Le Vent de la Chine Numéro 24 (2024)

du 7 au 20 juillet 2024

Editorial : Un été sous tension
Un été sous tension

Pluies diluviennes, inondations, glissements de terrain dans le sud de la Chine, vague de chaleur dans le nord… Un peu partout, la Chine fait face ces dernières semaines à des conditions météorologiques extrêmes et à des températures inhabituellement élevées pour la saison estivale. Sous l’effet du réchauffement global, ces perturbations climatiques deviennent plus fréquentes et intenses en Chine, premier pays émetteur de gaz à effet de serre.

Pas plus tard qu’en août 2023, en plein conclave de Beidaihe, Pékin et le Hebei avaient connu les plus importantes chutes de pluie depuis 140 ans. L’absence de Xi Jinping sur le terrain après la catastrophe ainsi que la priorité donnée au sauvetage de Xiong’an, la ville « modèle » du président, au détriment de zones voisines du Hebei, avait suscité un certain mécontentement de la population…

Cette fois, le leadership ne semble pas prêt à refaire la même erreur. Début juillet, le premier ministre Li Qiang se rendait dans le Jiangxi, l’une des provinces fortement touchées par les inondations, et admonestait les cadres afin d’améliorer le système d’alerte météo et les infrastructures de gestion des eaux tout en accélérant les opérations de secours. Le patron du Conseil d’Etat leur a également rappelé qu’il est inutile de dissimuler les problèmes : « nous ne devons pas avoir peur du danger, mais nous devons craindre de ne pas les découvrir à temps », a-t-il déclaré.

Tout le monde se souvient du drame de Zhengzhou (Henan) le 20 juillet 2021, où au moins 400 personnes avaient péri noyées (les images de voyageurs piégés dans une rame de métro inondée avaient fait le tour du monde). L’année suivante, plusieurs cadres locaux étaient condamnés pour avoir ignoré les alertes des services météo et minimisé le bilan des victimes.

Pour éviter que de telles situations se reproduisent, Pékin vient d’amender la loi sur la gestion des situations d’urgence. Le texte interdit désormais aux agences gouvernementales d’ordonner à d’autres de retarder, de signaler faussement ou de dissimuler des informations, ou d’empêcher d’autres personnes de les signaler. En parallèle, les autorités locales devront « guider les médias » et « soutenir les journalistes dans leur travail d’interview et de reportage » tout en « effectuant une surveillance de l’opinion publique ». Les médias, eux, devront informer « en temps et en heure » le public et « de façon objective et équitable ».

Même si l’objectif affiché est d’accroître l’exactitude et l’objectivité de l’information, la nouvelle loi monopolise davantage le contrôle de l’État sur les flux d’information et complique un peu plus les conditions de reportage des journalistes. Déjà, à Zhengzhou, lors des inondations de 2021, une foule en colère avait pris à partie les correspondants du Los Angeles Times et de l’agence allemande Deutsche Welle, accusant les journalistes étrangers de « calomnier la Chine » et de « colporter des rumeurs ». Plus récemment, en mars dernier, des journalistes de la CCTV et d’autres médias avaient été bloqués et bousculés alors qu’ils couvraient une explosion à Sanhe, une ville voisine de Pékin. Un comportement qui a incité « l’association » nationale des journalistes chinois à rédiger une rare déclaration de protestation.

L’aspect météorologique n’est pas le seul à être surveillé de près par les autorités cet été. Alors que le 3ème Plénum du Comité Central a été annoncé pour mi-juillet (du 15 au 18), l’administration du cyberespace (CAC) a appelé les régulateurs et les plateformes internet (Tencent, NetEase, Weibo, Douyin, Ifeng.com) à « tout mettre en œuvre » pour créer un environnement d’opinion publique « favorable » en amont du grand rendez-vous politique.

Les censeurs ont déjà eu pas mal de travail pour réprimer les commentaires ultra-nationalistes suite à la mort le 26 juin d’une jeune Chinoise, Hu Youping, qui a arrêté une attaque au couteau dans un bus scolaire japonais à Suzhou. Ce drame vient s’ajouter à plusieurs autres agressions à l’arme blanche ces dernières semaines en Chine et qui ont poussé les internautes à s’interroger sur les causes de ce « regain » de violence dans un pays largement considéré comme « sûr ». Beaucoup sont convaincus que cela a un lien avec la situation économique morose du pays, se basant sur le fait que l’un des assaillants était au chômage… Le fait que le public penche pour cette interprétation en dit long sur l’état d’esprit qui prédomine au sein de la population chinoise durant cet été 2024.


Géopolitique : Où va l’Organisation de Coopération de Shanghai ?
Où va l’Organisation de Coopération de Shanghai ?

L’Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS) a organisé les 3 et 4 juillet à Astana (Kazakhstan) son dernier sommet annuel, le 24ème depuis le sommet fondateur en juin 2001 à Shanghaï. Pour rappel, l’OCS est une organisation politique, économique, de sécurité internationale et de défense eurasienne créée par la Chine et la Russie. C’est la plus grande organisation régionale au monde couvrant environ 80 % de la superficie de l’Eurasie, et 40 % de la population mondiale, et, en 2024, représentant environ 25 % du PIB mondial.

A l’origine, l’OCS est le « Shanghai Five », organisation comptant en 1996, la République populaire de Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan. Le cœur et la raison d’être de l’OCS est donc l’Asie centrale et la création d’une zone commune d’influence entre la Russie et la Chine.

Ce qui concerne principalement l’OCS, ce sont les menaces sécuritaires auxquelles elle est confrontée, c’est-à-dire selon les termes de l’organisation : « le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme » (on sait par ailleurs que le terme ‘séparatisme’ est aussi bien utilisé par la Russie dans le cas de l’Ukraine que par la Chine dans le cas de Taïwan).

Durant les années 2000, la Chine avait plaidé pour un renforcement des liens économiques entre les membres de l’OCS, ainsi que pour une collaboration sécuritaire, culturelle et « humanitaire ». Mais des propositions telles qu’une zone de libre-échange et une banque de développement de l’OCS ont été rejetées par la Russie et d’autres membres. En juin 2014, l’idée de fusionner l’OCS avec l’Organisation du traité de sécurité collective (une alliance militaire intergouvernementale de six États post-soviétiques : l’Arménie : Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie et Tadjikistan) fut évoquée. Cependant, fin 2022, à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, de nombreux membres de l’OCS et même de l’OTSC se sont distanciés de toute coopération militaire avec la Russie.

Entre 1996 et le groupe originel des « Shanghai Five », et 2024, les choses ont bien changé, que ce soit pour l’OCS elle-même, que pour la Chine et le monde.

En juin 2017, le groupe s’est élargi à huit États, avec l’Inde et le Pakistan. L’Iran a rejoint le groupe en juillet 2023, et la Biélorussie vient de le rejoindre ce mois-ci. A cela s’ajoutent encore les États observateurs et partenaires : Turquie, Arabie Saoudite et Égypte. De ce point de vue, l’OCS ressemble au groupe BRICS version eurasiatique, à savoir un groupe incroyablement puissant quantitativement, mais aux objectifs très divers et sans unité formelle.

Le fait que l’Argentin Javier Milei ait sorti son pays des BRICS était lié aussi à la concurrence régionale avec le Brésil. Il existe également une rivalité tant au niveau confessionnel qu’énergétique entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, ainsi qu’une compétition entre les deux poids lourds de l’OCS et des BRICS, à savoir l’Inde et la Chine*.

Ainsi l’absence de Narendra Modi d’Astana les 3 et 4 juillet pour le sommet OCS n’est pas un hasard et sa visite prévue à Moscou les 8 et 9 juillet est tout aussi parlante : Modi ne veut pas que son accès à la Russie soit médiatisé par un forum dominé par la Chine.

De fait, ce qui a surtout changé depuis 1996 dans le rapport de la Chine au reste des pays de l’OCS, c’est évidemment la transformation et l’émergence de la Chine comme puissance de premier plan mondial. Le PIB de la Chine a augmenté de plus de 775 % au cours des 25 dernières années, contre une augmentation de 144 % en Russie. La Chine est désormais en position de force et l’invasion russe de l’Ukraine a rendu encore plus significative la suprématie chinoise et l’asymétrie du rapport de force. Or, la Chine n’a pas forcément fait jouer l’organisation régionale qu’elle avait co-fondé pour canaliser son développement externe et notamment pour structurer son projet gigantesque des « nouvelles routes de la Soie » (BRI) qui lui a permis – et lui permet encored’exporter ses excédents commerciaux et ses surproductions d’infrastructures.

Au milieu des années 2010, Pékin a utilisé séparément l’initiative BRI et le sommet Chine-Asie centrale pour promouvoir une coopération économique plus étroite avec ses voisins de la région. Récemment, la Chine a annoncé la création d’un mécanisme distinct pour la coopération en matière de gestion des situations d’urgence entre la Chine et l’Asie centrale, bien que cette tâche relève directement de la compétence de l’OCS.

La guerre en Ukraine a rendu la cohérence interne de l’OCS encore plus fragile : les pays d’Asie Centrale souhaitent des relations équilibrées avec la Russie et la Chine tout en restant en bons termes avec les pays occidentaux. Aucune des cinq anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale n’a soutenu la guerre … ni ne l’a condamné à l’ONU. L’addition de la Biélorussie à l’OCS semble d’ailleurs avoir une fonction plutôt géopolitique visant à rassembler autour de la Russie certaines puissances satellites, mais sans réel avantage économique pour l’organisation. De fait, l’OCS fait partie des rares organisations régionales d’envergure dans lesquelles Poutine peut se déplacer sans craindre d’être arrêté du fait du mandat d’arrêt international prononcé contre lui par le Tribunal de La Haye.

Plus encore, le fait qu’un groupe de militaires chinois est arrivé en Biélorussie le 6 juillet pour participer à une « formation antiterroriste » conjointe (du 8 au 19 juillet), quelques jours donc après que Minsk a rejoint l’OCS, donne à l’organisation une nouvelle extension sécuritaire assez préoccupante du point de vue européen et paradoxale du point de vue des objectifs affichés. 

Ainsi, à l’issue du sommet, les chefs d’État de l’OCS ont adopté la Déclaration d’Astana, détaillant l’engagement du groupe à construire « un ordre mondial plus représentatif, démocratique, équitable et multipolaire ». On reconnaît là la nouvelle langue d’un « Sud Global » auto-proclamé qui vise à définir l’autoritarisme politique et le conservatisme socio-culturel comme la seule alternative populaire à l’Occident.

Dans son discours, le président Poutine a particulièrement mis en avant cette « multipolarité » : « Le monde multipolaire est devenu une réalité. L’Organisation de coopération de Shanghai et les BRICS sont les principaux piliers du nouvel ordre mondial qui émerge. Le cercle des États qui prônent un ordre mondial juste et qui sont prêts à défendre résolument leurs droits légitimes et à protéger les valeurs traditionnelles s’élargit, de nouveaux centres de pouvoir et de développement économique émergent et se renforcent ».

Pour un président ayant envahi un pays souverain au nom d’un risque géopolitique potentiel, la promotion de la défense des droits légitimes sonne comme un blanc-seing donné à toute nation paranoïaque d’envahir son voisin si elle se sent menacée (on peut penser à la Corée du Nord). Pour un président sous mandat d’arrêt international, la multipolarité est évidemment un concept attractif : elle s’apparente de plus en plus au niveau juridique à la notion de « vérité alternative » dans l’ordre informationnel ; il s’agit de construire un monde parallèle permettant aux dictateurs de dire combattre la liberté en envahissant leurs « compatriotes », d’œuvrer pour la paix en déstabilisant les sociétés occidentales fébriles et de protéger les « valeurs traditionnelles » en opprimant les minorités (ethniques, religieuses, culturelles, sexuelles…).

C’est aujourd’hui le narratif dominant d’une organisation régionale co-fondée par la Chine, qui certes est impressionnante au niveau quantitatif (PIB, démographie, territoire…) mais qui n’a jamais eu et n’aura jamais la solidité juridique, financière et commerciale de l’autre union eurasiatique, à savoir l’Union Européenne.

Par Jean-Yves Heurtebise

* L’Inde et la Chine sont entrées dans une phase de compétition majeure à l’échelle continentale dont on oublie trop souvent le caractère multi-échelle : compétition territoriale avec non seulement les territoires contestés des plateaux himalayens mais aussi sur le cas du Cachemire sur lequel la Chine appuie le Pakistan contre l’Inde ; compétition technologique avec l’interdiction de centaines d’applications chinoises (59 bannies en juin 2020, 47 en juillet, 118 applications en septembre et 43 applications en novembre, en février 2022, encore 54 et en février 2023 encore 232 applications ! – à l’heure où certains n’envisagent même pas de contrôler TikTok) ; concurrence surtout culturelle : la Chine et l’Inde sont toutes deux persuadées de représenter la seule alternative civilisationnelle aux Etats-Unis, et s’enorgueillissent d’une tradition plurimillénaire autour de laquelle cimenter l’Etat. 


Politique : Trump ou Biden : pour qui vote Pékin ?
Trump ou Biden : pour qui vote Pékin ?

« Trump ou Biden » ? « Cela m’est égal », répondrait la Chine si la question lui était posée. C’est en tout cas ce que les agences de renseignement américaines et divers experts de la relation sino-US avancent, à un peu moins de quatre mois de la présidentielle.

Nul doute cependant, que le 1er débat télévisé entre Joe Biden et Donald Trump le 27 juin a été suivi avec attention à Zhongnanhai. Lors de la rencontre de 90 minutes, l’actuel président américain a peiné à s’exprimer, butant sur les mots et perdant le fil de sa pensée, ce qui a déclenché un vent de panique au sein de son parti. Certains démocrates doutent à présent de la capacité de Biden à l’emporter, tandis qu’une écrasante majorité d’Américains ne le jugent pas capable de gouverner quatre ans de plus en cas de victoire…

La perspective du retour de Trump à la Maison Blanche n’a pas de quoi réjouir Pékin, qui s’attend à être à nouveau la cible de déclarations provocatrices et de politiques imprévisibles s’il est réélu. D’ailleurs, durant sa campagne, le candidat républicain a déjà fait planer l’idée de taxer tous les produits chinois à hauteur de 60%, suggérant ainsi qu’il serait prêt à reprendre et à intensifier sa « guerre commerciale » avec la Chine, quoiqu’elle ait déjà coûté environ 195 milliards de $ aux Américains depuis 2018, selon l’American Action Forum, un think-tank conservateur.

Le côté positif pour la Chine est qu’une seconde présidence Trump pourrait venir affaiblir les liens de Washington avec ses alliés et donc ouvrir de nouvelles opportunités pour Pékin. Pour mémoire, Trump avait plus ou moins réussi à se mettre à dos les Européens durant son mandat. L’auteur de « The art of the deal » est également connu pour son côté transactionnel : il serait donc peut-être plus enclin à céder sur des dossiers considérés comme sensibles pour la Chine (exemple : Taïwan) en échange de concessions commerciales de la part de Pékin.

La perspective d’un second mandat de M. Biden (surnommé « roi du sommeil » 睡王 par les internautes chinois tandis que Trump écope du surnom de « bâtisseur de la nation » 川建国), n’a pas non plus grand-chose pour plaire à Pékin. En effet, ce dernier a œuvré sans relâche ces dernières années pour réparer les alliances mises à mal par Trump et en créer d’autres (Aukus, Japon-Corée du Sud..). En outre, le démocrate a maintenu les restrictions technologiques visant certaines entreprises chinoises et les tarifs douaniers instaurés sous Trump. Il est même venu frapper en mai dernier les véhicules électriques « made in China » de droits de douanes de 100% (au lieu de 25%)…

Seul terrain d’entente avec Biden : un désir partagé de stabiliser la relation et de poursuivre la collaboration bilatérale dans certains domaines.

Gao Zhikai, ancien traducteur de Deng Xiaoping, résume ainsi la situation : « Biden est perçu comme un guerrier de la guerre froide, qui se fiche bien de pousser le monde entier vers le conflit, tandis que Trump imposera probablement des sanctions et des droits de douane à la Chine dans la poursuite de son programme ‘America first’ ».

Au final, le leadership chinois est convaincu d’une chose : peu importe qui sera le gagnant de l’élection présidentielle, cela ne changera pas l’orientation des États-Unis vis-à-vis de la Chine, l’esprit de compétition stratégique étant durablement installé.


Vocabulaire de la semaine : « 3ème Plenum, cyberespace, mer de Chine méridionale »
« 3ème Plenum, cyberespace, mer de Chine méridionale »
  1. 共产党, gòngchǎndǎng : parti communiste
  2. 召开, zhàokāi (HSK 4) : tenir (conférence, réunion), convoquer
  3. 三次全会, sāncì quánhuì : troisième session plénière (3ème Plenum)
  4. 讨论, tǎolùn (HSK 2) : discuter
  5. 目标, mùbiāo (HSK 3) : objectifs
  6. 着重, zhuózhòng (HSK 7) : mettre l’accent, se concentre sur
  7. 深化, shēnhuà (HSK 6) : approfondir
  8. 改革, gǎigé (HSK 5) : réforme
  9. 现代化, xiàndàihuà : modernisation
  10. 土地改革, tǔdìgǎigé : réforme agraire
  11. 双循环, shuāng xúnhuán : “double circulation”

中国执政的共产党将于这个月召开期待已久的第三次全会讨论未来十年该国经济和科技发展目标。预计会议将着重深化改革、推进中国现代化、扩大国际科技交流。农村土地改革和财政政策不太可能出现重大变化,重点可能仍然放在通过中国的“双循环”推动国内市场上。

Zhōngguó zhízhèng de gòngchǎndǎng jiāng yú zhège yuè zhàokāi qídài yǐ jiǔ de dì sān cì quánhuì, tǎolùn wèilái shí nián gāi guó jīngjì hé kējì fāzhǎn mùbiāo. Yùjì huìyì jiāng zhuózhòng yú shēnhuà gǎigé, tuījìn zhōngguó xiàndàihuà, kuòdà guójì kējì jiāoliú. Nóngcūn tǔdì gǎigé hé cáizhèng zhèngcè bù tài kěnéng chūxiàn zhòngdà biànhuà, zhòngdiǎn kěnéng réngrán fàng zài tōngguò zhōngguó de “shuāng xúnhuán” tuīdòng guónèi shìchǎng shàng。

Le Parti communiste chinois tiendra ce mois-ci la très attendue troisième session plénière pour discuter des objectifs de développement économique et technologique du pays pour la prochaine décennie. La réunion devrait se concentrer sur l’approfondissement des réformes, la promotion de la modernisation de la Chine, et l’expansion des échanges scientifiques internationaux. Il est peu probable que la réforme agraire rurale et la politique budgétaire connaissent des changements majeurs, l’accent restant probablement mis sur la stimulation du marché intérieur grâce à la « double circulation » chinoise.

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  1. 关键, guānjiàn (HSK 5) : crucial
  2. 网信办, wǎngxìnbàn : administration du cyberespace
  3. 呼吁, hūyù (HSK 7) : appeler à, exhorter
  4. 监管, jiānguǎn (HSK 7) : régulation, supervision
  5. 机构, jīgòu (HSK 4) : organisme, agence
  6. 互联网, hùliánwǎng : internet
  7. 有利, yǒulì (HSK 3) : favorable
  8. 警告, jǐnggào (HSK 5) : avertir
  9. 处理, chǔlǐ (HSK 3) : gérer, traiter
  10. 风险, fēngxiǎn (HSK 3) : risque

在本月底关键的中共会议召开之前,中国网信办呼吁监管机构互联网公司营造一个“有利”的环境。声明还警告监管机构互联网公司要处理好“安全与发展之间的关系”,并防范“各种风险和隐患”。

Zài běn yuèdǐ guānjiàn de zhōnggòng kuài yì zhàokāi zhīqián, zhōngguó wǎng xìn bàn yǐ hūyù jiānguǎn jīgòu héhùliánwǎng gōngsī yíngzào yīgè “yǒulì” de huánjìng. Shēngmíng hái jǐnggào jiānguǎn jīgòu hé hùliánwǎng gōngsīyào chǔlǐ hǎo “ānquán yǔ fāzhǎn zhī jiān de guānxì”, bìng fángfàn “gè zhǒng fēngxiǎn hé yǐnhuàn” .

L’administration chinoise du cyberespace a appelé les régulateurs et les sociétés Internet à créer un environnement « favorable » avant une réunion cruciale du Parti communiste à la fin de ce mois. Le communiqué avertit également les régulateurs et les sociétés Internet de gérer correctement la « relation entre sécurité et développement » et de prévenir « divers risques et dangers potentiels ».

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  1. 争议水域, zhēngyì shuǐyù : eaux contestées
  2. 局势, júshì(HSK 7) : situation, contexte
  3. 菲律宾, Fēilǜbīn : Philippines
  4. 会面, huìmiàn (HSK 7) : rencontre
  5. 南海, Nánhǎi : Mer de Chine méridionale
  6. 对峙, duìzhì (HSK 7) : affrontement, confrontation
  7. 海警, hǎijǐng : garde-côtes
  8. 海军, hǎijūn (HSK 6): marine
  9. 行动, xíngdòng (HSK 2) : opération

尽管最近对争议水域存在紧张局势,中国和菲律宾官员在马尼拉会面讨论南海问题。双方今年已经发生了多次对峙,包括6月17日中国海警截停菲律宾海军行动的事件。

Jǐnguǎn zuìjìn duì zhēngyì shuǐyù cúnzài jǐnzhāng júshì, zhōngguó hé fēilǜbīn guānyuán zài mǎnílā huìmiàn tǎolùn nánhǎi wèntí. Shuāngfāng jīnnián yǐjīng fāshēngle duō cì duìzhì, bāokuò 6 yuè 17 rì zhōngguó hǎi jǐng jiétíng fēilǜbīn hǎijūn xíngdòng de shìjiàn.

Des responsables chinois et philippins se sont rencontrés à Manille pour discuter de la mer de Chine méridionale, malgré les récentes tensions liées aux eaux contestées. Les deux parties ont eu de multiples affrontements cette année, notamment l’incident du 17 juin lorsque les garde-côtes chinois ont intercepté une opération de la marine philippine.


Petit Peuple : Shangluo (Shaanxi) – Yang Xin : Griffes de grue
Shangluo (Shaanxi) – Yang Xin : Griffes de grue

Au moment d’appuyer pour la première fois de la journée sur le déclencheur de son appareil photo, Yang Xin pense toujours au même souvenir, celui de sa grand-mère adossée au mur de la maison familiale, ses cheveux blancs peignés et relevés en chignon, son grand sourire édenté et cette branche de vigne vierge qui se balançait dans la brise et laissait une ombre sur son visage. Yang Xin utilisait pour la première fois l’appareil photo offert par sa famille pour son anniversaire et avait choisi sa grand-mère comme modèle. La vieille dame ne voyait pas l’intérêt, gloussait et se faisait prier.

  • – Nainai (奶奶, grand-mère paternelle), il n’y a aucune photo de toi à la maison, dit Yang Xin
  • – Pour quoi faire ? avait répondu sa grand-mère. Quelles traces laissent un homme une fois mort ? « Des griffes de grue dans la neige et la boue » (雪泥鸿爪, xuě níhóng zhǎo). Rien ne reste du passé.

Et elle s’était dirigée vers son potager pour arracher les mauvaises herbes. Quelques mois plus tard, elle mourrait paisiblement dans son sommeil et c’était la photo de Yang Xin, l’unique photo prise de Nainai ces dernières années, qui avait été utilisée en tête du cortège funéraire puis posée sur l’autel des ancêtres à l’intérieur de la maison familiale. Aujourd’hui encore, c’est au travers de cette photo que toute la famille de Yang Xin se souvient et honore la mémoire de l’aïeule.

Presque quarante plus tard, le souvenir de sa grand-mère surgit à chaque fois que Yang Xin se rend pour la journée dans les villages reculées des régions montagneuses, au nord-ouest de sa ville natale de Shangluo prendre en photo gratuitement les résidents âgés qui le souhaitent. Un portrait sur fond rouge, réalisé dans un but bien précis :  servir de photo officielle pour leurs funérailles. Cela fait quatre ans que Yang Xin, photographe pour un journal local, fait ce travail bénévole dès qu’elle le peut, avec déjà plus de 4 000 photographies à son actif. Aujourd’hui à la tête d’une association qu’elle a créée, et secondée par une dizaine de bénévoles, elle s’est donnée pour mission de réaliser un portrait pour 20 000 personnes âgées de la région, à la grande joie des intéressés.

Très investie dans différentes associations, c’est en rendant visite à un vieux monsieur suivi par un programme d’aide alimentaire, que l’idée lui est venue. Veuf depuis peu, le vieil homme avait disposé chez lui, en lieu et place d’une photo de sa femme, un carton recouvert de papier blanc avec son nom écrit dessus. Il ne disposait pas de photo d’elle. Trop cher, trop loin, peu utile leur semblaient-ils, de descendre à la ville pour une visite chez un photographe. Mais, aux questions de Yang Xin, il avoua regretter cette décision et craindre d’oublier un jour le visage de son épouse. Photographe au grand cœur, Yang Xin n’y réfléchit pas à deux fois et structura les choses.

Elle effectue une première visite dans un village pour présenter le projet et évaluer le nombre de personnes intéressées. Puis elle revient une deuxième fois pour prendre les photos. Un coin est trouvé, en plein air ou à l’intérieur, un tissu rouge tendu en fond. Les bénévoles mettent à l’aise, donnent un coup de peigne, redressent un col, dépoussièrent un manteau. Au moment opportun, Yang Xin appuie sur le déclencheur. Elle ne retouche presque pas les photos, souhaite qu’elles rendent compte d’un instant présent tout en apportant de la joie à leur destinataire. La troisième fois, tous les portraits dûment encadrés sont accrochés les uns à côté des autres pour une exposition ouverte à tous. Puis, chacun repart chez soi, son portrait sous le bras, soulagé de savoir qu’à sa mort, il ne sera pas oublié.

La première fois, Yang Xin s’est étonnée de l’enthousiasme suscité par l’initiative. N’était-ce pas morbide ? Les vieux des villages n’allaient-ils pas s’offusquer d’une telle proposition ? Au contraire, ils font la queue, viennent de loin, s’enthousiasment. Ils envisagent leur mort aussi simplement que le passage des saisons et leur sérénité apaise quelque chose en Yang Xin. En les faisant parler, elle découvre des vies malmenées mais toujours un optimisme à toute épreuve, une façon de profiter de la vie comme elle vient. Quand elle se sent déprimée, elle pense à tous ces visages rieurs creusés de rides, à ces sourires sans dents et son cœur s’allège aussitôt.

« Mes photos sont comme des griffes de grue, Nainai », pense Yang Xin à la fin d’une mission dans un village, « des griffes de grue dans la neige et la boue oui, mais si profondément enfouies qu’elles sont devenues fossiles. Des traces d’une vie passée qui restent dans l’obscurité des mémoires et éclairent ceux qui vivent dans le présent. Nainai, ce n’est pas si mal, non ? »

Par Marie-Astrid Prache

NDLR : Notre rubrique « Petit Peuple » dont fait partie cet article s’inspire de l’histoire d’une ou d’un Chinois(e) au parcours de vie hors de l’ordinaire, inspirée de faits rééls.


Rendez-vous : Semaines du 8 juillet au 3 novembre
Semaines du 8 juillet au 3 novembre

8-10 juillet, Shanghai : Electronica China, Salon international des composants électroniques

8-11 juillet, Canton : CBD – China Building Decoration Fair Guangzhou, Salon international du bâtiment et de la décoration

10 – 12 juillet, Shanghai : China Diecasting, Congrès international & salon dédiés au moulage sous pression

11-13 juillet, Shanghai : Luxehome Shanghai, Salon international de l’ameublement de luxe

10-13 juillet, Qingdao : AP – RubberPlas, Salon international du plastique et du caoutchouc

15 – 18 juillet, Pékin : 3ème Plénum du Parti communiste chinois 

17 – 19 juillet, Shanghai : CBME – Children Baby Maternity Expo, Salon international des produits pour bébés et maternité

18 – 22 juillet, Qingdao : AIE – Qingdao Industrial Automation & Instruments Expo, Salon international pour l’automatisation et l’instrumentation industrielles

29 – 31 juillet , Pékin : CIBE- China International Beauty Expo, Salon international de l’industrie du bien-être et de la beauté

31 juillet – 2 août, Pékin : China Energy Summit & Exhibition, Sommet et salon asiatique de la chaîne de valeur énergétique vers la neutralité carbone et la sécurité énergétique

1er – 3 août, Pékin : CIAME – China International Automotive Manufacturing Exhibition, Salon international de la fabrication automobile

2 – 4 août, Shanghai : Texcare Asia, Salon professionnel international du nettoyage textile, de l’entretien du cuir, des technologies et des équipements de nettoyage

3 – 5 août, Haiku : Dpes Sign Expo, Salon professionnel de la signalétique, de l’affichage, de la gravure laser, des équipements et consommable d’impression

7 – 9 août, Shanghai : Vision & Image Shanghai, Salon de la photo et de l’image numérique (photographie, production cinématographique et télévisuelle, post-production, vidéo)

8 – 9 août, Urumqi : CXIAF, Salon international chinois (Xinjiang) de l’agriculture

8 – 10 août, Canton : World Power Supply Expo, Salon international du génie électrique et électrotechnique

8 – 10 août, Tianjin : Tea Expo Tianjin, Salon de l’industrie du thé et de la culture du thé

14 – 16 août, Shanghai : Intertextile Shanghai Home Textiles, Salon international du textile d’intérieur

15 – 17 août, Pékin : Beijing Gift & Home, Salon des cadeaux et articles à usage domestique

15 – 17 août, Yantai : CINE – China International Nuclear Power Industry Expo, Salon international de l’industrie nucléaire

16 – 18 août, Shenzhen : CafeEx Shenzhen, Salon international du café, du thé et des boissons de Shenzhen

21 – 23 août, Shanghai : AllFood Expo, Salon international de la confiserie, des snacks et des glaces

21 – 25 août, Shanghai : Pet Fair Asia, Salon international de l’industrie des animaux de compagnie.

27 – 29 août, Shenzhen : Elexcon, Salon de la haute technologie concernant l’IA, la maison intelligente, l’Internet des objets, les véhicules intelligents, les systèmes intelligents de l’industrie et les nouvelles énergies

27 – 29 août, Shanghai : CHIC, Salon international de la mode, de l’habillement et des accessoires

28 – 30 août, Shanghai : Testing Expo Automotive, Salon du test, de l’évaluation et de l’ingénierie de la qualité dans les composants automobiles

28 – 30 août, Shanghai : CFIE – China Food Ingredients Exhibition, Salon international des condiments et ingrédients alimentaires

28 – 30 août, Shenzhen : PCIM Asia, Salon international et congrès sur l’électronique de puissance, le contrôle de déplacement, les énergies renouvelables et la gestion de l’énergie

28 – 30 août, Shenzhen : IOTE – Internet of Things Exhibition Shenzhen, Salon international de l’Internet des objets

28 – 30 août, Shenzhen : FormNext South China, Salon international de la métallurgie des poudres et de la céramique de pointe pour la fabrication additive

28 – 30 août, Canton: REMATEC Asia, Salon professionnel de la reconception de pièces d’automobiles et de camions pour l’Asie

1er – 3 septembre : Cafe Show, Salon international des cafés (café, thé, apéritifs, desserts, alcools, boulangerie, matières premières, équipements, design, franchises…)

2 – 4 septembre, Shenzhen : SIAL Shenzhen, Salon international de l’alimentation, des boissons, vins et spiritueux

3 – 5 septembre, Suzhou: WSAVA – World Small Animal Veterinary Association Congress, Congrès annuel de l’association des vétérinaires pour petits animaux

3 – 5 septembre, Shanghai: Shanghai Intelligent Building Technology, Salon professionnel des technologies de construction intelligentes

3 – 5 septembre, Shanghai: ACLE – All China Leather Exhibition, Salon international du

4 – 6 septembre, Shanghai: CitExpo, Salon international du pneu

4 – 6 septembre, Pékin : InterAirport China, Salon international des équipements pour aéroports, technologies et services

5 – 7 septembre, Nanjing : VIV – Select China, Salon international de l’élevage intensif

10 – 11 septembre, Shanghai : ChinaBio Partnering Forum, Forum et exposition des industries biotechnologiques et pharmaceutiques

10 – 12 septembre, Pékin : CIOF – China International Optics Fair, Salon international de l’optique

10 – 13 septembre, Shanghai : Maison Shanghai, Salon de la décoration et du design, des produits pour la maison

10 – 13 septembre, Shanghai : FMC – Furniture China, Salon de la fabrication et des fournitures pour l’industrie du meuble

11 – 12 septembre, Hangzhou : CBE – China Beauty Expo, Salon international de l’industrie du bien-être et de la beauté

11 – 14 septembre, Shanghai : CIFF – China International Home Furniture, Salon international du meuble et de l’ameublement

12 – 16 septembre, Pékin: CIFTIS – China International Fair for Trade in Services, Salon dédié aux services et à l’innovation

13 – 16 septembre, Chongqing : CIMAMotor, Salon international du deux-roues

19 – 21 septembre, Shanghai : ICIF, Salon international des industries pétrolière et chimique

19 – 21 septembre, Shanghai : RubberTech, Salon international de la technologie du caoutchouc

19 – 21 septembre, Shanghai : ASE – Adhesives And Sealants Expo, Salon international des colles et adhésifs

19 – 21 septembre, Shanghai : LED China, Salon international de l’industrie des LED

19 – 21 septembre, Shanghai : Sign China, Salon international de l’enseigne et de la publicité

20 – 22 septembre, Canton : CDA South China, Salon des articles d’usage quotidien

20 – 22 septembre, Canton : GWPF – Grandeur World Pet Fair, Salon international des animaux de compagnie

20 – 22 septembre, Kunming : IFEX – International Flowers & Plants Expo, Salon international des fleurs, des plantes et des jardins

23 – 25 septembre, Shenzhen : CIE – China International Cross-border E-commerce Products Fair / CILF – China International Logistics and Supply Chain Fair, Salon et Forum Internationaux de l’e-commerce, de la logistique et du transport international

24 – 25 septembre, Shanghai : SURCAR, Conférence internationale sur la finition des carrosseries automobiles

24 – 28 septembre, Shanghai : CIIF – Shanghai International Industry Fair, Foire internationale de l’industrie sur le thème de l’économie digitale et de la décarbonisation industrielle

24 – 28 septembre, Shanghai : IAS – Industrial Automation Show, Salon international de l’automatisation industrielle

25 – 27 septembre, Shanghai : SNEC PV – Photovoltaic Power, Conférence et exposition internationale sur les nouvelles énergies

25 – 27 septembre, Suzhou : MEDTEC, Salon et conférence des constructeurs chinois de matériel médical

25 – 28 septembre, Shanghai : Tube China, Salon international des industries des tubes et des tuyaux

26 – 28 septembre, Tianjin : Ice Cream China, Salon international de l’industrie de la crème glacée et des aliments surgelés

10 -12 octobre, Shanghai : Interior Lifestyle, Salon international des produits et accessoires pour la maison

10 – 13 octobre, Shanghai : Music China, Salon international des instruments de musique et des services

12 – 15 octobre, Shenzhen : CMEF – China Medical Equipment Fair, Salon international de l’équipement médical

14 octobre – 4 novembre, Canton : China Import & Export Fair, La plus grande foire commerciale de Chine

14 – 16 octobre, Shanghai : AgroChemEx, Salon de la protection contre les maladies des plantes

14 – 18 octobre, Shanghai : ITMA Asia + CITME, Salon international des technologies du textile et de l’habillement

15 – 16 octobre, Shanghai : Interfilière Shanghai, Salon international dédié à l’industrie de la lingerie, du bain, et des tissus techniques

15 – 16 octobre, Shanghai : IPIF – International Packaging Innovation Forum, Forum international de l’industrie de l’emballage

15 – 17 octobre, Zhongshan : G&A – Games & Amusement Fair, Salon international des attractions et jeux d’arcade

15 – 18 octobre, Tianjin : China Mining Congress & Expo, Salon et congrès chinois de l’industrie minière

16 – 18 octobre, Xi’ an : API China, Salon de l’industrie pharmaceutique

16 – 18 octobre, Shanghai : China Toy Expo / China Kids Fair, Salon international du matériel et des jouets pour bébés et enfants

16 – 18 octobre, Pékin : COTTM – China Outbound Travel & Tourism Market, Salon du tourisme chinois à l’étranger

17 – 19 octobre, Chengdu : CCBE – Chengdu China Beauty Expo, Salon international de l’industrie de la beauté

17 – 19 octobre, Zhuhai : RemaxWorld, Salon international de la papeterie, des fournitures de bureau et des produits culturels

17 – 20 octobre, Ningbo : IF Fair – International Fashion Fair, Salon international du textile et de la mode

18 – 20 octobre, Chengdu : AMWC – Aesthetic & Anti-Aging Medicine World Congress, Congrès mondial de médecine esthétique et anti-âge

18 – 21 octobre, Foshan : CeramBath, Salon international de la céramique et des sanitaires

20 – 23 octobre, Shenzhen : Gifts & Home Fair, Salon international des cadeaux, de l’artisanat, de l’horlogerie et des articles ménagers

21 – 23 octobre, Shanghai : CIHS – China International Hardware Show, Salon international de la quincaillerie et du bricolage

21 – 24 octobre, Yiwu : China Yiwu International Commodities Fair, Salon international des biens de consommation courante

23 octobre, Pékin : World’s Leading Wines, Rencontres d’affaires pour les plus renommés des importateurs et distributeurs de vins

24 – 26 octobre, Zhengzhou : CAE – China Attractions Expo, Salon international des installations et équipements de divertissement

24 – 27 octobre, Shanghai : DenTech China, Salon international des équipements, technologies et produits dentaires

26 – 28 octobre, Changsha : CIAME – China International Agricultural Machinery Exhibition, Salon international des machines agricoles

26 octobre – 2 novembre, Canton, Shanghai, Chengdu, Pékin : CEE – China Education Expo, Salon international de l’éducation et des formations supérieures

28 – 31 octobre, Shanghai : China Brew & Beverage, Salon international des procédés, technologies et équipements de la bière et des boissons

30 octobre – 1er novembre, Qingdao : China Fisheries & Seafood Expo, Salon chinois de la pêche et des fruits de mer

30 octobre – 1er novembre, Dalian : ShipTec, Salon international de la construction navale, des équipements pour la marine et de l’ingénierie offshore

5 – 10 novembre, Shanghai : CIIE – China International Import Expo, Salon international dédié à la promotion des importations en Chine