Le Vent de la Chine Numéro 6

du 21 au 27 février 2005

Editorial : Chine rouge, Phare vert, pour Planète bleue?

Le protocole de Kyoto a pris effet (16/2) : l’engagement par 141 pays signataires de couper leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2% d’ici 2012.

La Chine obtient le meilleur deal, étant (comme l’Inde) exemptée de tout effort. Ce mécanisme compte un grand absent, les Etats-Unis, 1er pollueur du monde, mais dont le Président G.W. Bush refuse d’assumer sa responsabilité.

Pékin se donne l’apparence de vouloir faire durer son privilège de pollueur. Lors d’une conférence mondiale à Buenos Aires en décembre 2004, Gao Feng son délégué, déclara rejeter tout effort futur de réduction—malgré l’explosion annoncée de ses besoins en énergie. Traduits en équivalent pétrole, ils doubleront d’ici 2020, à 12,7MM barils. La Chine est déjà 2d pollueur mondial derrière les USA, qu’elle doublera en 2030…

Et pourtant, tout change! Cela ne se voit pas, mais ses émissions de Co² ont baissé de 17% entre 1996 et 2000 tandis que l’économie croissait de 36%. Le Chinois produit 2,3t de Co²/an, l’Américain, 8 fois plus.

D’ici mars 2005, Wen Jiabao compte annoncer, lors de la session de l’ANP,(le Parlement) la fermeture de 80 GW voire 140GW de centrales illégales, tandis que 48 autres doivent déjà s’équiper en filtres, ou bien fermer. Ces fermetures seront conduites par la NDRC (la commission nationale de développement et de réforme)la SEPA (l’Agence nationale de protection de l’environnement), à elle seule, ne ferait pas le poids. Elles feront révolution, réduiront les pouvoirs des provinces, amélioreront la propreté des centrales et épargneront la houille qui se fait rare.

En hydraulique, 22 mega barrages sans permis, d’un coût de 14 MM$, ont été bloqués en janvier 2005, -puis rouverts (17/2), après avoir négocié leur licence.

Parallèlement, un vaste programme nucléaire s’annonce, après 10 ans de valse hésitation.

J.P. Raffarin prépare sa venue, pour peaufiner, espère-t-on, un rôle de choix pour EDF et AREVA. Entre-temps, Shougang, l’aciérie de Pékin quittera la capitale en 2010, au terme d’un plan négocié, approuvé, contraignant.

Ainsi voit-on la Chine manier deux langages : officiellement, à la mode d’hier, elle campe sur son acquis. Sur le terrain, elle change tout sans le dire, pour prouver une capacité de balayer devant sa porte, tout en prêtant sa voix au concert international de critiques contre Washington, «menace de mort à l’effort mondial de Kyoto»!

Pékin rêve même d’aller plus loin : s’imposer comme leader de la défense de la planète bleue.

Ses centres d’études et états-majors fourmillent d’idées nouvelles : taxe au charbon, mise des énergies en concurrence. La plus audacieuse est peut-être ce partage mondial (gratuit) des technologies propres, au nom d’une atmosphère patrimoine commun. Ainsi Pékin prépare l’image d’une Chine future ayant beaucoup maturé, aux antipodes de sa réputation présente !


A la loupe : Textile : endiguer le made in China ?

Contrepartie des concessions chinoises aux partenaires de l’OMC, la levée des quotas de l’Europe et des US aux textiles chinois (1/1) s’est traduite par un raz-de-marée : +792% en France pour les pantalons chinois en janvier, plus 613% pour les pulls… Du coup, Paris et Athènes, traditionnellement enclins au protectionnisme, restent vigilants, prêts à demander à Bruxelles l’enclenchement de clauses de sauvegarde. Le même réflexe est perceptible outre-Atlantique, où dès le 4/01, une cour commerciale spéciale bloquait un processus fédéral qui allait droit vers des quotas…

Le problème le plus sérieux concerne les pays pauvres. A leur bénéfice, Europe et Japon ont supprimé dès 2001  les tarifs textiles, mais les US imposent toujours des droits de 15,6% au Cambodge, 14,6% au Bangladesh, pays dont les recettes d’export dépendent à 97% (pour le Cambodge) du vêtement… 

La Chine jouit, elle, d’un tarif US de 3,2%, du fait d’une production high tech moins taxée—et d’un lobbying meilleur! Le bilan, pour ces pays pauvres, pourrait être la destruction d’un métier non remplaçable, et le drame de milliers d’ouvrières confrontées au risque de la prostitution.

Comme il l’a déjà fait avec ceux des zones Caraïbe et sub-saharienne, le Congrès réfléchit à accorder l’exemption à ces pays pauvres d’Asie. En 5 ans, suite à la mesure généreuse, l’export textile de ces régions a triplé vers les Etats-Unis, à 1,7MM$.

Mais sur cette voie, il trouvera un opposant de taille: les producteurs et syndicats américains, qui préféreraient prendre ces pauvres comme moyen de pression pour forcer Washington à appliquer la clause de sauvegarde contre la Chine «pour aider ces gens» : prise d’otages pauvres par les riches, au nom de l’aide au développement !

 


Joint-venture : Chine – Scania persiste et signe

— N°3 des services aéroport et de l’assistance cargo (13.500 salariés sur 100 aéroports du monde, 486M€ en 2003), Vinci abandonne 3,4% de ses parts dans l’aéroport de Pékin.

Prévue depuis un an, l’opération libère 41M€ pour des investissements nouveaux. Mouvement sans lien avec l’effondrement d’une section du terminal 2E à Roissy l’an passé,  dans lequel Vinci était partie prenante : publié le 15/02, le rapport d’expertise noie le poisson, partageant la responsabilité de la construction (sans se prononcer sur celle de l’accident!) entre les différents acteurs, ADP, Vinci et Veritas.     

— Pas de raison “d’offrir à une firme chinoise les bénéfices de notre marché ou de notre expertise”, dit Leif Ostling, PDG de Scania.

Le n°5 mondial des poids-lourds n’ira en Chine que sous son propre contrôle des parts à 100%. Position différente de celles adoptées par RVI, Volvo ou Nissan, qui ont accepté un partenaire à 50/50%, au risque de devoir éponger ses dettes, voire même y perdre leur marque sur le marché chinois.

Les ventes de camions ont grimpé de 10,3% en 2003, en ce pays appelé à devenir second  du véhicule industriel d’ ici 2012, dixit Volvo. Rien ne sert de courir, pense Scania, qui voit en tout état de cause ses ventes asiatiques doubler d’ici 2010, à 8000 unités. 

 

 


A la loupe : Ventes porte-à-porte – l’imminent retour!

Unique dans l’histoire, le dossier des ventes directes!

Dès 1998, Pékin les bannissait comme source de fraudes et de désordre, tout en les traitant de « culte maléfique ». Il faut dire que c’était à l’époque de l’explosion du Falungong. Pékin amalgamait alors cette secte clandestine avec ce commerce porte-à-porte, l’un et l’autre étant (dynamiquement) gérés depuis l’étranger, et faisant preuve d’une redoutable efficacité de mobilisation de leurs militants. Il n’en faut pas plus en Chine, d’ordinaire, pour éliminer une activité ainsi mise hors-la-loi. En apparence, les jours de cette technique de vente étaient comptés : dès 1998, Amway ne faisait plus que 36M$ de ventes, 20% de son chiffre de 1997…

Pourtant la pente fut remontée, haut la main! En 2004, le chiffre d’Amway atteignit 1,8MM$ et d’ici 2010, grâce à Amway et aux autres ténors –Avon, Nu Skin, Mary Kay- la Chine sera passée n°1 mondial, ex-aequo avec Japon et les Etats-Unis !

Pour survivre, ces géants anglo-saxons ont d’abord gardé foi en cette méthode de vente, adaptée à la grande famille sociale chinoise et à son goût du palabre. Avec le pouvoir, à tous niveaux, ils ont négocié pour s’expliquer. Ils ont ouvert des magasins (100, rien que pour Amway, moyennant 29M$), qui par la suite ont servi de centrales d’achats des revendeurs. A Pékin, en janvier 2005, ils ont tenu leur Congrès mondial, à 18 firmes, sous la houlette de Don Evans, Secrétaire d’Etat américain au commerce!

Pour satisfaire la Chine, ils ont fait disparaître le prosélytisme. Désormais, les 180.000 hommes du rang d’Amway ne gagnent plus à recruter, mais seulement à vendre, et les 6000 cadres touchent un salaire de formation des démarcheurs, ainsi qu’un pourcentage des ventes de leurs équipes.

Le circuit progresse grâce à deux atouts : le coût moindre, par l’économie d’une infrastructure de magasins, et l’enthousiasme des revendeurs, dont le gagne-pain rémunérateur leur offre en prime, un  zeste d’aventure, communication, liberté…

Cerise sur le gâteau: cet été verra une loi des ventes directes, rarement négociée avec les géants anglo-américains, directement taillée selon leurs besoins. L’Etat n’y voit  plus le diable, mais une mine inépuisable de bons jobs—tout le monde est content !

 


Argent : Le riz nouveau arrive

— 30Mt de grain pour nourrir 70M de gens en plus: le rêve de Yuan Longping, père du programme de riz OGM chinois, est en passe d’aboutir.

La nouvelle souche permet d’épargner le pesticide et le travail associé, jusqu’à 30% des coûts. La certification de 4 nouvelles souches “Bt” (Bacillus Thuringiensis) par le Ministère de l’agriculture est imminente. Deux ans d’études de terrain seront encore nécessaires avant de passer à la commercialisation massive, très attendue des paysans. Pour l’heure, le riz OGM permet l’économie du traitement, et grain perdu en pestes : le gain en Chine serait de 4MM$, si les 13Mha prévus sont plantés dans les délais.

NB : en 2004, pour la 1ère fois, les Pays en voie de développement (PVD) ont dépassé les pays riches en semailles d’OGM. La plantation globale a atteint 81Mha, +20%. Le coton OGM chinois a augmenté de 32%, à 3,7Mha, dont 50% en souche de Monsanto, le n°1 mondial (US). Revers de la médaille : pour 80% de ces semis, le paysan a omis de payer le droit d’auteur!

— Mauvais temps pour la puce électronique, indice de conjoncture de l’économie mondiale (elle entre dans toujours plus de produits, de l’électroménager à l’auto, via l’informatique).

La morosité des carnets de commandes générales infléchit celle des microprocesseurs. N°1 chinois (fournisseur de Samsung et Infineon), SMIC (Semi-conductor Manufacturing International corporation) révise ses prévisions pour 2005: -24% de production, afin d’atteindre un rythme de 155.000 “gaufres”/mois max., en fin d’année. Le marché chinois augmentera quand même de 11%, atteignant 34,3MM$ de chiffre. Ce faisant, il dépassera le marché US comme n°1 mondial -il était 3ème l’année dernière!

En bref, bénéficiant d’une protection d’Etat systématique, les fabricants chinois, en fulgurante ascension, inondent le monde de 20% du marché. Plus que le cours du pétrole, c’est cette bulle qui imprime au secteur un virage définitif à la baisse : adieu, les 20% de retour sur investissement!

— La Chine en 2004, est passée devant les Etas-Unis comme 1ère consommatrice en chiffres absolus!

C’est le Earth Policy Institute qui le dit, comparant leurs fringales en réfrigérateurs, postes TV, portables, acier, engrais, viande ou céréales. Seuls domaines où les Etas-Unis gardent une claire avance : l’automobile et le pétrole!

Signe d’optimisme chinois: ses dépenses au Nouvel An lunaire ont grimpé à 19,3 MM$ (+16% sur 2004).

En ville, Nankinois et Xi’anais ont le plus joué du portefeuille (+25%), tandis qu’à la campagne, les plus hardis furent ceux du Liaoning, +30%. Les meilleures additions de réveillon furent à Pékin, +27%.

 

 


Pol : Corée du Nord – retour à la case de départ

— Retour de balancier en Corée du Nord, qui tout à trac (10/2), boycotte toute négociation de paix, et réitère son affirmation de détenir la bombe atomique. En janvier 2005 pourtant, le Pays du Matin Calme réclamait le retour au tapis vert des 6 pays concernés (c’aurait été la 4. fois depuis août 2003) et prétendait à l’“amitié” de Washington!

Fanfaronnades mises à part, Pyongyang est déçu de la fin de non-recevoir des US (Condoleezza Rice), qui traitent le petit pays d’ “avant-poste de la tyrannie”. La foucade de Kim Jong-il a semé la consternation du monde, qui s’en remet à Pékin pour réparer les dégâts – Wang Jiarui, Chef du Département de Liaison du Parti communiste chinois, était dépêché à Pyongyang dans la semaine. C’est donc un retour, case de départ!

NB : les Etats-Unis durcissent le ton face à Pyongyang, mais aussi  face à l’Iran, autre pays sur leur liste de “l’axe du mal”, lui aussi en quête de normalisation avec les US. Pourquoi? Peut-être simplement pour punir ces pays d’avoir refusé de négocier, avant la réélection de G.W. Bush!

— Suite au choix chinois de permettre une prospection pétrolière par la CNOOC (compagnie nationale pétrolière offshore) en bordure de ses eaux, le Japon adopte ses propres mesures unilatérales.

[1] Dans l’archipel Diaoyu-Senkaku, vieille pomme de discorde, il “nationalise” un phare érigé depuis cinq ans par des groupes nippons d’extrême-droite. Réaction immédiate à Pékin: une manifestation d’activistes, sous une neige dense, (16/01) devant son ambassade.

[2] Vers l’île Okinotori, à 1700km au sud-est de Tokyo, il lance des campagnes de pêche “politique”, pour renforcer ses droits, aujourd’hui basés sur deux carrés de béton sur des récifs. Il s’en prévaut pour élargir sa ZEE (Zone économique spéciale – maritime) de 370km autour du site : Pékin objecte!

[3] Au même lieu, Tokyo subventionne de 218M$ sa propre campagne de prospection gazière.

C’est peut-être un avertissement à Pékin de négocier, ou divorcer. C’est en tout cas sûrement un signe de dégradation rapide des relations!        

— 232 morts, deux coups de grisou en 4 jours (14 et 17/2): les houillères chinoises gardent la réputation des plus fatales, ayant causé 6000 morts en 2004, 80% des décès au monde, pour une production du tiers!

Avec 211 victimes, l’explosion de Fuxin (Liaoning) fait sauter tous les records en 50 ans, au point qu’un black-out de presse est imposé. Cela fait des ans, pourtant, que Pékin tente de juguler l’hydre.

L’échec a deux causes.

Les provinces ne respectent que marginalement les consignes de fermeture de mines petites et dangereuses, qui lèsent leurs intérêts (emplois, taxation, PIB).

Et la consommation explose : la Chine réalise 80% de l’accroissement de l’offre mondiale! La pénurie forte et claire, les prix en hausse forcent à la surproduction, aux dépends de la sécurité. Et ce n’est pas fini : la Chine pense produire 2,2MMt en 2010, un MMt de plus qu’en 2004!

 


Temps fort : Chine-Inde : après-guerre de l’or noir, vers un partage?

Cela ne s’est pas trop vu ces dernières années, mais de par le monde, la guerre froide entre Chine et Inde a continué entre leurs pétroliers.

C’était inévitable, de la part d’économies émergentes, aux ressources propres faibles, alors que les cours flambent.

Dernier incident, en Russie, ONGC-Videsh -la corporation indienne de pétrole et de gaz, et CNPC (la compagnie chinoise pétrolière) se battent pour 20% de Yugansk -histoire trouble, pas encore aboutie. Au Soudan en 2003, ONGC bat sur le fil CNPC pour une raffinerie d’1,2MM$ à Port-Soudan. CNPC prend sa revanche en Angola en octobre 2004, empêchant la rivale de reprendre à Shell, pour 680M$, un demi-bloc valant 200.000barils/jour à partir de 2008.

La chinoise Eximbank prête à Luanda 2MM$… que Sonangol  lui remboursera en pétrole! En face, ONGC n’avait que 200M$ à offrir, en remise en état du réseau ferré angolais…

L’affaire Yugansk a ouvert les yeux des Indiens et des Chinois, sur la stratégie de division par Moscou pour obtenir 6MM$ de prêt à prix imbattable. Dès le 06/01, le ministre indien du pétrole M. S. Aiyar réunissait ses collègues d’Asie, Chine incluse, pour proposer une Organisation des pays asiatiques importateurs de pétrole. CNPC et ONGC pourraient concourir ensemble à tous appels d’offre pétroliers. La Chine pourrait participer aux 4,5MM$ du gazoduc Iran-Pakistan-Inde, voire à un réseau asiatique intégré.

Autant de projets dont parleront Wen Jiabao et son homologue, en mars, à New Delhi.

Pékin a déjà acquis seul, beaucoup trop cher, pour 15MM$ de droits pétroliers. Sous 10 ans, il devra investir encore 150MM$  pour ses besoins et sa réserve stratégique. L’Inde est logée à même enseigne : autant mener cette campagne en « coopérative sino-indienne et mieux encore, asiatique », pour un or noir à meilleur compte, avec, pour l’intégration régionale, des conséquences incalculables mais pacifiques et positives!

 


Petit Peuple : Divorce à la mode du Guangxi

Alors, ce divorce, ça vient?” – cette mélopée, Jacky Zhang (32 ans), maître d’hôtel à Nanning (Guangxi), la subit chaque jour, mais tient bon et refuse de gua mu xiang kan (刮目相看), “se déboucher les yeux pour voir en face”, et tirer les conséquences du mystérieux SIDA dont est victime sa femme, testée séropositive en 2003, avec leurs fillettes de 2 et 4 ans – ils sont mariés depuis 2000.

Pour imposer la séparation, tout l’entourage fait pression : le patron qui haïrait de congédier un salarié hors-pair (s’il contractait à son tour le virus), les voisins tremblant d’être contaminés, et surtout son père, qui sait que cette fille-là ne lui donnera plus d’héritier.

Stoïque, sa femme elle-même l’adjure de la plaquer, au nom du devoir confucéen de perpétuer sa race. Mais Zhang ne veut rien savoir. Ni comment sa femme a été infectée. Ni d’une autre partenaire de lit.

Pourtant, à ce beau gars à bon métier, plus d’une fille est venue ronronner l’offre de refaire sa vie avec elle -après test médical, s’entend. Zhang refuse pour 2 raisons:

[1] la trithérapie offerte par l’antenne locale de Médecins sans frontières maintient les femmes en vie et l’espoir d’un remède.

[2] s’il quittait ses fillettes, rien que matériellement, elles en mourraient. Jacky Zhang est un être rare en Chine: il aime ses filles et sa femme au-delà de tout, même quand elles sont dans le besoin extrême, et lui pas.

C’est peut-être un rejet de la vision majoritaire, utilitaire de toute relation, même de couple. C’est surtout, en plein orage, l’affirmation de valeurs  anciennes, qu’il retrouve : fidélité et sentiment. Ainsi, il remplit son entourage de frustration, d’étonnement, de questionnement, voire de lumière!