% (cf édito): la ville perd de son attraction.

3. Les provinces pauvres et leurs hts en prennent conscience, ouvrent leurs propres parcs industriels, et disent «plutôt 50² chez moi, que 90² en immigré»!

4. La politique de l’enfant unique, après 26 ans, donne ses 1ers effets, une tranche d’âge tronquée !

5. La raison majeure, citée par le ministère du Travail et de la SS, est bien l’affolement de la demande : ce semestre, les emplois migrants nouveaux progressent de 13%!

Les villes tentent de réagir : Pékin va étendre (au 1/9) sa couverture médicale à ses 3M de migrants.

Les patrons côtiers haussent les salaires jusqu’à 40% (à 140²!), ou paient un congé annuel.

Il en résultera en 2004 un coût salarial haussé de (+ ou -) 20-30%. La leçon est claire: la surchauffe signifie aussi la disparition prématurée du lumpen-prolétariat post-maoïste—tout se paie!

 


Joint-venture : Branle-bas chinois pour hôtels d’Europe

— Le 1/9, l’Union Européenne s’ouvre au touriste chinois, privilège que s’était arrogé 2 ans l’Allemagne, moyennant un petit accroc au Traité de Rome.

De cette libération des visas, on attend un flot de visiteurs: en France, ils étaient 300.000 dès 2003. A Shanghai, 4 tour operators offrent des packages à prix imbattable, 1300² vers l’Europe/Ouest, 1500² vers l’Est. Mais gare aux filles de l’air, faux touristes-vrais immigrants clandestins!

D’autre part, pas par hasard, le marché aérien voit des grandes manoeuvres parallèles: Hainan Air (propriété à 15% de Georges Soros, d’origine hongroise) négocie le rachat de Malev, le transporteur hongrois qui bat de l’aile. D’autres sont sur les rangs, dont Air France et Austrian Air.

China Southern, elle, signe (29/8) l’intention d’adhérer à Skyteam, l’alliance de ventes croisées et de miles gratuits d’Air France, Delta et 4 autres firmes!

— «Toujours plus» reste le slogan des marchands de fer chinois.

Future compagnie minière dans l’Ouest australien (58M² d’actifs), Fortescue pourrait décoller grâce à la CREC, China Railway Engineering Corporation, bras commercial du ministère des Chemins de fer chinois, qui signe (23/8) l’intention d’adhérer à son plan de 1,1MM².

CREC bâtira à ses frais pour (+ ou -) 400M² une ligne ferrée entre la zone de Pilbara et Port Hedland. Pour 600M², Fortescue équipera une mine de fer, et le port. Fonctionnelle, la ligne sera transférée à une filiale de Fortescue, qui en cédera  60% en bourse.

A l’ombre de cet étrange deal, un cartel sidérurgiste chinois négocie la réservation de toute la production pour 20 ans : 40-45Mt /an, dont 3 à Baosteel. Ceci expliquant cela!  

NB : le sous-sol de Pilbara est riche d’or, cuivre et manganèse, dont la Chine est aussi insatiable.

 

 

 


A la loupe : Le pétrolier chinois navigue à vue!

L’envol du cours du pétrole (50$/baril) frappe la Chine de plein fouet, devant importer cette année 120Mt, (+40%), sans réserve stratégique.

Face à cette crise, Pékin semble naviguer à vue. Symbole parlant : elle n’a même pas sorti le plan  global de l’énergie, que lui suggérait l’AIE, (l’Agence Internationale de l’énergie) en 2003!

Ainsi, CNPC, la Compagnie Nationale Pétrolière, baisse cette année sa production de 3,5%, à 46,6Mt, à Daqing (Heilongjiang), mais renonce à sa réduction de 7% prévue pour prolonger la vie de ce 1er gisement du pays.

Cet été a vu simultanément la finition du gazoduc Urumqi-Shanghai (14,9MM², 4200km, capacité de 20MMm3 : dans 6 ans, il chauffera Shanghai à 100%, détrônant le charbon) et la clôture cavalière des palabres entre CNPC et le consortium Shell (avec Exxonmobil et Gazprom).

Le n°1 chinois a réalisé qu’il pouvait se passer de partenaires. C’est son intérêt, mais pas celui de la nation, qui va de plus en plus dépendre de l’or noir et de la technologie (et du management) de l’extérieur! Aussi les profits publiés au 1er semestre par les pétroliers chinois (Cnooc 0,7MM², Sinopec 1,6MM², CNPC 4,3MM²) sont l’arbre qui cache la forêt!

Pour faire face, la Chine soutient Yukos, le pétrolier privé harcelé par Moscou, qui se trouve être son 1er fournisseur étranger (400.000 barils/jour, 7% de sa consommation). Il lui garantit le paiement du train acheminant son pétrole, et lui offre de racheter Yuganskneftegaz, sa «vache à or noir» (60% de sa production, 10 à 20MM$).

Bizarre mais symptomatique de la confusion présente, la SDRC, la State Development and Reform Commission,

démentit l’offre un jour plus tard (26/8) – par crainte de sembler prendre parti dans un conflit interne de son voisin nordique! A 1ère vue, c’est mauvais signe pour le futur pipeline Angarsk-Daqing, dont Yukos était le défenseur : Transneft, son concurrent étatique, vote pour le tracé japonais!

Idem, Pékin décrète (25/8) une hausse de l’essen-ce, 6%, sans sauter le pas en imposant son vieux projet de taxe au carburant. Seule innovation: le retour vers le futur, à Shanghai (25/8) qui rouvre le marché à terme du gazole après 9 ans d’éclipse.

Toutes ces demi-mesures montrent que face à son problème énergétique, l’Etat reste passif: suite aux pressions, voire au conflit d’intérêts avec ses deux Etats dans l’Etat, CNPC et Petrochina !

 

 


Argent : Faillite D’long – un record, deux mystères

— Rare, le crash de la D’long, d’une ampleur plus vue depuis la faillite de la Gitic en 1999 à Canton.

Seules des données fragmentaires filtrent, vu les risques d’explosion.

Fondée en 1986 au Xinjiang par les 4 frères Tang, la corporation comptait  30.000 employés et supposément 12MM$ d’actifs, entre ses branches alimentaire, aéronautique (moteurs), ses 21instituts de crédit et des parts dans 100 groupes locaux.

Dès avril couvait la rumeur d’une insolvabilité de D’long, étranglée par la restriction du crédit. Aujourd’hui, ses dettes feraient 3MM$.

1er mystère : l’Etat renfloue D’long (25/8) et allonge 1,8MM$ -le min sans doute, pour garder le navire à flot: c’est la 1ère fois dans son histoire qu’il sauve une firme privée. L’opération chirurgicale à haut risque est confiée à Huarong, la structure de défaisance de la banque ICBC.

2d mystère : Tang Wanxin, son Président est la cheville ouvrière du plan et coopère, après s’être enfui en Birmanie, puis revenu (18/7) « de son plein gré». Manifestement, Pékin agit vite et fort, au sommet, pour désamorcer une bombe qui pourrait jeter dans les rues des dizaines de milliers d’actionnaires et travailleurs spoliés!

China Railcom se relooke sous le logo de Tietong (même nom, en mandarin), et présente (20/08) un plan de croissance de 30%/an de clients en téléphone fixe et 50% en internet à haut débit.

D’ici 2007, son chiffre d’affaires triplerait. Ce plan destiné à éviter l’écrasement par les grands du secteur  (China Telecom, China Mobile, Netcom et Unicom, cf VdlC n°26), est un appel aux investisseurs pour son entrée fin 2004 en bourse de Shanghai, visant 300M².

Mais il y a loin de la coupe aux lèvres : depuis sa création fin des années ’90, la firme d’Etat n’a jamais quitté le rouge. Son réseau vétuste le long des voies ferrées n’occupe que 2% du marché, d’autres comme China Telecom et Netcom frisant 50% chacun. Pire, sa demande d’une licence 3G (téléphonie sans fil à large bande) se présente mal : Pékin va restreindre l’octroi des licences, pour éviter le retour à la guerre de prix constaté sur les marchés fixe et mobile. Décidément, plutôt que sur une cotation de tous les dangers, Tietong pourrait miser sa dernière carte sur l’entrée des étrangers—après 2007, OMC oblige!

 


Pol : En catimini, Taiwan jette l’éponge

— Scrutin discret à Taipei, mais sans doute tournant capital dans le rapport avec Pékin :

le 23/8, le Yuan législatif (Parlement) a voté qu’avant d’être soumis à référendum, tout amendement constitutionnel ne pourra être initié que par lui (pas par la rue), et surtout, devra être approuvé à la majorité des 3/4. En pratique, cette disposition ferme la porte à tout texte qui viserait la sécession, ou autrement inacceptable à Pékin. Score du vote: 200 voix contre 1.

Cette unanimité signifie que le DPP indépendantiste (au pouvoir) lâche du lest : la constitution promise pour 2006 par le Président Chen Shui-bian devra être un compromis. La pression économique, et la réélection incertaine de G.W. Bush, seul protecteur du Taiwan présent, devraient être à la racine de ce spectaculaire revirement!

— L’an avait débuté sur une brève mais violente épidémie de grippe aviaire en Asie et en Chine, causant 27 morts.

Le 20/8, Pékin surprend le monde par un aveu tardif mais audacieux: entre 2001 et 2003, plusieurs souches du virus H5N1 ont été découvertes en Chine, sur des porcs décédés de mort suspecte. La nouvelle choque, car le porc est un chaînon plausible de transmission future de l’oiseau vers l’homme, ce qui pourrait causer une catastrophe sans précédent. L’OMS suit l’information de près, et pour l’instant, reste rassurante!

NB : en 2003, lors du SRAS, la Chine avait interdit aux vétérinaires du monde d’examiner ses porcs, soupçonnés d’être un vecteur de cet autre virus.

— Pour la 1ère fois dans son histoire, la Chine a connu ce 1er semestre un solde négatif de 3MM² des échanges agroalimentaires.

Le choc est plus psychologique que matériel pour cet empire où vivent encore 800M de gens en zone rurale, et qui avait enregistré un surplus moyen de 3,5MM² au cours des 8 dernières années.

L’export, pourtant, a augmenté de 11%, à 8,77MM². Mais l’import a explosé, +63% (11,85MM²). La Chine paie en même temps sécheresse et pollution, recul des cultures (7M d’ha depuis 1996), et une politique (volontairement) décourageante des prix du blé: nécessaire pour vider les silos de réserves qui se dégradaient et forcer une hausse de qualité.

Résultat, l’import de grain (surtout blé) a doublé dans la période, à 4,1Mt.  Mais le phénomène n’est pas si inquiétant, et le tableau trompe : le paysannat est déjà sur la pente de la convalescence, avec le plan de soutien appliqué par Pékin depuis ce début d’année (cf VdlC n°10), et pour la 1ère fois depuis 5 ans, sous réserve d’inventaire, l’inversion de la fonte des récoltes. Hui Liangyu, vice 1er ministre (confident de Hu Jintao) l’a annoncé devant le Parlement, (l’ANP) : la récolte d’été, avec 101Mt, signifierait une hausse de 4,8%, et la hausse du revenu paysan citée en page 1 (+10,5%) pèserait lourdement dans les 9,7% de hausse du PNB : dont acte!


Temps fort : La Chine à Athènes, étatique et triomphante !

La Chine entière jubile, d’avoir ravi à la Russie la 2de place aux Jeux d’Athènes, et empoché  63 médailles (contre 59 à Sydney) dont 32 en or.

Succès attendu, vu l’infaillible machine à médaille d’or déployée au nom du patriotisme post-socialiste, par un régime prêt à investir sans limite dans la gloire du pays.

Pour ce faire, il repose sur l’héritage sportif de Mao, «pagode» pyramidale alignant 1.782 lycées spéciaux (185.000 enfants triés sur le volet), des dizaines de centres provinciaux (20.000 athlètes), une équipe nationale de 3.200 garçons et filles!

Pékin a envoyé 407 athlètes en Grèce, choisis pour leur jeunesse (23,5 ans moyenne), et leur inexpérience – pour 323, c’étaient leurs 1ers JO. Ce choix (chauffer ces jeunes pour 2008) a aussi servi la Chine, par ce capital boosté de culot juvénile!

Pour réussir, aucun effort ne fut épargné. 200M$ furent alloués à l’équipe nationale de 2001 à 2008.

La France qui comptait sur son arme secrète du vélo Look (Nevers), dut réaliser que la Chine s’était fournie à la même adresse. Idem pour les entraîneurs tel, au basket, Del Harris de la NBA. Cependant la puissante pompe à or, accuse des faiblesses. L’ombre du dopage demeure, avec 32 athlètes retirés à Sydney et une haltérophile privée en 2004 de ses 3 médailles d’or aux championnats de Vancouver. Surtout, ce système aboutit à un sportif fonctionnaire, peu motivé, pâle dans les disciplines à haute concurrence (100m), à fort esprit d’équipe (foot) ou très professionnel (perche, hauteur, cyclisme sur piste)…

Aussi dans les gymnases, l’on parle de changer de politique sportive, pour favoriser épanouissement personnel, esprit d’équipe et championnats de base – comme ailleurs au monde, mais tel maelström  n’interviendra qu’après de sourds combats entre les apparatchiks, et en tout état de cause, après 2008.  Pour l’heure, dans la jubilation des médailles d’or en masse, rendez-vous à Pékin, dans 4 ans!

 

 

 

 

 

 

 

 


Petit Peuple : La vie enfin au poil de Maohai

Depuis toujours, on l’appelle Môme-à-poil, 毛孩 mao hai.

Ce sobriquet dur à porter, Yu Zhenhuan, du Liaoning le doit à sa toison plus drue que celle d’un panda, reçue à la naissance.

L’affaire, dans les années ’80, fit du bruit : il fut classé «phénomène national», et à ce titre, nanti jusqu’à ses 8 ans d’une rarissime allocation, bien utile pour l’éduquer hors des écoles où il risqué à tout moment le lynchage! Pour autant, il vécut une adolescence épouvantable, traqué par l’intolérance et le sarcasme qui le poussait parfois à tenter d’arracher son pelage, haïssant ses parents et le monde qui l’avaient fait naître!

Sa chance vint de la nécessité de travailler pour vivre. A tout hasard, il se fit chanteur dans les bars : ce fut un succès d’enfer! De loin on se déplaçait, moins pour sa voix que pour voir le pelage soyeux sur ses biceps, ses pectoraux, son front et ses joues. En 2002, il fut sacré par le Guiness record, l’homme le plus velu du monde, avec 96% du corps couvert jusqu’à 6cm de poil. L’histoire ne le dit pas, mais on peut supposer qu’après le show, ces dames ne dédaignaient pas, en secret, goûter d’un peu plus près sa monstruosité virile. Dès lors, il plana bien au-dessus des questions idiotes, des gestes irrespectueux et du dédain. Le 6/8, Môme-à-poil s’est fait épiler l’intérieur des oreilles. Juste pour mieux entendre. Pas question d’ôter le reste: «ce serait donner victoire à ceux qui m’ont fait mal », dit-il. Ce serait aussi renier la source de sa fortune, qui lui offrit, entre autres largesses, une fille à son goût, et des apparts dans  plusieurs métropoles.

Voilà comment à 27 ans, Môme-à-poil, de sa terrifiante situation de 毛骨悚然 mao gu song ranqui fait dresser le poil sur le crâne»), a su tirer fortune et bonheur, à force de courage !

 

 

 


Rendez-vous : A Pékin, la foire du livre

31/8-2/9, Shanghai: Forum agricole

2-6/9, Pékin: Foire du livre

7-10/9, Pékin: Conférence internationale de la publicité