Le Vent de la Chine Numéro 2

du 17 au 23 janvier 2005

Editorial : Le tandem Hu Jintao / Wen Jiabao, 2 ans après!

Pour ceux qui s’interrogeaient  en janvier 2003  sur le style du Président Hu Jintao, deux ans d’exercice ont permis d’éclairer la scène.

Déjouant les pronostics, Hu a repris sans heurts les rênes qu’ on tentait de lui dénier. Il s’est montré plus légaliste et plus à l’écoute des défavorisés ruraux à qui il offre l’objectif lointain de小康 xiaokang, Etat providence. Mais il n’a rien cédé, ni en démocratie ni vis-à-vis de Taiwan, et il a au contraire opiniâtrement défendu les privilèges en place (Parti, APL…) : l’ambiguïté dans sa démarche, se dissipe en rappelant la règle du régime, de discipline d’équipe, et de continuité à long terme!

Question: sur ce pouvoir de la 4ème génération, où est la 5ème?

Dès 1992, Hu fut désigné par Deng Xiaoping qui voulait affranchir la Chine des guerres de succession —et d’un règne de Jiang Zemin à vie. Mais le Politbureau doit encore annoncer le successeur de Hu Jintao (Bo Xilai, Ministre du Commerce?) : en dépendent la pérennité de l’outil institué par Deng, et la stabilité future.

Homme de confiance de Hu Jintao, Wen Jiabao s’affirme. Plus que Zhu Rongji son mentor, Wen  écoute le monde extérieur sur les questions engageant l’avenir, celles par ex. de la monnaie ou du crédit : des cerveaux tel Song Guoqing (Université de Pékin) sont influents, permettant l’évolution vers un pouvoir par consensus, plutôt que par intuition, comme du temps de Zhu Rongji.

La nouvelle équipe défriche une priorité originale, qui comptait pour rien avant : le développement durable.

Dès 2004, Wen s’est impliqué pour geler le projet de barrages géants sur la rivière (Yunnan). La semaine passée, en route vers le sommet des Tsunamis de Jakarta, il donna à Shenzhen un mandat d’avenir : créer le 1er  modèle chinois de Développement durable,  avec services sociaux, recyclage etc. Pour l’instant, la Chine n’est nulle part, mais tel était aussi son cas en ’80, à propos d’industrialisation, et c’était Shenzhen qui avait montré l’exemple!

Dernier axe de la politique de Wen : très bientôt, la SDRC va renoncer à tout pouvoir d’approuver tout projet d’investissement, pourvu qu’il ne coûte pas à l’Etat. Elle se contentera de l’« examiner » et « auditer », du point de vue des règles environnementales et d’occupation des sols. Ici encore, c’est un adieu à la centralisation. Mais Wen doit encore expliquer comment réconcilier sa dérégulation  avec la lutte contre  les excès privés et provinciaux surchauffe, pollution, injustice sociale etc ! 


A la loupe : Huawei, l’équipementier ‘barbouze’

Virtuellement inconnu il y a deux ans sur les marchés de l’Ouest, Huawei, l’équipementier en télécommunication donne des sueurs froides à sa concurrence globale.

Fondée en 1988 par Ren Zhengfei, officier de l’APL- l’armée populaire de libération (et peut-être pour elle), ses financements sont discrétionnaires (hors bourse) et le soutien du secteur public est massif. Aussi le groupe bien loti sur son campus de Shenzhen, s’est-il vite imposé comme n°1 d’un marché chinois appelé à croître de 10.9% /an d’ici 2008.

A l’étranger, Huawei veut quadrupler ses ventes  d’ici 2008, à 10MM$, et commence à remporter des contrats, tels les 5700 km de fibres optiques du réseau Free en France (gagnés sur Alcatel), ou le réseau de téléphone 3G du hollandais Telfort, battant Ericsson.

Ses arguments de vente : un prix de 10 à 30% moins cher, à niveau technique égal, grâce à ses 10.000 chercheurs (sur 22.000 employés), dont 1000 à Bengalore (Inde), d’autres dans la Silicon Valley.

Cet effort de Huawei en recherche, n’a pas pu lui éviter l’accusation de piratage par Cisco (plainte traitée à l’amiable), puis Fujitsu (l’employé surpris  photographiant l’intérieur d’un appareil dans un salon, a été renvoyé par un Huawei clamant qu’il avait agi pour son compte). En résumé, après son entrée en fanfare dans l’équipement moyen et bas de gamme, Huawei va devoir prouver qu’il tient la route sur les technologies d’avenir : comme ses rivaux globaux, Huawei dépense 10% de ses rentrées en R&D- Recherche et daveloppement- en 2003, soit 385M$/an, contre 1,8MM$ à Alcatel et 2,2 à Siemens – le jeu n’est pas égal!

Peut-être la clé de son développement futur, passe par la bourse, et donc la transparence—la fin de l’ère barbouze ! ■

 

 


Joint-venture : Tabac : duel – monopole contre multinationale

— C’est un exultant porte-parole du STMA, monopole du tabac qui a confirmé (12/1) l’interdiction de toute nouvelle usine “même étrangère”, et le ban de la distribution aux étrangers.

Ce qui est parfaitement son droit, sous l’angle de l’OMC. Ce n’en était pas moins un camouflet à l’anglais BAT British American Tobacco- qui, l’été 2004, s’était imprudemment déclaré titulaire de la 1ère usine de tabac en JV, à ouvrir en 2006. Son coût himalayen, 1,5MM$ justifiait l’octroi d’une licence nationale de distribution et assurait au n°2 mondial une position dominante sur l’industrie locale et étrangère bien sûr. La tabagie chinoise tient 350M d’hommes grillant 1900 MM de cigarettes, + 4,5% sur 12 mois. Curieusement BAT reste sur sa position : «notre licence provient de rien moins que le gouvernement central », et le ban de ’05 n’est pas rétroactif. Entre la multinationale et le monopole, c’est donc le bras de fer!

— 4ème producteur national, Shougang, l’aciérie de Pékin annonce la mise en perce d’une mine en Mongolie Extérieure, achetée 160M$. C’est sa 2de tentative de s’assurer une source autonome de minerai.

La 1ère, au Brésil, ayant périclité face aux revendications des syndicats locaux, qui ont  pris de court le mastodonte socialiste. Pourtant, il faut tenir bon devant les tarifs pratiqués par les miniers mondiaux comme BHP Billiton (Australie) et Rio Tinto. Une usine de broyage sera montée à partir d’avril à Tomortei, à 200km d’Ulan Bator, et une bretelle vers le  réseau ferré trans mongol. Elle produira 1,5Mt/an : une misère par rapport aux 185Mt de ses imports annuels. Mais pour ceux qui voyaient Shougang quitter la capitale d’ici les JO, cet invest en dit long sur ses intentions réelles !

 

 

 

 


A la loupe : La Chine malade de ses mers

Les tsunamis de l’Océan indien ont fait vibrer en Chine le tocsin des instituts d’océanographie, dont le budget se limite, durant le Plan 2001-2005 à seulement 120M$/an.

Non que le danger soit direct : les fonds marins des 9000km  de côte sont trop bas pour nourrir un raz de marée de l’amplitude de celui du 26/12/2004, et en 55 ans, la Chine n’en a connu que trois « petits ».

Pour autant, la catastrophe a imposé un état des lieux inquiétant. Tremblements de terre sous-marins, typhons, pollution marine lui coûtent chaque année 653M$ et 140 morts. Encore les chiffres sont-ils aléatoires, faute d’instruments de mesure fiables. C’est à cette lumière qu’il faut décrypter la réaction du Conseil d’Etat, annonçant (10/1) un système intégré d’alarme pour catastrophes naturelles, dont la 1ère étape sera d’harmoniser les différents systèmes, pour l’instant incompatibles!

De plus, avec le dérèglement du milieu marin, bien d’autres risques apparaissent !

[1] Les fleuves rejettent les déchets urbains, les effluents industriels (11,45Mt de matière sèche/an) et les engrais, responsables des marées rouges, prolifération d’algues sous le pic de chaleur estivale. La mer de Bohai vient en juin 2004 d’enregistrer sa 1ère marée rouge toxique à l’homme.

[2] Le pompage des nappes phréatiques provoque une vague de sécheresse et de salinisation : du 17 au 31/1, Canton acheminera 750Mm3d’eau de plusieurs cours d’eau, ce qui sera la plus grande opération du genre dans l’histoire du pays.

[3] Mais surtout, la bétonisation et le réchauffement global font s’affaisser les côtes de 2,6mm /an en moyenne, qui passeront à 7mm/an à la fin du siècle, impliquant l’engloutissement progressif du terroir de 70% des villes chinoises, 50% de la population et 60% du PIB. La seule protection concevable passe dans la recherche et la construction d’ouvrages préventifs (abris, digues).

Tout cela, l’administration centrale le savait. Mais située à Pékin, terre non marine, sa sensibilité était moins aiguisée. Le désastre intervenu chez les voisins asiatiques rappelle à la Chine que « les accidents, ça n’arrive pas qu’aux autres » : il faut alors s’attendre à d’autres réactions volontaristes à l’avenir, au prochain budget, par exemple !

 

 


Argent : Bourse – le Chinois n’y croit plus

Epinglé en 2004 comme secteur en surchauffe et énergivore, le ciment aurait dû vivre une mauvaise année, vu la cure de crédit que lui infligeait Pékin: il n’en a rien été. Le débit nat’l a augmenté de 15,5%, frisant 1MMt, et le degré d’utilisation a plané haut à 98%.

Nombre de facteurs concourent à cette résistance : l’absence de groupes géants pour fusionner l’activité, le maintien d’une demande pour les chantiers d’infrastructures (non gelés par l’Etat), le soutien des pouvoirs locaux. Exemple: en 2004, le cantonais Resources cement a vendu 3,45Mt de ciment, +20%, et +27% de béton frais (1,47Mt, surtout pour les chantiers publics). Ayant les reins plus solides, il a pu livrer là où les petits acteurs ne le pouvaient plus. L’effet principal arrive maintenant : le rachat de 73% de Pingnan, parent éloigné du groupe, lui permettra d’augmenter sa capacité de 57,6%, à 5,2Mt/an !

— En 2004, 90% des joueurs en bourse ont perdu, et seulement 5% gagné. Pour 2005,  60% s’attendent à prendre un nouveau bouillon -qui vient dès le jour de reprise, d’atteindre le plus bas cours en 67 mois… Jamais la crise morale ne fut si forte, ni plus criante la contradiction avec les exploits chinois à l’export.

Aussi Shang Fulin, boss de la tutelle CSRC promet-il un assainissement graduel. Parmi les 132 maisons de courtage, toutes endettées, Huaxia devrait être repris par Citic le n°1, et Eagle (Wuhan, 483M$ de dettes) par Changjiang, partenaire de BNP.

Au chapitre “diversification des produits fiduciaires”, la banque de la construction -la CCB-  leader du prêt hypothécaire reçoit le feu vert pour lancer l’activité en bourse. Sa soeur la CDB- la Development bank créerait une société à actions pour racheter les prêts immobiliers d’autres banques, et les réemballer comme titres.

NB : dans cette course à la jouvence,  manque toujours l’ingrédient principal du “miracle” : la séparation de la bourse face à l’Etat! 

— A son tour, PetroChina reçoit le feu vert pour un complexe gazier au Jiangsu, de 2.4MM$.

Projet qui lui permet de rejoindre Sinopec et Cnooc sur ce marché d’avenir de la ville propre, avec les clientèles solvables, le citadin (cuisine, chauffage), les industries (pétrochimie) et les centrales thermiques. Le projet comprend un gazoduc de 70km, un terminal à Rudong, pour 3Mt de GNL/an, et une centrale de 2400 Mw. Son trop-plein sera déversé dans le gazoduc Urumqi-Shanghai, qui vient d’ouvrir.

Hic : le projet PetroChina n’est-il pas redondant avec ceux de Lianyungang (Sinopec) et Binhai (Cnooc, qui prépare ici son 4ème projet du genre)?

Pas forcément : assoiffé d’énergie, le Jiangsu en importe 80% d’autres pro- vinces, et pourrait donner l’aval aux trois projets.

 

 

 


Pol : Zhao Ziyang, un malade qui dérange

— Depuis le 12/1, le lever du drapeau Place Tian An Men, rendez-vous traditionnel des touristes et des patriotes se déroule sous des nouvelles règles strictes, avec canalisation sous la garde de 1000 soldats.

La raison est la baisse de santé de Zhao Ziyang, l’ex-1er Secrétaire du Parti communiste serait dans un hôpital d’élite, sous oxygène (pneumonie), voire mort, selon la rumeur de Hong Kong.

Fait rare : le ministère des Affaires étrangères, s’astreint à un démenti. C’est que Zhao est une figure forte de l’Histoire. En avril 1989, il approuvait publiquement l’occupation de la place Tian An Men par la jeunesse chinoise. Le 19 mai, veille de la loi martiale, en larmes, il priait les étudiants de rentrer chez eux. Depuis, il reste assigné dans une coquette résidence pékinoise.

La prudence officielle s’explique par la symbolique du pouvoir. En culture chinoise, la mort d’un cadre juste et intègre marque la fin du « mandat du ciel » et dans le socialisme, des manifestations de «deuil» pouvant dégénérer en  anarchie. Ce fut le cas pour Zhou Enlai (1976), Hu Yaobang (1989). En 2005, seuls des ex-rivaux de Zhao ou (rares) gauchistes nostalgiques peuvent redouter la remise en liberté de Zhao. Mais pour le système, Zhao décédé, peut être plus dangereux que vivant!

— Alors que la part chinoise du marché mondial s’arrondit de 25% en 2004, le coût du maintien artificiel d’un RMB sous-évalué s’alourdit. En 12 mois, ce n’est pas de 25%, mais de 51% qu’ont augmenté les réserves en devises, à 610MM$, preuve de l’existence d’un sanctuaire d’argent au “chaud”, en attente d’une réévaluation. Pour éviter un impact inflationniste, la BPdC, la banque populaire de Chine, est obligée de «stériliser» ces US$ en les rachetant : elle en a repris cette semaine pour 12MM$, soit plus de 2MM/jour.

Pour réduire cette pression, 15jours après avoir triplé le cash à l’export autorisé aux particuliers (de 723 à 2406$), la banque centrale ouvre un nouvel outil de sortie des devises : l’accès au paiement par carte de crédit pour touristes chinois en Thaïlande, à Singapour et en Corée du Sud.

— “La croissance ne peut indéfiniment reposer sur les invests publics fixes” – ainsi prêchaient les économistes en 2003. Démentant leur crédo, la Chine s’apprête cette année à doubler son investissement ferroviaire, à 12MM$, pour achever 724km de voies nouvelles, 531km de doublement et 885km d’électrification. Investissement fort nécessaire, sur un réseau si dépassé qu’il a du refuser l’an passé 33% du fret faute de capacités.

En autoroutes, l’effort est encore plus herculéen, de 16 à 18MM$ dans l’année, et un plan sur 30 ans pour un coût global de 242MM$, qui créera 85.000km d’autoroutes, 34 axes nouveaux entre des villes telles Ehrenhot (Mongolie Intérieure), Daqing (Liaoning), Lhassa… Ce réseau dense sera financé par le public, privé, étranger et fiduciaire, et  vise trois buts:

[1] créer la base logistique d’un grand marché unifié,

[2] canaliser les liquidités des provinces (leur éviter les investissements douteux et de surchauffe), et

[3] accessoirement, faire de la politique, en prétendant bâtir une autoroute jusqu’à Taipei -moyennant un tunnel de 100km d’un seul tenant, du jamais construit! ■

 

 


Temps fort : Taxation : deux ans de répit aux firmes étrangères

Dilemme cornélien pour le Conseil d’Etat pris en étau entre ses engagements devant l’OMC (Organisation mondiale du commerce) à établir un taux unique de taxe d’affaires sur les firmes sans distinction, et la pression des firmes étrangères qui n’en veulent pas.

Pour l’heure, les étrangers paient 15%, face aux 33% des consoeurs chinoises. Mais avec le jeu des dérogations locales, leurs taux réels respectifs peuvent descendre à 13 et 25%. L’Etat vise un taux entre 24 et 28%, bon pour les firmes locales (pour leurs exportations et leurs créations d’emploi), mais défavorable à l’étranger.

Aussi, sans surprise, ce fut la levée de bouclier de la part de 54 multinationales (BP, Siemens), soutenues par leurs Chambres de commerce et le Ministère du Commerce, dont l’influence et les revenus dépendent fortement de l’IDE (Investissement direct étranger) – 60MM$ dans l’année (+ 22% de janvier à novembre 2004). Les lobbies brandissaient le spectre d’une mort de la poule aux oeufs d’or et réclamaient une prorogation de 5 à 10 ans de leurs privilèges, au titre du « droit du Grand-père », délai pour se préparer à la concurrence d’égal à égal avec les firmes du pays …

L’intérêt du Conseil d’Etat est plus large, prenant en compte la pression sur la monnaie, les plaintes de Washington, et la réforme globale de la taxation, incluant l’introduction de la TVA et celle de la taxe au carburant (remplaçant celle de circulation). Finalement (11/1) Pékin opte pour la prudence, en accordant deux ans de sursis au système en place. A condition qu’il parvienne à présenter le nouveau cadre au vote de l’ANP – le Parlement- de 2006—ce qui est loin d’être acquis, vu que bien des firmes locales elles aussi dotées d’avantages fiscaux, font corps avec l’étranger dans la croisade corporatiste!

 

 


Petit Peuple : Les nouveaux Rois de la ‘petite Reine’

Ils sont déjà là, les globe-trotters chinois, courant le monde, à l’endurance au moins égale à celle de leurs frères d’Europe ou d’Amérique!

Obèse à force de repas d’affaires, Zhu Guofan, millionnaire se trouva fort dépourvu en mars 2003, quand le SRAS (p

Maladie de la pneumonie atypique) fut venu. Pour se refaire une santé, il  se mit en chemin, à pied vers Shanghai -et abandonna 45 jours plus tard. Entêté, il repartit au printemps d’ après direction Venise, remontant la trace de Marco Polo. Il en sortit libéré de 20kg de mauvaises graisses, et de la moitié de son empire de massage plantaire : 4 mois en selle l’avaient convaincu de l’urgence de réorienter ses 700 salons vers la qualité et la maîtrise de l’outil!

Autre explorateur, Gua Dahao fut plus radical encore : à 19 ans, il se mit au travail et épargna 100.000$ en 10 ans, avant de s’envoler à vélo vers Europe, Russie et Inde. 5 ans plus tard, il court encore, ayant avalé 40.000 km. Les jours lui sont fastes, alternant amitiés, paysages et accueils qui couvrent ses(humbles) besoins. Il rentrera pour les J0 de 2008, après avoir vu Afrique, Amériques et Australie –  100.000km.

Mais qu’on ne s’y trompe pas, cette immense aventure reste le lot d’un club très restreint, celui des âmes en acier trempé : ils sont les 王用出征, wang yong chu zheng, «Rois qui décident les sorties et expéditions», dit le Yi Jing, livre des changes !

 


Rendez-vous : Le salon mondial du voyage

— 18-20 janvier, Pékin: Stadia China  (salon int’l des infrastructures sportives)

— 18-21 janvier, Pékin: Salon du livre

— 20-23 janvier, Shanghai: Salon mondial du voyage