Le Vent de la Chine Numéro 13 (2023)
Après trois jours au pas de course, enchaînant discours, cérémonies officielles et poignées de main, la 3ème visite d’Etat d’Emmanuel Macron en Chine vient de toucher à sa fin (5 au 7 avril).
Si la couverture médiatique de l’événement a été intense de part et d’autre, il est intéressant de noter qu’autant la visite de Macron a été critiquée dans l’Hexagone – et plus largement en Europe et aux Etats-Unis – autant elle a été encensée en Chine.
Il fallait s’y attendre, le Président français n’a pas réussi à arracher à Xi Jinping une promesse d’user de son influence sur Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine. C’était pourtant la mission, que certains diront « impossible », qu’il s’était fixé avant cette visite. En guise de lot de consolation, Xi s’est dit prêt à appeler le Président Zelensky « lorsque les conditions seront réunies ». Pourtant, ce point ne figure pas sur le compte-rendu des échanges publiés par le gouvernement chinois et il est de notoriété publique que Xi envisage d’échanger avec son homologue ukrainien depuis plusieurs semaines déjà.
L’un des rares points positifs de la déclaration conjointe publiée à l’issue de la visite est la mention explicite de la centrale nucléaire de Zaporijjia, le reste étant jugé très favorable à la Chine (5G, coopération spatiale, programme « jeunes talents »…).
« Macron avait l’air de croire qu’il pourrait user de son charme pour pousser Xi à changer sa position sur la guerre. Pour cela, il qualifia le découplage de ‘piège’, emmena avec lui une importante délégation d’affaires et réaffirma son soutien au principe ‘d’autonomie stratégique’, sans rien obtenir en retour », tacle un analyste basé à Berlin.
La présence de la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen (VDL), invitée par le dirigeant français à voyager avec lui afin de présenter un front commun face au géant asiatique, a également fait jaser. En effet, l’accueil accordé à l’ex-ministre de la défense d’Angela Merkel, connue pour ses positions fermes vis-à-vis de la Chine, était loin d’être aussi chaleureux que celui réservé au Président Macron, ce qui a été perçu comme un stratagème de Pékin pour désunir le « couple » européen.
Enfin, la gigantesque table ronde autour de laquelle Xi Jinping a reçu ses hôtes (cf photo) était comparée à celle choisie par Vladimir Poutine pour recevoir le chef d’Etat français avant la guerre en Ukraine en février 2022…
Côté chinois, la perception de cette visite était nettement plus positive, reflet de l’importance stratégique que Pékin y accordait. Cela faisait d’ailleurs bien longtemps que la venue d’un dirigeant étranger n’avait plus fait l’objet d’un tel traitement médiatique. Comparé à la visite du chancelier allemand durant l’hiver dernier, le ton était clairement plus enthousiaste. La France, à travers Macron, étant selon toute vraisemblance considérée par la Chine, comme son premier partenaire au sein de l’Union Européenne.
Ainsi, la presse officielle n’a pas manqué de souligner que le dirigeant français était le premier chef d’Etat à être reçu par Xi Jinping depuis le début de son 3ème mandat en tant que Président de la RPC en mars, tandis que l’étape faite à Canton, en compagnie du leader chinois qui l’a reçu dans la résidence du gouverneur du Guangdong où son père a vécu quand il occupait ce poste de 1978 à 1981, était interprétée comme un traitement de faveur accordé à son invité. Il est en effet plutôt rare que Xi s’aventure en dehors de Pékin avec un dirigeant étranger en visite dans son pays.
De même, une célèbre mélodie jouée au guqin, racontant l’histoire de deux amis réunis par une même passion (celle de la musique), a été choisie pour symboliser la relation entre les deux hommes d’Etat et les deux pays – une allusion qui n’a apparemment pas échappé à Emmanuel Macron.
Même le public chinois semble avoir été séduit par le « charisme » et l’attitude « décontractée » du dirigeant français. Lors de son passage sur le campus de l’université Sun Yat-sen, le locataire de l’Elysée était accueilli tel une « rock star », les étudiants criant son nom et brandissant leurs smartphones dans l’espoir de prendre un selfie avec lui. Une ambiance loin des manifestations qui agitent l’Hexagone, mais également loin des déplacements officiels hautement chorégraphiés des dirigeants chinois, où la foule applaudit quand on lui demande.
Ce tapis rouge déroulé à l’attention du président français n’était bien sûr pas dénué d’arrière-pensées, chacune des offensives diplomatiques chinoises ayant pour toile de fond la rivalité sino-américaine. L’objectif de Pékin est clair : tenter un rapprochement économique avec l’Europe et la dissuader de s’aligner davantage avec Washington.
Xi a-t-il eu davantage de succès dans cette entreprise que Macron sur le dossier ukrainien ? C’est bien possible, à en croire les récentes déclarations d’Emmanuel Macron dans l’avion du retour sur l’importance de « l’autonomie stratégique européenne » et de ne pas devenir un vassal des Etats-Unis.
« Je souhaite que nos amis chinois aient encore et toujours davantage envie de visiter notre pays. Nos paysages, notre culture, notre gastronomie les attendent ». C’est en ces termes que le Président Macron, en visite d’Etat à Pékin, a officiellement invité les touristes chinois à s’envoler de nouveau vers l’Hexagone, après trois ans passés en Chine pour cause de politique « zéro Covid ». Pour mémoire, plus de 2 millions de touristes chinois se rendaient en France chaque année avant la pandémie et contribuaient à l’économie du pays à hauteur de 3,5 milliards d’euros par an, soit 7% des recettes touristiques.
A croire un récent sondage, leur désir de venir découvrir l’Hexagone est resté intact : le pays reste la destination européenne par excellence et se classe parmi le top 10 de leurs destinations favorites.
D’ailleurs, dès le Nouvel An chinois, les touristes Chinois se sont remis à voyager en Asie. Hong Kong, Macao, la Thaïlande et Singapour arrivent en tête, tandis que le Japon et la Corée du Sud devraient suivre après la levée des mesures restrictives.
Alors, à quand leur retour en Europe, et plus précisément en France ? « Dès cet été », anticipent les professionnels du secteur, voire « cet automne, lors de la Golden Week ». Cependant, personne ne s’attend à une reprise explosive. Certes, la délivrance de passeports pour les ressortissants chinois a enfin repris et les agences de tourisme chinoises, qui ont énormément souffert durant la pandémie, ont obtenu l’autorisation de faire voyager des groupes dans 60 pays, dont la France.
Néanmoins, plusieurs obstacles au voyage demeurent, en premier lieu le prix des billets d’avion qui reste bien plus élevé qu’avant la pandémie. Actuellement, seuls 8 vols hebdomadaires relient l’Hexagone et l’Empire du Milieu, contre plus de 90 en 2019. Or si le nombre de vols n’augmente pas, les prix ne pourront pas baisser significativement. Les trois plus grandes compagnies aériennes chinoises, qui ont enregistré des pertes abyssales l’an dernier (38,6 milliards de yuans), souhaitent rapidement augmenter le nombre de liaisons. Seulement, si la réouverture n’est pas progressive, cela pourrait se faire au détriment des parts de marché d’Air France sur ces lignes. En effet, durant la pandémie, la compagnie française avait privilégié des liaisons plus rentables. L’abandon du « zéro Covid » fin 2022 ayant pris le monde de court, Air France n’est pas encore prêt à réaffecter appareils et équipages nécessaires sur les vols France-Chine. Une situation dans laquelle se retrouvent de nombreuses compagnies aériennes.
Mais avant même d’embarquer vers la France, il faut obtenir un visa. Or les consulats comme les prestataires de services qui se chargent de traiter les demandes, ont sensiblement réduit leurs effectifs, conséquence là encore de trois années d’une politique sanitaire stricte ayant empêché les Chinois de voyager à l’étranger.
C’est ainsi qu’on ne devrait pas retrouver le niveau de fréquentation de 2019 avant 2024 ou 2025. Selon le China Outbound Tourism Research Institute (COTRI), la Chine devrait représenter 180 millions de voyageurs en 2024, soit 10 millions de plus qu’en 2019. L’administration chinoise de l’aviation civile (CAAC), prévoit quant à elle que la reprise du trafic aérien devrait retrouver 75% de son niveau d’avant la pandémie dès cette année, avec 460 millions de voyages de passagers.
Cependant, les touristes chinois de demain ne seront pas les mêmes que ceux d’hier. La pandémie a laissé des traces dans les esprits et a également changé leur façon de voyager. Dans l’Hexagone, les professionnels du secteur s’attendent à recevoir moins de groupes qu’hier ou alors de taille plus petite et davantage de voyageurs en solo, en couple ou en famille. La France devrait également attirer une clientèle plus aisée, cherchant à découvrir des destinations méconnues et plus « nature », tels que les Hauts de France et ses trésors cachés, les Pyrénées et leurs grands espaces, Arcachon et la dune du Pilat, la région Centre Val de Loire et ses balades à vélo ou encore la Bretagne – autant de destinations mises en avant par Atout France ces trois dernières années.
Une chose ne change pas : le critère « sécurité » reste primordial à leurs yeux, le nombre d’actes anti-Asiatiques ayant explosé depuis la pandémie… Mais il y a de quoi être optimiste : puisque la Chine a accueilli par deux fois les Jeux Olympiques en 14 ans, les Chinois pourraient être nombreux à faire le déplacement à l’occasion de ceux de Paris en 2024, année qui marquera également le 60ème anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et la France et sera celle du tourisme culturel franco-chinois.
C’est ainsi que les musées et châteaux français se mobilisent dès à présent pour être prêts au moment venu : reprise du dialogue avec les tour-opérateurs chinois, présence réactivée sur les réseaux sociaux WeChat et Weibo, visites en live-streaming… Tous les moyens sont bons pour (re-)conquérir le public chinois, d’autant que le potentiel de croissance laisse rêveur : si le Château de Versailles accueillait 13% de touristes chinois avant la pandémie, ils ne représentaient que 3% des visiteurs du domaine de Chantilly, du Musée d’Orsay, du Château de Chambord et 1% de ceux du Centre Pompidou…
- Macron : 马克龙 ; Mǎkèlóng
- Recevoir : 受到 ; shòudào (HSK 4)
- En grande pompe, cérémonieux, solennel : 隆重 ; lóngzhòng (HSK 6)
- Etre accueillant envers : 款待 ; kuǎndài (HSK 6)
- Contrairement : 不同 ; bùtóng
- von der Leyen : 冯德莱恩 ; Féngdélái’ēn
- Sembler, apparemment, vraisemblablement : 似乎 ; sìhū (HSK 5)
- Ne pas être bien accueilli, accueil froid : 冷遇 ; lěngyù
与马克龙受到的隆重款待不同,冯德莱恩似乎受到了中国方面的冷遇。
Yǔ Mǎkèlóng shòudào de lóngzhòng kuǎndài bùtóng, féng dé lái’ēn sìhū shòudàole zhōngguó fāngmiàn de lěngyù.
« Contrairement à l’accueil solennel que Macron a reçu, von der Leyen semble avoir reçu un accueil plutôt froid du côté chinois ».
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- Lancer, mobiliser : 发动; fādòng (HSK 6)
- Charme, charisme : 魅力; mèilì (HSK 5)
- Offensive : 攻势 ; gōngshì
- Tenter, essayer : 试图; shìtú (HSK 6)
- Creuser un fossé entre : 离间 ; líjiàn
- Europe-Etats-Unis : 欧美 ; ōuměi
- Relation : 关系 ; guānxì (HSK 3)
北京正在发动魅力攻势,试图离间欧美关系。
Běijīng zhèngzài fādòng mèilì gōngshì, shìtú líjiàn ōuměi guānxì,
« Pékin lance une offensive de charme pour tenter de creuser un fossé entre l’Europe et les États-Unis ».
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- France : 法国 ; fàguó
- Président : 总统 ; zǒngtǒng (HSK 5)
- Se terminer, prendre fin : 结束 ; jiéshù (HSK 3)
- (Affaire) d’Etat : 国事 ; guóshì (HSK 6)
- Visite (officielle) : 访问 ; fǎngwèn (HSK 6)
- Avion : 飞机 ; fēijī (HSK 1)
- Accepter : 接受 ; jiēshòu (HSK 4)
- Interview : 采访 ; cǎifǎng (HSK 5)
- Europe : 欧洲 ; ōuzhōu (HSK 5)
- Devoir : 必须 ; bìxū (HSK 3)
- Réduire : 减少 ; jiǎnshǎo (HSK 4)
- Etats-Unis : 美国 ; měiguó (HSK 5)
- Dépendance : 依赖 ; yīlài (HSK 6)
- Eviter : 避免 ; bìmiǎn (HSK 5)
- Taïwan : 台湾 ; táiwān
- Possible, probable, éventuel : 可能 ; kěnéng (HSK 2)
- Avoir lieu : 发生 ; fāshēng (HSK 4)
- Confrontation : 对抗 ; duìkàng (HSK 6)
法国总统马克龙在结束对中国为期三天的国事访问回国的飞机上接受采访时说,欧洲必须减少对美国的依赖,及避免被卷入中美两国在台湾问题上可能发生的对抗。
Fàguó zǒngtǒng Mǎkèlóng zài jiéshù duì zhōngguó wéiqí sān tiān de guóshì fǎngwèn huíguó de fēijī shàng jiēshòu cǎifǎng shí shuō, ōuzhōu bìxū jiǎnshǎo duì měiguó de yīlài, jí bìmiǎn bèi juàn rù zhōng měi liǎng guó zài táiwān wèntí shàng kěnéng fāshēng de duìkàng.
« Le président français Emmanuel Macron a déclaré dans une interview dans l’avion de retour d’une visite d’État de trois jours en Chine que l’Europe devait réduire sa dépendance vis-à-vis des États-Unis et éviter de se retrouver entraînée dans une éventuelle confrontation entre les deux pays au sujet de Taïwan ».
Venez écouter l’épisode 43 des « Chroniques d’Éric », journaliste en Chine de 1987 à 2019 et fondateur du Vent de la Chine.
Episode 43 des « Chroniques d’Éric » : » Macron et von der Leyen chez Xi Jinping – tous contradictoires, avec le sourire ! «
Deux Présidents, celui de France et celle de l’Union Européenne, s’en allèrent dîner à Pékin chez un autre président, celui de Chine : Macron et Von der Leyen, chez Xi Jinping, en dépit de la très mauvaise image que ce dernier s’évertue depuis six ans à déployer sur son pays et sur lui-même. Une fois de plus, ce sera l’économie, les échanges, qui viendront sauver la relation entre des continents fort tentés par le repli sur soi. Mais où tout cela aboutira-t-il ? J’essaie de démêler le sac de nœuds, au-delà des passions et des visions sectaires, en toute liberté et avec le sourire !
Tous ces épisodes, inspirés par mes souvenirs et l’actualité, n’ont que le double but de vous amuser et faire découvrir la Chine. – Eric Meyer
Mi-janvier 2013, à quelques semaines du Chunjie, passage à l’année du Serpent, la Chine entière dépensait des fortunes en cadeaux et banquets. Madame Huang Juhong, 42 ans, les préparait d’une toute autre manière à Qidong (Jiangsu).
Sur le web, on trouve nombre de petites annonces postées par de jeunes hommes et demoiselles, proposant leur talent d’acteur, en l’échange de quelques milliers de yuans, afin de jouer les faux fiancés lors des retrouvailles familiales du Chunjie – service particulièrement appréciés des célibataires endurci(e)s ou des homosexuels pour ne pas à avoir à justifier leur choix de vie hors normes.
Mais Huang n’était point en quête d’un petit ami temporaire, mais plutôt d’une mère à louer. Pourtant on s’en doute, ni ses enfants, ni son mari n’avaient la moindre chance d’avaler une si grosse ficelle ! C’est que Huang avait un drame à rattraper. En 2009, âgée de 74 ans, sa mère sérieusement malade, avait été hospitalisée. Selon la coutume, c’est elle, la cadette, qui avait officié à son chevet pour la nourrir, la laver, la forçant à prendre les médicaments prescrits par les médecins. Mais elle était loin d’imaginer que cette piété filiale enverrait sa mère ad patres, rejoignant les centaines de milliers de décès annuels en Chine, par erreur médicale.
Cette disparition, Huang ne pouvait se la pardonner. Sa souffrance était double, par le sentiment rongeant de culpabilité, et par l’absence de l’être aimé – le trou dans l’eau qui jamais ne se referme… Son mari, directeur d’usine, avait tout essayé pour lui rendre le sourire. Mais rien n’y avait fait, ni les massages, ni les sorties, ni les cours de danse : elle restait inconsolable…
Qui avait eu l’idée de cette petite annonce ? En tout cas, c’était la dernière chance de Huang et ses critères étaient très précis : être née, comme sa propre mère, autour du 23 septembre 1934 ; ne pas avoir d’enfant (ou qu’il vive au loin) ; et être libre au Chunjie, du 9 au 15 février. En échange, la prime était belle : 10 000 ¥ (en une enveloppe rouge) et le billet d’avion jusqu’au Jiangsu.
Et c’est à ce moment qu’advint la divine surprise : à peine l’annonce passée, une centaine d’offres affluèrent. Raison sans doute prosaïque. En ce pays, des millions de vieilles dames survivent sans pension digne de ce nom. Et si une riche famille était prête à offrir une semaine nourrie logée, ambiance tendre, avec en prime, ce magot à la clé, et bien, à ce prix on n’aurait pas d’enfant et on serait née le jour-même demandé, sans faute, pour jouer la maman-ersatz d’une femme mûre !
Après dépouillement, c’est une certaine Tian Fengying originaire de Xi’an (Shaanxi) qui remporta le titre. Pour conclure l’affaire, dès le 30/01, Huang sautait avec sa belle-sœur dans le premier avion pour Xi’an, apportant la moitié du montant en arrhes et quelques jolis vêtements achetés à Shanghai, en cadeau. Au premier regard, Huang sut que son choix était le bon –les larmes aux yeux, elle avoua à la septuagénaire que « le destin les avait réunies » : Tian était le sosie de sa mère. Huang elle, était aux anges, voyant se dissiper sa hantise que l’autre revienne sur sa parole. Vinrent les vacances tant attendues.
Même si chez Huang, nul n’était dupe, tous jouèrent le jeu et accueillirent Tian avec tous les égards dus à la « fausse » matriarche du clan. Huang vécut ces jours sur un petit nuage, retrouvant enfin la douceur perdue, la chaleur dissipée, et se sentant pardonnée. Puis le rêve prit fin : le Chunjie passé, Tian dut repartir. La séparation fut digne. Huang jura de revenir la voir « dès qu’elle aurait le temps ». Car il est vrai que « de toutes les vertus, c’est la piété filiale qui prime » (百善孝为先, baishàn xiàowéixiān). C’est ainsi que Huang retrouva une mère pour le restant de ses jours (ou du moins, ceux de l’ancienne !)…
On ne peut taire ici les critiques accusant Huang de manquer de respect envers sa défunte, en se jetant dans les bras de la première inconnue qui lui ressemble. Mais à ce qui nous semble, ces esprits chagrins sont réfutés par la médecine antique, qui spécifie : « quand on a mal au foie, on mange du foie ». Alors, quand on souffre de la mère, on soigne par la mère ! Ce serait le seul remède utile, dicté par la nature, le bon sens et les anciens.
Cet article a été publié pour la première fois le 1er mars 2013 dans le Vent de la Chine – Numéro 8 (2013)
11-15 avril, Haikou : 3ème édition de la China International Consumer Products Expo
13-15 avril, Pékin : CIEPEC, Salon chinois international et conférence sur la protection de l’environnement
13-15 avril, Shanghai : HORTIFLOREXPO – IPM, Salon international des plantes et des fleurs
13-15 avril, Shanghai : PRODUCTRONICA, Salon international de la production électronique
15 avril – 5 mai, Canton (et Offline): China Import and Export Fair, Foire internationale d’import et d’export
17-20 avril, Shenzhen : CHINAPLAS, Salon international des industries du plastique et du caoutchouc
18-27 avril, Shanghai : AUTO SHANGHAI, Salon international de l’industrie automobile
18-21 avril, Foshan : CERAMBATH, Salon chinois international de la céramique et des sanitaires
19-21 avril, Chongqing : CHINASHOP – China Retail Trade Fair, Salon dédié aux technologies et aux nouvelles solutions pour le commerce de détail
19-21 avril, Shanghai : IE EXPO, Salon international de la gestion et traitement de l’eau, du recyclage, du contrôle de la pollution atmosphérique et des économies d’énergie
26-28 avril, Pékin : CIENPI – China International Exhibition on Nuclear Power Industry, Salon chinois international de l’énergie nucléaire
6-8 mai, Pékin : CIFE – China High-End Import Food Exhibition, Salon international de l’agroalimentaire
6-8 mai, Pékin : CHINA MED, Salon des équipements et des instruments médicaux
9-11 mai, Qingdao : PHARMCHINA, Salon international de l’industrie pharmaceutique
10-12 mai, Canton : Asia Digital Display & Showcase Expo, Salon asiatique de l’affichage numérique et de la vitrine
10-12 mai, Canton : AAA – Asia Amusement & Attractions Expo, Salon des parcs d’attractions d’Asie
10-12 mai, Canton : Asian Flower Industry Expo, Salon asiatique de l’industrie des fleurs et de l’arboriculture
10-12 mai, Pékin : CISILE – China International Scientific Instrument and Laboratory Equipment Exhibition, Salon chinois international des instruments scientifiques et des équipements de laboratoire
10-12 mai, Shenzhen : Motor & Magnetic Expo, Salon international des petits moteurs, des machines électriques et des matériaux magnétiques
11-14 mai, Tianjin : CIEX, Salon international de l’automation, de la robotique et de la machine-outil
11-14 mai, Yantai : Yantai Equipment Manufacturing Industry Exhibition, Salon des équipements pour l’industrie manufacturière
12-14 mai, Shanghai : China Beauty Expo, Salon asiatique international de la beauté
14-17 mai, Shenzhen : CMEF – China Medical Equipment Fair, Salon chinois international des équipements médicaux
15-17 mai, Canton : ADE – Asian Dairy Expo, Salon asiatique des produits laitiers