Le Vent de la Chine Numéro 30

du 20 au 26 septembre 2009

Editorial : 4ème Plenum : un ressort se grippe

L’issue du Quatrième Plénum, à Pékin du 15 au 18/09, prouve combien le monde (chinois ou étranger) sait peu de l’univers confiné du Parti communiste chinois (PCC), hormis le fait qu’il est traversé de luttes internes.

De ce rendez-vous, la majorité attendait la confirmation de l’intronisation donnée à Xi Jinping depuis deux ans comme successeur en 2012 de Hu Jintao. Xi aurait du être nommé n°2 de la Commission militaire centrale, c’est à dire de l’armée. Or, Xi n’a pas reçu cette promotion.

Les 370 participants au Plénum (y compris les 170 suppléants) étaient aussi supposés prendre des mesures fortes pour améliorer la démocratie interne, tant pour lutter contre la corruption qui dévore le PCC de l’intérieur, que pour combler les attentes des petits cadres, de la bourgeoisie montante et des communautés de la base, dans l’organisation de leur propre vie. Des élections internes étaient tambourinées par la presse depuis deux semaines : elles sont passées à la trappe.

Que s’est il passé? Force est de constater que Xi Jinping n’est pas l’homme de Hu Jintao, dont le dauphin désigné est Li Keqiang. Hu Jintao est au faîte de sa gloire, ayant su maîtriser trois pandémies (SRAS, H5N1 et H1N1), deux insurrections ethniques, une récession mondiale, tout en renforçant la présence de la Chine dans le monde. Tout cela, Hu l’a fait sans rien concéder du monopole du pouvoir: rien à présent ne le force à le faire, ni sur la réforme politique, ni sur sa succession.

Le problème, est que le mécanisme de succession créé par Deng Xiaoping au début des années ’90, est remis en cause. Hu Jintao lui-même avait été choisi par Deng Xiaoping, comme successeur à Jiang Zemin, qui en 10 ans, n’avait pas pu l’évincer au profit de son bras droit Zeng Qinghong. Mais à présent, un Xi Jinping non promu, redonne des chances à son rival Li Keqiang.

En fait, un dernier bruit de couloir aurait pu préfigurer cet échec du Plénum : Xi Jinping aurait tenté de démissionner, et le Bureau Politique aurait refusé. Xi aurait aussi dit ses craintes, vis-à-vis d’une politique de crédit illimité, craignant d’altérer les chances du pays de rembourser ces dettes. Xi Jinping, sur ce point, était en désaccord avec le régime.

En tout cas, concernant Hu Jintao, deux conclusions sont plausibles : [1] Pas plus que depuis 2003, Hu ne veut en 2009 prendre le risque d’entamer la réforme politique. [2] Porté par ses succès, il peut croire le moment opportun pour tenter de réussir, là où un Jiang Zemin a échoué. Avec un aléas considérable : Xi Jinping a obtenu en 2007 la majorité au bureau politique, et il est le leader du groupe des « petits princes », fils comme lui-même des leaders historiques. En cas de blocus dans sa course au pouvoir, Xi Jinping pourrait lancer sa faction contre celle de Hu Jintao, de la Ligue des jeunesses communistes. Avec pour conséquence, un affaiblissement visible de la « société harmonieuse », prônée par Hu.

 


A la loupe : Inde : des relations qui mutent sous la crise

Qu’est-ce qui se passe entre Inde et Chine ? Depuis l’été, les récriminations ne tarissent pas dans la presse indienne. Journaux et TV font état de clashes aux frontières et de violation de l’espace aérien indien. Or, tels incidents semblent entièrement imaginaires puisque outre Pékin, également la diplomatie et l’armée indienne les démentent. Ce qui n’éteint pas pour autant le climat d’énervement.

Ce qui se passe? D’abord, la crise. Depuis la réconciliation solennelle de 1998 mettant fin à 36 ans de guerre froide, les échanges n’avaient cessé de remonter à des taux de +20 à 30%, boostés par la demande chinoise en minerais, pour atteindre 51,8MM$ l’an passé (+34%). Mais depuis, de janvier à juillet, ce commerce a reculé de 30%. Il n’en faut pas plus, côté indien, pour observer son déficit légèrement grandissant vis-à-vis de la Chine (6,14MM$ au 1er semestre), et d’en chercher les causes dans un protectionnisme chinois, comme le suggère l’ambassadeur indien en personne, S. Jaishankar : «que notre industrie soit compétitive partout sauf en Chine, cela ne tient pas debout». Et de déplorer les restrictions sur les services, en Chine, le permis d’exporter trois fruits et légumes, sur les 17 réclamés depuis 10 ans. Les groupes chinois, de leur côté, déplorent en Inde les critères tatillons des administrations et le monopole des marchés publics.

D’autres problèmes politiques existent. Certains cadres militaires vieux, mais influents, n’ont jamais digéré la défaite militaire contre la Chine en 1962. 13 réunions d’experts sur le tracé de la ligne de contrôle frontalier, n’ont pas réussi à s’entendre. La Chine revendique 90.000km² de la province de l’Arunachal Pradesh, au sud du Tibet, patrie de la ville de Tawang et de monastères tibétains. Elle bloque un prêt de 60M$ de l’Asian Development Bank (ADB) dans la zone, prétextant que la région est disputée. Aujourd’hui, Delhi et le Dalai Lama discutent d’une visite de ce dernier dans l’Arunachal, qui indispose Pékin. La presse indienne croit que la Chine maintient 50.000 hommes au Tibet, non loin de la frontière. L’armée indienne en a récemment redéployé 30.000. De même, en août, par manque de confiance, Delhi a formellement renoncé à son projet de rouvrir la route Stillwell (qui avait fonctionné quelques années après 1944, 1800km de jungle entre Assam, Birmanie et Yunnan) : elle aurait pu acheminer, à bien moins cher, jusqu’à 20% du trafic sino-indien…

Pourtant, les choses pourraient changer. Le ministère chinois des affaires étrangères déclare le 16/9 que le moment « serait bon pour régler le différend frontalier », et que l’Inde « n’est pas un ennemi ». La Chine, disent des sources indiennes, commence à rechercher son aide, afin de maîtriser son problème ouighour. Elle réfléchit aussi au saut qualitatif sans précédent dont bénéficieraient les relations sino-indiennes, si elle-même renonçait à ses revendications, et retournait les arpents de neiges saisis en 1962… Un rêve d’alliance privilégiée, entre deux nations de 2,5 milliards d’âmes…

 

 


A la loupe : Wenchang : les habits neufs du céleste espace

Trois milliards², 1200 hectares, 6000 résidents relogés : telle est la fiche d’identité de la base de Wenchang dans l’île tropicale de Hainan, qui devrait bouleverser le programme spatial chinois de l’après 2013.

Doté d’une capacité de tir d’une fusée par mois, Wenchang se revendique comme d’une philosophie distinctes du passé, des stations militaires de Taiyuan (Shanxi), Xichang (Sichuan) et Jiuquan (Gansu): elle sera civile, ouverte. Après 50 ans de tergiversation, la Chine ose poser une base dans son grand sud, en pleine mer, vulnérable à des attaques. Comme prix du risque, elle occupe un site à 19° de latitude nord, proche de l’Equateur. Depuis là, ses fusées actuelles porteront sur orbite géostationnaire 300kg de charge utile en plus, et ses satellites dureront 3 ans de mieux, grâce à l’épargne en fuel. Elle obtient aussi la facilité d’acheminer les fusées complètes par bateau, alors que jusqu’à présent elles voyageaient par étages séparés, sur camion.

Wenchang se combine avec d’autres outils ambitieux, comme le vecteur de nouvelle génération Longue Marche CZ-5, bien plus performant (25 tonnes). Il permettra à ses promoteurs de taquiner NASA, ESA et la concurrence russe pour transporter sur orbite, en « low cost » les satellites du tiers-monde. De déployer à moindre coût la 30aine de satellites de télécommunication de son futur réseau Beitou «Compass », le futur GPS chinois. Tous les genres de charges pourront être déployées : engins d’orbite polaire, d’exploration interstellaire, et même la station nationale spatiale. Car Pékin a fait son choix de ne pas coopérer avec le programme international, mais de développer son propre laboratoire de recherche dès 2013, appelé à se métamorphoser en station à part entière, multifonctionnelle et habitée en permanence en 2030.

C’est bien sûr aussi depuis Wenchang que les vaisseaux habités Shenzhou décolleront, poursuivant la série des trois lancements habités depuis 2003. L’alunissage d’un module habité serait pour 2017 voire 2020 (en tentant de battre de vitesse la mission américaine qui ferait son « come-back » sur la Lune, après 40 ans d’absence), et le programme chinois commence déjà à murmurer la possibilité d’une mission vers Mars.

Pour revenir à la vocation « civile » du site : Wenchang sera entouré de parcs à thèmes, d’hôtels de luxe, de plages et d’un jardin botanique composé de plantes modifiées dans l’espace: une manière comme une autre d’amortir les quelques 3MM² d’investissement de la base, mais qui dénote aussi d’un style nouveau : plus convivial, détendu, sûr de soi, sans doute plus à même de coopérer, à l’avenir, avec les autres grands programmes spatiaux de la planète bleue.

 

 


Argent : Bérésina pour le football chinois

Bérésina pour le football chinois

Les joueurs de la Super ligue chinoise de football ont interprété à leur manière les journées mondiales Fairplay : les 5 et 6/09, à Qingdao, Hangzhou, Changchun, les arbitres furent frappés de crachats (par A. Zivkovic, internationall serbe, radié 8 matches, taxé 40.000¥), de brodequin (par Wang Hongyou, suspendu 4 matches, 20.000¥), d’insultes par des joueurs/ un entraîneur…

A près avoir été taxé (100.000¥) et 3 points de championnat pour avoir oublié d’apporter les bons maillots, le club de Shenzhen a rebaptisé par dérision la Chinese Football Association – CFA « Chinese pig association », l’accusant de gangstérisme, de corruption etc.

Il faut le dire, jamais la cote de cette administration n’a été plus basse. A ceci, plusieurs raisons : l’équipe nationale, une fois de plus, est éliminée de coupe du monde dès les matches préliminaires ; la publicité a déserté ces clubs, trop manipulés et fraudeurs, pas assez professionnels : des milliers de jeunes athlètes ont été licenciés. Et surtout, contrairement au reste du monde, le football chinois, comme tout sport en ce pays, se voit encadré par une structure étatique non élue, privant les clubs du droit de s’organiser entre eux. Ce qui a brisé dans l’oeuf ce sport populaire, et l’empêche d’atteindre un niveau international, d’une Corée ou d’unJapon!

 

 


Pol : Corruption : la chute d’une famille

La chute d’une famille

Décès le 02/09 de Cai Cheng, ex-ministre de la justice (1988-1993), après avoir échoué à sortir son fils de prison, 15 ans pour espionnage. En 2001, Cai Xiaohong, représentant de la RP. Chine à Hong Kong aurait reçu 6MHK$ de Londres, en échange de secrets, dont l’itinéraire de Jiang Zemin en visite officielle dans la Région administrative spéciale. Xiaohong était donc un «petit prince» du plus haut niveau. Camarade de promotion de Li Peng, formé avec lui à Moscou, Cai Cheng avait les meilleures relations pour faire libérer son fils, pour raison médicale. Mais rien ne fut possible. On peut deviner que dans ce club de pouvoir très fermé, l’inflexibilité soit parfois dure à tenir, entre «vieux camarades» : Hu Jintao, Jiang Zemin et bien d’autres ont présenté leurs condoléances. Mais la règle est intangible. Discipline et discrétion sont des conditions sine qua non chez les membres : en dépend la survie du régime.

NB: ministre en 1992, Cai Cheng était resté sourd aux demandes de grâce de dissidents en prison, et devait savoir 17 ans après, l’aspect désespéré de sa démarche pour son fils.

 

 


Temps fort : USA : la guerre du pneu n’aura pas lieu

Une volée de flèches des USA contre la Chine vient d’interrompre la drôle de paix entre ces deux pays. Elle exprime l’exaspération de l’Amérique profonde envers : [1] l’insolente réactivité de la Chine face à la crise, et [2] sa propension à surprotéger ses exportations et ses surcapacités industrielles, sans assumer sa part du nécessaire grand dégraissage planétaire.

Le 16/09 R. Gates, Secrétaire américain à la défense dénonce la marche forcée chinoise vers de nouvelles armes, par satellite et via l’internet. Tandis que D. Blair, directeur de l’intelligence nationale, désigne la Chine comme une des quatre sources d’espionnage contre les USA d’ici 2013. Le 14/09, B. Obama frappait de 35% de taxe anti-dumping, pour trois ans le pneu chinois (marché d’1,8MM$ l’an passé). Et le 17/09, US Steel, suivi d’une filiale de Vallourec, réclamaient à leur tour jusqu’à 90% de taxes contre le tuyau d’acier de Chine.

Les syndicats américains du pneu accusent la concurrence d’avoir «tué» 5000 jobs en 3 ans, tandis que l’industrie chinoise crie à la menace sur 100000 emplois locaux. Et contre les tuyaux chinois, Inde et Mexique aussi ont enregistré des plaintes des producteurs locaux.

Mais la réponse américaine semble faire plus de mal que de bien: selon M. Kantor, l’ ex-«trade representative» de B. Clinton, ces trois ans de sursis accordés aux caoutchoutiers américains, n’ont aucune chance de leur permettre de retourner sur un marché du pneu à bas prix, définitivement perdu.

Obama peut avoir besoin d’attaquer la Chine, pour convaincre sa virulente opposition républicaine de sa capacité à défendre les intérêts nationaux. On lui prête aussi une autre intention: tenter de forcer la Chine à négocier avec lui une interdépendance plus profonde de leurs économies. De chercher des ententes lors du G20 de Pittsburgh (24-25/09, sur la réforme de la finance mondiale), pour le Sommet OMC de Doha (du futur traité de l’OMC, en panne depuis 2003) ; et sur le COP15, sommet anti-réchauffement global (Copenhague, décembre).

Or sur cette volonté d’approfondir la relation, Pékin est sur la même lon-gueur d’onde. Suite à la rétorsion commerciale, il a bien sûr contr’attaqué, comme toujours en ce cas, introdui-sant un recours devant l’OMC et lan-çant ses propres procédures de punition contre deux produits américains. Mais à peine la hache déterrée, les 2 parties font surenchère de modération, pour éviter la guerre. Les intérêts communs sont trop forts, tels les 24MM$ de bons du trésor américains achetés par la Chine rien qu’en juillet.

Il se trouve que les 22 et 23, avant le G20 à Pittsburgh, Hu Jintao passera par New York pour s’expliquer avec Obama, et présenter au monde une nouvelle politique chinoise de l’environnement, plus responsable et solidaire…

Autrement dit : les rapports sino-américains sont moins en tempête, qu’entre deux phases. Encore inconnue, la seconde peut déboucher soit sur un conflit lourd où personne n’a à gagner, soit de fait, vers une nouvelle alliance, comme la « locomotive franco-allemande » qui depuis 30 ans, traîne sur ses rails le train de l’Union Européenne !

 

 


Petit Peuple : Nankin : divorcée sans le savoir

En février dernier, à 47 ans, Mme Zhang Xia, de Nankin, sentit le vent d’un boulet de canon qui aurait pu briser son existence. Son marchand de meubles de mari venait d’abandonner le domicile conjugal. Et quand, pour en avoir le coeur net, elle avait activé son réseau de relations, elle apprenait que Zhao De courait le guilledoux dans les bras d’une fille, et qu’ajoutant l’insulte au crime, il le faisait en tout bien tout honneur, puisqu’il avait divorcé quelques mois plus tôt.

Pour Zhang, la perte était grande, sous tous rapports. Elle perdait la face devant voisins et famille, et comment subvenir désormais à ses besoins et à ceux de leur fils. La perte affective était moins nette: depuis des années, chez eux, l’amour laissait des traces toujours plus faibles. Depuis 12 mois surtout, Zhao disparaissait des journées voire des semaines, déguisées en « mission d’achats » ou en «séminaires avec les clients ».

Zhao était bel et bien en train de feindre la fidélité au foyer, tout en menant une vie de bâton de chaise à peine le pied dehors. Ce qui en chinois se dit « lever dans sa maison l’étendard pourpre, et au portail, celui multicolore de la drague» (屋内红旗不倒, 屋外彩旗飘飘 wū nèi hóng qí bù dăo, wū wài căi qí piāo piāo). Pas dupe, Zhang évitait tout commentaire, afin de ne pas bouleverser leur fils au cours de ses études.

Mais dans son infortune, ce qui choquait le plus Zhang Xia, est que ce divorce était pour elle une «première nouvelle » : personne ne lui avait demandé son consentement, moins encore sa signature. Elle alla d’abord voir le bureau des affaires civiles, qui lui sortit leur dossier, parfaitement en ordre.

Alors, la lumière se fit. En février 2008, quand il avait commencé à découcher, Zhao s’était introduit chez eux et avait volé à Xia sa copie personnelle du certificat de mariage (dont selon la loi, chaque conjoint reçoit une, toutes deux exigées pour la séparation), son permis de résidence et sa carte d’identité. Puis une de ses conquêtes qui ressemblait de loin à Zhang, avait accepté d’accompagner le mari au bureau des divorces pour jouer son rôle. Suite à quoi les ronds de cuir, n’y voyant que du feu, avaient sans broncher brisé le couple. Pire : refusant d’assumer une quelconque faute, ils s’affirmaient dans l’impossibilité de revenir sur leur décision.

Xia attaqua donc en justice non le mari volage mais le bureau des affaires civiles pour faute administrative. La cour couvrit d’abord les cadres, affirmant contre toute évidence que leur incapacité technique à repérer des tricheurs ne pouvait être imputée contre eux.

En mars eut lieu le procès en appel : heureusement pour Zhang Xia, le tribunal tournant casaque admit alors la faute du bureau des affaires civiles. En omettant de vérifier les identités des requérants, malgré une photo évidemment différente, le bureau des affaires civiles s’était rendu complice involontaire d’une usurpation: il se voyait enjoint de rétablir sans délai le mariage, et d’annuler sa décision.

Six mois plus tard, on en est resté là. Zhao n’est pas retourné au domicile -«plutôt mourir», fait-il. Mais Zhang Xia a gagné l’essentiel : la face, et pour le mari, l’obligation d’assumer les torts de l’abandon.

Dans cette affaire frappe la contradiction des verdicts successifs. En exonérant a priori l’administration de toute erreur, le premier poursuivait le principe maoïste d’infaillibilité de l’apparatchik face au citoyen, principe indispensable pour assurer le bonheur des masses. Tandis qu’en condamnant le BAC, le second créait un précédent démocratique lourd de conséquence, affirmant la responsabilité des administrations – l’obligation de réparer leur faute. Cette attitude plus moderne, mieux que de longs discours, démontre la réalité de la réforme irrésistible en cours au sein de la justice au Céleste empire, qui moud certes lentement, mais une farine toujours plus digeste et pure !

 

 


Rendez-vous : Hu Jintao en visite aux Etats-Unis

21-25 septembre : visite du Président Hu Jintao à New York, le 22/09, pour la Conférence ONU du réchauffement climatique, puis les 24/25 sept. à Pittsburg pour le Sommet G20

22-24 sept. : Pékin – China Paper – China Forest

23-26 sept. Pékin – Salon sur la gestion des aéroports