Le Vent de la Chine Numéro 29

du 18 au 24 septembre 2005

Editorial : UNE RENTRÉE POLITIQUE AMBIGUE !

Parlant du style de la rentrée politique, on doit aujourd’hui citer Willy Lam,  l’expert «China-Watcher».

On a noté (cf nos n°s précédents) la série de redressements d’abus dans les villages, et de gestes d’ouverture, telle la proche réhabilitation de Hu Yaobang, tribun de la réforme politique. A cette liste, vient s’ajouter (11/9) l’abandon du secret d’Etat, concernant les victimes de catastrophes naturelles.

Pour W. Lam, de tels gestes visent moins une modernisation du système (une remise à l’heure des méthodes du Parti et de ses cadres), qu’un  jeu de pouvoir, afin de placer ses hommes et circonvenir ceux qui lui furent imposés par son prédécesseur. Hu Jintao réhabilite Hu Yaobang, mais son équipe (Luo Gan, disciple de Li Peng, Zhou Yongkang, ministre de la sécurié publique), à l’ inverse, tente de bloquer la parution d’ un testament spirituel de Zhao Ziyang, l’autre grand réformiste disparu. D’autres campagnes de harcèlement auraient abouti en juin à l’emprisonnement de Zhu Jiuhu, avocat des centaines de propriétaires pétroliers du Shaanxi, spoliés l’an passé de leurs MM¥ d’investissements.

Jusqu’à quel point se vérifie cette thèse du pouvoir personnel? Elle mérite en tout cas d’être méditée. D’autres conflits sociaux  se poursuivent aujourd’hui, avec intervention supérieure, mais sans qu’on puisse voir s’il s’agit d’arbitrage, de soutien ou de répression. Depuis l’été à Canton, les villageois de Taishi réclament la démission du maire Chen Jinsheng, accusé de vol des fonds de leur coopérative. Le maire disposait de solides appuis: l’administration l’a longtemps soutenu, arrêtant les manifestants et refusant d’enregistrer la plainte. Le 12/9 enfin, elle engage la procédure. Mais le jour même, la police attaque, arrête 48 villageois et repart avec les livres de compte, preuve des frasques du maire. Tandis que les avocats de cette cause ou d’autres similaires, se voient harcelés, mis en garde-à-vue, et généralement «conseillés» de se tenir à l’écart…

Face aux émeutes qui prolifèrent, l’appareil est divisé. Les «pas en avant» peuvent aussi être lus comme des compromis tactiques, moins désirés que subis par le régime, imposés par une base qui évolue. Qu’intellectuels et juristes viennent défendre les ruraux, ne peut être bien vécu partout dans l’appareil. Le silence au sommet, y compris sur le prochain Plenum du Comité Central d’octobre, suggère un affrontement sur l’éternelle question de la Chine moderne – celle du rythme de passage vers plus de libertés !

 

 


A la loupe : Hong Kong : quand Mickey rencontre Donald !

Après 6 ans, le 11ème parc Disney a ouvert (12/09) à Hong Kong, en présence du vice Président Zeng Qinghong, de Donald Tsang, le gouverneur, et de 2500 dignitaires succédant à 16.000 visiteurs.

La participation de Zeng rappelle la bagarre acharnée de l’époque, contre Shanghai, pour l’honneur d’accueillir ce symbole de l’entertainment à l’américaine. Disney (HK) a créé 5000 jobs pour recevoir 5,6M de visiteurs dès la 1ère année, dont 1/3 de Chinois. Le projet a coûté 3,5MM$, dont 2MM à charge de la ville (57%). En 40 ans, il devrait contribuer à engranger pour la RAS, 100MM$ en tourisme.

«Voter HK» a donc coûté cher -forcé à des travaux de poldérisation, et d’une ligne de métro. Le parc est d’ailleurs le plus petit de tous (40ha). Mais cela a nourri le rêve américain de cette partie d’Asie, marqué par la présence, à l’inauguration, de stars comme Coco Lee ou Joey Yung, ou du cinéma insulaire –Eason Chan– aux côtés des personnages de l’univers Disney, Mickey, ou la petite Sirène.

Côté Chine, quelle étape suivante ? Robert Isney, Président du groupe, annonce sans sourire que le parc de Shanghai ne verra le jour, qu’en échange de la licence (prohibée aux étrangers) de  diffusion de Disney-TV. En attendant, Disney ferme les yeux sur les DVD copiés (moyennant promesses chinoises de renforcer la répression), et veut tripler sous 5 ans sa présence commerciale, afin d’inonder le pays de ses T-shirts, cendriers, porte-clés et autres produits dérivés. Donc, ajouter à ses 1.700 boutiques 5.000 unités nouvelles. Et capitaliser sur ce rêve d’USA pour s’implanter en grand dans les coeurs et âmes de ce pays continent. Peut-être pour faire un « come back » dans les salles obscures du monde, après recharge d’inspiration et de techniques de cette Asie, l’autre pôle de la culture mondiale !

 

 


Joint-venture : Alstom – le bonheur, les pieds dans l’eau

— En 10 ans, l’usine d’Alstom à Tianjin, d’équipements pour centrales hydroélectriques est devenue une des plus belles unités au monde.

En 2 ans, ses commandes sont passées de 17 à 30% (voire 35%) du marché. Sa qualité technologique, et son choix de production locale, lui permettent désormais d’éviter la discrimination en faveur des autres grands locaux, Harbin et Dongfang. En 1999, pour la commande de 8 turbines géantes destinées au barrage des 3 Gorges, on lui avait imposé un transfert de technologie – de former sa concurrence.

Mais en 2005, non seulement Alstom  parvient à remporter d’autres commandes sur le même ouvrage (tranche rive droite), malgré le fait qu’Harbin et Dongfang maîtrisent désormais ce type de production. Mais encore, Alstom est désormais affranchi du handicap déloyal du transfert de plan. Aussi le groupe investit à Tianjin pour renforcer la capacité. D’ici 2006, elle passera à 1,2MM d’heures de travail/an (1,8MM¥/an de chiffre). Le carnet de commandes est plein pour 3 ans, notamment de plus de 90 turbines-“bulbes”, outil de génération à basse chute, aux écluses. Et ce marché hydroélectrique demeure énorme, devant atteindre d’ici 2020 quelques 246GW, pour 70% du marché mondial en capacité!

— A l’université Beihang à Pékin (16/9), 108 ex-lycéens (dont 30% de filles) connaissent leur jour de gloire : l’inauguration de l’Ecole Centrale de Pékin, dont ils sont la 1ère promotion.

Fait rare, c’est la Chine qui a sollicité cette coopération à la France -au groupement des écoles de Nantes, Lille, Lyon et Paris. « Avec 4 universités chinoises prestigieuses », dit P. Chedmail, directeur de l’EC-Nantes, « nous échangions déjà depuis 1996. Quand Pékin nous l’a demandé, nous avons foncé et réalisé le projet en 8 mois ». Les jeunes ne s’y sont pas trompés. Les plus hauts scores au bac ont fait candidature, par 100aines. C’est que l’ECP offre un concept d’ études ignoré en Chine. Elle favorise l’esprit d’équipe, et met 1 professeur pour 9 étudiants, contre 1 pour 21 à Beihang. Cette 1ère promo va passer 6 ans d’études du français intensif, puis des grands domaines d’ingénierie, avant d’obtenir le double diplôme, chinois et français. D’ici 2007, l’ECP passera à son régime de croisière, 300 élèves/an.

Le financement ne posera aucun problème : les 12 M² à charge de la France seront versés moitié par Paris, moitié par les écoles, grâce au soutien des groupes vivement intéressés par cette pépinière, et ceux des fondations, à commencer par celle de Nicole Bru, ancienne présidente des laboratoires UPSA, qui a fourni une part secrète, mais évidemment forte, des premiers besoins !

 

 

 


A la loupe : Pétrole à 70US$ le barril : mesures d’urgence !

Un facteur déclanchant dans l’envolée des cours du pétrole en 2004, fut la hausse de 50% de l’import chinois.

Cette année, il sera plus sage, 130Mt (+8%) : le baril à 70$ prêche la prudence ! Face à la flambée, la Chine se retrouve avec un système obsolète, qu’il faut vite modifier sous la contrainte : sonder des voies alternatives !

Il est loin, le temps du baril à 10US$, où Zhu Rongji le 1er ministre interdisait les importations pour protéger les profits de la CNPC (la Compagnie Nationale Pétrolière) et de Sinopec.

Aujourd’hui, la Chine doit interrompre les achats de brut pour sa réserve stratégique (sur 4 sites). Le prix étant ruineux, le dos au mur, ce 2ème consommateur mondial  réduit ses ambitions, au nom d’un argument spécieux : « la Chine n’importe que 6% du marché mondial ; avec sa forte production intérieure, elle n’a pas les mêmes contraintes que les pays de l’OCDE, (Organisation de Coopération et de Développement économique), et peut faire l’impasse sur une forte réserve » !

Autre décision difficile : depuis des années, la Chine s’aligne à contrecoeur sur les hausses du cours mondial, au nom de l’intérêt du consommateur et de sa croissance, pour protéger ses PME, l’industrie légère, l’agriculture voire l’armée, tout en luttant contre l’inflation.

Ainsi, les 65% d’envolée de prix des 12 derniers mois n’ont été répercutés par la NDRC (National Development and Reform Commission) qu’à 25% à la pompe, en 3 phases, la 1ère, en mai 2005. Mais revient le projet de taxe au carburant, 100 fois reporté. Le Conseil d’Etat désormais l’envisage sérieusement, afin de ne pas émettre le mauvais signal aux usagers et ne pas favoriser les réexportations: le prix intérieur est bloqué à 1500-2000¥ plus bas que le cours mondial! A plus 4¥/l, l’essence est 60% moins chère qu’en Europe, écart aggravé au niveau des taxis, subventionnés à la côte, à 30²/mois.

Enfin, cette crise est l’occasion de faire disparaître le ban, dans 80 villes (imposé, pour raisons de prestige, et de fluidité), des voitures les plus modestes (- de 1 à 1,2l). C’est la SEPA, (la State Environmental Protection Administration),  qui l’impose. En contrepartie, ces constructeurs devront réduire leurs émissions de fumées, et leur consommation.

Autant de mesures annonciatrices d’un tournant : la Chine découvre que le pétrole à bas prix dont profitèrent les pays de l’Ouest, est aujourd’hui fini—il faudra bâtir sa croissance sur autre chose !

 

 


Argent : Kelon – la chute d’un baron provincial

— Un pas en avant dans la réforme des marchés financiers, (ré-)engagée au printemps.

La bourse va recevoir 270MM$ de parts d’Entreprises d’Etat, jusqu’alors incessibles – les Entreprises d’Etat en bourse, n’y avaient placé que 30% de leurs avoirs, selon la loi, afin de garantir la  propriété publique. Suite à deux échecs en 5 ans, la tutelle a compris que pour éviter l’effondrement des cours, il faut l’accord de tous les partenaires – y compris celui des firmes, et des porteurs.

Aussi en avant-garde de toute la bourse, 28 firmes à Shanghai, 12 à Shenzhen offrent à leurs assemblées générales d’actionnaires des paquets de parts nouvelles, pour compenser la baisse des anciennes. D’autre part,  pour limiter cette érosion, les parts nouvelles seraient instalées dans un index nouveau, les parts G (de Gaige, 改革,réforme). Enfin les firmes recevraient aussi un incitatif,  sous forme de droit étendu d’investissement à l’étranger. Sur tout ce plan, la décision reste en attente.

NB : face à cette réforme, l’OCDE (l’organisation de coopération et de développement économique) reste de marbre. Dans son rapport sur la Chine (16/9) qui voit une croissance de 9% en 2005 et 9,2% en 2006, elle appelle à plus d’efforts de dérégulation, pour améliorer l’allocation du capital, réduire le risque de gaspillage accru de l’épargne, et minimiser le risque systémique. L’OCDE attend aussi des réformes de la taxation et des dépenses publiques,  et surtout, davantage de transparence sur ce marché glauque : « peut mieux faire ! »      

— En 1999, Kelon (Canton), c’était 20% du marché national du réfrigérateur, succès dû à la poigne de Gu Chujun, son jeune PDG (39 ans alors).

Puis la roue a tourné. Kelon a perdu 43,5M² au 1er semestre et éteint les machines. Déboulonné du poste de commande (cf VdlC n°26), Gu est en prison depuis le 2/9, suite aux 108 plaintes de ses banques, clients et actionnaires. Bloquées en bourse de Hong Kong depuis le 16/6, les parts ont chuté de 58% par rapport à leur pic. Manoeuvre de sauvetage in extremis qui semble satisfaire tout le monde : Hisense (Qingdao, Shandong), plus petit mais en bonne santé, prend le contrôle (15/9), rachetant 26% des parts à Greencool, filiale propriété personnelle de Gu (à 60%). Pour 90M², c’est une affaire, et une étape dans la reconstruction de l’anarchique paysage de l’industrie de la tôle blanche.

NB : face au fisc et aux juges, Hisense devra nettoyer des écuries d’Augias, pour démêler 5 ans de magouilles. La chute de Kelon montre la vulnérabilité croissante du système de principautés industrielles protégées localement – de Foshan (Canton), pour Kelon. Kelon laisse un  trou  noir inconnu, en échange d’une bonne image-produit, et d’un réseau national de distribution.

 

 


Pol : Vers un vaccin chinois anti-SIDA?

— En 2004, une 100aine de patrons chinois sur 254 interrogés déclarèrent que si le SIDA n’était pas visible dans leur compagnie, il y deviendrait le risque épidémiologique n°1 sous 5 ans.

Etudié par le Word Economic Forum, le danger, ici, est chez les hommes d’affaires en mission, refusant le contact sexuel protégé. Si ces firmes réalisent le danger, elles n’y ont pas réagi puisque seule une 10aines’est dotée d’une stratégie de lutte, et qu’une 50aine a pris des mesures (conférences, pamphlets, distributions de condoms)…

Par ailleurs, parmi les initiatives anti-Sida qui se poursuivent en Chine, les plus récentes sont :

[1] un vaccin local en cours de test dans le Guangxi, et

[2] la fondation lancée par Bill Clinton à Pékin, sur le modèle d’une ONG Lixin (Anhui). La fondation Clinton invitera, un mois aux Etats-Unis, 8 médecins en formation, avant de les lancer 8 mois en Chine dans un foyer épidémique démuni, tel le Henan.  

— Gros problème au Shandong, en matière d’application du planning familial.

En principe, les familles paysannes ont droit à 2 enfants, sauf si le 1erest un garçon (alors, 1 seul!). En pratique, partout, les cadres s’enrichissent par taxes illégales (3000¥) sur les contrevenants : plus la natalité est forte,   meilleurs  sont les comptes.

Mais vient l’heures des bilans : en 2004, le canton de Yinan avouait le plus fort dépassement de la province, déjà surpeuplée (1/4 de France pour 80M habitants). Alors, de mars à juillet, le planning força, de village en village, les femmes enceintes “illégales” à avorter, et les couples ayant atteint leur quota, à la stérilisation. 7000 personnes furent victimes. Plusieurs ayant résisté, seraient morts, selon la source. Ce sujet est censuré dans la presse chinoise, et Chen Guangchen, le dénonciateur auprès de Time Magazine, est depuis lors, en résidence surveillée.

 


Temps fort : Hu Jintao en Amérique : des relations cordiales obligatoires

Avec l’étranger aussi, la rentrée diplomatique se fait intense.

La Chine sait qu’à moyen terme, faute de  se doter d’un marché unique, et d’étendre à tous, sa couverture sociale, sa croissance dépendra de l’extérieur. Elle n’a donc rien à refuser à ses partenaires—c’est le sens du compromis textile passé avec l’Union Européenne, et celui du voyage du Président Hu Jintao en Amérique (Canada, Mexique, US).

A Ottawa avec Paul Martin le 1er Ministre (08/09), Hu célébra des échanges en pleine explosion, 15,5MM$ en 2004 (+55%), prépara les achats futurs de sables bitumineux de l’Alberta, d’uranium pour les 40 centrales nucléaires annoncées d’ici 2020, et salua le 1M de sino-canadiens naturalisés. Hasard heureux: au même moment se dessinait la déportation proche pour Lai Changxing, escroc que Pékin réclame, réfugié à Vancouver depuis 1999, expulsable après avoir épuisé ses derniers moyens juridiques !

Au Mexique, (12/09), 7 accords commerciaux (agricole, pêche, industrie légère) furent signés avec le Président V. Fox. Les 15MM$ d’échanges sont lourdement en faveur de la Chine, et le Mexique reproche une forte contrebande chinoise —Hu a promis un « coup de torchon ». Ici, la bonne entente n’allait pas de soi : Mexico ayant le plus souffert de l’émergence chinoise, surtout sur son marché US.

Hu rencontra George W. Bush à New York (13/9), en marge du sommet de l’ONU -rattrapage du sommet annulé 10 jours avant pour cause de typhon Katrina. Ici aussi, Hu promit d’améliorer la lutte contre le piratage des produits US, et d’intervenir dans les difficiles négociations avec Pyongyang ainsi qu’avec Téhéran, pour freiner la course à la bombe atomique. Bush accepta une invitation de Hu pour se rendre à Pékin en novembre, démontrant des relations malgré tout en nette embellie !

 


Petit Peuple : A Shangqiu, 100 Yuan la tarte !

«Je reprendrais bien une gifle, pour la route!» : à Shangqiu (Henan), Wang Mingliang, 39 ans a ce penchant bizarre : aimer les coups.

Il y est venu en 2001, par hasard. Sa constitution maladive le maintenait au lit, bourré de cachets au point de devenir 药罐子yao guanzi, pot à potions. Puis il découvrit que plus son masseur cognait, mieux il allait. Alors, de frappe en tarte, se faire rosser devint pour lui une addiction. Seulement voilà, pour dérouiller, il faut payer : de clubs de boxe en  salle de musculation, depuis lors, il a dû aligner 100¥/mois à ses baffeurs, grevant son  indigent budget.

Wang reçut alors d’un videur l’idée qui va changer sa vie: au lieu de payer,  il va «encaisser»,  en mettant son vice au service de celui des autres. A Shenzhen (seule ville de Chine assez folle pour cela), Wang veut se louer comme punching ball dans un club d’exutoire, où les gens paient des fortunes pour se vider de leur agressivité : on lui souhaite bonne chance ! D’autant que notre tapé va plus loin encore. Ebloui par les infinies perspectives de la Chine de 2005, il veut entrer au livre Guinness. On lui objecte un scepticisme réprobateur – Guiness étant, par morale, hostile aux pratiques de Masoch. On lui suggère d’étoffer son dossier: combien de coups par série, de joule par gnon, quelle unité de mesure pour le plaisir ressenti. Si Wang parvient à inventer pour son hobby un vernis scientifique tenant la route, il  aura son record. Après tout, 萝卜白菜,各有所爱 luobo baicai, ge you suo ai – tous les goûts sont dans la nature («chou ou navet, à chacun le sien!»)   

 

 

 


Rendez-vous : Pékin : la biennale des arts

20 sept-20 oct, Pékin: Biennale des Arts

21-22 sept, Pékin: Conférence Brand marketing