Le Vent de la Chine Numéro 19

du 31 au 6 juin 2009

Editorial : Printemps de Pékin : ni pardon, ni oubli

«Mon cauchemar: que Tian An Men (TAM) redémarre», dit Du Minrong, du Jilin, qui pétitionne pour la commémoration. «La politique, çà ne m’intéresse pas», répond cet étudiant pékinois. Tels sont les genres de réflexions que suscite le tragique printemps de Pékin, 20 ans après.

Suite au décès le 15/04/89 du réformateur Hu Yaobang, 1000 étudiants avaient occupé la Place TAM, bientôt suivis de 2M de Chinois, bravant les avertissements de l’Etat. Il s’en était suivi quelques semaines de liberté et d’utopie anarchiques inouïes. Tout le monde s’entraidait. D’immenses marches eurent lieu entre les universités et Zhong Nan Hai, le siège du gouvernement.

Mais au sommet, dans les arcanes, la situation était explosive. Supplanté par une majorité gauchiste hostile à ses réformes audacieuses, Zhao Ziyang le 1er secrétaire avait osé en appeler à la rue contre le Parti : acte impardonnable aux yeux de Deng Xiaoping, qui l’avait lâché.

Inconscients du risque, les étudiants menés par Wang Dan, Wu’er Kaixi (turkmène) ou Chailing multipliaient les audaces, prétendant négocier avec Li Peng le nouvel homme fort et refusant de se disperser. La nuit du 3 au 4 juin venait l’assaut final : 1000 à 2000 jeunes mouraient.

Depuis, le régime n’a cessé d’éliminer toute trace du printemps de Pékin dans les écoles, et la presse. Curieusement, dans les foyers, les parents eux-mêmes, ex-acteurs de ce printemps participèrent au grand silence : pour éviter des ennuis, ou par sentiment d’impuissance.

Comme par compensation pour cette confiscation des libertés, les jeunes étaient invités à s’enrichir. Il en sortit cette génération matérialiste, immature, aux opinions oscillant entre chauvinisme et contestation.

Comme pour combler un manque spirituel, ces 20 ans furent aussi propices au réveil des religions : bouddhisme, islam, catholicisme et surtout protestantisme qui multiplient leurs ouailles.

Face à l’opinion, le pouvoir voit son autorité morale contestée. L’Etat a moins de liberté d’action absolue, et les gens ont moins peur – les intellectuels, journalistes, chercheurs etc ne se gênent plus pour critiquer. Mais ce que l’Etat perd en respect, il le regagne en reconnaissance, pour la stabilité et la prospérité maintenue.

Cela n’empêche pas cet appareil de garder la hantise de la remise en cause de son verdict de « séditieux » à propos du Printemps de Pékin. Même si ce raidissement le prive toujours plus du soutien des ONG ou des initiatives citoyennes, face à des crises sociales comme Sida, corruption, séisme ou pollution. La Chine reste marquée par le spectre de Tian An Men, qui vient de ressurgir à travers « Prisonnier d’Etat », les mémoires d’outre-tombe de Zhao Ziyang, publiées à Hong Kong.

 

 


A la loupe : Corée du Nord : les impossibles sanctions chinoises

Le test nucléaire nord coréen du 25/05, suivi de trois tirs de missiles de courte portée, a « choqué » Pékin, qui a «résolument condamné». Dès le 27, Pyongyang alourdissait encore la tension en dénonçant le cessez-le-feu de 1953, menaçant d’attaquer les navires américains et sud-coréens, dans l’espoir de décourager un projet de blocus maritime.

La Chine négocie donc avec le Conseil de Sécurité des sanctions «mesurées», selon le sénateur américain J. Kerry. L’appui chinois aux rétorsions est une condition sine qua non à leur efficacité, car c’est elle qui maintient en vie son turbulent voisin en lui fournissant (en 2008) 73% de ses échanges, 90% de son pétrole, 45% de ses vivres.

Mais quelles sont les chances réelles de voir se concrétiser les vieux espoirs de l’Ouest de voir la Chine lâcher Pyongyang? Pour Pékin, la priorité se trouve moins dans la dénucléarisation de la péninsule que dans la survie du «pays du matin calme». En cas d’effondrement, elle aurait beaucoup à perdre : jusqu’à 2M de réfugiés dans le Dongbei, au prix d’une déstabilisation considérable, d’un risque de conflit militaire pour le contrôle du territoire, et de l’émergence d’une grande Corée vers où se reporterait le meilleur des investissements sud-coréens aujourd’hui déversés sur la Chine.

A l’inverse, Pékin s’inquiète aussi de voir le Japon et la Corée du Sud se doter à leur tour d’ogives nucléaires, alléguant du droit à se défendre-le Japon est potentiellement la 3ème puissance militaire du globe. Pékin s’inquiète déjà d’un rapprochement perceptible entre Tokyo et Moscou, réveillant son vieux fantasme d’un «encerclement» par les puissances voisines. Elle surveille aussi de près son allié russe, dont l’attitude face à la Corée du Nord reste ambiguë, toujours prêt à remplacer la Chine comme allié n°1 de Kim Jong-il, si d’aventure elle se rangeait dans le camp allié. Tout cela permettant de percevoir l’extrême étroitesse de la marge de manoeuvre chinoise.

Dernière raison à l’inaction: selon la presse sud-coréenne, le test nucléaire aurait été décidé dans une optique de politique intérieure, sciemment déclenchée par Kim pour satisfaire son armée et obtenir son soutien dans la guerre de succession, un allié essentiel afin d’imposer son 3ème fils comme futur «cher leader»…

Face à ce dilemme insoluble, la Chine, jusqu’à présent se retranche derrière son commode principe de non ingérence. Comme le dit son porte-parole Ma Zhaoxu le 26/05: «influencer (faire pression sur) un autre pays … est inapproprié» !

 

 

 


Joint-venture : Areva / Westinghouse—un duel de titans

Entre Areva et Westinghouse, titans du nucléaire de 3e génération, le bras de fer est engagé. Pour 8MM$ Westinghouse, filiale de Toshiba bâtit quatre tranches de son AP1000, d’une puissance d’1,1Gw. Le 20 /04, il annonçait la coulée des fondations du 1er site (Sanmen, Zhejiang), 5200m3 de béton pour 950t d’acier.

Pour 11MM$, l’européen Areva fournira dès août les 3ème et 4ème exemplaires de son EPR d’1,7Gw à Taishan (Guangdong), une filiale de combustible et une d’ingénierie.

Pour chaque groupe, l’enjeu est de livrer l’équipement à temps, d’ici 2013/14, et d’obtenir d’autres commandes. Westinghouse part avec un léger avantage «politique», car Pékin doit épurer son excédent commercial avec les USA. Areva aurait un atout technologique, liée à la maturité de son produit. Par ex., Westinghouse doit parvenir à régler des problèmes de refroidissement, et ajouter à son projet une cloche de béton anti-suicide aérien, déjà présente sur l’EPR.

NB : la Chine envisage de porter son objectif de nouvelles centrales d’ici 2020, de 40 à 70 Gw -dépendant (peut-être) de la capacité de Westinghouse à réaliser l’AP-1000. Pour matérialiser de si immenses ambitions, il devrait y avoir de la place pour tout le monde».

 

 


A la loupe : Shenzhen, Shanghai – renaissance dans la douleur, sous la crise

A Shanghai et à Shenzhen, la récession offre la chance de se réinventer. Cette cure de jouvence est en fait une nécessité absolue, car elles sont déjà rattrapées par les provinces de l’Ouest, qui leur ont pris l’avantage concurrentiel.

A Shenzhen, après accord du Conseil d’Etat, cette ville la plus jeune de Chine, aux 11M d’âmes va quintupler son territoire en passant à 19000km², intégrant les cantons de Bao’an et de Longgang. Cette dotation foncière sera la «corbeille de mariage» de la fusion avec Hong Kong, d’ici 2047. L’Hinterland tout neuf permettra d’intégrer les ports et aéroports des deux villes, les PME high tech et la finance. Parmi les projets figurent la vieille idée d’une bourse des PME à risque (quoique HK l’ait déjà réalisée avec son GEM – Growth Enterprise Market), celles d’échanges de futures (marchés à terme), et d’obligations en devises et en ¥uan.

L’autre volet du plan est plus novateur. Il s’agit de refondre les 21 bureaux municipaux en trois départements de conception, d’exécution et de supervision. Décloisonner, supprimer les postes inutiles, forcer les ronds de cuir à repenser leurs services, en redistribuant plus équitablement la richesse sociale. Proposée dès 2001, cette réforme avait été d’abord enterrée par les cadres, dont elle menaçait les privilèges, mais aussi par l’aide dure du Parti, dérangée par cette apparence de concession à la démocratie : car le nouveau découpage ressemble comme deux gouttes d’eau à la classique séparation des pouvoirs entre législatif, exécutif et judiciaire. Aussi, La réforme est moins celle de Shenzhen que celle du régime entier, qui la teste derrière l’espace clos de ce territoire-tampon. Rare démonstration de l’Etat, d’une capacité à se remettre en cause !

A Shanghai, la renaissance est claire en concept, mais floue, voire en panne dans les moyens d’application. A ce 1er port du monde par le tonnage, Pékin vient d’octroyer l’objectif de se hisser d’ici 2020 au rang de hub financier et maritime mondial : Shanghai abandonnerait l’industrie pour devenir leader planétaire des services.

Mais comment faire ? En terme de service et de fiabilité, Shanghai ne peut se mesurer à Hong Kong, moins encore à Londres ou New York. Pour y parvenir, il faudrait disposer des mêmes outils que les autres : une finance (banques, bourses, assurances) ramifiée sur les cinq continents, une monnaie convertible. Or, Shanghai doit déchanter : Pékin n’a pas les moyens d’accélérer la libre convertibilité du yuan, ni l’ouverture de la finance à l’étranger, mais doit maintenir le bouclier protectionniste, au profit des provinces pauvres de l’intérieur. Il manque aussi un cadre légal aux normes internationales.

A ce vieil écueil, vient de se rajouter celui de la récession. Au 1er trimestre, Shanghai a vu son PIB, jusqu’en 2007 le plus vif du pays, chuter à +3,1%, le plus faible des provinces de la côte. Dans ces conditions, le cap vers un hub mondial en 2020 est remis en cause. Avant de rêver à l’avenir, Yu Zhengsheng, son Secrétaire du Parti doit rabattre sur ses prétentions et miser d’abord sur le sauvetage de ses industries. Shanghai l’admet à mi-voix : le seul objectif à sa portée, profitant du déclin de l’Amérique, n’est plus de devenir phare mondial, mais d’émerger comme 1ère place asiatique.

 

 


Argent : Gome — la traversée du désert

Sans être expert, il suffit d’errer dans les travées des magasins Gome et de son rival Suning pour constater la panne de clients: Suning est mi-plein, et Gome vide. Gome souffre du fantôme de son ex-Président Huang Guangyu, «disparu» depuis décembre (en prison?) accusé de fraude boursière. Depuis, ni banque, ni fournisseur ne veut renflouer l’empire de 1300 surfaces qui avouait 2,4 MM$ de dettes au 31/12, dont 675M en obligations remboursables dès mai 2010. Gome a douze mois pour assainir. Une option serait que Huang revende ses 35,5% de parts, écartant ainsi du groupe le spectre du redressement fiscal. Mais la famille refuse cette solution qui ne lui apporte rien.

La chance de Gome, est de rester malgré tout profitable, et de voir quelques compagnies d’invest étrangères prêtes à la dépanner, pour entrer sur ce marché très fermé, et aux bonnes perspectives. En tête, Bain Capital (US) prêt à payer 500M$ pour 20% d’actions neuves, à Hong Kong, malgré le risque de sanctions fiscales pour les frasques de Huang, et de la réapparition de ce dernier. Fait significatif : Li Kashing le magnat Hongkongais, un temps sur les rangs pour son groupe Hutchison Whampoa, a déclaré forfait.

 

 


Temps fort : La femme chinoise en quête de soutien

Après 15 jours, l’affaire de Badong (Hubei), loin de se calmer, fait toujours des vagues. Employée d’hôtel, Deng Yujiao (21 ans) a été incarcérée le 10 /05 pour avoir tué un homme et blessé un autre, qui voulaient abuser d’elle. Le violeur décédé était membre du Parti et cadre de la mairie. Cela avait suffi à la police locale pour incarcérer la jeune fille sous le soupçon de « meurtre prémédité ». Sans se rendre compte de l’émotion que cette gestion machiste de l’incident libérerait, des centaines de milliers de voix sur internet, ont interpellé la justice. A Pékin, la semaine passée, une manif de femmes a eu lieu, déclarant : « nous sommes toutes des Deng Yujiao ».

Vu la tension montante, la mairie s’est opportunément rappelée (26/05) que Deng avait pris d’abord pris contact avec elle, et a évoqué ce prétexte pour la libérer (en résidence surveillée), tout en attendant des ordres.

Est-ce un hasard? A la même période à Pékin, le Parlement municipal débat de mesures de protection de la condition féminine. [1] Les travailleuses de la capitale pourraient accéder à la retraite à 60 ans, comme les hommes, et non plus 55 ans selon la loi, ce qui romprait une inégalité dans l’avancement et le volume de la pension. [2] Ce Parlement adopte un règlement réprimant le harcèlement sexuel par SMS, et permet aux victimes de se défendre en portant plainte en justice, auprès de son unité de travail ou celle du harceleur ou de la Fédération des femmes. [3] Sur les lignes de métro n°1 et n°2, s’inspirant d’une action déjà introduite à Moscou et à New Delhi, la mairie prépare, aux heures de pointe, un wagon par rame réservé aux femmes, vieillards et enfants. Ceci pour permettre au beau sexe de monter à bord de métros bondés où trop souvent, seuls les plus forts passent. La mesure vise aussi à leur éviter les attouchements, apparemment notoires.

Non encore opérationnelles, et limitées à une seule ville, de telles mesures ne font qu’effleurer un problème bien plus large, peu abordé en Chine : celui de la violence sur les femmes. Le fait d’en prendre conscience et d’agir, suggère que Pékin a été choisi comme laboratoire pour ce dossier. Ces mesures et d’autres qui suivront devraient être étendues rapidement au niveau national.

Il est grand temps : les violences contre les femmes se développent vite en Chine, sur fond d’émancipation féminine mal acceptée et d’exode rural détruisant les protections traditionnelles. À la Fédération des femmes, les plaintes sont aujourd’hui de 50.000/an, 25 fois plus que 9 ans plus tôt. En 2004, un sondage par cette organisation concluait qu’environ 100M d’épouses étaient battues en leur foyer. Cette instance dénonce l’absence de lois pour réprimer cette violence, et celle de statut légal aux ONG offrant refuge et soutien moral à ces êtres en détresse, afin de multiplier les foyers et points d’accueil encore beaucoup trop rares. Immense labeur en perspective, et qui passe, comme souvent en ce pays- par l’approfondissement des droits démocratiques !

 

 


Petit Peuple : Canton – Chen, suicidé malgré lui

A Canton le 23/05, dans l’air jaune et pollué de la métropole du sud, tout le trafic du pont Haizhu était bloqué depuis cinq heures : automobile, cycliste ou piéton. La raison de la perturbation était Chen Fuchao, perché au faîte d’une des arches de fer, qui voulait en finir après avoir perdu 2M¥ en affaires.

En bas, le bouchon s’étirait à perte de vue. Le tablier était noir de monde agglutiné, entre l’ambulance, les pompiers et les agents qui gonflaient un matelas de caoutchouc, tandis que sur la rivière des Perles, chaloupait une vedette fluviale. Or, voilà que sort de la foule Lai Jiansheng, sexagénaire au poil rare, en T-shirt et en short, bronzé, l’air bonasse. Trompant la vigilance des gardes, il s’élance et, vif comme un singe, se met hors de portée en grimpant sur l’arche. De la sorte, Lai rejoint Chen au sommet. La foule le voit lui tendre la main, geste attendrissant de bouddhiste compassion.

Le coup de théâtre qui suit n’en est que plus fort : à peine les mains serrées, Lai tire traîtreusement un grand coup vers l’intérieur du pont: le désespéré disparaît en poussant un grand cri, repris en écho par la foule. Pour ne laisser nul doute sur son sentiment, Lai dédie à la foule un sourire carnassier accompagné d’un salut triomphant. Tombé 8 m plus bas sur le tapis, Chen est récupéré par l’ambulance qui démarre d’un crissement de pneus, il s’en tire avec une fracture de vertèbres et d’un coude.

Redescendu, avant d’être embarqué au poste, Lai explique aux journalistes locaux qu’il devait punir cet homme incivique, dont la faute était non de vouloir attenter à sa vie, mais d’avoir bronché devant l’obstacle, et pris le reste de la ville en otage pendant des heures. Impardonnable, alors que tant de milliers de boites ont fermé dans la région, et que les autres à l’agonie, mettent toute leur énergie à travailler, rouler, survivre etc.

Le pont Haizhu semble coutumier du fait : tous les cinq jours, quelqu’un y fait mine de se tuer, sans jamais passer à l’acte. Les huit cas précédant Chen ont paralysé le pont durant 13 heures 30, interdisant le passage à 48.000 concitoyens. Ceci éclaire les raisons de Lai, venant de passer cinq heures sous le soleil, qui soudain et s’est découvert une vocation de Rambo, en rendant lui-même la justice.

L’incident en rappelle un autre, 10 ans en arrière. Un autre malheureux s’était réfugié sur un pylône, et n’en bougeait plus. La foule l’avait pris à partie, l’accusant de défaillante virilité et l’invitant par tous les arguments à passer à l’acte, ce qu’il avait fini par faire. La scène hideuse avait causé l’émoi à travers la nation. A Nankin, le patron d’une agence de pub avait alors commencé à passer ses week-ends en patrouilles sur le tristement célèbre pont de Nankin, pour tenter de sauver les desperados.

Pour sa tentative de meurtre, sans doute, Lai passera quelque temps en prison, ce qui fera de lui un improbable héros. Mais tout bien considéré, on soupçonne que ni lui ni personne n’ait vu la scène avec les bonnes lunettes. Ce simulacre de suicide comme tous les autres, n’était qu’un appel à l’aide, la dénonciation d’une injustice. L’un grimpait sur l’arche avec son bébé, car sa femme avait été mutilée par un chauffard. L’autre, car on avait arraché le verger de son village. L’autre, car on avait démoli sa maison, ou car la police ne cherchait pas son fils kidnappé. Mais que serait-il arrivé, s’ils avaient pu s’adresser à une presse ou une justice indépendantes, capables de diffuser ou traiter ces plaintes ? Avec une chance raisonnable d’être entendus, ces gens n’avaient plus besoin de monter sur le pont, comme « le chien acculé qui saute le mur» (狗急跳墙 gǒu jí tiào qiáng).

Le problème tient au progrès social, qui n’a pas été suivi de celui des institutions, obsolètes faute d’avoir pu se réorganiser. Faute de technicité et liberté suffisante, presse et justice ne peuvent répondre aux attentes nouvelles, d’où la confusion et l’esprit négatif ambiant, prix à payer pour des années de paralysie de réforme.

 

 

 


Rendez-vous : Shanghai, Conférencesur le rail urbain

1-3 juin, Shanghai : BIOTECH & Pharma China, Salon des biotechnologies et de l’industrie pharmaceutique

2-4 juin, Shanghai : METRO China Expo, Conférence sur le transport par rail urbain

2-3 juin, Pékin : OPTINET China, Conférence sur les réseaux optiques

3-5 juin, Shanghai : AQUATECH, Salon des procédés pour l’eau potable

3-6 juin, Pékin : CIEPEC, Salon sur la protection de l’environnement

3-5 juin, Canton : INTERWINE, Salon des équipements pour les boissons