Le Vent de la Chine Numéro 12

du 31 mars au 5 avril 2013

Editorial : Réformes : le « marche ou crève » de Li Keqiang

Tandis que Xi Jinping, en Afrique, tisse l’avenir avec le bloc émergent des BRICS (cf p3), à Pékin, son 1er ministre Li Keqiang s’emploie à donner suite aux promesses du début de mandat. Mais à ses plans réformistes, il trouve de sérieuses objections parmi ses pairs. Li s’est donné un mot-clé, « Constitution ». Xi lui, mise sur une formule glorieuse et floue, « rêve de Chine ». Entre les deux, il n’y aurait pas forcément désaccord, si Liu Yunshan, le puissant (conservateur) chef de la propagande, n’avait ordonné secrètement aux médias de braquer leurs projecteurs sur le slogan de Xi et d’ignorer celui de Li. Au sommet manifestement, l’objectif d’Etat de droit ne fait pas l’unanimité.

Ainsi, à propos de réforme de l’Etat, quand Li émet (21/03) ses priorités, l’« intégrité » n’apparaît qu’en 3 ème position (après « bien-être » et « PIB »), devant l’«Etat de droit » (4 ème), tandis que l’« innovation gouvernementale » (euphémisme pour «réforme») n’arrive qu’en dernière position. Pour maintenir la vapeur au renouveau, Li promet pour bientôt des réformes de la taxa-tion ; des impôts ; de la sécurité alimentaire, au travail et dans les écoles. Il annonce des créations d’emploi, un financement accéléré de la sécurité sociale, et bien sûr, un verrouillage de la corruption. 

Le 26/03, au 1er Conseil de Cabinet spécial « lutte anti-corruption », Li Keqiang soumet des idées nouvelles, sans doute audacieuses, telle la « prévention administrative » et le contre-pouvoir par les réseaux sociaux (quoique ceux-ci soient depuis six mois victimes d’un effort de censure sans précédent) – telle une « évaluation populaire » des dépenses de l’Etat. Mais selon l’analyste Chen Ziming, faute d’imposer des mesures fermes et un calendrier, Li rate l’essentiel et n’évoque même pas, comme Wen Jiabao hier, la publication obligatoire de la fortune des gouvernants.

Certes, on note depuis décembre, dans les provinces, un recul du luxe tapageur des apparatchiks. Suite à des descentes du fisc épluchant les factures, le chiffre d’af-faires des restaurants de luxe baisse de 30 à 40%. Mais les cadres s’adaptent : on redécore les cantines, on embauche les meilleures toques, et les banquets continuent à l’abri des regards du public. 

Il semble moins risqué à l’Etat de frapper le privé que les cadres et les firmes d’Etat. Ainsi, Liu Han, PDG du consortium minier Hanlong, est arrêté pour avoir caché son frère (recherché par la police), tandis que la NDRC instruit les provinces d’enregistrer les actifs privés de plus de 80 millions de $ d’ici juin – en vue d’une taxation sans doute. 

Le découpage des fonctions se dessine : les vice-Premier mininistres reçoivent leurs portefeuilles. Zhang Gaoli supervisera la NDRC, pour déréguler le processus d’octroi des licences administratives, supprimer le permis de résidence (Hukou), fixer des normes d’environnement. Wang Yang aura charge de l’agriculture, et Ma Kai, les transports (démantèlement du ministère des Chemins de fer). 

En matière financière, le cabinet pare au plus pressé. Le ministre Lou Jiwei vérifie les dettes des provinces (11.000 milliards de ¥ soit 193 milliards de $), et veut empêcher celles-ci de les alourdir en hypothéquant leurs actifs. L’immobilier reçoit un nouveau carcan, réduisant la liberté d’achat et d’emprunt des particuliers – ultime tentative pour prévenir l’éclatement de la bulle. Lou prépare aussi la révision de la loi budgétaire, ouvrant aux élus le droit de modifier le budget – à ce jour, ils ne peuvent que le rejeter ou adopter en bloc… 

Bonne nouvelle, à 61 ans, Liu He passe vice-Président de la NDRC : diplômé de Harvard, cet ardent partisan de la dérégulation financière et des privilèges des grands groupes d’Etat, devrait être la cheville ouvrière du plan de restructuration économique de Xi Jinping… 

Enfin, les 28-29/03, Li Keqiang effectuait sa 1ère « mission d’étude » au sud du pays (Shanghai, Jiangsu, Guizhou), consacrée au remembrement de grandes fermes agricoles. Mais c’est aussi pour lui un moyen de propager son combat—d’appeler le leadership provincial à soutenir ses réformes.


Environnement : PIB « vert » : le réveil au clairon de Li Keqiang

24 mois, c’est ce qu’il a fallu à l’Académie du planning environnemental(sous l’égide du ministère de l’ Environnement) pour révéler son « PIB vert », évaluant les coûts de la pollution en 2010. Un relevé établi tous les ans depuis 2004, mais publié seulement trois fois, vu la réticence des pouvoirs locaux à laisser voir la face cachée de leur faramineuse croissance. 

Lisant ces chiffres, on comprend qu’elle ait attendu que le nouveau pouvoir soit en place, que tous les cadres aient reçu leur promotion. En 2010 selon cette enquête parcellaire (certaines provinces n’ayant pas coopéré), les coûts de pollution, atteignaient 1100 milliards de ¥, 2,5% du PIB, et 3,5% en ajoutant les dommages à l’écosystème. Depuis 2004, ces pertes ont plus que doublé (x 2,15), croissant plus vite que le PIB (13,7%, contre 10,4%), et encore, ces pertes ne comptabilisent pas les coûts de santé ou en mortalité : 4,3% selon la Banque Mondiale en 2007, pour la seule pollution de l’air et de l’eau. 

Le 26/03, une étude du ministère de l’Eau, fruit de 3 ans de relevé, annonce un nombre de rivières tronqué de 60%. La Chine se croyait maître de 50.000 cours d’eau (à bassin de 100 km² minimum) : elle n’en a plus que 22.909. L’organe ajoute qu’une partie des pertes est imputable à l’erreur du passé. Une autre revient au changement climatique et au gaspillage en eau et en terre. L’étude décompte 98.002 barrages, décuplant la statistique antérieure, et celle des captages estimés jusqu’alors. Elle tire aussi un bilan médiocre des ouvrages anti-crues : seules 17% des sections à risques sont bien protégées, et pas qu’en zones montagneuses. En juillet 2012, surpris par une crue-éclair, des centaines de Pékinois périrent noyés (les chiffres officiels n’en avouent que « 70 »).

Ces cours d’eau disparaissent donc et perdent en débit. Mais en même temps, les effluents augmentent, dépassant le cap de la biodégradabilité. Ce qui explique les mille canards découverts morts (22/03) autour de Shanghai, succédant aux 16.000 carcasses de porcs. Toujours au même moment, l’Administration nationale des Océans, ayant mesuré les rejets marins de 72 cours d’eau, trouve 17 millions de tonnes de déchets en 2012, ayant rendu inutilisables 68.000 km² d’eaux côtières pour tout usage – pêche, tourisme, industries. En 2011, les mêmes cours n’en avaient souillé que 44.000 km², 50% de moins. 

L’eau, en 2012, charriait 46.000 tonnes de métaux lourds, 93.000 tonnes d’huiles diverses, et 80% des déchets consistaient en matières plastiques.  Suite au recul des rivières, d’ici 2030, avec leurs 500 GW de capacité actuelle, les centrales thermiques souffriront d’un manque d’eau de 25% pour générer leur vapeur. Pour s’en prémunir, les cinq groupes nationaux devront investir 20 milliards de $ en équipements, prédit Bloomberg. D’autre part, pour financer l’équipement en énergie propre, un rapport du Conseil d’Etat annonce un surcoût de 243 milliards de $ par an d’ici 2020. 

Enfin, on doit s’interroger sur la simultanéité de toutes ces révélations catastrophiques, venant d’organes fort habitués à tenir leur langue. Ici, aucune coïncidence. Li Keqiang a promis de ne pas « poursuivre la croissance brute au détriment de l’environnement ». Mais il fait face à des intérêts puissants qui, dans un passage à la production propre, perdront leur compétitivité. Il a aussi promis d’informer : c’est ce qu’il fait à présent, probablement pour se trouver des alliés, susciter un éveil et un soutien des masses.


Diplomatie : Les Brics – alliance de demain, chimère de demain

Les « BRICS » furent inventés en 2001 par un banquier de Goldman Sachs, associant cinq pays émergents de quatre continents : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Le concept plut tellement à leurs leaders qu’ils décidèrent de s’unir en « alternative » aux économies occidentales matures. Ces 26-27/03, leurs leaders Xi Jinping, V. Poutine, M. Singh, D. Rousseff et J. Zuma tenaient à Durban leur 5ème Sommet. Ils espéraient créer une banque de développement pour « remplacer les circuits financiers mondiaux périmés»-rien de moins.

Au premier abord, le concept sonne bien. « Pesant » 43% de l’ humanité, ces pays affichent une croissance tapageuse, avec 4400milliards de $ de réserves en 2012 et 282 milliards de $ d’échanges (500 milliards de $ en 2015, dont 60% à la Chine), contre 27 milliards de $ en 2002. Sous-représentés dans un ordre éco-financier conçu par et pour les pays occidentaux, ils veulent s’ouvrir mutuellement leurs marchés et s’affranchir de l’inéquitable leadership de l’Ouest. Mais hélas, après 12 ans de palabres, le club se cherche encore. 

A Durban, la « banque » est restée au fond des attaché-case : ni crédits, ni statuts n’ont été adoptés. Pourtant, elle eût été utile, pour fournir une partie des 4500 milliards de $ nécessaires d’ici 2017 en crédits d’infrastructures. Pour fonder un fonds commun de protection des devises, les BRICS ont eu plus de chance : 100 milliards de $ sont rassemblés, dont 41 d’origine chinoise.

Le problème de fond : les BRICS ont beaucoup plus de forces qui les divisent, que d’affinités naturelles. Certains sont autoritaires, d’autres démocratiques. Entre tous, les arrières pensées règnent. Même Zuma, quelques semaines plus tôt, soupçonnait Pékin d’abus de position dominante sur son pays, avant de se raviser avec l’imminence du sommet BRICS dans sa capitale. De même entre Chine et Russie, le voyage de Xi à Moscou, la semaine passée, n’a permis à s’entendre ni sur les prix des hydrocarbures russes promis à Pékin, ni sur les livraisons de 24 Sukhoi-35 et 4 sous-marins « Amur ». 

Chaque « BRICS » est bien plus tourné vers Europe ou USA, que vers le club : ils n’échangent que 2,5% de leurs IDE, contre 40% investis en Europe et aux USA. Même la Malaisie investit plus en Afrique que la Chine (19 milliards de $, 3 de plus) ! Aussi, sans aller traiter les BRICS de chimère, il faut conclure que ces pays hétérogènes ont tout à faire, pour apprendre à vivre ensemble. 

Cette entente ne peut cacher le déséquilibre d’ une Chine, aussi puissante que les 4 autres réunis : Xi a fort à faire pour convaincre l’Afrique de son altruisme et amitié tiers-mondiste, tout en dis-sipant le soupçon de n’en avoir qu’après ses ressources minières et ses voix à l’ONU, pour contrer les USA. 

Son argument principal, réside dans sa faculté de dépenser sans compter. Sous 3 ans, Xi promet 20 milliards de $, 30.000 formations professionnelles, 18.000 places d’études dans ses universités, et offre beaucoup plus en aide bilatérale. 

À l’Afrique du Sud, Xi vient de signer 5 milliards de $ pour refaire ses chemins de fer, offre un montant comparable pour un chantier naval à Richards Bay (pour le groupe Chery), et investit dans l’axe routier A2, devant relier le Caire au Cap. Enfin et surtout, son aide touche tous les domaines, santé et routes, usines, ports, et agriculture… Sur le continent noir, son potentiel d’aide est aujourd’hui le plus fort du monde ! 


Chinafrique : La Chine en Tanzanie, une affaire qui marche

Pour Xi Jinping, la Tanzanie, première étape africaine de ses huit jours de périple, est un choix soigneusement opéré, dans l’objectif de raffermir l’image de la Chine. Car en Afrique-même, à Lagos comme à Pretoria, des voix s’élèvent pour dénoncer un risque de néocolonialisme, d’entreprises chinoises tournant en circuit fermé et s’enrichissant sans profit pour la population. 

Secondé par son élégante épouse Peng Liyuan, Xi veut faire jouer le soft power, évoquant des relations « d’égal à égal » et de « fraternité ». En Tanzanie, pays austral de 48 millions d’habitants, il est sur une terre où l’amitié est acquise de lon-gue date. Dans les années ‘70, Mao avait fait envoyer 15.000 cheminots tracer la ligne Tanzam Railways de 1800 km entre Zambie et Océan indien, pour 500 millions $. Aujourd’hui dé-gradé, ce projet qui marqua les esprits de toute l’Afrique, a reçu quelques restaurations en 2010, payées par Pékin. 

Le 25/03, Xi renouvelle le lien en inaugurant, avec son homologue M. Kikwete, le Centre de conférences Mwalimu Nyerere à Dar es Salaam – projet chinois (tout comme le stade de 60.000 places), bâti sur prêts concessionnaires. Le volume des échanges reste modeste, mais non nul, à 2,15 milliards de $ en 2011 (+15%), la Chine livrant textiles et gadgets, et la Tanzanie, sisal (fibre textile), sésame et noix de cajou.

Ces liens étroits sont stratégiques : la Tanzanie jouit d’une façade maritime offrant d’alléchants droits de pêche et l’accès facilité à la moitié des pays du continent. Enfin, c’est un pays d’une relative stabilité – ni un Mali, ni une RCA – où l’on peut investir sans trop de risques. Ce qui explique ce chantier portuaire juste annoncé : 10 milliards de $ par China Merchants à Mbegani, face à Zanzibar (un port en eau profonde pour la desserte de fournitures chinoises à toute l’Afrique de l’Est). 

Car le risque politique en Afrique, la Chine est en train de l’apprendre dans la douleur, ayant perdu en 2011 pour 20 milliards de $ en Libye. Aussi, en janvier, CNGC, le consortium aurifère public, finit par renoncer à racheter 3,9 milliards de $ au Canadien Barrick Gold, ses mines d’or tanzaniennes (n°1 mondial, 7,7 millions d’onces en 2011), faute de certitude d’être capable de faire renouer le groupe avec la rentabilité. 

Durant sa mission, Xi Jinping signa 16 traités commerciaux, essentiellement sur des infrastructures, hôpitaux et ports. 

Déjà, la Chine construit en Tanzanie un gazoduc de 532 km, pour 1,2 milliard de $, prêtés à d’excellentes conditions par son Eximbank. D’autres invests vont à l’agriculture. Ainsi la ferme de Dakawa, dotée de 11 agronomes chinois sur 62 ha, forme 300 paysans par an à différentes cultures (riz, légumes, volaille) et avec le riz hybride chinois, a quadruplé les rendements locaux à 9 voire 12 tonnes/ha, permettant d’envisager à terme l’autosuffisance nationale et même l’export. Ailleurs à Morogoro, autre ferme chinoise avec 9 agronomes chinois et 700 fermiers locaux, est en train de doubler le rendement de sisal, grâce aux techniques importées du Guangdong. 

Le fruit de tous ces efforts est une coopération vibrante et à facettes multiples, garantissant une présence chinoise forte en Tanzanie pour des décennies à venir ! 


Energie : Réacteur civil chinois pour le Pakistan

La Chine vient de confirmer (26/03) la fourniture prochaine au Pakistan d’une centrale nucléaire de 1000MW – nouvelle dévoilée par Free Beacon, le site internet du Parti Républicain aux USA. 

Entre Chine et Pakistan, la coopération nucléaire est ancienne et forte : à Chashma (Punjab), Pékin a déjà fourni deux réacteurs « expérimentaux » de 300MW. 

Opposés à cette vente, les Etats-Unis n’ont pas (encore) protesté, mais accusent Islamabad d’avoir déjà fourni des technologies nucléaires à la Corée du Nord, la Libye, l’Iran. Les palabres pour la construction de la centrale civile (par le consortium CNNC, la China National Nuclear Corporation) étaient en route depuis 2010. Conclu en février, l’accord aurait été tenu secret sur demande chinoise, jusqu’à l’arrivée du tandem Xi Jinping/Li Keqiang. 

Washington reproche à Pékin de renier son engagement au groupe NSG des 47 pays fournisseurs nucléaires, de ne vendre qu’à des signataires du Traité de non-prolifération, acceptant les contrôles de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique). La Chine cependant affirme tenir sa parole : les règles du NSG sont optionnelles et ne prévoient aucun organe de vérification. 

Ce que les Etats-Unis ne disent pas, est que dès 2008, ils avaient eux-mêmes tordu les règles en vendant une centrale à l’Inde, pays non-membre, moyennant un contrôle des inspecteurs de l’AIEA, sous conditions indiennes… L’affaire sera déballée lors de la prochaine réunion plénière du NSG, à Prague, en juin. Mais clairement, la Chine a fait son choix, à vrai dire logique : dans cette filière où elle nourrit de grandes ambitions, Islamabad sera son 1er client !


Société : Pour s’enrichir, une seule recette : divorcer !

Voici 15 jours qu’en toute métropole, les bureaux des divorces sont encombrés de files d’attente, et placardés d’avis : « attention au marché immobilier – réfléchissez avant de vous quitter ». Quel rapport ? 

Par dizaines de milliers, des époux ressentent l’urgence de se séparer, afin d’échapper à une imminente taxe contre la spéculation foncière. Elle s’élèvera à 20% de la plus-value lors de la revente d’un « second appartement », acheté par un couple depuis moins de 5 ans. Quand on sait que depuis 2005, le parc immobilier urbain a pris jusqu’à 500% de valeur, ce sont des centaines de milliers de Yuans que les propriétaires pourraient économiser en obtenant leurs papiers de divorce. 

Les candidats sont parfois des couples proches du 3ème âge, ceux ayant le plus de chance d’avoir amassé un capital conséquent. Mais d’autres trentenaires risquent aussi de souhaiter la séparation, entre autre suite à une décision du « conseil de famille » : pour épargner l’impôt à leur clan tout entier, qui a rassemblé les fonds de l’investissement.

Dans la plupart des cas, les candidats au divorce l’admettent, cette césure n’est que réglementaire, ils continueront à vivre exactement comme avant, sous le même toit. Mais l’impact sociologique et culturel ne sera pas mince : par exemple à la prochaine dispute, il suffira à l’un des conjoints de prendre sa valise pour aller se reloger…dans « son » appartement. 

C’est ainsi que beaucoup envisagent de se remarier une fois le bien vendu. Mais qu’en est-il du conjoint profitant bel et bien de l’occasion pour mettre les voiles ?


Défense : Croisière d’argent

Menée par le navire de débarquement Jinggangshan (200m de long), une flottille de l’Armée populaire de Chine a atteint (26/03) l’atoll James, à 1800km de la Chine : pour « défendre la mer de Chine du Sud et la souveraineté nationale ». 

Pour la première fois, Malaisie (à 80 km) et Brunei (à 200 km) se sentent concernés – et pourraient constituer un renfort potentiel à une alliance de défense plus ferme avec l’ASEAN et les USA


Energie : Jour minier noir !

Advenu le 29/03 à 6h du matin, à Maizhokungar (Tibet), le plus lourd accident minier en 10 ans (83 disparus) a été tu durant 16h, temps d’organiser les secours (2000 hommes, 30 excavateurs) : à 4600m d’altitude, 2 millions de m3 de roche ont enterré 4km² de plat, dont le camp des mineurs d’or de Huatailong, filiale CNGC. 

Depuis 2009, Huatailong semble avoir expulsé des mineurs privés, eux même usurpant les pâtures des bergers tibétains. L’exploitation anarchique pourrait être à l’origine du drame. 

Le 28/03, coup de grisou à la mine de houille de Babao, Jilin : 28 morts, 13 rescapés


Rendez-vous : Rendez-vous de la semaine du 1 au 11 avril 2013
Rendez-vous de la semaine du 1 au 11 avril 2013

1-3 avril, Shanghai : Salon de la construction et du bâtiment

1-3 avril, Shanghai : Hotelex, Salon de l’hôtellerie

6-8 avril, Hainan : Boao Forum for Asia, Conférence annuelle

7-9 avril, Pékin : Salon de l’alimentation Bio

7-9 avril, Pékin : CIHIE, Salon de l’industrie de la santé

8-10 avril, Pékin : ISH & CIHE, Salon de la ventilation, chauffage, 

8-10 avril, Shanghai : China Power et EPower, Salon de la production d’énergie et de l’ingénierie électrique

8-11 avril, Shanghai : Salon de l’emballage en carton ondulé