Le Vent de la Chine Numéro 39

du 12 au 18 décembre 2005

Editorial : SIDA en Chine – Un trouble bilan!

Le 1er décembre, jour mondial de lutte anti-SIDA, porta à la Chine un bilan mitigé.

Le fléau poursuit sa pénétration. Le régime essuie des critiques de n’en faire pas assez-, mais glane aussi les 1ers fruits d’une stratégie de courage et transparence, engagée depuis 2003. Pékin autorise pour test clinique sur l’ homme son remède, l’acide Dicaffeoqunic, «aussi efficace que la trithérapie».

Depuis 2002, son budget de lutte a octuplé, à 80M²/an, et l’étranger lui a promis 200M² de contribution, y-compris celle de la GBC (Global Business Coalition), avec ses 200 multinationales et leur prévention sur le personnel de leurs usines. 2M de cas ont été testés dans 247 centres de dépistage. Avec prudence, la Chine s’apprête à réviser à la baisse, de -20%, son chiffre (datant de 2003) de 840.000 séropositifs. En somme, suite à une évaluation plus précise, la situation en Chine serait moins grave que prévue

Et pourtant, face à ces espoirs, que d’alertes!

Sans crainte de la contradiction, Pékin dénombre des séropositifs officiels en hausse de 40% sur un an (135.000). Encore le vrai chiffre, inconnu à ce jour, est plus proche des millions. Mme Wu Yi, la vice 1er Ministre vitupère contre les provinces qui cachent leurs cas pour éviter des sanctions, et freinent par ignorance ou moralisme, la prévention (méthadone, condoms) et les traitements gratuits. Une action typiquement dangereuse, est ce projet de prison spéciale-Sida, à Canton, «mouroir» qui érodera la coopération citoyenne des malades, en les privant d’espoir de compassion.

La prédiction de l’OMS (organisation mondiale de la santé) est en train de se vérifier : la drogue passe le relais au sexe – les prostitué(e)s étant aussi toxicomanes. La seringue partagée cause 41% des cas, le sang contaminé 23%, et le binôme « sexe + cause inconnue » (essentiellement le sexe!), déjà 32%. Les homosexuels n’ont jamais été recensés (pour ceux séropo, une évaluation va jusqu’à 1M). Et sur les 25M de filles vénales, celles contaminées, seraient passées de 5000 en 1996, à plus de 200.000 l’an passé, en appliquant le taux officiel de 0,93%…

Les malades soignés gratuitement (30.000) sont bien trop peu, et -scandale!-, des hôpitaux leur imposent médicaments et tests inutiles. Au Jilin, un sidéen donna 15 fois son sang de 2003 à 2004, « plombant » 23 personnes. Par suite, un nouveau règlement vient d’être promulgué (01/12) , pour faire appliquer la loi de 1998 ur les collectes de sang

En résumé, dit Cheng Yingxuan, vice gouverneur du Yunnan, ce qui manque est moins le matériel, que l’expertise. D’autres, depuis Hong Kong, parlent aussi de conscience professionnelle—ou citoyenne !


A la loupe : Mines — pleurs et grincements de pioches

Le 7/12 à Tangshan (Hebei), le grisou surprit 102 mineurs. Le 3/12, une mine à Sigou (Henan) était inondée, noyant 42 hommes. Le 27/11 à Qitaihe (Heilongjiang), la mine de Dongfeng («vent d’Est») explosait, sacrifiant 171 gueules noires. 10 cadres miniers ont été arrêtés -souvent en fuite !

Le 3/12, devant le Bureau national de la sécurité au travail (BNST), Wen Jiabao dénonce une situation «chaotique», une administration «irresponsable», des règlements «violés».

Dès janvier, Wen était descendu dans un puits sinistré et avait saisi le taureau par les cornes. Li Yizhong, patron du BNST renchérit en traitant Ma Jingguang, boss de Dongfeng de «honte pour l’administration » : car il s’agissait d’une unité d’élite, et deux semaines avant, Ma avait été décoré «cadre modèle», quoique ni lui, ni son équipe (selon Li) ne maîtrisent les rudiments des règlements … En tout cas, à vitesse express, sous les feux des caméras, les familles orphelines reçurent des compensations généreuses : 20.000² par foyer.

La cause profonde de l’hécatombe est la demande – le rythme haletant de la croissance. En 10ans, la Chine a doublé sa production, à 2MMt/an -avec l’aide de 24.000 houillères périlleuses et illégales, mais «arrosant» les cadres locaux. Dès juin, le Conseil d’Etat édicta la fermeture de 4000 mines/an d’ici 2007, pour ne garder, de ces petites unités, que les 10.000 meilleures La situation doit donc être assainie -à condition que ces villages, préférant le danger au chômage, ne rouvrent pour une énième fois leur outil maudit, qui les tue parfois, mais qui les fait vivre.

Enfin, l’âpreté au gain des patrons et des cadres n’est pas le seul risque: à Baoda (Shaanxi), 8 mineurs périrent (1/12) d’un sabotage par la mine voisine, suite à un conflit de propriété. C’est ainsi que des pauvres en tuent d’autres, pour une bouchée de pain – ou un broc de charbon !


Joint-venture : Les ventures capitalistes,chassés de l’Eden

— Mars 2006 tentera de chasser le capital étranger à risque du jardin d’Eden chinois.

La mesure n°39 de la Commission national de développement et de réforme – NDRC, le 22 /11 consiste en un paquet d’avantages pour rapatrier les Chinois vers ce métier très lucratif-consistant à financer des PME technologiques.

Parmi les atouts offerts : un capital allégé (3M² au lieu de 4M²), un investissement hyper-allégé (0,1M² au lieu de 0,8M²) ; des grâces d’impôt, des prêts et participations d’Etat ; des procédures allégées pour la licence, les contrôles et en cas de désengagement. Cette mesure protectionniste, évidemment contraire à l’esprit de l’OMC, serait une « réponse du berger à la bergère » aux Etats-Unis, après leur veto cet été, à la cession d’Unocal à la Cnooc.

Pour autant, la tentative n’inquiète pas trop les professionnels, qui savent qu’en venture capitalisme, un abattement fiscal ne vaut rien, face à un bon contact au Nasdaq, et à une gestion en toute connaissance des tendances mondiales. Ainsi, pour 5MM$ sont à présent pressentis pour entrer en Chine, dans ce type d’investissement !

— Monopole du pétrole offshore, CNOOC ne maîtrise pas le forage profond. Mais la hausse du brut rend ce pétrole rentable, et attire ses partenaires mondiaux, experts en ce mode d’extraction : son plan est en route!

Œ Cnooc a fait la carte sismique de trois blocs, sur la fosse de Baiyun, où 42MMm3 de réserve de gaz sont déjà identifiés.

 En 2006, Husky (Calgary, propriété Li Ka-shing) va explorer une zone à 300km au sud de Hong Kong. Second essai pour cette JV—le taux de succès moyen en forage profond, n’est que de 20%. Cnooc mise aussi sur Kerr Mc Gee (US), sur un bloc de 10.000km² par 1500/3000m de fond, et (depuis le 7/12), sur Devon (US), par 300 /2000m. Chaque étranger doit supporter 100% des frais et en cas de découverte, emportera 49% de l’or noir.

Ž Chiwan, filiale à 36%, investit 70M$ dans une usine d’outillage au Shandong : preuve chez Cnooc, d’une volonté de se sonner les moyens de réussir!

NB: sur son territoire, Cnooc apprend un savoir-faire nécessaire pour jouer ailleurs (ex. Afrique), à cartes égales avec les pétroliers mondiaux.


A la loupe : Taiwan, Hong Kong – en orbite autour de la Chine

Autour de la Chine, Taiwan et Hong Kong décrivent des orbites inattendues : la Région administrative spéciale (RAS) exprime ses sentiments démocratiques, tandis que l’île supposément libre, semble démordre de ses exigences séparatistes !

A Taiwan, le scrutin du 3/12 offrit un triomphe au Kuo Min Tang (KMT) et à Ma Ying-jeou, son sémillant espoir, maire de Taipei. Le DPP (Democatic Progressisve Party) indépendantiste n’obtient que 6 des 23 sièges de maires/édiles, l’opposition emporte le reste.

Que s’est il passé?

[1] Le DPP a pratiqué ce qu’il reprochait au KMT avant de lui succéder : la corruption. Ainsi en fait, le vote ne sanctionne pas l’aspiration libertaire, mais l’usure du pouvoir.

[2] Depuis 18 mois, Pékin a joué fin, en troquant pressions et menaces, pour des invitations d’opposants, et des forums d’influence créés dans l’île-même !

La course aux présidentielles de 2008 est lancée. A son tour, le DPP va devoir apprendre sa leçon, punir ses brebis galeuses et réinventer avec Pékin un rapport moins frileux. Il part étrillé -mais c’est toujours dans l’adversité que ce parti a su montrer son génie!

A Hong Kong, au contraire, le retour à la mère patrie en 1997 a fait tomber les complexes. Consciente que nul ne le fera à sa place, la rue maintient ses exigences de démocratie. En 2003 et 2004, deux manifestations monstres (0,5M chaque) avaient fait vibrer le pavé insulaire. Le 4/12, ils sont toujours 250.000 marcheurs (63.000, selon police) à réclamer l’élection, alors négociée par Londres, du gouverneur et du Legco (Parlement) au suffrage universel.

Ce n’est pas faute pour Pékin, d’avoir concédé : une cuillerée de démocratisation du scrutin en octobre 2005, et dès 2003, l’accord douanier préférentiel CEPA (Closer Economic Partnership Arrangement), qui lui permit de s’arracher à sa plus grave récession depuis des lustres. A Pékin, la manif du 4/12 a fait un coup de tonnerre, suivi d’un grand silence. La rumeur et les démentis parlent de 2017, comme date offerte pour le régime parlementaire promis. Les démocrates voudraient plus proche, mais pourraient s’accommoder de l’offre, si elle était ferme -on en est pas là. La Chine pour sa part sait qu’elle doit agir, que la répression n’est pas une option, et que toute concession à Hong Kong sera exigible ailleurs en Chine.

Pour la 1ère fois, le colosse semble enclin à transiger sur le fond : le monde retient son souffle !


Argent : Le grand lessivage des petits fondeurs d’aluminium

— Orage sur l’aluminium en Chine et dans le monde dont elle assure 20% de l’offre.

En 2005, Chalco, n°2 mondial, produit 1,3M de tonnes et assure 90% des besoins nationaux en alumine (8,5Mt).

Or, l’importation chinoise de cette matière de base, en trois ans, a fait tripler le cours à 600$ la tonne: cumulée à celle de l’énergie et au gel des prêts publics, la tendance a essuyé les profits de 80% du métier et tué 40petits fondeurs. A titre de parade, dès décembre 2005, le syndicat d’import de 23 gros producteurs, représentant du 60% du “lingot” national, veut couper son débit de 10%, pour augmenter ses prix et limer le cours de l’alumine australienne. Hélas, c’est un voeu pieux : Chalco ne suit pas, et au contraire, s’associe (8/12) à Guanlu pour une fonderie de 220.000t d’aluminium dans le Shanxi (investissement : 240.000²), tout en négociant le rachat de deux autres usines.

NB: Ce que ce cavalier seul signifie : en 2006, le monde connaîtra un excédent de 400.000t, le parc planétaire sera redevenu excédentaire. Les prix de l’alumine vont rebaisser, permettant aux fondeurs de renouer avec les profits. Avant cela, Chalco doit faire le plein d’usines en faillite, alors que 1,5Mt de capacités doivent fermer en Chine. Chalco agit avec la bénédiction de Pékin, qui prêche pour son environnement !


Pol : Montréal – Pékin vire au vert

— Le grand rendez-vous de Montréal s’est achevé (9/12) sur un basculement.

La question était : que faire après 2012 et la fin du protocole de Kyoto, négocié en 1997, auquel les US (1er émetteur de gaz à effet de serre) ont dit “non!” et la Chine (2d émetteur), “non-mais!”.

Les Etats-Unis espéraient maintenir ce front du refus, en renvoyant ce débat devant l’enceinte de l’Asie Pacifique. Or la Chine a refusé et s’est déclarée prête à ouvrir dès mai 2006 la négociation de l’après-Kyoto. En échange, elle attend de l’Union Européenne, leader de cette démarche, la cession gracieuse de ses filières de charbon propre, telle celle du lit fluidisé circulant. Les US sont donc seuls, lâchés même par Bill Clinton qui déclare à Montréal que “George W. Bush se trompe ”. Les US sortent ébranlés, et même “proches”, dit-on, de participer à la ronde de mai 2006 : décidément, même sans objectifs communs chiffrés, ce sommet vert de Montréal, loin d’être un échec, apporte la rupture — grâce à la Chine !

— Inévitablement, après la catastrophe écologique de la Songhua (cf VdlC n°38) Pékin réclame des comptes. Li Yizhong (patron du BNST) a annoncé des sanctions sévères.

Un Directeur à la SEPA (l’agence nationale de protection de l’environnement) et le chef de la CNPC (China National Off-shore Oil Corporation) à Jilin ont déjà volé. Quant à Wang Wei, jeune vice-maire de Jilin (43 ans) qui avait clamé l’absence de pollution après l’accident, il fut retrouvé mort chez lui -suicide probable. Face à la Sibérie qu’atteint bientôt la pollution, la Chine a émis de rares excuses, et l’idée d’une digue temporaire pour protéger Khabarovsk.

Pas besoin, sans doute : diluée par l’ouverture des réservoirs régionaux, après 15 jours, la nappe de benzène, atteint des valeurs proche de l’acceptable, et Moscou reste sereine. Mais par ces mesures exceptionnelles, face à la Russie, Pékin a su rattraper les dégâts d’image, et la gestion catastrophique de l’accident au départ.

— Pékin déclare (7/12) son 5e cas humain de grippe aviaire.

Or, Guang Yi, virologue de l’université de Hong Kong, accuse (9/12) plusieurs provinces de taire leurs foyers de H5N1: “ l’épidémie démarrée à Canton il y a des années, est désormais partout en Chine, hors contrôle”.

Pour l’instant, l’OMS exclue ce risque d’une “couverture” par Pékin, comme en 2003 avec le SRAS. L’alarme de Guang Yi rappelle celle, en novembre, du Dr Masato Tashiro, chef d’un institut de virologie associé à l’OMS: la Chine aurait eu 310 morts du virus (non vérifiés), dont 7 d’origine humaine, et confiné 3000 malades.

La base de son affirmation était un document secret remis par des collègues chinois contraints au silence. Par la suite, le savant nippon s’est rétracté, non sur le fond, mais sur les preuves.

Enfin, un paysan du Jiangsu ayant rapporté le foyer de Tianchang (Anhui) en octobre, a été arrêté (25/11), accusé de “chantage”. Ici, le ministère de l’agriculture a enquêté et qui fait jouer la transparence, et c’est la province qui veut punir. Pékin prévient qu’il “enquêtera”, si nécessaire!


Temps fort : En Europe, Wen Jiabao déploie des ailes d’une envergure nouvelle

En tournée européenne et malaise jusqu’à ce jeudi (4-15/12), le 1er Ministre Wen Jiabao vient de rappeler l’importance des liens avec la France, en commençant par Paris -après Hu Jintao en 2004, qui y avait passé sa 1ère visite présidentielle.

Les deux pays ont signé 16 accords, incluant une facilitation des PME françaises en Chine, une coopération en sécurité maritime, et l’invitation de 400 jeunes Français en 2006.

Au plan industriel, les choses s’emballent. Dominique de Villepin annonce (5/12) 9MM² de contrats, surtout au groupe Airbus. La Chine achète 150 appareils A320 -record absolu. Airbus lui cède 5% du travail sur le A350 (le rival du Dreamliner de Boeing). Avant 2010, il quadruplera (à 120M$) ses commandes de pièces made in China. Il promet une chaîne d’assemblage, des transferts de technologie: c’est ce qui manquait à la Chine pour rejoindre vers 2020, les grands de l’aéronautique mondiale. Olivier Gorge, de GEAD (l’Europe de l’aviation militaire) craint le risque de concurrence, de piratage, et d’émergence d’une superpuissance armée. Mais ce contrat est le prix à payer pour rattraper le rival de Seattle : Airbus peut espérer 50% de la flotte chinoise (30% aujourd’hui) !

Même synergie chez Eurocopter, qui signe avec AVIC2 un contrat de développement d’un hélicoptère lourd (6t), d’une usine dans chaque pays, pour un marché de 800 unités.

Tandis qu’Alcatel doit fournir le satellite Chinasat 6B.

Alstom voit du travail à l’horizon, avec un protocole de financement de 175M$ pour la ligne de TGV de Taiyuan à Shijiazhuang.

Le dossier nucléaire reste bloqué : Wen Jiabao prie Areva de faire moins cher, et de transférer davantage de sa filière de 3ème génération, pour un contrat de 8MM$, et une coopération intégrale, du combustible aux déchets. En filigrane, Areva voit la perspective de devoir partager ce marché avec Westinghouse, puis de voir la Chine, ainsi boostée par ces technologies, voler de ses propres ailes !


Petit Peuple : Panne d’ego pour jeune loup

— En 1993 à Woyang (Anhui) Liu Junqing, jeune loup fut bombardé à la tête de Gaolu, distillerie qui avait connu des jours meilleurs, à la gnôle synonyme de mémorables gueules de bois. Il la sauva : avec sa poigne autant que son nez, à force d’investissements et de publicité, il en fit, en 12 ans, la 8ème marque nationale, dotée de 100M² de chiffre : Gaolu désormais supportait 30% du PIB de sa ville, et même 70% des fonctionnaires.

A ce titre, Liu devint le fétiche de la presse nationale, et le potentat local,«empereur de terre»(土皇帝tuhuangdi)! Il fut vice Secrétaire du Parti à Woyang, puis député. Il plaça ses trois frères, sa femme et sa smala dans de grasses sinécures. Il fut obséquieusement flatté par toute la ville.

Il commença à déraper. Il exigea de porter, et son conseil de direction avec lui, un revolver dont il usa après chaque session d’investissement et dégustation : tous en coeur, tiraient au plafond. Des rumeurs circulèrent, de dessous de table qu’il imposait aux fournisseurs et clients. Puis n’y tenant plus, il fit ériger sa propre statue au portail de l’usine, géant paternaliste qui contemplait affablement les masses laborieuses de ses deux étages de béton. Bien vite, les lettres anonymes montèrent à Pékin, vers les instances et les rédactions.

Ce qui devait arriver arriva : le mois passé, désolée, la police débarqua, avec un mandat d’amener pour détournement de fonds (3M²)…Finalement, avec son génie des affaires et la faiblesse de son ego, Liu Junqing apparaît bien homme de sa terre et de son temps. Après avoir tout gagné, il s’est éclaté au mur de son orgueil, pour avoir trop bu de propre son image, sans savoir tenir l’alcool!


Rendez-vous : A Hong Kong, la ronde de l’OMC

16-18 Déc., Pékin : “Green Wealth”, avec la Société chinoise des Sciences de l’Environnement

13-18 Déc, Hong Kong : Conférence ministérielle de l’OMC