Le Vent de la Chine Numéro 31

du 26 septembre au 9 octobre 2004

Editorial : Coopération sino-russe : Youkos fait monter la mise!

Premier fournisseur russe à la Chine, Youkos coupa (20/9) ses livraisons de brut à la CNPC, la compagnie nationale pétrolère.

Youkos se disait en «faillite», sous les 6MM² d’amende du Kremlin. Mais quatre jours avant la visite du 1er ministre Wen Jiabao (23-24/9), le coup semblait calculé pour embarrasser le Président Vladimir Poutine, que Wen pria de «forcer Youkos à honorer son contrat» !

Mais à Moscou, entre Wen et son homologue M. Fradkov, la vraie question était ailleurs : comment partager le pétrole russe entre Chine et Japon/Corée?

Deux jours avant, Roh Moo-hyun le Président coréen s’envolait de Moscou avec 3,2MM de contrats, la plupart pétroliers, pour des projets à travers toute la Sibérie, du Tatarstan, (JV géante LG/Tatneft) à l’île Sakhaline et au Katchamka (exploration) via Khabarovsk (nouvelle raffinerie) !  

Seconde question cruciale, liée à la première : quel tracé, pour le futur pipeline géant?

Depuis la Sibérie voire l’Asie Centrale jusqu’aux marchés d’Extrême-Orient,  ce seront 6 000 km de tube, dont le prix en MM²découragera la redondance. Moscou veut aller à Nakhodka (Pacifique), pour fournir Japon/Corée. Pékin veut une bretelle vers le Dongbei, pour relayer son gisement de Daqing en fin de cycle. Il veut aussi un autre oléoduc sur son sol, Urumqi-Shanghai, garant de son indépendance  et de celle des ex-vassaux de l’URSS: Chine et Asie Centrale s’assureraient ainsi la liberté énergétique face à la Russie.

Face à l’offensive de charme coréenne, Wen Jiabao dut enchérir : 10MM d’investissements en Russie pour des échanges de 80MMpar an d’ ici 2020 (le triple d’aujourd’hui!), des achats possibles de centrales nucléaires... Signe de bonne volonté, Wen bouclait immédiatement avec Fradkov l’accord bilatéral pour l’entrée russe à l’OMC!

Échange de bons procédés : Moscou promettait de « faire en sorte que Youkos reprenne ses livraisons » et même les augmente, de 6Mt cette année à 10Mt en 2005 et 15Mt en 2006.

NB : les tergiversations de Moscou à livrer la Chine, montrent la pénurie d’un ingrédient, que l’investissement ne peut générer seul: la confiance.

Un autre paramètre pourra peut-être y aider : la coopération policière, réitérée par les deux 1ers ministres, contre le terrorisme islamiste, Ouighours du Xinjiang et Tchétchènes.

Avec la demande solvable en énergie et en armements, ce sont les trois liens les plus forts  entre Russie et Chine!

 


A la loupe : Shanghai vrombit, enfin dans la course

Ce week-end, Shanghai fut au coeur d’un rêve mondial bruyant,  un rien macho: celui des courses auto dans leur version extrême, la F1, dont le cirque des pilotes et égéries, bolides et bourrins envahissait la cité du Yangtzé, subjuguée.

Pour Shanghai, c’était une consécration – une de plus : Zhuhai (Guangdong) avait mis 9 ans à bricoler son circuit, avant de le voir rejeté en 1998 par la Fédération internationale : pas aux normes!  

Le succès a son prix. L’orgueilleux circuit signé Hermann Tilke déroule ses anneaux sur un ex-marais à 40 km de la City. Pour 160.000 spectateurs, 265M², hormis le droit d’étape du championnat du monde : 33M² /an versés à FOM – Formula One Management (Bernie Ecclestone)!

Vu du ciel, le circuit forme le caractère Shang, du nom de la ville, qui veut aussi dire «au-dessus» (de la mêlée)!

En attendant le métro, en 2007, un réseau de routes neuves relie le circuit à la ville. Les pros étrangers ne tarissent pas d’éloges.

Flavio Briatore (Renault) parle de «la plus importante course des dernières années». M. Schumacher va droit au but : « c’est le plus beau circuit du monde»! Les moteurs, mais aussi les pneumatiques étaient à la fête – Pascal Vasselon (chef du programme Michelin) relevait le défi d’un circuit à étrenner, vierge et sans archive!

Il faut dire que la vision est déformée par le mirage commercial: c’est peut-être ici, plus que dans les usines que constructeurs et sponsors gagneront la bataille du dernier grand marché (émergent), aux 300M de petits bourgeois, tous rivés devant leur écran. Cette Chine qui veut le bruit et la fumée (même celle du tabac, glorifié sur les coques des bolides), va peut-être sauver une F1 exsangue, qui se bat pour sauver son avenir, avec l’écurie Jaguar en vente et 2 autres sur la sellette. Pour la Chine, l’heure fut à l’orgueil et la fête, pas à la raison !

Vainqueur  du Grand Prix de Chine : R. Barrichello, Ferrari, N°4 : F. Alonso, Renault, N°12 : M.Schumacher, Ferrari (!!)

 


Joint-venture : McDonald progresse avec franchise

— En Chine, McDonald traîne derrière Yum! (KFC, Pizza Hut), sur ce marché de 48MM$ du fast-food.

Il avait été  le 1er à ouvrir, en 1990, à Shenzhen. Depuis, il en avait lancé 595 dans 105 villes: mais c’est la moitié du score du seul KFC.

Désormais, la firme aux arches d’or va franchiser, ce pour quoi elle vient de recevoir une licence. Son réseau présent n’est pas concerné, en JV avec différents partenaires (dont Sanyuan, de la mairie de Pékin), gérées directement. Mais à l’avenir, McDo accélérera sa pénétration en courtisant le financement privé. Il en coûtera 45.000$ la franchise, incluant marque, formation et publicité, puis 10 à 13% des recettes mensuelles. McDo pourra avancer une partie des fonds. Par ce principe, il portera à 120 par an, ses ouvertures nouvelles.

— Rêve de tout assureur : puiser aux 1286MM² d’épargne des Chinois, pour leur constituer la retraite privée que l’Etat ne peut encore leur offrir.

Le marché (toutes assurances confondues) atteint 39MM² en 2003, 30²/habitant. Dont pour l’instant, des miettes aux étrangers, AIU (USA) en tête avec 24M² de primes cette année (0,35% du marché) contre 10MM² au poids lourd local, China Life!

Cette semaine voit à Pékin l’émergence d’un acteur nouveau : Aviva (RU) qui ouvre une filiale, sa 2de après celle de Canton en JV avec COFCO. Aviva vise cette année une recette de 4,5M², et d’ici 2010, 10% du marché de 10 métropoles.

Malgré les apparences, la vraie partie n’est pas encore entamée: en 2020, le marché aura cru à 300MM². D’ici là, se sera vérifiée l’aptitude des actuels leaders à faire fructifier leur patrimoine, pour payer les retraites privées promises, alors à maturité!

— Le 2/9, TVB obtient enfin (2/9) sa licence pour diffuser ses chaînes Jade et Pearl dans 5M de foyers du delta des Perles (Canton).

La chaîne publique Hongkongaise était piratée depuis des lustres, ses spots pub remplacés par ceux de Canton…

La régularisation lui vaudra 50M HK$ par an en redevances fixes, et (au moins) autant de recettes de publicité, de la part du groupe local SMC.

Pendant ce temps Viacom (no.3 US) poursuit sa lente percée, par un 2d accord de production avec BTV (Pékin), dont un effet sera d’élargir la diffusion de sa chaîne MTV, sur Canton, de 1 à 3M de foyers.

 

 

 


A la loupe : Surchauffe : peu de hausse d’intérêt, mais…

Le bilan conjoncturel d’août a ravivé les doutes, quant à la victoire sur la surchauffe.

La hausse des investissements fixes de 26% (au lieu de 31% en juillet) passe difficilement pour une victoire.

La production industrielle a même cru de 0,4% (+15,9%).

Huang Ju le vice 1er ministre objecte : l’inflation est restée stable à 5,3%, la croissance globale aurait même baissé de 0,2% (à 9,6%) au deuxième trimestre…

Cette polémique a un enjeu : pour ou contre une hausse des taux d’intérêts, surgelés à 5,31% depuis 9 ans?

Elle réconcilierait le crédit au marché, et l’épargne à la banque, dont elle est chassée par le taux négatif actuel. Mais elle exacerberait les prêts insolvables, réduirait invests et export, et attirerait des capitaux opportunistes. Pour l’instant, la BPdC, la banque centrale, reste discrète sur ses intentions: John Anderson (UBS, HK) prédit, d’ici peu, 0,5% de hausse.  

Mais Pékin s’apprête à frapper sur d’autres fronts :  

1. Elle instaure une taxe aux prêts bancaires, qui rapportera 0,5MM² en 2004. Succédané de hausse de taux, elle enchérira le crédit et harmonisera le marché financier,en donnant aux banques une contrainte déjà présente dans l’assurance et la bourse.

2. D’ici 2009, selon Xiang Huaichen, Président du Conseil du Fonds National de la Sécurité Sociale, l’Etat versera au Fonds «près du 10ème de ses actifs», + de 100MM². Il pourrait s’agir des 70% de parts publiques, bloquées, des Entreprises d’Etat en bourse : l’Etat saisirait ainsi la chance d’en vendre une part! D’après l’ex-ministre des Finances, il suffirait de 200MM² à la Sécurité Sociale pour faire face à ses charges: le plan de capitalisation serait un grand pas dans ce sens, et aussi la plus forte action anti-surchauffe, en finançant le retrait de millions d’emplois obsolètes, tout en réduisant la masse disponible de crédits d’investissements fixes!

NB: le problème est urgent : entre 2000 et 2007, les personnes âgées (plus de 65 ans) auront doublé, à 200M (14% de la population). En 2003, seuls 45% des employés urbains déclarés cotisaient, et les pensions impayées atteignaient 487MM² (à 63²/mois en moyenne)!

3. Vice directeur de la SEPA, Pan Yue annonce (23/9) “une série de lois et règlements nouveaux”, pour brider l’économie dans un corset de développement durable. Pour lui, les problèmes d’environnement du pays ont atteint un niveau de crise !

 


Argent : Les grands groupes en bourse, à reculons

— Signe avant-coureur du  nouveau train de mesures par la SEPA, la State Environmental Protection Administration,

pour brider l’économie (cf p.1) ?

Depuis avril, la SDRC, la State Development and reform Commission a épluché 70.600 projets d’investissements fixes en Chine: 4.150 (6%) ont été fauchés, épargnant 83MM² d’investissements fixes, dont la croissance en ville a reculé à 30% (janvier-août), de 48% au 1er trimestre.

Projets sacrifiés : 345 en sidérurgie (12,9Mt de capacité d’acier, 13,1Mt de fer), 23 en aluminium (0,34Mt), 166 cimenteries (37Mt), 405 chantiers de résidences (44Mm²), 77 tours de bureaux, 61 terrains de golf (3840 hectares récupérés)… Impossible d’évaluer le poids réel de cet élagage, mais la tendance est claire : l’Etat exploite cette crise, pour éliminer les petites usines rurales, au profit des complexes plus récents, performants, moins gourmands et polluants!

— En 2002, l’entrée en bourse de Hong Kong de China Telecom avait valu au géant socialiste le rouge de la honte: faute d’acheteurs, il avait dû reporter la cotation, puis l’amputer de 60% !

La semaine passée, après six mois de chute de la bourse locale, c’est enfin la (fragile) reprise : temps pour les GEE – grandes entreprises d’Etat, de tenter l’aventure. Mais la morosité les force à réduire leurs ambitions.

Netcom ampute son entrée à Hong Kong, en octobre, de 30% (à 815M²): même l’entrée de Robert Murdoch (patron de News Corp) à son conseil d’administration ne rendra pas confiance à l’agioteur.

Dirigée par Li Xiaolin, fille de Li Peng, China Power réduit son offre (octobre Hong Kong) de 20%, et 75% par rapport à janvier, n’espérant plus qu’entre 219 et 272M² : la demande en énergie est haute, mais le charbon grille tous les records de prix.

Baosteel, enfin, l’empereur de l’acier chinois, pour sa 2de émission en bourse de Shanghai, en 2005, veut réduire de 10% (à 40%) les ventes au public, confiant le reste aux acheteurs institutionnels, et offrir un discount de 20% du prix. Encore, la CSRC, la China Securities Regulatory Commission, doit donner son feu vert à ce plan, à qui l’on reproche de déprimer la bourse encore davantage…

 

 

 


Pol : Faim dévorante des déchets du monde

— Donnant audience (22/9) à Kono Yohei, Président de la Diète nippone, Hu Jintao plaide le renforcement des liens, qui doivent être “chéris, nourris et passés à nos enfants”.

C’est une réponse aux inquiétudes de Tokyo qui veut renforcer sa garnison des îles Sankaku (revendiquées par Pékin au nom de Diaoyu) : un tiers de soldats en plus (2300), tout en modernisant son aviation de combat (du F-4 au F-15) sur 2 bases, Naha (Hokkaido) et Shimoji (proche de Taiwan).

Mais la main tendue par Hu ne va pas jusqu’à soutenir la candidature nippone comme membre permanent du Conseil de Sécurité (soutenue par Washington, Paris et Londres). Hu rappelle aussi que tout pèlerinage public au temple de Yasukuni, où reposent des criminels de guerre, est un scandale pour l’Asie—pas seulement pour la Chine.

A l’évidence, entre ces voisins, le rapport est tissé de complémentarité et d’intérêt, mais aussi de haines ancestrales, faute d’avoir effectué le travail du deuil.

— Coup de noroît pour la presse, et signe de tension au sommet, entre le 4. Plenum et la fête Nationale du 1/10:

1. Bi-mensuel respecté, Strategy & Management est fermé après un article critiquant Kim Jong-Il qui avait causé depuis Pyongyang, la fermeture de la frontière au tourisme. Pékin sabre, pour sauver son rapport privilégié au pays du matin calme.

2. Journaliste connu pour ses dénonciations des scandales paysans, Zhao Yan s’était depuis 3 mois mis au vert,assistant du New York Times.

Son arrestation (17/9) sous le soupçon de “divulgation de secrets d’Etat” suscite des perplexités. Est-ce un “souvenir” d’un cadre au bras long, par lui, épinglé (de Tangshan?). Ou bien le scoop de la démission de Jiang Zemin, qu’on lui attribuerait? Il risque de longues années à l’ombre!

— La soif toujours plus ardente de matières 1ères, associée à la présence de dizaines de millions de quasi-chômeurs, renforce l’attrait du recyclage.

L’entrée à l’OMC et l’impulsion aux échanges, a aussi permis en Chine un regard sur les marchés étrangers.

Résultat : l’Empire devient l’avide éboueur planétaire, rachetant partout les déchets -et se riant des coûts de la circumnavigation!

L’an passé, elle importait 15Mt de papier/carton, 3Mt de plastique, et 75% de l’électronique de rebut.

Au Royaume-Uni, par fax et téléphone, les recycleurs shanghaïens se battent en duel, mettant sur la paille la concurrence locale, qui ne peut payer que 73² la tonne de bouteilles de plastique, là où ils offrent 100 de plus. Ils offrent même de faire le tri -à quand les super cargos éboueurs? Ce qui n’est pas dit dans la chanson, est le cadre insalubre des travailleurs non protégés, et la pollution lourde de l’air et de l’eau, générée par ce recyclage primitif. L’essentiel, pour la Chine, est l’emploi, et la recette!

 


Temps fort : Femme : la moitié du ciel rétrécit, en peau de chagrin !

Mao Zedong disait que « la femme supporte la moitié du ciel » – mais que faire, si elle disparaît?

L’humanité  conçoit 105 à 107 garçons pour 100 filles : en Chine, ils sont 120. Dans 10 ans, disent les démographes, 40 à 60M de filles manqueront.

Des trois problèmes de la Chine (avec pollution et santé), c’est le moins connu, et probablement le plus grave. Les 25M de prostituées augmenteront, comme les enlèvements de filles. Dès 2000, après une campagne de 3 mois, la police «libérait» 110.000 femmes et enfants!

D’ici 2020, 40M d’hommes seront seuls : ce seront les «branches mortes», habitants des «villages de vieux garçons», qui déjà se multiplient. A moins qu’ils ne rejoignent les 100M de SDF, rejetés vers les villes par la misère économique et sexuelle : ils contribueront à l’explosion de délinquance (+10%/an).

Pendant ce temps, malgré les efforts de la Fédération des Femmes et d’autres instances, la racine du mal subsiste : l’avortement sélectif, conséquence du planning familial qui limite à deux, les enfants à la campagne. Plus de 70% des interruptions de grossesse concerneraient toujours des filles (0,75M en 1999).

De rares bonnes nouvelles font contrepoids :

– Le programme Girl Care (08/2004) qui prétend éduquer les gens, changer les manuels scolaires.

– Le Zhejiang traque les infanticides féminins. Le Fujian distribue 20M² à 0,5M de familles, pour offrir des pensions aux parents de 2 filles et des bourses scolaires féminines…

Bon début, mais peut-être trop tard, face à une bombe non désamorçable – et trop de cadres voient encore dans l’élimination des filles un moindre mal, permettant au moins de réduire la natalité!

 


Petit Peuple : Trompe la mort au pont de Nankin

Le pont des soupirs en Chine, est celui de Nankin (Jiangsu) : 100 m + bas, les tourbillons glauques-moka du Yangtzé sont le trou noir des suicidaires, et ne font pas de quartier : depuis 1968, il a conduit à la mort plus de 1000 candidats. Un an avant, Chen Si avait ouï l’histoire du desperado sur un pylône de publicité, que la foule excitait à passer à l’acte, avide du spectacle du 狗急跳墙 gou ji tiao qiang,  “chien acculé qui saute le mur”! Choqué, Chen réagit: depuis, il passe ses WE sur le pont, avec lunettes noires et casquette de base-ball (contre le soleil), et un thermos de thé (contre le vent). A leur air absent et à leur lumière noire, il repère les désespérés.

A grands pas, il les aborde, ceinture, entraîne ailleurs. A cette joute, cinq êtres plus forts ou plus agiles lui ont échappé, se sauvant la mort. Mais il en a sauvé 46 autres, et indirectement bien plus, depuis son bureau à l’agence de pub dont il est le patron : de bouche à oreille, son n° de téléphone est devenu  “ligne rouge” anti-suicide. A travers le pays, son action fait des vagues. Certains par SMS, le traitent de don Quichotte. Mais la plupart l’encouragent : il a déjà son site internet, et 300 volontaires.

Ainsi naît un club d’un genre nouveau, mutant, entre Chen et ses rescapés : arpentant le pont en quête d’autres âmes en peine, ils portent une cuirasse trempée au feu de la lutte pour la vie et  sur la poitrine, leur logo gravé au laser : “plus forts que la mort”!

 

 


Rendez-vous : visite du Président Jacques Chirac / fête de mi-automne

27-28/9, Pékin : Colloque des lauréats du prix environnemental Sasakawa de l’Unep (ONU)

28/9 :     Fête du 中秋 Zhongqiu, de la mi-automne

8-12/10: Visite de Jacques Chirac, Chine, HK.

29/9-28/11, Shanghai :  Biennale d’art