Le Vent de la Chine Numéro 4

du 31 janvier au 6 février 2005

Editorial : Fusion IBM Lenovo – temps de pause !

En décembre 2004, le rachat de la branche ordinateur d’IBM par Lenovo fut salué comme une étape de l’entrée chinoise au club industriel mondial, en raison du montant record (1,75 MM$) de la transaction, et du symbole de cette marque, synonyme  de l’ordinateur personnel.

Mais le 24/1, le Comité US des Investissements Etrangers remet le deal en cause, en imposant 45 jours d’enquête sur ses implications stratégiques, et de vérification du statut privé du groupe pékinois: Washington redoute les fuites de technologie militaire, depuis IBM en Caroline du Nord. Or, cette procédure est rare: à ce jour, le Comité n’en a mené que 22, dont l’une, en 2003, força Li Ka-shing, taipan Hongkongais proche de Pékin, à renoncer à  Global Crossings, firme de télécom.

En tout état de cause, à terme, le feu vert à la fusion appartiendra au Président G.W. Bush.

L’incident éclaire l’activité chinoise sur le front de la collecte d’ informations industrielles ou stratégiques, et leur dissémination auprès de régimes dits ‘inamicaux’. En 20 ans, les US ont déjà édicté des 10aines de sanctions contre des entreprises d’Etat pour transferts de technologies sous embargo – le dernier cas remonte au 18/1, contre 7 firmes proches de l’APL– l’Armée populaire de libération- pour ventes illicites à l’Iran.

Question de fond : la fusion IBM-Lenovo vise une synergie entre un groupe global high tech mais déficitaire, et un émergent à grand marché et à salaires moindres. Ce modèle est aussi appliqué en Europe (Philips, Thomson) – et pour l’heure, une de leurs seules chances de survivre à cette phase de développement. Or, c’est précisément cette synergie qui rebute le sénat américain, réticent à laisser la Chine contrôler un savoir-faire à application militaire : les intérêts politiques (nationaux) et commerciaux (globaux) divergent.

Notons ici que l’Union Européenne ne partage plus ce choix US, et s’apprête à abandonner d’ici l’été l’embargo sur les ventes d’armes à la Chine : dès 2003, ses exports d’armements vers la Chine doublaient à 416M².

Le hasard veut qu’en même temps, la CCB – la Banque de la construction – renonce à la bourse de New York, suite aux nouvelles exigences comptables des américains (cf p.2).

Tous ces éléments se ramènent à la pression chinoise (commerciale, industrielle, boursière) hors frontières, dynamisme échevelé couplé à une absence de loi. Sous cet angle, l’enquête US est légitime : s’agissant de l’achat du 1er groupe détenteur de brevets au monde, il s’agit d’évaluer, une bonne fois, les conséquences !

 

 


A la loupe : Or noir de Yukos – l’outsider indien!

La saga du démantèlement du pétrolier Yukos continue, avec ses coups de théâtre incessants.

On en était resté (VdlC n°1/X) à la reprise forcée de 77% de sa filiale Yugansk par le groupe étatique Rosneft, moyennant 9,3MM$, et d’une offre immédiate de la compagnie chinoise CNPC de 6MM$ pour 20% de ces parts. Faute de disposer du cash nécessaire, Rosneft, poulain du Kremlin, était forcé de rétrocéder une partie de son rachat à l’étranger!

La nouvelle vient de Moscou qui dénonce l’offre chinoise, comme «rigide et déraisonnable». En fait, sa critique « au mégaphone » a surtout pour but de faire pression sur la CNPC en annonçant au monde un repreneur concurrent, l’indienne ONCC, qui offre aussi  6MM$ pour «15% des parts» (et non 20%!) sur 10 à 11 ans, assorti d’un fort taux, d’une garantie souveraine et d’un siège de Directeur.

Bizarrement, même après ce clash, la CNPC reste en piste avec son prêt de 6MM$ -mais cette fois, aux conditions indiennes! Car Rostneft et Moscou estimaient le prix de Yugansk (une fois levée l’hypothèque de la plainte de Yukos auprès d’un tribunal US) beaucoup plus haut que celui de la CNPC, qui exigeait 20% du groupe, plus 50Mt de brut sur 6 ans, à prix bloqué en dessous des cours actuels…  Selon Yuri Matvieiev, n°2 de Rostneft (23/1), les livraisons reprendront dès février, plus que doublées (de 80.000 à 180.000 barils/jour), mais sans doute pas au cours espéré par la CNPC!

Ainsi, sous réserve d’inventaire, Rostneft et le Kremlin auraient tout gagné, à savoir 12MM$ pour 47% de Yugansk, après en avoir rétrocédé 30%. La reprise à la hussarde serait donc entièrement financée, et  Rostneft récupère même 3MM$ de liquidités, de l’ONCC qui les placera sur une JV, sur un autre gisement géant, Sakhaline3, par exemple !

 


Joint-venture : Gros lot pour Airbus et pour Boeing

— Les commandes d’avions, en Chine, sont un acte politique.

Le 28/1, jour de la signature en France du contrat de cinq A380 pour China Southern (cf VdlC n°3), la Chine passe une splendide commande à Boeing, 60 « dreamliners 7E7 », pour  six de ses pavillons, d’un coût global de 7,2MM$. La CNAC, centrale d’achat  aéronautique chinoise, effectue donc le même jour ses commandes (longtemps différées) en modèles de nouvelle génération chez Boeing et chez Airbus, maintenant ainsi sa stricte parité de toujours!

La semaine reste faste pour le consortium de Toulouse qui reçoit deux autres fortes commandes, 20 A330-200 à 2,9MM$ (prix catalogue) pour Air China, et 20 A320 à 1MM$ pour Shenzhen Air, contrat soufflé par l’Européen à Boeing qui refusait une ristourne. Boeing aurait tort de se plaindre : la commande des 60 7E7 remet à flot son projet qui n’a reçu que 56 commandes fermes, 25% de l’objectif pour fin 2004 !

— Faux (re-)départ pour le Maglev allemand en Chine. Malgré ses handicaps (prix, avaries) dus à sa technologie juste maîtrisée, la presse chinoise annonçait le 26/1 le prolongement des 30km existant sur Shanghai-Pudong, de 170km vers Hangzhou (Zhejiang).

A 450km/h, ce train électromagnétique mettrait d’ici 2009 les 2 villes à 27 minutes au lieu des 3heures présentes—il en coûterait 3MM², supportés par la province, Shanghai et l’Etat. Hélas, la NDRC – la Commission nationale de développement et de réforme – démentait peu après ! Jusqu’à nouvel ordre, officieusement, un plan directeur adopté en jan ’04 prévoit l’introduction du TGV conventionnel (2 à 4 fois moins cher), devant passer d’ici 2020 à 350km/h. Les commandes de matériel roulant pour la 1ère phase (200km/h) sont engagées depuis novembre 2004, auprès d’Alstom et d’autres.

NB : les experts voient dans ces rumeurs persistantes d’extension de la ligne Maglev les pressions du ministère des hautes technologies, pour obtenir “sa” filière et les contrats liés. Sous les angles économique et technique, le Maglev n’a pas de sens, mais la Chine est le seul pays où, par raison politique, il pourrait se déployer.

— La CCB (la Banque de la construction) et la BoC (la Banque de Chine) renoncent à  la bourse de New York, pour  ne placer leurs OPI – Offre Publique Initiale- (5à 10MM$, et 3 à 4MM$) qu’à Hong Kong.

Après la faillite d’Enron, le gouvernement fédéral a renforcé ses contrôles (loi Sarbanes-Oxley de2002), imposant aux firmes présentes en bourse de faire certifier leurs comptes par la SEC – la Securities & Exchange Commission. Or, en 2004, la SEC poursuivait China Life, 1ère Cie d’assurance chinoise, suite aux irrégularités ayant entaché son entrée en bourse de New York (pour 3,5MM$), et la crédibilité des titres chinois en pâtissait manifestement.

Dans le cas de la Banque de Chine, le problème s’aggrave (24/1) suite à l’annonce d’un trou de caisse de 120M$, en même temps que la cavale de deux de ses leaders. Ceci, sans même évoquer les prêts insolvables des quatre banques publiques, variables de 13 à 40%, selon la source officielle ou étrangère!

 

 


A la loupe : Taiwan: F. Hsieh, acrobate à la barre (fixe)

L’échec du DPP (parti indépendantiste) aux  législatives taiwanaises de décembre 2004, imposait un remaniement ministériel.

Présenté le 25/1 par le Président Chen Shui-bian, il s’avère minime : comme 1er ministre, exit Yu Shyi-kun, entre Frank Hsieh, maire de Kaohsiung, ex-Président du DPP. Majoritaire au Yuan législatif, l’opposition autour du KMT, partisane du dialogue avec Pékin, se voit refuser la tête du cabinet.

Pékin maintient le blocage : aucune embellie n’est à l’ordre du jour. Ni les échanges bilatéraux records en 2004 (70MM$, +34%), ni les 48 vols directs qui franchiront le Détroit durant les 3 semaines du Nouvel An, ne changeront quoi que ce soit : pas de dialogue, sans que Taiwan renonce a priori à sa souveraineté.

Il faut dire qu’avant de s’envoler vers Palau et les îles Salomon (26/1), deux des 25 pays reconnaissant la Chine nationaliste, Chen suggéra qu’en fonction du contenu de la loi «anti-sécession» programmée par Pékin pour mars, Taipei se réservait de lancer, sans délai, son référendum d’indépendance

Au-delà de ces péripéties, la personnalité du nouveau 1er ministre mérite qu’on s’y arrête. Ce militant indépendantiste de la 1ère heure a pris grand soin de se distancier de son Président, afin de garder crédibilité et marge de manoeuvre. Il veut gérer à sa manière les changements de noms d’agences et firmes d’Etat (de « Chine » à « Taiwan »), qui venait de hérisser le pouvoir continental. Il n’a accepté ce mandat de 1er ministre « qu’à condition de disposer d’une latitude pour tisser des liens minimaux avec l’opposition et avec la Chine ». Il s’est surtout gardé d’annoncer trop vite un programme politique qui permettrait de lui coller une étiquette. En bref, il vient pour défendre les intérêts de l’ « île toute entière, fatiguée des querelles intestines ».

Une telle attitude pragmatique et prudente confirme sa réputation de diplomate et tacticien confirmé, alors que le milieu insulaire voit déjà en lui le successeur possible de Chen à la Présidence de la République. Frank Hsieh, au demeurant, est un ex-champion de gymnastique : formation qui lui assure l’ « élasticité » bien nécessaire pour détendre des relations intra et extra insulaires à vif, érodées par le changement des rapports de force économique – l’attraction toujours plus puissante du géant voisin !

 


Argent : Au Xinjiang, un rêve couleur pistache…

— Un anneau ferroviaire rapide autour du Shandong : tel est le projet de cette péninsule très dense (80Mhts).

Cet “intercity” maritime de 725km de pourtour, devant mettre d’ici 2010 à une heure l’une de l’autre de métropoles comme Qingdao, Yantai et Weihai, 17% de la population de la province, avec leurs 18 ports, 2 aéroports internationaux et zones industrielles.

Le projet doit encore recevoir son approbation (formelle) du Congrès local en  mars : il permettra de délester la moitié du trafic lourd de la zone, et de combler dans les chemins de fer l’avance prise par le réseau autoroutier, réduisant les distances vers Pékin et la mer de Bohai, l’axe riche de Chine du Nord !

— Cela fait 10 ans que la Chine tente d’introduire les pistachiers, sur des terroirs du Hebei, du Gansu ou du Yunnan, -sans succès. Jusqu’à ce jour de 2001 où Li Yuzhang, agronome et businessman, fit l’essai à Kashgar (Xinjiang) : succès immédiat, dû à un bon ensoleillement et une généreuse nappe aquifère.

Avec le soutien du gouvernement local, il a créé Cadina, compagnie qui ambitionne de créer d’ici 2020, sur 67.000ha, le 3ème verger mondial, après Kerman (Iran, 45% de la production), et la Californie (25%). 0,9M de paysans, jusqu’à 1/3 du paysannat local seraient associés – la nouvelle ne précise pas comment. Le marché sera d’abord intérieur : la Chine importait 50.000t en 2003 (13% du marché mondial). Or, le pistachier rapporterait  9000$/ha, soit 6 à 8 fois plus que blé et coton, les cultures locales. De quoi tirer de la misère, peut-être, le paysan de Kashgar qui survit de 870¥/an – à peine 1/3 de la moyenne nationale.

Si l’information est vérifiée, Bob Klein, expert californien de la pistache, estime à 800 hectares les surfaces chinoises plantées en pistachiers, et affirme que le pays n’a pas le savoir-faire pour protéger des pestes un verger de grande envergure !

 


Pol : Zhao Ziyang enterré sous bonne garde

— Après des années de calme en apparence, des frissons agitent la surface des marges occidentales de la Chine.

Tel cet attentat dans un bus à Kuitun (Xinjiang), en pleine fête de l’Aïd (20/1), causant 11 morts. Urumqi précise qu’il ne s’agit pas d’un conflit ethnique: le désespéré voulant se venger de ses patrons, suite à un accident de mine.

La même semaine, au Qinghai, l’administration ferait pression sur le clergé tibétain pour qu’il reconnaisse le jeune Gyaltsen Norbu, réincarnation du Panchen Lama imposé par Pékin -et non celui en semi-liberté, présenté par le Dalai Lama… Enfin, Pékin commue en perpétuité la peine capitale du lama Tenzin Deleg Rimpoche, convaincu de terrorisme, suite à un procès bâclé en 2002.   

— Silence de la presse de bout en bout, pas de funérailles nationales, pas de réévaluation de son jugement par le PCC – le Parti communiste chinois- pour Zhao Ziyang, l’ex-secrétaire général du PCC, décédé à l’âge de 85 ans le 17/1.

Face à l’homme symbole d’une époque,  le régime a maintenu sa ligne. Une répression vive (violences, arrestations, réclusion à domicile) a frappé ceux tentant d’exprimer publiquement le deuil. Mais la famille du disparu a marqué des points en retardant la cérémonie durant 15 jours et en préférant l’absence de nécrologie à une publication qui conservait l’accusation de “graves erreurs”. Sous ces compromis malaisés, une page de l’Histoire se tourne : Zhao fut incinéré le 29/1 au cimetière de Babaoshan, devant beaucoup de policiers et 2000 hôtes, sans Wen Jiabao, son ex-lieutenant, mais en présence de  Tian Jiyun, ex Vice 1er Ministre.

— La réconciliation sino-indienne poursuit ses petits pas, avec le 1er dialogue stratégique (24-25/1) entre les deux géants asiatiques, en marge de la 7ème Conférence sur la Sécurité en Asie.

Un dialogue “sans ordre du jour précis”, qui visait à dépasser le conflit territorial au Cachemire – résiduel de la guerre de 1962, et aussi à renforcer leur coopération anti-terroriste.

Leurs échanges commerciaux ont bondi en 2004, à 13MM$ (contre moins d’1MM$ 10 ans avant).

Les deux capitales échangent les cadeaux politiques : reconnaissance par l’Inde du Tibet chinois (malgré la présence sur son sol du gouvernement du Dalai Lama, avec 300.000 compagnons d’exil), contre celle par Pékin du Sikkim indien (en juin 2003).

Et la Chine sera un allié essentiel, pour offrir à New Delhi le statut convoité depuis des lustres, de membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU. Face à ces perspectives, et à des problèmes communs comme ceux de leur approvisionnement en pétrole, Wen Jiabao se rendra à New Delhi en mars.

 

 


Temps fort : Croissance : les chiffres aigres-doux de l’année 2004

On ne peut pas exactement parler de maîtrise, dans les chiffres de croissance donnés le 25/1/2005, par l’Office Statistique pour l’an dernier.

Douze mois en arrière, il pariait sur «7%». En décembre, il parlait encore de «8,4%». Son dernier chiffre est de 9,5%, plus fort taux depuis 1997!

A tout le moins, la surchauffe n’est pas jugulée, même si des premiers effets sont perceptibles !

Le «gel» du crédit dans les secteurs brûlants (acier, ciment, immobilier, auto) a abouti à +25,8% d’investissements fixes, après un pic de +43% constaté au 1er trimestre.

Le PIB, le produit intérieur brut, a atteint 1647MM$ (3% du monde), nourri par une forte production industrielle (+11,5%) et agricole (+9% de céréales, à 469,5Mt, 1ère hausse depuis 1999), cette tendance étant une des bonnes nouvelles de l’année.

Autre progrès, celui de la consommation (651MM$ de ventes au détail, +13,3%), poussée par les prix des denrées alimentaires (+9,9%) et du pétrole (+11,4%). L’inflation de +3,9% est soutenable, car en baisse de 0,3% (sept/déc 2004), mais confirme l’inégalité des prix entre villes (+3,3%) et campagnes (+4,8%).

Dans l’ensemble, Pékin s’estime prémuni du risque d’explosion sociale, grâce à la plus forte hausse du pouvoir d’achat depuis 7 ans (7,7% à 9422¥ en ville, 6,8% à 2936¥ au village).

De ces données, l’Office tire la leçon : pas question de rouvrir le crédit. Pour autant, pas question non plus « dans l’immédiat » de changer le RMB face au US$, ni le taux d’intérêt. Mais le message est ambigu, puisqu’en même temps depuis Davos (World Economic Forum), Fan Gang, l’économiste officiel réveille le spectre d’une réévaluation (27/1) -malmenant ainsi dans les heures suivantes, le cours mondial du billet vert !

 


Petit Peuple : Sous-marin vert à Wuhan

Cent ans après l’Occident, la Chine voit déferler une vague d’inventeurs fervents que n’aurait pas renié Jules Verne, tel Li Yuming, paysan de Wuhan (Hubei) qui à 63 ans, bâtit un sous-marin «touristique», avec, pour tout bagage technique, son certificat d’études.

Sa motivation est transparente, presque dissidente : aider «tous les Chinois à  aller voir là-dessous, ce qui s’y passe!»  Lumière de l’aube, son 1er essai – tube d’acier rouillé de 5m de long par 2 m de haut- fut un échec: il ne pouvait plonger plus bas que 20cm. Non découragé, Li se mit à étudier, à investir. Il déposa deux brevets, ruina son vieux père et ses voisins pour payer 1 charpentier, 1 forgeron, 1 soudeur. Mais après des années et 3 rocambolesques tentatives, son petit sous-marin attend toujours pour naviguer, et n’a obtenu, en guise de reconnaissance, que 10 prix ou diplômes douteux, tel celui d’un British int’l scientific Center de Canton qui lui extorqua 1380¥ de prime.

Devenu la risée du village, Li reste ferme comme un roc dans sa foi d’inventeur incompris :

«Peu importe si j’échoue : la jeunesse poursuivra mon oeuvre». Par sa superbe, la réplique fait penser au proverbe 爬 蛄叫种,不上麦子 pa lougu jiao zhong, bu shang maizi, « il ne faut pas laisser de semer par crainte des taupes », version locale de la devise du baron Pierre de Coubertin : « il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer »!

 

 

 

 


Rendez-vous : Xi’an, show des voitures locales

31/1-5/2, Xian : Salon de l’auto made in China