Le Vent de la Chine Numéro 13

du 4 au 10 avril 2004

Editorial : Relations Europe / Chine, l’arbre en fleurs !

Pôles de la planète, Chine et Europe n’ont jamais cessé d’exercer une fascination réciproque.

Aujourd’hui plus que jamais : l’Union Européenne devine au Céleste Empire sa prochaine étape de croissance.

Pékin cherche l’émergence du partenariat multipolaire qui l’affranchisse de l’ «impérialisme» US.

Active depuis 20 ans, cette attraction dépasse aujourd’hui l’orbite des technocrates et gouvernements, pour faire bouger les populations:dans la relation entre les 2 blocs, les fleurs, avant les fruits, commencent à apparaître!

Prenez l’enseignement du chinois en France – mais le bilan est transposable en tout pays d’Europe :

des «Etats-Généraux du mandarin» tenus à Paris le 26/3 entre 130 professeurs, il ressort que le chinois est devenu la langue attirant le plus de vocations au lycée (+30% en ’04), au détriment du russe (-3,5%) et de l’allemand (-8,6%). En 10 ans, les sinisants en 1ère langue ont augmenté de 75%, et de 170% en 2de langue. Rien qu’à Paris, 142 lycées dispensent le chinois à 7.361 élèves. En primaire, ils sont 500 sinisants en jupette et culotte courte, 1000 en province. Un dynamisme encore plus fort est perceptible chez les Chinois en France : 17.000 étudiants en France, (8500 nouveaux, contre 6000 en 2003, année du SRAS).

Pendant ce temps, les Eurocrates annoncent les concessions offertes à la Chine lors de l’élargissement (1/5) : offre mince, faite pour la face, car aux yeux de Bruxelles, l’Europe à 25 est en soi un plus pour la Chine, dont les exports à bas prix feront le meilleur usage d’un marché décloisonné et à monnaie unique.

De plus, les 10 nouveaux membres «pèsent» 6MM$ de marché chinois, 12 fois moins que l’Europe des 15…

Pour compenser les pertes chinoises en Europe centrale, un contingent hors taxe d’ail et de champignons sera applicable sans attendre la fin des négociations. Prime modeste, mais symbolique, offerte dans un domaine agro-alimentaire très sensible, où les attentes chinoises en exportation sont très hautes -vers l’Europe, comme vers les US et le Japon.

A Pékin le 26/3, Franz Fischler, le commissaire vert plaida pour la reprise de la «ronde de Doha» de l’OMC, et suggéra d’«offrir peu maintenant, pour recevoir beaucoup après » : 70% des subventions agricoles de l’UE vont disparaître, dont 50% d’ici 2013… Fischler voit la Chine importer plus de vin, fromage, huile d’olive, et l’UE, des fruits de mer – ne serait- ce que pour les 13000 restaurants chinois implantés dans l’UE…

Mis à part un blocus chinois à l’export de charbon à coke (préjudice aux aciéries de l’UE, qui pourrait déboucher, si Pékin dort, sur une plainte), le temps semble au beau fixe entre Chine et l’UE, bientôt son 3ème partenaire!

J.Chirac ne le démentira pas, qui trouvait (31/3) en plein remaniement ministériel, le temps d’appeler Hu Jintao pour lui parler, entre autres, de levée proche de l’embargo européen sur les ventes d’armes!


A la loupe : Espace aérien chinois – le combat des chefs!

Vent de bourrasque au ciel chinois, avec la campagne de Boeing pour son futur B7E7, aux dépends de l’A-380, avions de philosophies différentes !

[1] Fruit d’un programme ambitieux (12MM$), l’A380 a pour vocation le long courrier avec navettes à l’arrivée.

A deux étages pour 550 places, il offre un confort et un coût au passager, incomparables.

A 230M$/pièce, il a réuni 129 commandes fermes.

[2] Moitié moins cher au développement et à la vente, le 7E7, sur papier, est plus versatile (3 versions de 200 à 300 places), et doit mener au but direct (sans navette).

NB: chaque projet défie, dans l’autre camp, le «vaisseau amiral» de l’ère précédente, le Jumbo pour le A-380, et le   A-320 pour le B7E7!

L’enjeu du vif duel verbal est le marché chinois, où aucun des projets n’a engrangé de commande.

Suivant les sources, d’ici 20 ans, le marché atteindra 1400/2400 avions et 100/200MM$.

Boeing tient les 2/3 de la flotte chinoise, et commande sur place pour 500M$ de pièces (1,3MM$ en 2010).

Airbus n’achèterait que 14,5M$ de pièces (60M en 2007), mais progresse le plus vite, grâce à son avance technologique, ayant livré 36 avions en 2003, et obtenu 36 commandes fermes.

Pékin s’est toujours efforcée de maintenir un équilibre entre les deux, pour réduire sa dépendance.

Or, dans ce même souci, elle prétend construire, après son ARJ21 (homologable en 2008?) un gros porteur : son groupe AVIC1 parle déjà d’un « 200 places » pour  2018.

Rêve ou réalité? Trop tôt pour en parler, mais pour sûr, la Chine dispose du marché, du potentiel industriel et surtout de la capacité d’imposer le transfert de technologie aéronautique, pour rejoindre un jour Boeing et Airbus dans la cour des grands!

 


Joint-venture : Industriels contre pirates : 2 à 1

— Bras de fer entre l’Etat central qui renforce la pression pour la protection de la propriété intellectuelle, et les pirates avec leurs protections locales: dans la justice cette semaine, deux points à un, aux dépends du piratage industriel :

[1] Sur pression évidente de Pékin, le tribunal provincial cantonais vient d’ordonner à la cour de Jieyang de recevoir les plaintes de BMW, Toyota, Mitsubishi, Chrysler, Audi et Volvo contre Kentong, qui contrefaisait leurs pare-brises depuis 5 ans, sans se soucier des  trois saisies effectuées entre ’99 et 2001. Jusqu’alors, les juges déclaraient la plainte irrecevable.

[2] Quoique nominalement condamné en Chine, le Hong kongais “Italy-Pierre Cardin” n’hésitait pas à narguer sa victime, en exposant ses modèles en plein salon du Prêt à porter de Pékin (31/3-1/4): Cardin obtint la fermeture du stand!

[3] Le 25/3, la cour de Shanghai astreignit Lacos-te pour contrefaçon de Crocodile Int’l (Singapour)  à 1$ de dommage, et des excuses. Créé en 1933, Lacoste affirme avoir déposé son logo en Chine dès ’80, et Croc Int’l (né en 1947), en 1993. Le juge a estimé que le dépôt de Lacoste remontait à 1995. Un autre procès oppose les 2 rivaux du logo saurien à Pékin – Lacoste qui croyait, l’an dernier, faire de la Chine sous 10 ans son 1er marché avec 2MM$ de ventes, réclame 60M$ de dommages. Affaire à suivre.

— S’il n’y avait qu’une carte bancaire par personne en Chine, 1 Chinois sur 2 en serait titulaire, 650M de cartes en circulation (+31%). Leur volume de transactions monte aussi vite, à 72,5MM$. 90% des cartes sont de débit et non de crédit : prix à payer pour l’absence d’une base de données online des mauvais payeurs.

N°1 de la carte bancaire ICBC (80M clients) émettra en septembre 2004 sa carte Peony-AmEx entre Pékin, Shanghai, Canton et Shenzhen.

ICBC offre déjà le même service, version Visa et MasterCard. Peony-Amex sera la 2nde carte (après celle de Pudong-Citibank) utilisable en ¥ et en $.

Amex offrira logo, expertise et  réseau mondial (1700 bureaux, 550.000 distributeurs) -en échange de redevances. Les clients d’Amex trouveront crédit en Chine, auprès des centaines de milliers de guichets et points de vente “ICBC-Peony”. 4M de cartes devraient être émises d’ici 2010.

— Les hommes chinois ont déjà une 20aine de revues focalisées sur leurs fantasmes et attentes.

Leur vaisseau-amiral devrait être Esquire, de Hearst (US), qui tire à 326.000 exemplaires.

Présent dans 34 pays, Maxim le Britannique tente crânement sa chance (1/4) en publiant à Hong Kong, son n°1 en cantonais, tout en mettant les bouchées doubles pour la version en mandarin. Avec le South Morning Post (HK) comme partenaire, Maxim (Dennis Publishing) cherche partenaire chinois, réseau de distribution national, et dit ses objectifs : 120.000 copies/mois, et 40% d’articles et surtout, photos de filles peu vêtues, made in China.

 


A la loupe : Blues de la bourse, valse de l’or noir !

Annoncé depuis décembre 2003, un frein à la croissance chinoise se manifeste aujourd’hui par 2 signes:

[1] La désaffection boursière à l’étranger (VdlC n°12) se confirme.

A HK le 29/3, des titres tels Denway perdent 4,8%, Sinotrans 10,7%, Huadian (énergie) 9,7% et l’indice Hang Seng «EE» perd 0,45%.  Sinopec, le n°2 perd 1,8% à l’annonce de profits trop bas face à ceux de la concurrence mondiale. Pire, People’s Tel, qui place 1,2 MM$ de parts, doit son salut à UBS : le chef de file de son entrée en bourse, qui rachète 8% des parts pour sauver la cotation (elle n’en perdra pas moins 8% au 1er jour de bourse)… 1ère fois depuis 2000, qu’un placement chinois manque d’acheteurs!

Raisons de ce tournant: le flou des bilans comptables, et la rumeur d’un plan d’austérité.

[2] En même temps à travers la Chine, les patrons peinent à trouver des wagons pour faire tourner leurs usines:

l’Etat a donné la priorité absolue au charbon, nécessaire pour alimenter les centrales thermiques.

 Phénomène bizarre, celles-ci ne sont plus délestées par les barrages, comme à chaque printemps: les fleuves sont trop bas, et la demande en énergie trop intense.

La SDRC prévoit une aggravation des coupures durant 2 ans, et Shanghai comme Canton préparent des mesures d’urgence pour passer l’été -quotas, hausse de tarifs industriels, achats de Kw/h à HK ou aux provinces!

Même incertitude dans le pétrole, où le prix à la pompe vient d’augmenter de 8% (de 3,2¥/l à 3,48, pour le ’93 octane)! La Chine bat la campagne, en toutes directions pour s’approvisionner à tout prix: entre Australie, Indonésie et Iran, les pétroliers ont contracté en trois mois pour plus de 60MM$ de GNL, sans compter une aléatoire JV d’exploration gazière en Arabie saoudite, contrat à haut risque payé 300M$ (cf VdlC 10-11)…

Cette année, sur les 270Mt d’or noir nécessitées, la Chine en importera 100Mt (+20%)… Tout ceci exprimant l’inflexion de la croissance, vers un adoucissement: au lieu des 9,1% enregistrés en 2003, la Chine, cette année, pronostique 8,7% !

 


Argent : Un guide Michelin du Figaro chinois

— Un meeting en présence du Président Hu Jintao s’est tenu à Pékin (26/3) pour inverser la chute de production céréalière (-6% en 2003, 430Mt), conformément aux promesses du pouvoir à l’ANP en mars.

Le prix public du riz (“indica”, hâtif) a été relevé de 21% -à 1,4¥/kg-, en plus des 40% constatés sur les marchés en jan-fév (effet de la pénurie).

L’Etat  plafonnera à 20% (riz) et 10% (maïs) les hausses au public. D’ici l’été,des  primes directes doivent être versées au paysan des 13 principales provinces –1,2MM$ d’ici fin 2004, que les terres soient cultivées ou non. Pékin veut aussi promouvoir des supermarchés ruraux -pour redynamiser la société rurale. Transition: appelés à disparaître, les 10.000 offices des grains doivent toujours acheter au prix public (subvention indirecte), mais le système évolue vers la prime directe, plus en prise avec le marché.

— Courroie de transmission entre Ouest et Est, le Yangtzé voit son trafic saturé.

Depuis 2003, la régulation du cours par le barrage des 3 Gorges rend possible ce plan du ministère des Communications : «Voie fluviale d’or» imposera au fleuve 17 ans de chantier et 2MM$ d’investissement, dont 3/4 sur la section Yunnan-Shanghai (2.838km).

Au programme, le dragage d’une 30aine de bas-fond, la construction de passes, la refonte du code de navigation, de la signalisation, la construction d’appontements, le revêtement de berges. A terme, la section Shuifu (Yunnan)-Wuhai permettra le passage de barges de 1000t à 3500t. De Wuhan à Tongling, les convois (barges) 20-40.000t auront accès. L’amont de Nankin (Jiangsu) recevra les navires de 5000t, et son aval, celui des bâtiments de haute mer jusqu’à 50.000t.

NB: Le Yangtze a d’autres problèmes, pollution et de surexploitation de la ressource, non pris en compte par ce plan parcellaire, au risque de ratages et gâchis. Les administrations chinoises n’ayant pas pour tradition de travailler ensemble.

— Vice-Président de la Chambre des Salons de beauté, Pan Xiaoping commente (29/3) le cadre réglementaire imminent du ministre du Commerce, pour les 12M de coiffeurs(euses) des 1,54M de salons, qui firent 19MM$ de chiffre en 2003. Le but avoué est de faire le ménage.

Un système d’étoiles attribuées sur critères objectifs, permettra aux “pro” de monter leurs prix.

Des chaînes telles Natural Beauty Int’l (de Taiwan, 3000 salons dont 2000 à Shanghai) se réjouissent.

Il est vrai que le métier a ses lacunes, avec plus de la moitié des employé(e)s sans formation, d’où recrudescence des plaintes (20.000 /an) des usagers.

Autre problème tû : la prostitution fait rage parmi les demoiselles (seules et pauvres, montées des villages), souvent recrutées à cet effet, ce qui explique le très remarquable autofinancement du secteur, 24 à 36MM$ réunis sans l’aide des banques. “la bonne nouvelle de ce nouveau cadre”, conclut Pan, est qu’il confie au min. du Commerce la tutelle unique du secteur!”

 


Pol : Bourgeois, un Chinois sur cinq!

— Dans son parcours du combattant vers la richesse, la Chine vit une évolution sociologique accélérée: la bourgeoisie grandit d’1%/an.

 A ce rythme, dit la CASS, avec pour critère 15 à 30.000² d’actifs, on en est l’an dernier à 19% de foyers.

Ici plus qu’ailleurs, la position géographique joue un rôle écrasant : en ville, on est déjà à 49% de classe moyenne. La CASS prédit—si la croissance tient- une bourgeoisie de 40%  en 2020, date de l’avènement programmé de l’ère du   小康 xiaokang (bien-être)…

— De curieuses manoeuvres ont cours en Chine, autour des préparatifs du 15. anniversaire du massacre de la place Tian An Men (4/6), date noire  importante dans la conscience chinoise, mais qui avait été franchie sans encombre les années précédentes.

Est-ce en raison d’un espoir suscité par le changement de régime en 2003?

Est-ce l’audacieuse  demande du Dr Jiang Yanyong en mars (cf VdlC n°10-11), d’une réévaluation du verdict officiel (comme “contre-révolutionnaire”) du printemps de Pékin?

Toujours est-il que trois des 100 “mères de la place TAM” emprisonnées le 28/3, furent relâchées le 2/4, suite à une demande de Washington. En même temps, le 1er Wen Jiabao défendait fermement le verdict : les événements étaient “une très sérieuse déstabilisation politique”. Mais en même temps, le pouvoir interdisait à Li Peng, son aîné et n°3 encore l’an passé, de publier des mémoires qui nettoyaient son image, suggérant qu’il n’était que l’exécutant de cette page de l’histoire… Clairement, le pouvoir divisé s’entend sur un programme minimum : défendre le passé, sans s’engager sur l’avenir!

 


Temps fort : Taiwan, sur la mer calmée…

Taiwan se relève de 10 jours de typhon:

Chen Shui-bian, le Président sortant (du DPP indépendantiste) est confirmé vainqueur du scrutin du 20/3.

Le futur recomptage des voix ne devrait rien changer, faute d’un nouveau vote spécial «militaire», projet abandonné. Pour le KMT, c’est l’heure du bilan – il n’est pas sûr que ce désordre lui ait servi dans l’opinion.

Le 29/3, Pékin dénonçait le ralliement US au bilan des élections, le KMT introduisait sa demande en annulation, la Bourse reprenait 5,6%, le NT$ remontait : soleil après l’orage! Les US choisissent ce moment chargé, pour conclure la vente de radars perfectionnés à Taiwan, d’un coût de 1,8MM$ !

Comme raffermi par l’échec d’une tentative de meurtre, Chen Shuibian confirme sa volonté d’une nouvelle constitution et réitère l’exigence de souveraineté, comme base pour discuter avec la Chine. L’année de tous les dangers sera 2008 date des JO de Pékin, où Chen tentera de convertir l’indépendance de facto en de jure!

Le hasard veut qu’à Hong Kong, la loi fondamentale envisage un an plus tôt (2007) l’élection directe du gouverneur. 60% de l’opinion insulaire revendique le respect de cette date, et un Legco (Parlement) au suffrage universel direct dès 2008. C’est ainsi que Taiwan et HK nourrissent des stratégies identitaires et démocratiques identiques, aux mêmes échéances.

D’où l’urgence pour Pékin, de clarifier la situation : du 2 au 6/04, le Bureau de l’ANP se réunit pour interpréter la loi fondamentale sur ce point, tandis que les éditoriaux fustigent le «désordre» taiwanais: c’est un avertissement à HK!

En même temps, le 31/3, un haut cadre de l’ANP descendait à HK pour entendre trois administrateurs Hong Kongais. L’enjeu est le scrutin de septembre 2004, où HK élira la moitié du Legco, et où la coalition pro-Pékin, affaiblie, pourrait perdre la majorité: d’où ces démarches contradictoires de la Chine!

 


Petit Peuple : Xi’an – un rêve génial, mais vicié

A Xi’an (Shaanxi) le 25/3, à l’heure d’affluence, Liu Liang fit sensation, hurlant à la ronde à plus de 10m du sol,

 “ma BMW ou je saute!”

La veille, ce jeune banlieusard avait pris en kiosque un billet de la Loterie Nationale des Sports.

L’opercule gratté, il avait constaté l’inimaginable bonheur: le gros lot, une BMW + 120.000¥. Le sang de Liu n’avait fait qu’un tour : il avait fait acter son bien chez le notaire, empoché le bolide, fait le tour de la ville, stoppé chez son patron pour démissionner, sans omettre de lui asséner au passage ses 4 vérités, occultées depuis des lunes, sous un vernis impénétrable d’obséquiosité.

Les choses s’étaient gâtées le lendemain: la loterie lui avait repris la voiture, remettant en cause l’authenticité du billet qui était disséqué sous les microscopes des experts. Et de fait, le 27/3 sans faute, le verdict tomba: c’était bien une fraude! Mais la faute à qui?

Qui de la tombola ou de ses proches, émettait de si bons faux billets? Pour le pauvre Liu (depuis longtemps descendu de ses limbes dorées, comme de son pylône), c’était 一枕黄粱 yi zhen huang liang, le rêve dissipé (“après un rêve de royaume, un réveil de soupe de millet”).

Pour la loterie des sports, face à l’opinion publique, c’était scier sa propre branche!

 

 


Rendez-vous : à Luoyang, Henan, Fête de la pivoine

6-9/4, Nankin:    Foire industrielle du Jiangsu

7-9/4, Pékin:     Salon énergies renouvelables  

10-25, Luoyuang (Henan): Festival annuel de la pivoine

11-14/4, Pékin:                         Foire du verre