Le Vent de la Chine Numéro 7

du 22 au 28 février 2010

Editorial : Entre Pyongyang, Téhéran et Washington : le grand jeu chinois

De source nord-coréenne citée par l’agence sudiste Yonghap, la rumeur mérite réflexion, pour son impact possible sur l’avenir de la péninsule.

Pour le Pays du matin calme, Pékin aurait réuni 10MM$ de fonds des banques (dont 6MM$ de la Banque de Chine) et des « compagnies internationales» pour un genre de plan Marshall de reconstruction de routes, ports et logements, en échange d’un retour au tapis vert.

Négociée début février 2010 à Pyongyang entre Kim Jong-il le leader suprême et Wang Jiarui, tête du Département International du Parti communiste chinois, l’affaire serait formalisée mi-mars 2010.

Le geste aurait une forte charge symbolique, main solitaire tendue à un régime en ruine et au ban des nations, et aide égale à 40% du PNB nord-coréen de 2008. Ses implications frappent: dans un monde en récession, seule la Chine semble encore en état d’offrir à la Corée du Nord mieux qu’un bol de riz au jour le jour.

Pékin le sait, et décide de dépasser une fois pour toute la logique des sanctions pour inverser l’équation: lancer d’abord la reconstruction, afin de forcer les autres (devant le fait accompli) à suivre. Pyongyang devra normaliser, pour ne pas dépendre politiquement et financièrement d’un seul parrain -sa hantise historique. Le monde entier (y-compris l’Europe) devra dégager des fonds, pour ne pas voir lui échapper cet ultime marché vierge d’un pays où tout est à refaire.

Aspect peut-être génial de ce deal (toujours sous réserve d’inventaire): il se pourrait qu’il ne coûte rien à Pékin, ou presque: la finance pressentie est de source commerciale, Pékin n’intervenant qu’au niveau de la garantie de bonne fin des chantiers, ou de bonification d’intérêts.

Mais pas trop de lyrisme. Même si le paquet financier existe, même s’il est bien lié à la fin des 60 ans d’état de guerre, reste à voir si les 10MM$ suffiront aux yeux du « cher leader » pour renoncer à son chantage à la bombe, son seul atout pour obtenir des puissances les moyens de sa survie.

Face à l’Iran, Pékin subit la pression occidentale pour d’autres sanctions, après que le Président Ahmadinejad ait annoncé le renforcement de sa capacité d’enrichissement d’uranium. La Chine se cantonne dans sa stratégie du «ni oui, ni non», de retardement et d’étouffement de l’action de l’Ouest.

Sur le fond, Pékin n’aime pas l’idée d’ un Iran nucléaire. Mais le protéger lui assure 11% de ses besoins en hydrocarbures (23Mt l’an passé). Elle combat aussi ces sanctions internationales par réflexe atavique, pour en avoir elle-même souffert sous les guerres de l’opium (XIX.) qui lui aliénèrent durant des décennies sa souveraineté.

Pour autant, elle ne se prive pas de rappeler à Téhéran qu’entre Iran et Washington, la dernière compte le plus. Aussi début mars, alors que Moscou semble plus proche du principe de sanctions, Pékin pourrait se laisser convaincre et ne pas opposer son veto à sa 5ème résolution du Conseil de Sécurité sur l’Iran, mais sa 1ère assortie de pénalités.

Enfin la visite, pourtant discrète et effacée du Dalai Lama à la Maison Blanche, le 18/02, a été précédée à Pékin par un concert de fureur et de pressions. Obama réparait une erreur, en fait, ayant justement reculé devant cette échéance en octobre, pour ne pas indisposer l’allié chinois, qui ne lui en avait manifesté aucun gré en retour.

Le lendemain matin, sans retard, Jon Huntsman, l’ambassadeur américain était convoqué par Cui Tiankai le n°2 du ministère des affaires étrangères pour une heure de semonce et de haut déplaisir. Mais l’exercice n’alla pas plus loin que la demande aux USA de réparer le tort subi.

Pas de sanctions annoncées, contrairement aux suggestions passées et aux traitements infligés récemment à des pays moins puissants tels Allemagne ou France: c’est que vu l’interaction de ces économies mondiales, et les 755MM$ d’épargne chinoise en bons du trésor, des rétorsions du Céleste Empire n’ont pas de sens, et se retourneraient vite contre lui !

 

 


Joint-venture : Tangos sino-africains

La Chine, qui dépassait en 2008 les 100MM$ d’échanges avec l’Afrique, découvre les difficultés de ce continent.

En 2008, China Railways, China Metal et Sinohydro signaient avec le Congo 6MM$ de contrats d’équipements, en retour de livraisons à long terme de cuivre et cobalt. Gecamines (Congo) recevait 350M$ de bonus.

Mais aujourd’hui, le Parlement local déplore l’évaporation de 24M$ de ces fonds. Ce qui fera réfléchir, mais ne découragera pas l’investisseur chinois: le Congo qui détient d’énormes réserves de cuivre et d’étain, et les 1ères en cobalt, réécrit toutes ses lois d’affaires aux normes internationales.

Autre curieux incident, à peine après avoir remporté pour 2,5MM$ 75% des parts de Nitel, l’opérateur téléphonique nigérian, Unicom, n°2 chinois prétend n’y être pas impliqué, pas plus que sa maison-mère, la partie du groupe non cotée en bourse. Unicom dirige NGT, consortium avec Minerva et GiCell qui vient d’être élu vainqueur de l’appel d’offres international par la commission nigériane de privatisation. Le prix offert est estimé « relativement haut » par l’analyste Nomura. C’est une litote : la prochaine offre, du groupe Omen International plafonnait à 0,95MM$. Déclaré « candidat de réserve », Omen International a été pressenti pour empocher la mise, au cas où NGT faillirait à ses obligations, ce qui pourrait donc bien arriver.

Affaire nébuleuse: d’ une part, Lu Yiming, le Président d’Unicom cherche avec son partenaire espagnol Telefonica des occasions de JV en Afrique et en Asie, mais de l’autre, le groupe qui devait financer 16MM$ en 2009 en Chine dans le 3G, peine à assurer : « qui trop embrasse, mal étreint... »

 

 

 


A la loupe : Les résultats de notre enquête de satisfaction du Vent de la Chine
– Le Vent de la Chine, comme vous le voyez –

Merci d’avoir été nombreux à répondre à notre questionnaire de satisfaction. C’est pour nous un grand encouragement, que vos 23% de réponses, comme lors de nos enquêtes de 2004, 2006 et 2008. Public fidèle, mais vigilant et réactif, nous sommes heureux de pouvoir compter sur vos critiques amicales, années après années.

Le comportement moyen de lecture évolue : 80% d’entre vous lisent Le Vdlc dans la semaine, contre 56% en 2006. La soif accrue d’infos et d’analyses se voit aussi en ce que ces mêmes 80% nous lisent dès réception et dans sa quasi-intégralité. Vos rubriques préférées sont l’Edito, les articles de fond, suivi du Petit Peuple. Ici, surprise : en 2006, il était votre préféré (37%). Quoique nous estimions avoir depuis lors fait évoluer cette rubrique vers plus de piquant, d’imprévu, et de style -rassurez-vous, vous restez quand même 46% à la lire. Mais elle semble avoir pris une image « anecdotique » et « poétique », comme si, en ce monde désormais entré en récession, vous deviez faire un tri plus sérieux, au détriment du « petit peuple ». Nous continuons à croire à la pertinence de cet article, reflet rare de la société chinoise réelle, qui est quelque part la raison d’être finale de l’expatrié, qui a tant de mal à la connaître.

Mais nous tiendrons compte de votre indication—comme de toutes les autres, telle votre attente de portraits et d’interviews de patrons de groupes, de personnalités chinoises ou étrangères.

Dans sa forme, Le Vent de la Chine semble vous satisfaire : 80% d’entre vous considèrent la mise en page agréable (police, taille, maquet-te), ce qui semble avoir porté ses fruits par rapport à notre précédente enquête de satisfaction.

Vous êtes 46% à consulter notre site Internet (www. leventdelachine.com) c’est 19% de mieux qu’en 2008, mais cela reste peu, au vu des outils qui vous y attendent: 600 numéros, 5000 articles, une mine de renseignements thématiques étalés sur 15 ans. Les six mois les plus récents sont réservés à vous, abonnés, au moyen de votre mot de passe.

Vous y retrouvez le Blog hebdomadaire d’Eric Meyer, traitant depuis 20 mois sur un mode culturel (ce qui ne veut pas dire « aligné » ni « sans humeur ») les thèmes les plus en vue, parfois délicats : les hôpitaux chinois, le rapport au passé maoïste, telle province ou ville, l’adolescence chinoise et française comparée…

27% d’entre vous exprimez par ailleurs des besoins en études et en conférences « à façon », pour accueillir vos délégations et missionnaires: reparlons-en à votre convenance.

Enfin, la question sur le passage du VdlC sur téléphone 3G (iPhone, Blackberry) est hautement instructive. Vous êtes déjà 12% à avoir ce type d’équipement, et à souhaiter nous y lire. China Unicom s’attend à voir 50% des milieux d’affaires passer au 3G sous cinq ans. Cinq ans, c’est demain… nous y travaillons !

 

 


Pol : Fait de société — la «bei» génération

Xinhua publie (16/02) un article rarissime par son titre comme par son fond : l’emploi du passif chez l’homme de la rue, pour exiger la liberté.

Elu idéogramme de 2009 par la toile chinoise, le caractère 被 bei (forme passive) fait l’objet d’une floraison de termes nouveaux, dénonçant abus de pouvoir ou fraude.

Bei zisha (被自杀, «s’être fait suicider») suggère que le meurtre a été maquillé en suicide.

Bei ziyuan -(被资源 être «volontarisé») suggère que l’on a été désigné arbitrairement à une corvée  «volontaire».

L’incontournable bei hexie – 被和谐, s’être fait «harmoniser» (déviation du mot d’ordre de Hu Jintao), suggère toute sorte de vexation par l’Etat, comme bei juan kuan (被捐款, faire une donation forcée).

Bei hei 被黑 signifie se faire hacker, et bei pozu (被迫族), être marié de force par des parents soucieux de descendance (ce qui arrive à la génération des 30 ans, célibataires attardés.)

Comme on le voit, la « 被时代 » ou « bei-génération » ne s’en prend pas qu’à l’Etat, mais aussi aux familles, à l’employeur, à toutes pesanteurs sociales. Elle dit le sarcasme de jeunes plus libres que jamais, contre l’arbitraire et le non-droit de son époque, et trouve dans sa langue le terrain pour démarquer sa différence, à défaut de pouvoir le faire dans ses actes.

Mais le fait que ce soit Xinhua repris par toute la presse, qui annonce ce fait de société, en dit long sur l’évolution extrêmement rapide de l’émergence du « moi », dans cette société en pleine mutation, en train de remettre en cause des millénaires d’affirmation de la primauté du groupe !

 

 


Temps fort : Chine – les OGM fourbissent leurs hélices

Concernant l’introduction des OGM (Organisme Génétiquement Modifié) en Chine, deux décisions politiques pourraient sous 20 ans changer le sort des 300millions de paysans locaux et la carte alimentaire du pays. En novembre 2009, le ministre de l’agriculture certifiait deux espèces de riz transgénique de l’université agricole Huazhong de Wuhan (équipe du prof. Zhang Qifa), et d’une de maïs (société Origin). Fin janvier, le Conseil d’Etat, en son document central n°1 sur l’agriculture, préconisait l’invention de nouvelles espèces transgéniques ou non et des produits en aval. C’est l’«ère nouvel-le des OGM», exulte Deng Xiuxin, Président de Huazhong.

En fait, l’«ère nouvelle» a 20 ans, durant laquelle l’Etat a versé 2MM² à 100 universités et centres de R&D. Dès 1992, il autorisait la culture transgénique du tabac, puis du coton (plantes non alimentaires, à risque limité), puis du poivron, de la toma-te et de la papaye. En 2009, la Chine achevait le décryptage du génome du riz, et étudiait des souches nouvelles dans 130 types de plantes, promettant une meilleure résistance aux insectes et à la sécheresse, une montée en poids, teneur en sels minéraux et éléments nutritifs, et même résistance à la saumure, atout utile en régions côtières frappées de subsidence (pénétration de l’eau de mer), suite à la surexploitation des nappes phréatiques.

Du riz OGM juste certifié, l’Etat attend une réduction de 80% de l’usage des insecticides, d’où une forte économie de frais et de labeur au paysan, et un produit plus sain au consommateur. D’ autre part, en plus des masses épargnées par les insectes, la récolte s’alourdira de 8%, en grains supplémentaires. D’ici 2020, grâce aux OGM, l’Etat attend une hausse de la récolte en riz de 10%, à 550Mt. Grâce aux OGM, à cette échéance, la Chine espère maintenir sa quasi-autosuffisance en riz et blé. Contrairement au maïs où les importations devront s’intensifier, vraisemblablement d’Amérique du Sud. Aussi, vu la pression d’une population estimée à 1,6MM de bouches en 2020, la Chine semble lancée dans une course contre la montre au rendement alimentaire. Face aux aléas du réchauffement global, son seul atout en main, semble les OGM.

Pékin a d’autres raisons de s’engager résolument dans l’agriculture transgénique. En irriguant moins, le nord du pays réduira son gâchis en eau qui lui fait cruellement défaut (50% de sa consommation va à l’irrigation), et ses émissions de méthane des rizières, gaz à effet de serre. Elle s’affranchira de la dépendance aux technologies occidentales, et au contraire pèsera sur l’alimentation en Asie et en Afrique, là où il y a du pétrole et des minerais. Par ce nouveau type de troc opportuniste, pas forcément altruiste, elle veut rien moins que devenir le leader mondial de la filière OGM, stratégique à l’avenir. 

Les objections sont bien sûr importantes. Les scientifiques étudient ces conclusions de trois chercheurs français en 2008, trouvant des anomalies aux foies et reins de rats nourris au maïs transgénique – résultats d’ailleurs contestés par le géant du transgénique Monsanto et par d’autres scientifiques en France-même et dans le monde. Un autre risque tient à ce qu’une part des OGM chinois pourraient avoir été copiés de groupes internationaux, lui faisant risquer des attaques pour copies de brevets biotech. Pour toutes ces raisons, Pékin préfère temporiser, 3 à 5 ans d’études supplémentaires avant d’octroyer le feu vert d’exploitation aux souches juste certifiées.

Un dernier écueil pourrait venir du public. Dans un sondage de 2007 (également douteux voir non représentatif), Greenpeace, de plus en plus présent en Chine, affirme que 65% des Chinois refusent les OGM. La presse relaie, accusant les OGM de défaut d’étiquetage ou (pour le soja OGM importé), d’étrangler la production locale naturelle du Dongbei – ce qui est faux : la Chine ne parvient pas à combler ses besoins, du fait de la nature inappropriée de ses sols.

Quoiqu’il en soit, l’Etat semble avoir pris sa décision, bien dans son style volontariste hérité de Deng Xiaoping. Plutôt que de la remettre en cause « au milieu du gué », elle semble préparer sa riposte aux craintes du public:l’investissement dans des campagnes de vulgarisation, la R&D de nouveaux produits, l’éducation de sa population à une alimentation inédite.

 

 


Petit Peuple : Yingbeng, l’orange amère s’adoucit

En 2000 un certain Chen, retraité, acquit 23ha arables en pleine jungle au coeur de l’île de Hainan. La pub aguicheuse lui faisait miroiter une fortune dans la culture de l’orange verte, agrume local. Mais, débarquant à son domaine après un long périple en avion, bus et taxi-brousse, le couple devina que l’aventure prendrait un souffle plus fort que le sien. Franchissant les collines âpres aux frondaisons tropicales, la route dégradée s’interrompait à l’orée de Yingbeng, dernière ville avant le mont Wuzhi, laissant place à un sentier où même un vélo ne passait plus. La forêt vierge était si dangereuse que nul ne s’y risquait. De hautes fougères barraient le passage, des arbustes ou lianes aux 1000 tressaillements de bestioles invisibles sous le jacassement enivrant d’oiseaux cachés, le grognement moqueur des primates. Une fois sur leur terre, ils réalisèrent qu’ils devraient bûcheronner, dessoucher, aplanir avant de replanter, avec pour seul abri une bâtisse sans nulle aménité. Après des semaines de nuits étouffantes aux terribles moustiques et cris menaçants, les Chen s’en re-tournèrent à leur Jiangxi, jurant qu’on ne les y prendrait plus.

Eux, mais pas Fubin, leur fils volontaire, fort de son diplôme d’économie et du soutien de Shuhua sa femmeme enceinte. Avec pour viatique un baril de bougies et de serpentins anti-moustiques, ils s’installèrent, retroussèrent leurs manches. Astreint le jour à l’épuisant labeur, Fubin poursuivait le soir, potassant manuels d’agronomie et revues de gestion. Ils n’allaient à Yingbeng que rarement, temps d’un bon repas pour nourrir l’enfant à naître. C’est au cours d’un de ces périples, en juin 2000 que Shuhua fut attaquée par un essaim de guêpes – heureusement sans suites pour sa santé.

L’orangeraie plantée, ils firent la route, nécessaire pour acheminer la récolte: aux cantonniers et au bull loué, il fallut 3 ans, 30.000² pour percer l’axe, permettant du même coup l’arrivée de la fée électricité. En 2004 tomba la 1ère récolte, généreuse et superbe. Mais au marché de Haikou la capitale, les attendait une autre épreuve: à qui mieux mieux, les passant tordirent du nez, et après peu de jours, le fruit se gâta. Même échec sur le continent, au Hunan, où leur camion d’essai ne trouva pas preneur. Aucun manuel n’avait dit çà à Fubin, mais en Chine, l’on achète en masse, ou bien pas. Or, son «orange verte de Qiongzhong», de par sa couleur, semblait aigre : la colle ne prenait pas !

Ce n’est qu’après 2 ans qu’il trouva la solution. Saisissant le taureau par les cornes, le jeune planteur gagna Nankin, une de ces métropoles qui fait l’opinion. En plein centre, il fit goûter ses oranges à tout va, vendant après dégustation à prix dérisoire. Après une semaine de son manège, une chaîne de magasins du delta du Yangtsé lui passa une énorme commande-500t., et 2M¥ pour la saison !

De retour en son île, dans les années suivantes, Fubin racheta à tour de bras des terres autour de lui. 30 autres plantations surgirent, aux 3000 fermiers sur 2900 hectares. Une association naquit, dont il fut président. Il déposa les statuts de l’ AOC et fit imprimer le sticker holographe, permettant de distinguer leur précieux fruit des contrefaçons. L’institut national d’agronomie inventa un procédé pour conserver l’orange 15, voire 120 jours (au frais).

En 2009, quatre ans après, passée à 15000t/an, l’exploitation du couple se préparait à l’exportation. Depuis lors, rassurée sur leur avenir, Shuhua aime à répéter ce proverbe 苦尽甘来kǔ jìn gān lái (après l’amer vient le doux), dont le sens double la fait sourire: l’orange est toujours sûre avant de se charger en sucre, et dans leur propre existence, les années de chien ont laissé place à la douceur de vivre !

 

 


Rendez-vous : A Shanghai, le Salon de l’optique

23-25 février, Pékin, Xiaotangshan : Salon de la pêche sportive

25-27 février, Shanghai : Salon de l’optique