Le Vent de la Chine Numéro 26

du 28 août au 3 septembre 2005

Editorial : CHINE ACHÈTE MONDE, ET VICE-VERSA !

Les conflits sociaux et l’atonie politique de cet été chinois, contrastent avec la fringale d’acquisitions mutuelles entre Chine et monde.

Une intégration est en cours, l’Ouest entrant par toutes les portes dans la banque « Céleste » et la Chine, dans les hydrocarbures partout sur terre!

Côté banque, l’étranger suit 2 stratégies :

[1] Ses investissements sur trois grandes banques visent leurs réseaux (BoC Banque de Chine =11.307 agences!), pour offrir aux 1500 MM$ d’épargne les produits modernes qui lui manquent – carte de crédit, assurance, actions.

Temasek, bras financier de Singapour prend la tête, plaçant 2,4MM$ dans la CCB, la Banque de la Construction, et 3MM$ dans la Banque de Chine. Soit autant que la Bank ofAmerica dans la CCB, et que la RBS, la Royal Bank of Scotland (en lien avec Li Ka-shing) dans la Banque de Chine, pour 9 à 10% de chaque banque. Quand à ICBC, la Industrial & Commercial Bank, elle partage ses alliances entre Goldman Sachs et Allianz (10% ensemble), et Fortis, en échange de son réseau Belgian Bank!

[2] Ses investissements sur des banques plus humbles visent une prise de contrôle, une fois aboli le plafond étranger de 20%.

HSBC (HK) a pris 20% de BoCom la Banque de la communication (1,75MM$), Citibank 4% de Pudong Development Bank, alors que Standard Chartered prend 20% de la naissante Bohai Bank.

Si la tutelle CBRC l’autorise, on pourrait voir dès décembre 2005 la reprise à 51% (à 2,18MM$) de la Guangdong Development Bank par DBS (Singapour) + Deutsche Bank. Ces deux groupes, et six autres, dont Société Générale et BNP-Paribas briguant aussi 25% de Huaxia !

NB : ce maelstrom d’investissements cache un autre formidable enjeu. Sous prétexte de réforme des banques, la BPdC, la Banque centrale, a repris leur contrôle par Huijin interposée, sa glauque filia-le « privée ». On assiste au spectacle rare du ministre des finances et surtout la NDRC, la Commission de développement et de réforme, dénonçant dans la presse les « appétits » de la Banque centrale : insolite guéguerre entre autorités monétaire et financière!

Côté pétrolier, on a vu l’échec de la tentative de rachat de Cnooc sur Unocal, suite aux pressions du Congrès : le «club» américain défend son pré carré!

Pour autant, la Chine fait feu de tout bois : CNPC rachète Petrokazakh (22/8) 4,2MM$, grillant l’indien ONGC, et violant l’accord de non-concurrence, à peine signé en mai à New Delhi par les 1ers ministres.

Voilà qui, le 7/9 à Washington, pourrait décourager G.W. Bush et Hu Jintao de s’entendre, comme on leur en prête le projet, pour convertir en partenariat leur rivalité énergétique – ou au moins, leur rappeler le marathon qu’ils auront à parcourir !


A la loupe : Le vélo électrique sur la sellette?

Une course contre la montre oppose les fans du vélo électrique (la rue) et les pouvoirs publics, qui veulent sa mise au ban.

Dès 2002, alléguant une vitesse excessive (20km/h!) ou des problèmes de recyclage de batterie, Pékin (mairie) l’interdisait, «d’ici’06». D’autres villes emboîtaient le pas.

En réalité, c’était d’économie qu’il était question* : il s’agissait d’éradiquer le deux-roues, pas de le moderniser! Réserver le parc routier exigu à la seule voiture, d’un meilleur rapport (en taxes, en emploi, en image) pour ranger l’archaïque vélo au rayon des oripeaux surannés.

Seulement voilà, les faits sont têtus : en 2004, 7 M de vélos électriques se sont vendus en Chine, doublant ainsi leur nombre, et occupant 25% du marché des vélos. Outil imbattable par sa souplesse, sa propreté, moins cher qu’une voiture, non polluant (moyennant recyclage approprié), il permet aussi d’échapper à la congestion du trafic qui s’aggrave – fortement dans Pékin, avec ses 1000 immatriculations par jour.

A la campagne, son succès est plus grand encore, permettant de couvrir, sans s’épuiser, les distances plus importantes (vers l’école, le magasin, la ville). Aussi la campagne de presse à laquelle on assiste ces jours-ci, laisse deviner que le camp des «vélorutionnaires» commence à remonter la pente!

Moins glorieux est  le cas des firmes de bicyclettes traditionnelles, clonant à l’infini le mountain bike ou le cyclotouriste moyen, et compensant la guerre des prix par une tentative d’inondation à l’export. Pour ne pas l’avoir compris, Shenzhen Bicycle frôle la faillite, sur demande de son créancier Huarong—une structure de défaisance. Il était le 1er exportateur du pays. Sic transit gloria mundi

* Pour les curieux, lire L’Empire en danseuse, par Eric Meyer, éditions le Rocher, 2005. Disponible à la rédaction

 

 


Joint-venture : OK-air, Korean Air se disent d’acccord!

— Nées en 2004, cinq petites compagnies aériennes privées, toutes low cost, luttent pour leur survie dans un climat ingrat.

Okay (Pékin) a trouvé le filon avec Korean Ailines, n°2 mondial du fret.

Une 1ère approche avait été faite en mars 2005 avec le leasing d’un appareil de  Korean Airlines à Okay pour son trafic passager de Tianjin vers Guilin, Changsha, Kunming, Hohhot. A présent, les partenaires préparent le rachat de 25% d’Okay par Korean Airlines, pour 70M¥, recapitalisation honnête et qui, pour l’instant, la prémunit contre les deux dangers mortels, la faillite et la reprise. Bonne affaire aussi pour Korean Airlines, qui augmentait l’an passé son trafic fret de 50%, le passager de 28%, sur ses 14 lignes et 123 vols hebdo. Korean Airlines pense passer n°1 mondial du fret sous 2 ans. 

— La nouvelle Chine des 3M de millionnaires garde le cap vers la fortune, et l’oeil rivé sur le luxe.

En témoigne cette entrée en bourse pas comme les autres: celle de Xin Yu Hengdeli, le partenaire de Swatch et distributeur des montres suisses, qui guigne 50M HK$ en sept. A la bourse de Hong Kong (HKSE). Arguments de vente : ses 51 boutiques en Chine, ses 30 concessions de distribution dont 10 exclusives et déjà sa propre montre haut de gamme, la Nivada (2 à 600², et 8M² de profits en 2004).

Pourtant, pour son entrée dans la cour des grands, Xin Yu offre son titre à seulement 12 à 15 fois le prix des profits estimés (contre 24 fois pour Wumart, les supermarchés pékinois) : prix d’appel, et profil bas, face à un des marchés les plus courus au monde ! 

 

 

 

 


A la loupe : Conflits sociaux : vers un autre regard…

Bien des incidents de masse ont eu lieu cet été 2005, dans la droite ligne des 74.000 émeutes recensées en 2004, des 54.000 de 2003, et des 10.000 de 1994.

Assez pour inquiéter le pouvoir qui annonce (15/8) la naissance de brigades spéciales, genre CRS, dans 36 villes, tout en instruisant les patrons de police locale de négocier avec les «pétitionnaires».

Une raison  aux raisins de la colère, est le parti pris fréquent des mairies pour le spéculateur, contre la population. Lors du vieux conflit à Meishan (Zhejiang) opposant une usine de batterie Tian Neng à un village luttant pour la santé de ses enfants, la police a chargé (21/8), envoyant 70 blessés à l’hôpital.

De même, suite à la mort de 123 mineurs en août,  Canton prit les grands moyens et dynamita 32 petites mines privées, illégales (mais payant taxes). Ici aussi, la police chargea contre les propriétaires et leurs hommes défendant leur gagne-pain. Ailleurs, à Fuzhou (Fujian), un paysan désespéré par son cancer du poumon et ses dettes, se fit exploser (8/8) dans un bus, causant 31 blessés…

En juillet 2005, une affaire vit un curieux dénouement.

On se souvient (VdlC n°20) de cette confiscation de terres à Shengyou par la centrale thermique Guohua, pour y stocker ses cendres de charbon. Les fermiers se défendant, Guohua et les cadres avaient lancé sur eux 200 nervis, causant 6 morts : le 21/7, on apprenait que le Parti local (très inspiré par Hu Jinta – dit la rumeur) annulait l’expropriation et allongeait 600.000² de compensation aux victimes. Tandis que Guohua, responsable du clash, recevait un autre terrain d’épandage!

Dans la gestion des conflits, le pouvoir semble donc hésiter entre carotte et bâton. Division qui s’exprime aussi dans la dénomination (traditionnelle) de « terrorisme », mais aussi, et en très haut lieu, de simple «désespoir, sur fond de dysfonctionnement administratif».

Voilà le tournant, sous le régime de Hu Jintao, par rapport au passé. Signe d’évolution des esprits, dans un sens plus conforme aux réalités, et de rectification d’abus. Mais aussi, signe de fragilité accrue, chez une direction qui doit plus que jamais maintenir le cap, et l’union du Parti.

 

 


Argent : La SASAC met les mauvaises Entreprises d’Etat au coin!  

— Au four depuis cinq ans, elle a abouti le 16 /8 : la fusion d’Angang et de Bengang, les géants sidérurgiques du Nord-Est (n°2 et n°5 nationaux) est une étape de la réforme du secteur, qui s’inscrit dans le plan de restructuration juste publié.

Avec 30Mt/an, le bébé An Ben se comparera au coréen  Posco ou au shanghaien Baosteel, et son économie d’échelle lui permettra d’investir dans les aciers les plus en demande. Pour le pouvoir, c’est un pas vers la concentration des 800 aciéries (qui y rechignent), pour que 10 pôles assurent 70% de la production -qui devrait dépasser les 300Mt en 2005, avec 194Mt dès fin juillet (+28%).

Au demeurant, le retour de la croissance à des taux plus soutenables (cf p.1) se ressent bien sûr dans l’acier : le marché se détend,  et Baosteel s’apprête à baisser son prix de base au 4. trim. à 4.544¥/t, talonné par la concurrence de Wuhan Steel et de Posco.    

— En Chine en 2003, pas moins de 92MM$ furent prêtés par les “requins du prêt” : 30% de la masse des prêts légaux. L’affaire était grave : c’était autant de taxes évadées, de marché perdu pour les banques. Le client subissait des taux exorbitants et les macrocontrôles ne répondaient plus.

Cet été (4/08), la police enregistra, contre la banque de l’ombre, son 1er grand succès, en démantelant la plus grande banque pirate de Shanghai. Cent policiers et experts de la Banque centrale travaillèrent durant 2 mois entre 7 provinces, menant à 15 arrestations. Des « 100aines de M de ¥ » furent saisis.

NB : L’histoire éclaire ce fléau ancien en Chine, l’incapacité du système à prêter au privé—et la résistance de l’immobilier, à la tentative du gouvernement, de le calmer, pour le sauver !

— Créée par Wen Jiabao l’an passé, la SASAC, (la State-Owned Assets Supervision and Administration Commission), tutelle des 179 Grandes Entreprises d’Etat, ne perd pas de temps. Après avoir cadastré la propriété des groupes publics, (aux fins de privatisation ou passage en bourse), elle inaugure son palmarès annuel d’évaluation de performances en 5 blocs, de “A” (excellent) à “E” (mauvais).

L’opération n’est pas de propagande : si  25 groupes (dont Cnooc et Shipping Group), reçurent le prix d’excellence, Southern Airlines fut déclassée de B à C, suite aux frasques de Peng Anfa, vice GM du groupe, arrêté pour prévarication.

Ailleurs, le même souci de « Mr Propre » a poussé les actionnaires de Kelon (Canton, gros groupe d’électroménager, de structure propriétaire hybride) à chasser Gu Shujun, son cadre principal. Kelon a presque cessé la production, suite aux détournements de 7 à 800M¥ pour racheter Meiling electronics et les camions Yaxing. Les investisseurs ont aussi attaqué Gu en justice, pour tenter de rentrer dans leurs fonds. Cette tentative unique dans l’histoire de Chine, a les chances les plus minces d’aboutir : le vieux « network » politique tient bon face à la loi—pour l’instant !

 

 


Pol : Rodage de soupapes pour la paix textile

— Sous l’angle de la santé, l’été chinois s’est passé mieux qu’on aurait pu craindre.

Le Sras, (le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère), n’a pas réémergé. Ce n’est que par poches sporadiques que les fièvre porcine et grippe aviaire ont resurgi. En juillet, 754 cas de maladies infectieuses graves furent reportés, dont 38 de cette  fièvre porcine due à la bactérie Streptococcus suis, surtout au Sichuan, suite (pense t’on) à un recours inconsidéré aux antibiotiques : tous ces cas concernant des travailleurs du secteur (boucherie, abattoirs) dans 12 villes de la province.

Les services épidémiologiques réagirent en vaccinant d’urgence 3M de fermiers et 10M de bêtes. Momentanément bloqué,  l’export porcin vers Hong Kong reprit le 24/08. Sur le fond, l’ANP, (le Parlement), prépare d’urgence une loi de l’élevage, pour assurer normes d’hygiène tout le long de la chaîne, ainsi que le préservation des 576 espèces mammifères et aviaires du cheptel national. Il y a à faire, vue l’arriération technique, et le cloisonnement : la Chine veille ombrageusement à sa souveraineté vétérinaire, limitant de facto les opportunités d’assistance extérieure.                                      

Jin Renqing, le ministre des finances l’admet volontiers: de 1993 à 2003, le panier de la ménagère augmenté de 60%, pesant sur les couches défavorisées – une raison reconnue aux conflits sociaux (cf p.1).

Aussi semaine passée (24 /8), l’ANP, (le Parlement), discutait 2 amendements, à la loi fiscale de 1993.

Par le 1er, le Conseil d’Etat  veut porter le seuil imposable, de 800¥ à 1500¥.

Le 2d devrait permettre au fisc de refaire son déficit (20MM¥ /an) sur les riches (salaires de + de 10.000¥), qui devront soumettre au percepteur  leur propre calcul d’impôt, lui offrant une économie d’efforts, et une base pour attaquer les fraudeurs.

NB : L’ANP, le Parlement chinois, reçoit l’offre fraîchement : elle voudrait porter la franchise à 1800¥, voire 2000¥ !

— Signé en juin 2005, (cf Vdlc20/X), l’accord textile euro-chinois limitant l’export de 10 gammes de produits (+8% à 12,5%, au lieu de la liberté promise par l’OMC) rencontre sa 1ère difficulté, fruit de longueurs inévitables dans l’instauration du mécanisme administratif sur les deux continents, et de la tentation des acteurs (acheteurs et industriels) de profiter du vide, voire tester le système.

75 M de pulls, pantalons et chemises, dorment aux frontières. Depuis le 24/08, Eurocrates et « bonnets de gaze noire » (leurs collègues chinois) négocient à Pékin, pour trouver la solution. Confiance et volonté d’aboutir seraient au RV -d’autant que Pékin a besoin d’une solution rapide, afin de crédibiliser sa propre signature à un accord du même genre, avec les américains.

 


Temps fort : Conjoncture- vers un taux de croissance plus soutenable !

C’est un petit Rubicon qu’a franchi  le pouvoir le 22/07, en découplant enfin le ¥ Yuan du US$.

Les USA les en priaient depuis 5 ans, et menaçaient de rétorsions, mais les 2% de réévaluation procédés n’altéreront guère l’export du Pays du Milieu. Tout au plus faut-il y voir un geste cosmétique, et un 1er pas.

En même temps, on voit enfin apparaître les 1ers signes indéniables de l’accalmie à la surchauffe, plaidée en vain par le pouvoir central depuis 2003 : la baisse de 1,3% des imports de brut  (+35% en 2004) ou celle des prêts bancaires de 21% au 1er semestre (51MM²), l’inflation stagnant à moins de 2%…

En apparence, le rythme de croissance au 1er semestre reste bien celui des deux années précédentes—9,5%, avec des investissements fixes urbains toujours élevés, à +27,2% (83% aux houillères).

Mais il est des chiffres qui ne trompent pas, comme la chute des profits de ZTE à 66M² (-8,8%), celle de Shanghai Auto de 67% (à 427M$), ou celle de Chalco l’aluminium à +1,76%, alors que BNP-Paribas lui en prédisait 18%, au vu de sa hausse de volume d’affaires de 25,6%.

Les profits fondent, sous la fournaise des prix des matières 1ères, des frais généraux, et surtout des macro contrôles de l’Etat tout puissant!

L’archétype de cette situation émergée durant l’été, est l’immobilier.

En 6 mois, ses investissements  ont baissé de 50% (en 2004) à 23,5% (de janvier à juin). Les prix se sont érodés, tout comme les espaces vendus (-11% en mai, à Canton). Ici, huit règlements nouveaux ont opéré des coupes sombres dans le crédit, les licences, les profits à la revente —ainsi que, coup de grâce, la réévaluation.

Force est de le dire : l’action volontaire du tandem Hu Jintao / Wen Jiabao porte ses fruits, en forçant une réflexion sur la durabilité et la productivité, tout en reportant des fonds, jusqu’alors réservés à l’investissement spéculatif, vers la consommation et les inégalité sociales! (cf rubrique politique, notre article sur la réforme fiscale)

 

 

 

 


Petit Peuple : Football-transsexualité épistolaire

Chez ce fan du football, à Tianjin, la chance frappa ce jour de déc 1999 où il osa écrire au Liverpool FC : 6 semaines après, il reçut des autographes, un maillot !

Encouragé, il écrivit ailleurs : en quatre ans, en retour de plus de 1000 lettres, il collectionna les voeux de célébrités telles Platini, Beckham ou Zidane, mais aussi de Koffi Annan, Tony Blair, ou la reine Elizabeth II.

Il faut bien l’avouer, Liu trichait un petit peu. Un jour, un correspondant un peu sinophone l’avait pris pour une fille, et il s’était alors rendu compte que le beau sexe passait mieux auprès de ce beau linge. Se rappelant la phrase de Deng Xiaoping, “blanc ou noir, le bon chat est celui qui attrape la souris” (zhua lao-shude, jiu shi haomao, 抓老鼠的,就石好猫), il se fit dès lors passer pour femme.

Tout alla pour le mieux, jusqu’à février 2005, quand João Havelange lui annonça par lettre qu’il arrivait en juillet à Pékin, et comptait la voir!

Sans perdre une minute, Liu tenta de lui écrire la vérité : mais l’ancien Président de la FIFA ne comprit rien à ces micmacs, et maintint le RV. A 30 jours du départ, Liu commença à se dire qu’il avait marqué contre son camp. Dans une ultime manoeuvre inspirée par la panique, il botta en touche, avouant tout à un journal local. Il espérait que par vagues, la vérité parvienne à João Havelange. L’histoire ne dit pas si l’homme célèbre rencontra ou non son trans-sexuel épistolaire. Mais elle explicite la fascination étrange qu’exerce la Chine partout sur terre – même son petit peuple, même sur les plus grands!


Rendez-vous : Tournée du Président Hu Jintao aux USA!

— 30/8-2/9, Shanghai :  Salon machine textile

— 31/8-2/9, Pékin : Hotelex 2005

— 5-17 sept: Hu Jintao aux US, Canada, Mexique.