Le Vent de la Chine Numéro 35

du 7 au 13 novembre 2005

Editorial : CROISSANCE : 2006, L’ANNÉE D’ATTERRISSAGE

En 2005 encore, avec une croissance de 9,4%, le succès chinois laisse pantois. Toutefois, un tournant se dessine, pour l’an prochain, après 4 années folles : les mesures d’Etat agissent, les murailles étrangères s’érigent, les réserves s’épuisent !

La sidérurgie résume tout. De janvier à septembre 2005, l’investissement bondit de 28% à 21MM$, la production grimpa de 30% (elle fera 340 Mt pour l’année). Mais les prix ont chuté de plus de 20% (ce qui n’empêche Baoshan, n°6 mondial, de gonfler ses profits de 41% à 330M²). Aussi, 100 aciéries tentent-elles de s’imposer 5% de baisse au 4.trimestre. Les outils qui ouvriront en 2006 seront partiellement oblitérés par 20% d’aciéries fermées.

En fait, surcapacité et chute du profit seront le lot de toutes industries de transformation, prédit un centre de recherche. L’automobile (cf col. droite) tente de réagir en exportant : +174%, et 19.000 voitures locales, bas de gamme.

Avec +26% en 2005, l’export atteindra 745 MM$  (surplus = 90MM$). Mais la machine grippe: avec 2,46MM$ de contrats textile, la foire de Canton accuse 10% de recul, 44% vers les US, et un avenir incertain.

Côté banques, le son dominant est bon, mais invérifiable. On serait en «cercle vertueux».

Une envolée des prêts (1280MM² au1er semestre, +35%) noierait la masse des mauvais prêts (1010MM², et +400M²), 10% du total. ICBC -la Banque du commerce et de l’industrie-, CCB -la Banque de la construction- et BoC – la Banque de Chine-, les ténors n’auraient plus que 4 à 5% de «trou» dans leur capital. Seule l’ ABC -la Banque de l’agriculture-, banque des paysans reste à la traîne—avec 70MM$ d’argent de l’Etat nécessité pour la renflouer, croit Yamaichi (HK)…

L’Etat aurait réussi à réduire la dépendance aux investissements étrangers : le surplus des comptes capitaux et financiers n’atteindrait plus que 38MM$ en juin, contre 67MM en 2004 : signe d’un recul de l’invest productif ou spéculatif, réduisant la pression à la réévaluation.

L’Etat cherche à relancer la consommation intérieure, et décourager l’épargne —fruit de l’absence de sécurité Sociale.

C’est dans ce contexte qu’il faut lire les actions publiques sur la monnaie. L’Office Statistique nie tout risque de déflation. Mais son propre indice des prix à la consommation (IPC) n’est pas si optimiste, étant passé de +2,8% au 1er trimestre, à 0,9% en septembre. D’autre part, un séminaire national (28/10) avertit banques et maisons contre le risque de change.

De nombreuses mesures de dérégulation se préparent, telle la hausse du volume d’affaires permis aux Hongkongais, leur droit de payer par chèque, la fin du plafond aux cartes de crédit

Le sens de tout ceci est clair : le jour se rapproche, où la valeur du RMB sera fixée par le marché !

 

 


A la loupe : Publicité : JCDecaux passe la grande Muraille

L’océan des publicités en Chine, celles des bus, métros et aéroports porte déjà un nom: JCDecaux, n°2 mondial de la communication extérieure (derrière l’américain Clear Channel), en train de matérialiser en un temps record son choix stratégique du Céleste Empire.

Dès janvier, pour 15 ans, il était devenu partenaire exclusif des aéroports de Shanghai. En avril, il avait acquis, pour 76,6M², la firme publicitaire chinoise côtée à Hong Kong, MediaNation. Le 26/10, il finalise pour 84M² l’achat de près de 75% des parts de MPI, l’autre grand acteur chinois -comptant sur une OPA pour racheter les parts manquantes. Sans compter à Hong Kong, la reprise de Texon (4.800 Abribus).

Désormais avec 1200 salariés et 95000 espaces d’annonces dans 17 villes, dont 33000 bus, se retrouve en Chine en position dominante, et y a réalisé en 2004, 170M² de chiffre d’affaires. Cette année, la Chine passera dans le bilan du groupe en 3ème position, avec 10% de ses activités -dépassée par la France, le Royaume-Uni, mais pas les US !

Une des cordes à l’arc de Decaux est sa puissance financière, lui permettant d’acquérir la concurrence sans sourciller – mais sans y perdre d’argent. Si celle-ci accepte sa tutelle, c’est aussi séduite, par la perspective de montée en qualité. Pudong par exemple, l’aéroport international shanghaien, a accepté JCDecaux comme un atout pour l’aider à entrer dans la botte des dix premiers aéroports mondiaux, en fréquentation (44M de passagers cette année, +20%), mais aussi en services et en image. A peine installé, JCDecaux y a amélioré les médias existant, y a créé une gamme plus sophistiquée.

Pour 2006, il s’attend à une percée des rentrées de cette JV, dont il ne détient que 35%, contre 50% à l’autorité portuaire et 15% à un autre partenaire. Sous 10 ans, prédit Jean-Charles Decaux son co-directeur, son empire des rêves d’achat se répartira harmonieusement entre Asie,  Europe, USA, un tiers chacun—comme un trépied antique chinois. «la Chine est un enjeu important », conclut Thierry Bardoux, responsable des aéroports de Shanghai, «en nous y installant, nous donnons un signe fort au marché : JCDecaux est là, et pour y rester » !

 

 


Joint-venture : Christie’s entre par la porte de derrière

— Le 31/10 tomba dans la mailbox de la Securities & Exchange Commission une étrange offre de Kin Win Laurel, portant sur rien de moins que la reprise d’Exxon, avec 25% de prime promise aux actionnaires : à 450MM$, c’eût été le record du monde.

La vérité apparut en 24heures : c’était un poisson d’avril, pratique qui se répand en Chine, malgré les grondements officiels. Le siège de KWL était un appart en banlieue de Pékin loué 120² parmois et son patron, un certain Xiufeng Zhang, avait déjà prétendu en 2004 racheter Telstra, n°1 australien du téléphone- on était loin du compte!

NB : que la presse mondiale ait prêté foi, est dans l’odeur du temps, après la tentative de rachat d’Unocal par Cnooc cet été. Ainsi que l’hypothèse un instant envisagée, que ce serait l’Etat chinois qui se cacherait derrière l’« homme de paille », pour s’approprier le n°1 du pétrole mondial !

— la 1ère vente aux enchères de Christie’s en Chine sera réalisée à Pékin, le 3/11, par la salle Forever, sous sa griffe, son logo et son nom chinois. Cette vente de 46 peintures contemporaines fera de Christie’s la 1ère maison étrangère, entièrement présente sur ce marché jusqu’alors fermé aux étrangers.

En 2005, les 10 principales maisons ont affiché 1MM$ de recettes, décuple de 2000. En 2004, les 4000 salles faisaient 14MM². La durée de la licence et le montant de la commission restent secrets. Après l’entrée de la Chine à l’OMC, les ventes aux enchères auraient dû être libérées fin 2004.

La Chine normalise donc—en partie. Ses artistes eux, troquent le statut de dissidents, pour celui de valeur marchande internationale.    

 


A la loupe : La Chine, ventre insatiable, et ses boyaux !

[1] A l’instar de tout le pays, Pékin a multiplié voitures et bus —mais comment réconcilier ce parc tumultueux avec sa modeste toile de rues et routes, héritage glorieux mais paralysé?

En plus de mettre un tigre dans son moteur, elle décide de le chevaucher, en débloquant  5MM$ d’ici 2010, pour tracer 360km d’autoroutes urbaines. Il n’en faudra pas moins pour accueillir les 3,5 à 4M de voitures qui circuleront alors, pendant et après les Jeux Olympiques de 2008 !

[2]  Même urgence et même volontarisme dans les ports : A Beilun (Shanghai), 2d port minéralier du pays, les vraquiers attendent 7 jours en octobre, contre 4 en septembre, et  3 à Qingdao (n°1).

En 2004, le trafic aura atteint 4,8MMt, 15% de plus qu’en 2004. Rien que le minerai de fer importé fera 250Mt (+18%). Avant 2010, ce sont 4MM² que la Chine va payer pour désengorger ses terminaux conteneurs et minéraliers.  En 5 ans, elle espère contenir ce trafic à 5MMt, dont  130M de conteneurs (TEU),  -le double des 62M TEU traités l’an passé.

Une des pièces essentielles pour y parvenir, est le futur port en eau profonde de Yangshan, en construction près de Shanghai. La 1ère phase (1,5MM² pour 2,2M TEU) est achevée et laisse place à une 2de tranche, d’un coût octuple –12MM², pour 2,4M de TEU. L’autorité a réservé, dans ce futur 1er port mondial (20MTEU en 2020), la part du lion aux étrangers, APM (Danemark) et Hutchison (de Li Kashing, HK). Cosco et China Shipping, armateurs chinois qui n’ont reçu que 10%, crient à l’”insulte”! 

[3] Si les ports s’enraient, c’est aussi faute de pouvoir en sortir la marchandise par chemin de fer — dès fin juin, 35Mt de minerai attendaient sur les quais… A travers la Chine, seul un tiers du trafic  est chargé sans délai.

De nombreuses industries (comme celles des carrières) sont en veilleuse, faute d’accès au train… Aussi le ministère annonce un plan de 200MM² d’investissements, à commencer par 372M² pour 300 locomotives de 6000CV, commandées à General Electric, livrables dès 2007. C’est le coup d’envoi d’un immense marché -6500 locomotives à remplacer pour 2020 !

D’ici là, le réseau passera de 73.000km à 100.000km, moyennant 10MM² /an d’investissement au minimum. Ici, l’appel au privé devient incontournable : avant 2007, des sections du réseau seront privatisées où mises en bourse mondiale, pour dégager une partie des crédits nécessaires à cette gigantesque rénovation. Déjà Changshan Cement est propriétaire d’un tiers de la ligne Quzhou/Changshan. Modèle d’avenir !

 

 

 


Argent : Petrochina, China Gas, les grandes manoeuvres

China Gas, holding  à capitaux hongkongais, indiens et chinois croule sous les contrats et élargit ses financements. Deux banques de développement européennes lui votent (30/10) un prêt de 50M$ sur 9 ans: NDF (Pays Bas) et Proparco (France). La Cie d’invest Templeton (US) achète pour 14M$ de parts (5% de son capital), et NDF pour 6M. Proparco médite la même opération, pour «5 à 10 M$».

China Gas doit en 2006 investir 100M$ en Chine, dans 58 projets de distribution de GNL, 39 gazoducs, plus 20 autres en négociation. China Gas possède déjà en Chine3700km de gazoducs, fournit 440.000 foyers, et 500 sites industriels. Sa force : la volonté d’un Etat chinois de diversifier son approvisionnement d’énergie vers des sources autres que charbon et pétrole.  

— La plus profitable société d’Asie au 1ersemestre, Petrochina rachète ses partenaires locaux.

Elle offre 626M² pour leurs parts dans trois filiales cotées à Hong Kong et/ou Shenzhen : Jilin Chemical, Jinzhou Petrochem et le gisement de Liaohe Jinma.

Son fonds de caisse aurait suffi à financer l’opération (l’investissement envisagé vaut 1/10ème de ses profits du semestre), mais le n°1 chinois préfère puiser dans les 2,7MM$ récoltés en septembre en bourse de Hong Kong. La seconde étape du plan consiste à placer le groupe en bourse de Shanghai. Montant et échéance restent encore secrets, mais le vieil objectif, depuis 5 ans, est de 3,2MM².

Toutefois, l’ordre du gouvernement de placer aussi en bourse une fraction des parts publiques, constitue un frein au projet. Petrochina surfe donc sur la vague, mais doit aussi investir en lourd dans l’exploration locale, pour maintenir une production qui stagne (+0,9% et 199M barils au 3ème trimestre). Rodéo tumultueux entre demande, cours et coûts de production!

 

 


Pol : Zhang Baoqing, vice-ministre, limogé

Zhang Baoqing, vice-ministre de l’éducation était un des rares au gouvernement à garder son franc parler.

Le 29/8, il avait critiqué la “commercialisation” des études, l’explosion des frais et les entraves de 8 provinces aux prêts scolaires -politique lancée en 1999. Seuls 515M² avaient été prêtés, ne permettant de soutenir que 650.000 étudiants, sur les millions risquant de devoir quitter la fac par impécuniosité.

Pourtant, l’argent était dans les caisses: les prêteurs prétendaient protéger le denier public contre le défaut de paiement des jeunes: “ils peuvent parler, avait tonné Zhang, avec leurs 10aines de MM² de prêts en bois -s’ils étaient si loyaux, notre système financier ne serait pas dans cet état”!

A cette témérité, il a fallu un mois pour que tombe la réponse : le vice-ministre est limogé (30 /10)! Montrant les limites du pouvoir des ministères face aux provinces, et des cadres face au Parti, ce renvoi permet aussi de tester l’opinion : dans les forums de l’internet, par 100aines de milliers, protestations et messages de solidarité s’amoncèlent. En faveur d’un ministre, c’est rare!

— A 15 jours de la réhabilitation de Hu Yaobang sous prétexte d’anniversaire de sa naissance (20/11), des voix s’élèvent pour réclamer davantage. Parmi elles, Bao Tong, ex-bras droit de Zhao Ziyang.

En résidence surveillée depuis 1989, le politicien purgé a réussi à s’exprimer sur VOA, exigeant le retour à la transparence et une autocritique du Parti communiste chinois (PCC).

Plus étonnant, depuis  Taiwan, Ma Ying-Jeou, maire de Taipei et chef du Kuo Min Tang (KMT) a posé en condition d’un retour de l’île à la Chine, la réévaluation des événements de la place Tian An Men. C’est une 1ère : tandis que le DPP -le Parti démocratique du progrès- au pouvoir milite pour la séparation, le KMT admet le principe d’une réunification, mais pose cette exigence de l’admission d’une faute.

C’est à la fois beaucoup donner, et exiger -plus que le PCC n’est en état d’accepter. Mais cela tombe bien, alors que statistiquement seuls 10% des 23M de Taiwanais sont prêts aujourd’hui au rattachement !

NB : Preuve d’une habileté pragmatique chez ce Ma Ying-Jeou, décidément un homme clé pour l’avenir des relations entre les deux rivages !

— Promis au Président Hugo Chavez lors de son passage à Pékin en décembre 2004, le contrat du satellite vénézuélien Venesat-I, alias Simon Bolivar est signé (3/11), moyennant environ 200M$.

Produit de Great Wall (monopole militaire spatial), il sera lancé depuis la base de Xichang en 2008. Dérivé de la plateforme DFH-4, le satellite chinois de nouvelle génération, ses 24 canaux auront fonctions multiples: internet, telecom, TV et météo, pour désenclaver un territoire grand comme deux fois la France.

La ministre des sciences Y. Cordova a admis qu’une simple location de canaux sur les satellites existants aurait fait l’affaire, et coûté moins cher. Mais avec sa manne du pétrole, Caracas peut se permettre d’investir dans la souveraineté spatiale: 90 ingénieurs latinos, dont 30 en Chine, se verront transférer la technologie.

Hugo Chavez voit déjà le Vénézuela «produire et lancer» des satellites depuis son sol… Par ce contrat, en tout cas,  Pékin transforme l’essai de son entrée sur le marché. Son tout 1er satellite commercial avait été vendu au Nigéria en juillet 2005.

 

 


Temps fort : Automobile – temps de crise, temps de mutation…

L’automobile chinoise poursuit cette année sa convalescence, avec un indice des prix en chute de 2,2% seulement en septembre, contre 14%, un an avant.

Encore portés par leurs investissements initiaux, les derniers entrés vont bien : Nissan a triplé ses ventes de 2004, à 140.000 dans l’année. BMW connaît son vrai décollage, après un ratage en 2004, et a  augmenté ses ventes de 36%, à 17.000 voitures dont 11.500 made in Shenyang, en JV avec Brilliance. Denway (partenaire Honda) prédit 230.000 ventes dans l’année, et rachète 49% de GAC, panier de JV nippones de pièces auto.  Ford qui a investi 1MM$ en 2003, souffre un peu, ayant perdu 20% de ventes en septembre et 10M$ en aoüt, du fait des hausses du carburant. Pourtant, sa nouvelle chaîne s’ouvre à Chongqing, d’une capacité de 150.000 voitures, et une autre se crée à Nankin, avec son partenaire Chang’an et Mazda sa filiale. D’ici 2007, il faudra absolument avoir trouvé un marché, alors que la production de Ford, toutes chaînes confondues, atteindra 360.000 véhicules !  

N°1 étranger, General Motors veut occuper le terrain et compléter sa gamme par des produits nouveaux : les services et  le moteur hybride, aussi annoncé par Honda, Volkswagen, Saic (n°1 chinois) et Toyota, roi de la spécialité, qui sortira dès cette année sa Prius, en JV avec FAW : réponse à la hausse du pétrole, qui freine les ventes.

Une des surprises de ce marché chinois, est la difficulté de Saic, dont l’action en bourse a perdu 33% suite à la vente en bourse d’une fraction de ses parts publiques. Saic souffre aussi de la guerre des prix : depuis janvier, ses ventes ont régressé de 16%, à 480M² et ses profits, de 55%.

Serait-ce la fin du bouclier de l’Etat, et l’arrivée de l’heure de vérité de la  concurrence? Temps en tout cas d’une mutation, qui pourrait porter ce secteur infantile à une maturité accélérée. En 2005, la production devrait atteindre 6M de voitures, et la presse la voit déjà passant d’ici 2020 à 15M d’autos, 1er producteur et consommateur global, ayant dépassé US, Japon, Allemagne ou France!

 

 


Petit Peuple : La face cachée de l’Empire Qing

— Dans le Dongbei (Nord-Est) en mission d’étude du patrimoine biologique de la population, l’institut britannique Sanger constata une présence trop élevée (jusqu’à 5%, chez les Mongols) d’un gêne masculin normalement rare, signant l’existence d’une seule famille.

Lisant ce sang chinois comme un livre d’histoire, les chercheurs remontèrent à l’an 1600, au patriarche fondateur de cette lignée forte d’1,5M d’héritiers -face aux 20 que compte en moyenne, aujourd’hui, chaque homme de son époque. C’était Giocangga, le chef mongol qui entamait alors la conquête de la Chine, achevée en 1644 par la fondation de sa dynastie Qing. L’étonnante fécondité de sa lignée s’explique, croit le Dr Tyler-Smith, par 268 ans de pouvoir, avec privilège de procréation et meilleure survie à ses enfants mieux nourris. Sans le connaître, les Mandchous avaient appliqué à la lettre le précepte de Confucius, 不孝有三, 无后为大 bu xiao you san, wu hou wei dades3 manières d’insulter ses parents, la pire, est de n’avoir d’enfants!”

Seule faiblesse de cette remarquable étude : elle n’a pas pu tester les descendants officiels des Qing, qui ont tous refusé de confier un échantillon de leur sang. Les Chinois en général y rechignent, par peur de rater leur passage dans l’au-delà. Mais chez les Qing, le blocage est plus profond : tel examen au mieux, démontrerait leur origine barbare et au pire, leur décadence. Voilà pourquoi ces empereurs déchus sont les plus opiniâtres contre la science étrangère, à protéger la Grande Muraille qu’eux-mêmes franchirent 5 siècles avant dans l’autre sens, et à défendre la pénombre de leur passé !

 

 


Rendez-vous : Hu Jintao en Angleterre, Allemagne, Espagne

Canton, 7-10 nov : 9e Int’l Pet Show

Pékin, 7-8 nov : Conférence sur les énergies renouvelables   

Pékin, 10-12 nov : Int’l Sports Facilities Expo

— UK, All, Espagne : tournée européenne de Hu Jintao