Le Vent de la Chine Numéro 14

du 13 au 19 avril 2013

Editorial : Forum de Boao – tapis vert à la plage

« Nul pays ne devrait pouvoir jeter une région dans le chaos pour son gain égoïste », s’écria Xi Jinping le 07/04 au Forum de Boao (Conférence économique internationale à Hainan, émule du sommet de Davos) – formule-choc attendue, annoncée depuis des heures. Xi prenait ses distances vis-à-vis de l’allié idéologique Nord-Coréen : un tournant historique ! 

La position avait été abordée dès le 05/04 par Wang Yi, le nouveau MAE, qui prétendait stopper les troubles fomentés « aux portes de la Chine ». Curieusement le 09/04, l’attaque de Xi était affaiblie par le Quotidien du Peuple dans un de ses petits éditoriaux en langue cryptée dont il a le secret : ce que Xi aurait voulu alors fustiger, c’était les USA, leur ingérence en différentes régions « asiatiques » au sens large. 

Ce démenti était bien sûr publié à seule fin de déminer une grosse colère, toujours à craindre de Pyongyang. En cette suite de propos frisant l’incohérence, on sentait les contradictions d’une direction collective, sa prudence atavique, son incapacité à briser net une alliance « révolutionnaire » de 62 ans, qui reste intouchable chez les nostalgiques. 

Boao servit aussi à Xi, à renforcer les liens avec ses voisins :
– Amitié brûlante avec le Cambodge, un vassal favorisé pour bloquer toute velléité d’alliance anti-chinoise dans l’ASEAN. 

– Amitiés à réchauffer avec la Mongolie, surtout la Birmanie. Avec cette dernière, les rapports ont connu des jours meilleurs, mais Pékin sait que ce voisin lui reviendra un jour, une fois épuisé le dividende de l’amitié avec les USA, de l’ouverture démocratique avec Aung San Suu Kyi.

– Main tendue à Taiwan, dont Xi rencontra le vice-Président V. Siu, 50 minutes. Il lui offrit de nouveaux privilèges commerciaux en continuité avec l’accord économique préférentiel de 2010, un dialogue sur « l’intégration économique régionale », l’égalité de traitement entre firmes des deux rivages.

– Xi eut même un échange bref, à valeur symbolique avec Y. Fukuda, ex-MAE nippon. On évita de parler de l’actuelle phase de mésentente – Fukuda n’étant pas mandaté pour négocier.

On note à cette conférence, l’absence de voisins tels le Vietnam ou les Philippines, refroidis par l’expansion chinoise en mer de Chine. Comme en guise de message in absentia à ces pays, Xi félicita les pêcheurs du port de Tanmen pour leur courage face aux garde-côtes de Palau (Pacifique-Ouest) suite à une bataille en 2012, qui leur avait coûté une vie.

Par ailleurs, trois pays de l’Ouest étaient présents : 
– Avec la 1ère ministre australienne Julia Gillard (cf photo), Xi promut la relation au rang de « dialogue stratégique », honneur que Pékin n’a offert jusqu’ici qu’à Berlin, Londres et Moscou. Canberra reçut la licence de commerce direct en yuan, ce qui ne devrait concerner d’abord, que 15% de leurs 133 milliards $ d’échanges, soit 20% du commerce extérieur australien. 

Gillard signa deux contrats à 3,1 milliards $ pour le développement d’une mine de métaux non ferreux à Cloncurry (Queensland) et d’une série de fermes éoliennes transaustraliennes. Les pays convinrent aussi d’un dialogue sur la bourse d’échanges des crédits carbone (droits d’émissions de CO2) qui se prépare entre sept villes de Pékin à Shanghai, système pour museler par un mécanisme de « taxes et primes », la pollution de 255 millions d’habitants. Un rendez-vous annuel fut fixé. Gillard exprima l’espoir d’associer à des manœuvres communes les marines australienne, chinoise et américaine, poursuivant ainsi le vieux rêve austral de désamorcer la rivalité de ces puissances planétaires.

– Enfin, avec Finlande et Islande, furent échangées diverses promesses de coopérations originales avec ces démocraties scandinaves avancées – laboratoires sociaux intéressant la Chine. Accord de libre échange « dans l’année » avec Reykjavik (le premier avec un pays européen) et un futur « partenariat coopératif » avec Helsinki. Pékin, de son côté, attend un soutien pour entrer au Conseil Arctique, moyen de faire valoir des droits futurs sur le cercle arctique et ses richesses… Elle est en bon chemin pour y parvenir !

En photo, Julia Gillard porte un toast avec Li Keqiang / Crédits photo (Reuters)


Diplomatie : Senkaku : audacieuse pêche sino-taiwanaise

En berne dans les sondages à Taiwan, le Président Ma Yin-jeou (KMT) rêvait d’un succès pour redorer son blason. 

C’est chose faite le 10/04, avec l’accord taiwano-nippon de pêche autour des îles Diaoyu/Senkaku qui ouvre aux chalutiers insulaires diverses zones hors de la bande des 12 milles marins. 

Pour Taiwan, c’est une offre idéale : cette zone de pêche lui revient en copropriété, dont il devra même expulser les bateaux chinois. De plus, dans ce Traité, le Japon traite Taiwan en « Etat » et non plus en province chinoise. 
Tokyo lui, réussit à empêcher une alliance sino-taiwa-naise contre sa propriété des Diaoyu.
Aussi Pékin fulmine contre un viol par le Japon de sa promesse de ne reconnaitre qu’une seule Chine, et avertit Taiwan de sa responsabilité de maintenir l’égalité de droit entre leurs pêcheurs.
Le 11/04, visitant une base militaire sur l’île de Hainan, Xi Jinping réagissait –peut-être– en avertissant ses marins d’être prêts à se battre. Mais en même temps, Pékin invitait l’ASEAN à un Sommet spécial pour convenir du code de conduite en mer de Chine, promis en 2002 mais jamais réalisé. 

Dans cette perspective, l’accord entre Taipei et Tokyo n’est pas forcément, pour Pékin, une si mauvaise affaire. Il instaure une gestion bilatérale sectorielle, locale et momentanée, et se garde bien (c’est la clé du deal) d’impliquer une reconnaissance de souveraineté sur ces îles revendiquées par les 3 pays. 

C’est donc un modèle applicable demain ailleurs, pour la pêche, le pétrole ou tout autre partage de richesses marines en attendant un accord politique intégral. Peut-être un modus vivendi raisonnable ! 


Monde de l'entreprise : Les affaires de Mme Chine et de Mr Occident – les Chinois hors frontières

Stratégie d’Etat ou ruée privée ? Depuis 5 ans, chaque année toujours plus, la Chine investit hors frontières. En 2012, ses fusions-acquisitions valaient 65,2 milliards de $ (+54%). La plus importante était les 5000 cinémas AMC (USA et Canada) par le promoteur Wanda, déjà maître de 1000 salles obscures en Chine. Wanda en négocie 2000 autres en Europe chez Odeon & UCI et Vue Entertainment (Grande-Bretagne) – une de ces avancées à pas de géant, qui fait prédire à Xi Jinping, à Boao, 500 milliards de $ d’investissements hors Chine sous 5 ans. 

A vrai dire, ce flux apparait inéluctable. Après 10 ans de croissance effrénée, nombre de groupes chinois, d’Etat ou privés, croulent sous l’argent et ont toujours plus de mal à le replacer de façon lucrative, vu le suréquipement chinois en tout, usines comme infrastructures. Souvent par contre, ces entreprises trop ramifiées manquent de technologies faute d’avoir fait le choix d’un métier majeur, d’avoir eu le temps de développer un savoir-faire et d’avoir joui d’une efficace protection de la propriété intellectuelle pour leur R&D. 

Au demeurant, ces investissements hors Chine sont encouragés par l’Etat (un moyen parmi d’autres pour alléger la pression extérieure à la réévaluation), et facilités par le fait qu’une partie des fonds nécessaires est déjà hors frontières, aux mains d’intérêts chinois, en paiement de leurs exports.
Parmi d’autres achats de 2012 figuraient celui de Nexen, par Cnooc (15,1 milliards de $, autorisé en janvier, moyennant le maintien intégral du management de ce groupe canado-US), l’électroménager néozélandais Fisher & Paykel (703 millions $), et les batteries auto A123 par Wanxiang (260 millions $, USA). 

Très bénéficiaires mais également à risque du fait de prêts aussi lourds qu’incertains (aux provinces, aux consortia), les banques cherchent à se diversifier hors du pays. Dès 2007, ICBC reprenait 20% de la Standard Bank d’Afrique du Sud, puis des filiales nord américaines de la BEA et d’autres actifs en Argentine. En avril, elle finalise la reprise de 20% d’ « une importante banque taiwanaise ». Selon certaines sources, la CCB pourrait suivre en 2013 sur des marchés en croissance (Amérique latine, Moyen-Orient, Afrique). 

Ces dernières années, l’offensive d’achat a visé prioritairement les mines et hydrocarbures (en 2013 pour la première fois, la production hors frontières dépassera les imports). C’est aussi pour la maitrise technologique, comme dans la reprise de Nexen ou celle de 69% de Talisman (en mer du Nord) pour 1,5 milliard de $ par Sinopec. De même, en solaire, Hanergy reprend coup sur coup la start-up allemande Solibro, puis la californienne MiaSole. 
De même dans sa chasse aux pépites aéronautiques, dès 2011, aux USA, AVIC avalait Cirrus (avionneur), puis en janvier 2013, les hélicoptères Enstrom (cf photo). En avril, en France, il rachetait Sky Aircraft (projet d’avion tout terrain) pour 180 millions d’€uros d’engagement. Deux mois plus tôt, le groupe minier Heima rachetait Lisa Airplanes, concepteur français d’hydravions. 

Ce à quoi l’on assiste, est l’occasion saisie par la Chine de s’implanter sur un marché occidental mature, devenu soudain vulnérable. Pour ces PME euro-américaines qui viennent de créer des technologies, moyennant des centaines de millions de $, sans avoir pu en profiter, voir leurs brevets rachetés « une bouchée de pain », leur laisse un goût amer. Mais les Chinois prennent le risque de sauver des emplois, des projets en faillite—et tous ne réussiront pas. 

NB:  le contrat de AVIC de reprise de Sky Aircraft a finalement été démenti – Sky Aircraft vient d’être mis en liquidation judiciaire, avec cessation d’activités immédiate. Le projet d’avion tout terrain, Sly Lander, est donc enterré.


Monde de l'entreprise : Les affaires de Mme Chine et de Mr Occident – les étrangers dans les murs
Les affaires de Mme Chine et de Mr Occident – les étrangers dans les murs

Aux industriels étrangers, la Chine a toujours semblé un marché géant, plein d’opportunités, mais semé d’embûches non discernables a priori. Or depuis peu de temps, cette fascinante dualité change de forme, avec l’émergence de moyens de communication et de mobilisation surpuissants. Chaque année en mars, l’émission consumériste 3.15 de la CCTV dénonce des marques phares, souvent étrangères : Volkswagen vient d’être épinglé pour transmissions électroniques défectueuses sur des centaines de voitures. Le constructeur doit ainsi rappeler 384.000 véhicules, ce qui lui coûtera 400 millions d’€uros. 

Mi-mars, les smartphones Android se voyaient reprocher par un think tank leur position dominante : ce système d’exploitation créé par Google est passé en Chine de 0,6% du marché en 2009, à 86,4% en 2012. 

En même temps Coca Cola était accusé d’ « espionnage », suite à des relevés cartographiques du relief du Yunnan par GPS –le n°1 des sodas en Chine espérait raccourcir ses délais de livraison.

Un autre cas doit faire réfléchir, en raison de son poids socio-économique. Avec 1,5 million d’employés en Chine, Foxconn, qui produit divers coûteux gadgets pour des marques internationales, dont l’iPhone d’Apple. Or, depuis février Foxconn n’engage plus. Raison alléguée par T. Gou, le PDG taiwanais : au retour des congés de février, 90% des actifs sont revenus, taux très élevé (et signe de crise). 

Mais les experts avancent d’autres raisons : 
– la facture toujours plus élevée de la pollution de ses usines, ‚
– la hausse des salaires (1800¥/mois),ƒ
– le robot qui remplace l’employé (T. Gou veut en implanter 1 million sous 3 ans).
Et surtout „, Gou veut ouvrir en Indonésie, aux USA, au Brésil, à Taiwan pour réduire le risque des « grèves patriotes » – épée de Damoclès sur tout groupe installé en Chine. Le PDG semble convaincu que le « dividende Chine » pour Foxconn, a atteint ses limites. Mais qu’on ne s’y trompe pas : ce que Gou vise est une diversification entre pays, plutôt qu’un abandon de la Chine. D’où l’intérêt, pour Li Keqiang et Xi Jinping d’entamer des réformes pour orienter l’économie entière vers un « durable décarbonisé ». 

D’autres renforcent l’investissement en Chine, comme Carrefour ou Walmart qui annoncent de nouveaux magasins. À la tête de 219 surfaces (67.000 emplois) Carrefour va en ouvrir 20 par an, notamment au Centre et à l’Ouest. 

NB : à peine Tim Cook, le Président d’Apple présentait ses « excuses » à la Chine (cf VdlC n°13) que Pékin clôturait l’incident. Tout comme ConocoPhillips, qui une fois réglé son litige avec l’Etat, suite à une pollution en mer de Bohai, fut protégé par ce dernier, contraignant les pêcheurs à retirer leurs plaintes. Tout ceci laisse l’impression que le pouvoir s’affirme toujours plus, prend le plus souvent le parti de ses firmes nationales face aux étrangères, mais tente aussi parfois de faire preuve envers ces dernières d’équité et de responsabilité.


Environnement : Comment arracher la Chine à l’enfer de poussière ?

Mars fut un mois cruel pour l’ environnement, record de smog en 52 ans. 

Sur Pékin, dioxyde d’azote et PM10 augmentèrent de 30%. Comme la plupart du pays, la capitale est en état d’alerte. Première cause de décès, le cancer a dépassé les maladies cardiovasculaires, dû aux microparticules (PM2,5). D’ici 2020, on atteindra 2,5 à 3 millions de décès par an. Dès 2010, ils étaient 1,2 million de Chinois (40% des cas mondiaux) à succomber. 

Depuis janvier, la descente aux enfers de l’air chinois maltraite les velléités écologiques du régime. 
Wang Anshun, maire de Pékin lance un plan anti-pollution doté de 16 milliards de $ sur trois ans, prévoyant de poser/restaurer 1.290km d’égouts, 5 centres d’incinération, 47 stations de retraitement des eaux usées, 20 centres de recyclage des matières solides. 

En avril 2013, selon Wang Chuanfu, PDG de BYD, l’Etat lancera un nouveau plan d’aide aux voitures électriques. 
Une taxe verte se prépare, avec la bourse des crédits carbones citée en édito. On parle même, pour soulager Pékin, ville de 20 millions d’habitants installée sur un désert, de déplacer les organes gouvernementaux vers Xinyang (Henan) : il y a 8 mois, 160 cadres de 20 ministères étaient sur place, pour étudier la faisabilité. 

Cependant, on reste loin du compte. À Pékin, 30% voire (selon les vents) 70% de la pollution vient du Hebei et du Shandong, qui grillent ensemble 700 millions de tonnes de charbon – plus que l’Allemagne ou l’Inde. Un fait aggravant est l’influence écrasante sur l’Etat des lobbies publics, parfois présidés par des fils de leaders. Ainsi depuis 2009, l’imposition des normes China diesel III, imposée par le Conseil d’Etat, est restée lettre morte. 

Résultat : les fumées de diesel (cancérigènes) sont 23 fois plus fortes que celles aux USA. De même, dans les comités techniques, des années durant, les pétroliers ont fait barrage à des normes plus strictes. De la sorte, China Dialogue calcule que le plan anti-pollution à Pékin n’atteindra les normes de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qu’en 2030. 

En fait, ce qui manque aux plans publics, dit la Deutsche Bank dans sa décapante étude juste publiée, est un changement du modèle de développement. Le ministère de l’Environnement veut diviser par deux en 2030 la moyenne nationale des PM2,5, à 35 particules. Pour y parvenir, il faudrait avancer à 2017 (au lieu de 2025 comme prévu) le passage du pic de consommation de houille. Sans réforme, la consommation passerait de 3,8 milliards de tonnes en 2012 à 6, voire 10 milliards de tonnes en 2030. 

La Deutsche Bank propose de réduire de moitié à 2%/an, la croissance attendue de cette consommation houillère, en comblant le manque en énergie par un influx de renouvelables. D’autres gains en baisses de CO2 viendraient de technologies du charbon propre, de meilleurs carburants et moteurs et d’un recul de la voiture au profit des transports en commun : de 90 millions en 2012, l’auto passerait à 250 millions en 2030, au lieu des 400 millions attendus, tandis que le métro quadruplerait à 8000km en 2020, le réseau ferroviaire montant de 60% à 140.000km. santé, 
Effort de titan, moyennant quoi, à en croire la Deutsche bank, la Chine sauverait en 20 ans son environnement, tout en conservant une croissance acceptable. Seul hic : cette stratégie suppose « une forte volonté de l’Etat de rejeter les pressions des lobbies ». Mais les auteurs de l’étude, Européens, n’envisagent pas de renoncer eux-mêmes à leur liberté automobile, dont ils jouissent déjà depuis un siècle, alors que les Chinois commencent à peine à y goûter ! Difficile à accepter…


Investissements : Dynamisme boursier d’un petit prince

En général, placer dans un fonds d’investissement chinois est à la fois à haut risque et à faible rendement : les agioteurs chinois le savent si bien qu’en 2012 les placements ont chuté de moitié, à 23,4 milliards de $. 

En ces temps incertains, cela devrait être plus encore le cas, sauf quand le fonds en question est géré par un fils de la très haute société locale. « Nepoch » (comme « népotisme » et « époque ») est le fonds de He Jintao, fils de He Guoxiang jusqu’à il y a peu patron de la CCID, police du Parti. 
Nepoch draine l’épargne pour investir dans des firmes, voire pour les racheter. Il vient en un mois de récolter 200 millions de dollars, et il est bien parti pour atteindre les 500 millions d’ici l’été, selon des opérateurs en bourse. 

Pour le porteur, ce type de placement est une aubaine : par ses belles connections, l’homme à sa tête est une garantie de sûreté. Aux étrangers d’autre part, il permet d’accéder à des affaires normalement interdites : parmi les deux achats déjà réalisés par Nepoch, compte une affaire de media/télécom, rigoureusement chasse gardée en Chine. 

La formule n’est pas neuve : Liu Lefei, fils de Liu Yunshan (au Comité Permanent) détient un fonds à la Citic.
Winston Wen qui a (co-)fondé New Horizon, est le fils de Wen Jiabao.
Certes, l’époque est plus sourcilleuse vis-à-vis des affaires proches de la politique. Mais He-junior ne risque pas trop, car son fonds spéculatif n’est pas accessible au commun des mortels.
Enfin, pour l’équipe Xi Jinping – Li Keqiang, qui doit aujourd’hui démontrer une capacité à rectifier les mœurs de la société dirigeante, dans un sens moins affairiste, l’affaire ne peut qu’embarrasser. 


Santé : H7N9 : déjà 13 cas mortels

Au 15/04, les malades de la grippe aviaire H7N9 étaient 60, les décédés 13. Les autorités ignorent si le virus est transmissible entre humains.

Davantage de villes procèdent à des abattages systématiques de volaille. La Chine commence à rechercher la source… dans l’espèce porcine. 

A étape forcée, dans de nombreux labos du monde, la quête d’un vaccin est en cours – mais le résultat n’est attendu que d’ici des mois !


Rendez-vous : Rendez-vous de la semaine du 15 au 21 avril 2013
Rendez-vous de la semaine du 15 au 21 avril 2013

16-18 avril, Shanghai : ABACE, Conférence aéronautique asiatique

17-19 avril, Shanghai : IT&CM China, Salon de la création d’événements

17-19 avril, Shanghai : China Interdye, Salon de la teinture et impression textile

17-20 avril, Shanghai : IPM China, Salon des plantes et des fleurs

17-20 avril, Shenzhen : CMEF, Salon des équipements médicaux

21-29 avril, Shanghai : Salon de l’Automobile

22-23 avril Suzhou : 4ème Forum Chine-Europe, High-Level Political Parties Forum