Le Vent de la Chine Numéro 8 (XX)

du 1 au 7 mars 2015

Editorial : Le Chunjie et ses coulisses

Comme chaque année, les congés du Nouvel An (春节,Chūnjié) sont le reflet de l’enrichissement de la population chinoise et de sa mutation sociétale. 

En 30 jours, 47 millions de voyages en avion ont été enregistrés, dont 5,2 millions vers l’étranger (+10% par rapport à 2014). Moins de pétards sont tirés en ville (-41% à Pékin) par respect de l’environnement. Moins de citadins retournent « au village natal », ils préfèrent aller là où il leur plait—même jusqu’en Thaïlande en voiture. Dans les environs de Xinzhou (Shanxi), ils débarquent en famille, s’installent à l’hôtel ou dans des maisons troglodytes modernisées (窑洞 yáodòng). Ils profitent des sources chaudes (温泉 wēnquán), visitent les temples antiques de la région, les palais des généraux du Kuomintang d’avant 1949, les fermes simples des héros communistes… Peut-être sans le savoir, ils entrent dans une phase nouvelle de leur histoire : celle des vacances personnalisées mais confortables, faisant discret rappel de la vie dure que menaient leurs parents ! 

La nuit du Chunjie (18/02) avait vu exploser une pratique nouvelle, fruit du mariage syncrétique entre smartphones et pratique antique. Traditionnellement, on offre des « enveloppes rouges » (红包 hóngbāo) contenant des étrennes, aux amis, employés et enfants. Les deux géants, Tencent et Alibaba, s’affrontaient sur le marché natif des hongbao virtuelles. Mais Tencent, quoique (ou plutôt parce que) dernier arrivé sur le marché, remporta haut la main la bataille grâce à son hyper populaire WeChat (微信, Wēixìn). Nouvelle coqueluche, l’application mobile explosa son chiffre de l’année précédente avec plus d’un milliard de « hongbao » le 18 février (3,3 milliards en 6 jours), notamment grâce à de nombreux jeux, permettant l’échange de 1,01 milliard de yuans. Alibaba sortait meurtri, avec seulement 240 millions d’enveloppes virtuelles, mais pour tout de même 4 milliards de yuans. Or, le véritable enjeu d’avenir est la collecte d’un maximum de données bancaires privées. Via WeChat, Pony Ma, PDG de Tencent, en rassemblait 200 millions. Pour Jack Ma (CEO d’Alibaba), c’est un grave échec. A bien y regarder, il illustre la faveur du pouvoir pour Tencent (WeChat), en position de monopole, sans être reconnu ni poursuivi comme tel par les autorités, selon la loi. 

Pendant ce temps, le pouvoir met les dernières touches au Plenum annuel de l’ANP, qui ouvre le 5 mars :
– la réforme des groupes publics est proche. Mais selon quel modèle ? Les consortia plaident pour un redécoupage horizontal, en groupes experts de leurs métiers (tel dans le pétrole, un groupe unique de service des pipelines). Mais la préférence des politiciens semble aller vers une concentration verticale, pour créer des poids lourds de taille mondiale comme pour le ferroviaire.
– Le dernier mot d’ordre de Xi Jinping gagne en puissance. Bâti sur le chiffre 4, il pourrait viser à dépasser le slogan de Jiang Zemin, « 3 Représentativités » (三个代表). Les « 4 Priorités fondamentales » (四个全面) de Xi sont : la société d’aisance, l’approfondissement de la réforme, la gouvernance légale et la stricte régulation du Parti. Ce slogan est le seul indice de l’agenda du Plenum. On y verra plus clair la semaine prochaine.


Agriculture : Au Xinjiang, une réforme coton

Ces derniers mois, l’Etat souhaite mettre fin à sa politique en place depuis 2011, d’ achat public du coton à prix garanti (prix double du cours mondial en 2013), en le faisant repasser sous la loi du marché, quitte à offrir une prime de 2000¥ par tonne au fermier en cas de chute du cours en dessous d’un prix plancher. 

Or, le Xinjiang, qui produit 60% du coton national, n’a pas obéi. Pour 2014/15, son prix public a été fixé à seulement 3% en dessous du niveau de 2013/14, à seule fin de protéger ses fermiers. 

La rébellion tient au système agraire spécifique au Xinjiang, dans lequel la composante politique est forte. En effet, la production est encadrée par une « compagnie » au sens économique et militaire : le XPCC (Xinjiang Production & Construction Corps), ensemble de villages de l’armée installés sur les meilleures terres de la région. Ces « bīngtuán, 兵团 » emploient 200.000 paysans majoritairement venus d’autres provinces, ancrant ainsi un peuplement de souche Han en terre ouïgoure. Ils servent aussi à la défense du territoire, et sont par conséquent, un puissant lobby – force irremplaçable contre le séparatisme intégriste. 1er producteur de denrées telle la tomate ou le coton (30% de la récolte chinoise), le XPCC pèse 17% du PIB territorial.

Mais en s’arc-boutant à un prix 50% supérieur au cours mondial (et 500¥ par tonne plus élevé qu’ailleurs en Chine), le XPCC n’avait écoulé mi-décembre qu’environ 20% de sa récolte de 1,76 millions de tonnes. Le PDG Liang Dongya accusait la « très sérieuse chute de la demande », la saturation des marchés textiles à l’export. Mais les experts n’y croient pas car la demande est bien là : les usines textiles chinoises ont importé 1,5 million de tonnes de coton, à 50% moins cher. 

On assiste donc à un bras de fer entre niveau local et central, renforcé par la tradition immémoriale au sein du XPCC, de vivre des subventions. XPCC pourrait donc réclamer à la fois le maintien du statu quo—Pékin, forcé, subventionnerait la vente de sa récolte—et d’autres subventions, pour réemployer une partie de ses 200.000 paysans. Pour le Xinjiang et la Chine, l’enjeu est doublement important. D’abord, moins de coton et moins de subventions apaiseraient les tensions ethniques. De plus, la dérégulation du coton doit précéder celle d’autres cultures, telles toutes les céréales, produites depuis 1949 sur base non-commerciale. L’agriculture chinoise entière se retrouverait de facto privatisée. Une affaire à suivre de près.


Monde de l'entreprise : Didi/Kuaidi, « embrassons-nous, mon frère »
Didi/Kuaidi, « embrassons-nous, mon frère »

Le 14 février, vit la naissance du 1er groupe mondial de réservation de taxis sur smartphone par la fusion de Didi Dache (44% du marché chinois), et Kuaidi Dache (56%). Avec 2 millions de chauffeurs à travers le pays, le nouvel ensemble vaut 6 milliards de $ et est dirigé par Liu Qing (CEO de Didi). 

Les deux applications s’étaient livrées une bataille féroce, n’hésitant pas, depuis leur création en 2013, à offrir au client jusqu’à 19¥ par course dans Pékin. Pour Didi, la prime était financée par 700 millions de $, glanés par Tencent auprès de fonds tels Temasek (Singapour) ou DST (Russie), tandis que Kuaidi, soutenu par Alibaba, obtenait 600 millions $ entre autre de Softbank. 

La raison n°1 à la fusion, est d’enterrer la hache de guerre, dans la logique du gouvernement soucieux d’enrayer les « guerres fratricides » entre acteurs publics ou non, sur un même secteur.
Une autre raison sans doute majeure, mais non dite, est celle de fermer aux autres candidats la porte de ce marché. Ainsi, l’entité, avec son monopole de fait, prétend ériger contre eux une « grande muraille ». A commencer par Uber, groupe de San Francisco, déjà présent dans 9 villes de Chine. Uber est encore très minoritaire, mais il s’est trouvé un partenaire très puissant : Baidu, grand manitou de la cartographie embarquée et de la navigation par GPS, et propriétaire de services de smartphone tels 91 Wireless. Baidu lui aurait apporté 600 millions de $ pour déployer son réseau. 

Une question de fond, ici, est celle du rôle de la NDRC (chef d’orchestre des choix économiques) dans la fusion Didi-Kuaidi. Un petit groupe, Yidao Yongche a porté plainte pour monopole, et défaut de demande d’autorisation. 

La réponse du ministère du Commerce est pour le moins nuancée : la fusion serait d’emblée dispensée de permission, chaque partenaire restant sous le seuil de la loi avec des ventes inférieures à 400 millions de ¥ par an. D’autre part, l’usager ne serait pas affecté, et le marché resterait ouvert à d’autres acteurs : le marché cumulé des deux Dache couvre moins de 10 millions de courses par jour, sur un marché total de 50 millions. Au demeurant, le ministère rappelle qu’il peut lancer une enquête anti-trust dans l’intérêt du consommateur, et/ou pour maintenir une apparence d’équilibre entre ses actions sur des fusions-acquisitions locales et étrangères dans l’Empire du Milieu.


Portrait : Wang Jianlin, côté loisirs
Wang Jianlin, côté loisirs

Pur produit du socialisme chinois, Wang Jianlin (Wanda) n’en est pas moins un des plus brillants succès en terme de capitalisme privé. 

En 2015, son parc immobilier locatif est le second mondial, étendu sur 93,5 millions de m² (galeries commerciales, résidences, bureaux…) que Wanda loue pour financer ses opérations nationales et à l’étranger (comme à Londres avec les tours « One Nine Elms », 200 et 165 mètres de hauteur). Avec une fortune avoisinant les 25 milliards de $, Wang est un des hommes les plus riches du pays.

Mais quels sont les secrets de sa réussite ? Né en 1954 au Sichuan, Wang est fils d’un militaire compagnon de Mao. A 15 ans, il s’engage dans l’armée, qu’il quittera à 32 ans, attiré par les affaires. Fort de nombreux soutiens dans l’APL, il fonde son groupe immobilier en 1988, à Dalian (donc avant tout le monde, et le boom foncier des années ‘90), avec pour capital 80.000$ empruntés – preuve du formidable réseau d’influence dont il jouira toute sa vie. Dans les années ‘90, Wang saisit sa chance en redressant une compagnie d’Etat immobilière endettée, grâce à la restauration d’une partie des logements délabrés de Dalian, dotant chaque appartement d’une salle de bain, luxe inédit pour l’époque. 

Toujours dans le souci de conserver une avance sur ses rivaux, Wang, voyant poindre le temps où la Chine une fois logée et employée, se posera la question de ses loisirs, ce que le régime englobe dans sa politique culturelle de « soft power ». Il y investit en grand, sur un large éventail de secteurs. 

Côté sport, en grand amateur de football, Wang sponsorise dès 1994 le club de Dalian, prenant le nom Dalian Wanda FC. Avec la même ferveur, il rachète 11 ans plus tard, 20% du club Atlético de Madrid (20/01) pour 45 millions d’€, puis passe à la vitesse supérieure en déboursant 1,05 milliard d’€ pour Infront Sports & Media, groupe qui détient certains droits médiatiques des Coupes du Monde de la FIFA. Bonne opération pour Wanda, mais aussi pour la Chine, dont le rêve est d’héberger un jour ce grand rendez-vous mondial. Xi Jinping, notoire fan du ballon rond, ne peut qu’applaudir…

Côté culture, Wanda possède 14% des cinémas du pays, et vend en janvier 2015 en bourse de Shenzhen pour 210 millions de $ d’actions, pour financer l’accroissement de ce parc d’ici fin 2016, à 2300 salles obscures. En rachetant aux Etats-Unis la chaîne de cinémas AMC en mai 2012, pour 2,6 milliards de $, il devient 1er exploitant mondial. Il négocie aussi la reprise majoritaire de Lionsgate, et une part dans MGM, autres géants du film. En septembre 2013, Wang Jianlin crée à Qingdao un Hollywood version chinoise, « Oriental Movie Metropolis » pour 8,3 milliards de $, tandis qu’à Beverly Hills, il achète un domaine 1,2 milliard de $ pour en faire son QG culturel mondial.

En Chine, il multiplie les parcs à thèmes, et recrute des consultants américains pour rivaliser avec Disney. Son parc de Wuxi a coûté 5,8 milliards de $. Ceux de 5 villes dont Harbin et Hefei, en construction, recevront 14,7 milliards de $. Dix autres parcs sont planifiés, dont Pékin, Dalian et Canton. 

Wang Jianlin mélange les genres : dans 100 villes, ses centres commerciaux sont déjà à 40% (bientôt 60%) occupés par des karaoké, salles de concerts ou cinémas. Cette diversification est encouragée par l’Etat qui en 4 ans, a versé à Wanda 1,28 milliard de $ de subventions. Wang est visionnaire : entre le e-commerce et les projets de supermarchés, la Chine va droit au suréquipement commercial. Mais il croit pouvoir s’en prémunir par son choix culturel : patiemment, il accompagne le besoin montant de la population en « choses à faire ». Et le jour venu, il sera parmi les rares à fournir ces biens immatériels, ce dont le e-commerce sera incapable. 

Capitaine charismatique de son navire, Wang a fixé son avenir. D’ici 2020, il veut porter ses revenus de 40 milliards de $ à 100 milliards de $. Alors, il se retirera, remettra sa fortune à des œuvres caritatives (sauf 2% à son fils), et sculptera sa statue pour la postérité. En décembre 2014 à Danzhai (Guizhou), il promettait 160 millions de $ pour améliorer le sort de 2 millions de paysans pauvres. 

Malgré (ou peut-être à cause de) ces succès, Wang a des ennuis. Certains lui reprochent ses liens passés avec Bo Xilai (il s’en défend). Son fils, pour avoir trop enthousiastement proclamé son goût pour les atouts féminins, se voit taxer de « luxure »…

L’affaire ferait sourire, si Jack Ma, autre chevalier d’industrie (Alibaba), n’était aussi attaqué sur un prétexte dilatoire : échouer à éviter les produits piratés de ses boutiques en ligne. Faut-il en déduire que la campagne anti-corruption se met à viser les champions du secteur privé ? 

En tout cas, Wang, avec son instinct infaillible, a fourni sans tarder la parade politique imbattable : son fils, innocent mais pas mauvais, aurait été perverti par ses années d’études à l’étranger ! Un message anti-occidental conforme à celui du pouvoir, et qui devrait permettre de couper court aux critiques.


Diplomatie : Xi Jinping et Poutine, « anciens combattants »

Surprenant l’opinion du monde et celle du pays, Xi Jinping et Vladimir Poutine ont formalisé (18/02) la nouvelle qui circulait depuis des semaines : Chine et Russie vont commémorer ensemble la fin de la 2nde guerre mondiale. 

A Moscou en mai, le n°1 russe tiendra « sa » cérémonie avec parmi ses hôtes, son homologue du Céleste Empire, qui réciproquera à Pékin le 3 septembre. En 2014, l’ANP avait déjà érigé ce moment en fête nationale. Mais l’événement exact de cette date donne à la célébration une coloration spéciale : en 1945, elle marquait la capitulation du Japon sous les bombes atomiques américaines !

Si la nouvelle a été publiée par étapes, avec discrétion, c’est qu’elle a de quoi surprendre : à l’époque, la Chine a moins vécu le drame militaire sur son sol comme un conflit planétaire, que comme une guerre d’invasion japonaise (débutée bien plus tôt d’ailleurs, à partir de 1920 au Shandong). De fait, le PCC depuis sa prise du pouvoir en 1949, jusqu’à 2013, s’abstenait de commémorer la guerre mondiale, comme si le pays n’en avait pas été partie prenante.

De plus, les relations avec Tokyo avaient longtemps progressé vers la normalisation : dans les années ‘60 en une boutade restée célèbre, Mao remerciait le Mikado d’avoir tenté cette folle guerre coloniale, qui avait permis au PCC de prendre le dessus sur Chiang Kai-chek ! 

Annonçant les célébrations communes, Pékin et Moscou n’ont pas manqué de préciser que la démarche « n’était pas dirigée contre le Japon ». Mais pour un analyste chinois, à part la Russie, seuls seront invités à Pékin des pays partageant avec elle la blessure de l’agression japonaise : les deux Corées, l’Asie du Sud-Est. 

Or, la manœuvre n’est pas sans risque. Les pays de l’ASEAN seront écartelés entre leur souhait de bonnes relations avec la Chine (leur moteur de croissance) et leur souci face au rapide réarmement chinois et son expansion maritime. Des pays tels Vietnam ou Philippines viendront-ils ? Cela reste à voir, tout comme la Corée du Sud, alliée des Etats-Unis. Ces derniers avertissent vouloir se tenir « le plus à l’écart possible » de ces festivités. 

L’autre question est de comprendre la rationalité d’une telle initiative. La raison la plus forte semble être la crainte chinoise… du réarmement japonais, qui cause en Chine un indiscutable traumatisme. Nonobstant, cette pression peu amicale de deux grands voisins ne fera rien pour affaiblir la détermination nippone de renforcer ses défenses, et la coopération avec les armées des USA, d’Inde, du Vietnam ou des Philippines. 

Autre motivation plausible : Xi Jinping poursuit l’objectif d’un pays fort, et peut vouloir justifier la modernisation de son armée par le rappel de l’histoire. De même, l’incapacité du Japon à faire acte de contrition pour le massacre de Nankin (1937, 150.000 à 300.000 morts) dans les termes attendus par la Chine, semble être une autre raison probable. Fidèle à une ligne du Parti invariable depuis 20 ans, Xi veut mettre le Japon face à ses responsabilités.

Enfin, il ne faut pas exclure, pour cette célébration conjointe, un effet attendu à usage intérieur. Deux années de campagne anticorruption ont ébranlé le pays. Privés d’une part de leurs revenus, les petits cadres peinent à vivre de leurs salaires. Attendant leur tour, les hauts cadres tremblent et gèlent toute décision, figeant ainsi le développement général. La société elle, fait les comptes : la campagne a frappé peu de « tigres », mais beaucoup de « mouches », et voit pâlir son enthousiasme. Or dans cette perspective, une parade militaire, une solennité permettront aux foules de vibrer de fierté patriote. Et aux militaires, de se voir remis en valeur.

60eme Anniversaire ParadeEnfin, de cette « joint-venture » politique entre Russie et Chine, lequel des deux pays est le plus demandeur ? Pas la Russie, qui a besoin du Japon pour équiper sa Sibérie et y investir, et qui a suffisamment de conflits avec Europe et Etats-Unis pour aller en chercher davantage. Il y a certes, le problème des Kouriles confisquées en 1945 par Staline au Japon, qui depuis les réclame. Mais Shinzo Abe, son 1er ministre, agit pour conserver de bons rapports avec la Russie, au vu des immenses réserves en hydrocarbures dont son pays est anxieux d’obtenir sa part. 

Finalement, c’est Xi Jinping qui a imposé cette commémoration mixte, dans laquelle la Russie n’a que peu d’intérêt. Ce qui confirme bien ce que l’on voit depuis 2014 et la conclusion d’un accord pétrolier à 400 milliards de $, ultra-avantageux pour la Chine : la Russie a aujourd’hui beaucoup plus besoin de la Chine, que l’inverse. Les choix de Poutine vis-à-vis de l’Ukraine se paient, sous forme de sanctions occidentales. Et celle qui tire les fruits de cette situation, est la Chine.


Rendez-vous : Semaine du 2 au 8 mars 2015
Semaine du 2 au 8 mars 2015

3 mars, Pékin : ouverture de la session annuelle de la CCPPC, Conférence Consultative Politique du Peuple chinois

5 mars, Pékin : ouverture de la session annuelle du Parlement – ANP, Assemblée Nationale Populaire

1-3 mars, Shanghai : SIOF, Salon international de l’optique

1-13 mars, Shanghai : Salon chinois international de l’agrochimie et de la protection contre les maladies des plantes

2-5 mars, Canton SIGN China, Salon international de l’enseigne et de la publicité

6-8 mars, Canton, Salon international du voyage

6-9 mars, Canton : D•PES SIGN EXPO CHINA Salon professionnel de la signalétique, de l’affichage, de la gravure laser, des équipements et consommable d’impression

7-10 mars, Pékin : CIAACE, Salon international des accessoires automobiles

7-10 mars, Shenzhen : Home Furnishing Expo, Salon de la décoration et ameublement

9-11 mars, Canton : PACKINNO, Salon international de l’emballage et du packaging

9-11 mars, Canton : PRINTING SOUTH CHINA, Salon international des industries de presse et de l’imprimerie

9-11 mars, Canton : SIAF, Salon international pour l’automatisation des procédés

9-11 mars, Canton : SINO PRINT, SINO LABEL, Salon chinois international de l’impression d’étiquettes, de l’imprimerie

9-11 mars, Canton : SINO-PACK, Salon international des machines et matériaux pour l’emballage

9-11 mars, Canton : WATER CHINA, Salon professionnel international de l’eau, de l’économie et du retraitement de l’eau

9-11 mars, Shanghai : SPINEXPO, Salon international des fibres, fils, tricots & tissus tricotés