Le Vent de la Chine Numéro 3

du 24 au 30 janvier 2004

Editorial : Adieu à Zhao, le dernier géant!

Le 17/1 à 07:01, s’est éteint à 85 ans Zhao Ziyang, immense figure de Chine moderne. Il vivait depuis 16 ans radié du Parti,  reclus dans sa coquette cour carrée  -le régime traite correctement ses leaders disgraciés!

Ensemble avec Hu Yaobang, Zhao avait forgé les réformes voulues par Deng Xiaoping : supprimé les prix d’Etat, créé marchés libres (pour enrichir le fermier) et Zones économiques spéciales (ZES) (pour attirer l’investissement étranger).

En 1988, pour avoir préparé en secret des réformes démocratiques avec élections, multipartisme, propriété privée, il irrita le «gang aux cheveux blancs» des vieillards gauchistes encore majoritaires. Sa disgrâce fut précipitée par sa rupture avec Hu Yaobang en 1988. Zhao croyait devenir l’héritier, après la chute de l’ex-allié : il devint au contraire la cible. En avril ’89, acculé, il appuya l’occupation de la place Tian An Men par les étudiants. Il croyait qu’un raz de marée populaire suffirait à le remettre en selle : pari qui coûta la vie à des milliers de jeunes, la nuit du 3 au 4 juin 1989!

Depuis décembre 2004, le trépas de Zhao fut préparé de main de fer pour prévenir un remake des troubles ayant ponctué la disparition d’autres tribuns socialistes tels Zhou Enlai ou Hu Yaobang. La troupe stationna sur la place TAM, devant la maison de Zhao, pour éviter tout rassemblement. La presse passa l’événement sous silence… Dans leur fermeté à rappeler les « fautes » du disparu, les hautes sphères trahissent une crispation, et une volonté de conservatisme, affirmant : « continuer inébranlables sur notre chemin… Rien ne changera! »

Tel est le prix de l’unité du pouvoir, voire du pouvoir tout court. Hu Jintao parle clair, pour rassurer la vieille garde,  ce qui lui donne une latitude pour agir sur d’autres fronts (cf page 1, sujet Sepa).

Car de HK, Taiwan et Japon viennent des  messages de sympathie non sollicités, posant la question de fond, celle de la révision du jugement sur le printemps de Pékin, spectre qui hante la société chinoise.

Or, son succès géant,la Chine le doit à Zhao mais aussi à ceux qui l’abattirent : la réforme lui survécut, tout comme ses idées qui ressuscitèrent.

Même les hommes de Zhao ressurgirent, tel Wen Jiabao, 1er ministre : preuve d’une capacité du régime à récupérer les  hommes et les idées valables!

Aux dernières nouvelles, Pékin s’apprêtait à honorer le défunt de funérailles modestes, à la mesure de sa confiance en sa propre capacité de franchir cette étape critique.

 

 


Joint-venture : Le pied de Mittal dans la porte blindée

— Depuis longtemps, Airbus attend une commande chinoise d’A380, (520 à 850 places).

Ceci mis à part, 2004 fut doux pour l’avionneur de Toulouse, avec 78 achats chinois contre 16 à Boeing. Airbus s’achemine vers son but, 50% du marché local.

Après cette pléthore de commandes, la tutelle CAAC suggérait que 2005 serait une année de digestion. Mais le 18/1, jour de baptême du « paquebot des airs », Airbus confirma qu’Air China et China Southern négociaient 10 appareils (5 fermes + 5 options), Cathay Pacific (HK) 5 autres, portant l’addition à 3MM$.

Pékin avait besoin de ces avions pour raison de prestige : lors des JO de 2008, les transporteurs étrangers atterriront à Pékin en A380, et la puissance invitante ne pouvait être en retrait ! Seul absent à Toulouse parmi les 5000 invités : le Japon, qui n’a pas d’Airbus, forcé depuis 1945 à buy Boeing : Tokyo s’inquiète de voir Airbus ignorer son marché captif, et concentrer tous ses efforts sur la Chine, privant le Soleil Levant du meilleur avion du moment !

— Fort de 25 ans de Chine et de ses 50 vins différents, Dynasty, filiale Rémy-Martin (n°5 mondial) entre le 26/1 en bourse de Hong Kong, plaçant pour 25%  de son capital et 87MUS$ en titres.

La part de la mairie de Tianjin baisse à 46,5%, celle de Rémy à 24,8%. Les fonds serviront à renforcer la capacité de production, y compris par rachat de Tian Yang, presseur de moût. Trustant 13% du marché national, la JV française affirme en 2004 avoir fait 17M² de profits, +41%.

Le Chinois ne boit encore que 0,2l par an, mais la demande est ferme (+24%/an), et la chute des taxes de 65% a 14% affole l’importation (+46% en valeur de jan à mars 2004), consolidant ainsi le marché et le forçant vers la qualité!

— N°1 de l’acier, le conglomérat anglo-indo-néerlandais Mittal poursuit en Chine sa vertigineuse chevauchée mondiale, prenant 37.17% de Hunan Valin Iron & Steel Group, moyennant 314M$.

Sous réserve d’approbation, Mittal et Valin auront part égale en  cette filiale qui obtint 85M$ de profits en 2004. Après sa création par fusion en 1997, Valin, un des 10 grands sidérurgistes chinois, doit s’offrir un savoir-faire industriel et commercial de classe internationale. Mittal peut le lui fournir, en échange de l’accès au marché chinois, qui avale 20 à 25% de l’acier de la terre.

Mittal n’est pas le seul à entrer en Chine : Posco (Corée) réfléchit à un investissement en MM$, tout comme  Cleveland-Cliffs (US) qui achète les mines australes de Portman (465M$ cash), dans le seul but de nourrir l’ogre chinois

 


A la loupe : Adecco – le retour des expats – moderato

Dès 1995, Adecco prit pied en Chine, avec son 1er bureau à Canton. Quoique n°1 mondial de l’intérim, (6000 bureaux en 67 pays), il comprit vite l’urgence de changer de stratégie, vu l’image dévaluée de ce type d’emploi en cette culture conservatrice : Adecco cultiva son 2d métier, le recrutement dans les grandes villes côtières, afin de suivre ses clients d’Europe et des USA venus tenter l’expansion en Chine.

Avec une 100ainede contrats d’entreprises signés depuis juin 2004 à ses seuls bureaux de Pékin/Shanghai, Adecco est une affaire qui marche. Prise dans une courbe de croissance effrénée, la Chine ne parvient pas à satisfaire ses besoins en compétences, d’où une pénurie de chefs d’entreprise et leur manque de formation : forçant les groupes chinois et étrangers à faire appel aux «chasseurs de têtes», moyennant trois mois du salaire offert.

Autre effet, induit par la carence du marché, révèle Michael Smith, directeur Chine d’Adecco : la bougeotte de ces experts, «changeurs de jobs professionnels», à chaque offre de débauchage. Le cadre sup’ permute tous les 6 à 18 mois, latence qui ne permet pas d’intégrer l’esprit-maison, ni de maîtriser la gestion des équipes.

Selon les secteurs, jusqu’à 20 – 30% du management permute chaque année, posant au groupe des problèmes d’organisation impossibles. Pour Adecco, «la solution ne passe pas que par le carnet de chèques». L’offre d’autres avantages moins immédiats, tels la formation continue ou le plan de carrière, deviennent des gages de fidélité à long terme.

Depuis 1990, ce marché des cadres a vécu un cycle complet. Le recruteur se tourna d’abord vers l’expat’ cher payé, puis vers le diplômé chinois aux exigences et au savoir-faire moins aiguisés. Aujourd’hui, en quête du  juste milieu, il réhabilite l’étranger sous contrat local amélioré, pour un mandat moyen de 4 ans.

Avantages:

[1] connaissant bien la maison mère, il lui offre une vision claire sur les affaires de la filiale. 

[2] Il s’assume mieux dans le pays qu’il a choisi, d’où une meilleure ambiance d’équipe, biculturelle. Mais pour retrouver sa place, l’expatriation doit à présent affronter la concurrence locale…

Pour Adecco, le critère de sélection d’avenir, et ce qui fait la différence (la fera toujours plus), est l’apprentissage préalable de la langue !!!


Argent : Les télécoms des fils à papa

— Depuis toujours, en pratique, les obligations en Chine sont le monopole de la BPdC, la Banque populaire de Chine. Seul un petit nombre de firmes publiques de qualité irréprochable obtiennent ce privilège.

Ainsi en 2004, les firmes chinoises n’ont pu lever que 24,5MM¥ d’obligations, contre 127,3MM¥ en bourse. Elles n’obtiennent pas mieux, faute d’avoir la garantie (obligatoire) des banques pour l’émission obligataire. Avec ce résultat inévitable : les banques doivent assurer seules 85% des prêts, fardeau générateur de mauvaises dettes. Aussi la BPdC veut-t’elle à supprimer la garantie, pour libérer les banques des grands groupes, qui iront se financer sur le marché obligataire. L’Etat veut aussi supprimer les dernières restrictions pour l’émission : afin que toute firme ait accès à ce droit de tirage, libre aux investisseurs de leur faire confiance ou non.

— Pour le remodelage du paysage de la téléphonie chinoise –inévitable avant l’attribution des licences 3G– 3ième génération, les plans se suivent et ne se ressemblent pas.

En novembre 2004, nous évoquions un scénario de fusion de la bande des quatre en deux groupes, China Unicom avec China Telecom, et China Mobile avec China Netcom.

Ce schéma a vécu : Pékin veut, en 3G, trois concurrents et non deux. Le nouveau script à l’étude de la NDRC- la Commission nationale de développement et de réforme-  envisage une dissolution d’Unicom, après 10 ans passés à végéter dans l’ombre de ses rivaux. Sa branche GSM (technologie européenne) reviendrait à China Telecom, celle CDMA (techno US) à China Netcom aux mains du fils de Jiang Zemin, vient d’acquérir pour 1MM$, 20% d’un groupe ami de la Chine, PCCW, le n°1 Hongkongais, contrôlé par Richard Li, fils de Li Kashing. Ce plus gros investisseur chinois sur le rocher, ouvrira pour China Netcom, accès à la TV à large bande et des services internet par téléphone 3G : le rêve commun est d’échapper à la concurrence, en offrant en Chine par ces services inédits,  un profit d’«au moins  30%».

Mais attention : PCCW, par cette vente pourtant chère, n’a pas impressionné et passe pour un groupe aux abois, tentant un « dernier coup »!

— Deux banques du vieux Continent, Deutsche Bank et ING s’empoignent pour le contrôle minoritaire de la Banque de Pékin -25% à prendre (maximum légal) pour 200M$.

Avec 25,3MM$ d’actifs, la Banque de Pékin n’est que n°16 des 112 banques municipales, avec seulement 90 succursales. Il est vrai que le chiffre montera grâce au droit nouveau de s’étendre ailleurs.

Ainsi les tractations de mariages se multiplient entre étrangères et  ces «cadettes» de la banque chinoise : moins chères, moins endettées, et au partenariat plus acceptable, car d’une voilure plus légère : Bank of Canton/BEA, Bank of Bohai/Standard Chartered, et bien d’autres.

 


Pol : Huit maçons du Fujian, libérés en Irak!

– Huit maçons chinois tenant à bout de bras leurs papiers avec aux yeux, ce regard incrédule de tous les kidnappés de la terre. Ils viennent d’un archipel du Fujian, terre d’émigration. Enlevés en Irak sur la route de Najaf (13/1), ils étaient menacés de mort “sous 48 h”, “à moins que la Chine ne clarifie sa position”.

Pékin active tous ses contacts, faisant valoir ses liens amicaux avec  la région, et que comme France, Belgique ou Canada, elle ne soutient pas cette guerre américaine. Surprise : les ravisseurs l’accusent de «soutenir les USA dans leur effort de reconstruction » – les maçons avaient tenté de trouver du boulot sur un chantier alloué à une firme chinoise. Que des forces clandestines adressent tel reproche à un pays qui, 5 ans plus tôt, traitaient Washington de “temple de l’impérialisme mondial”, traduit une rupture d’image extérieure, qui provoquera un débat à Pékin.

La Chine toutefois, cette fois encore, trouva le moyen de sortir de ce mauvais pas : un décret de Hu Jintao, interdisait à ses ressortissants d’entrer en Irak : dès le 22/1, les ravisseurs libéraient les otages, suite à la bonne attitude chinoise, comme pour un 1er kidnapping de sept ouvriers chinois en avril 2004. Toutefois, Pékin tempérait (23/1) l’enthousiasme, en signalant qu’elle n’avait pas pu vérifier la réalité de cette libération!

– Le nombre des fraudes financières en Chine a monté de 230% l’an passé !

Ce chiffre accablant est produit, le 18/1, par la tutelle CBRC – la commission de contrôle des banques – qui conclut à 70,5MM$ de malversations (+ 49,1MM$). Les secteurs les plus lourdement frauduleux ont été ceux les plus lourdement contrôlés : l’acier, le ciment, l’immobilier et l’automobile. Les firmes ont tenté au refroidissement de leurs activités en obtenant par piston (guanxi), un crédit interdit. Pour ce fait, 2202 banques ou agences de prêts furent punies, soit un tiers de plus qu’en 2003.

 


Temps fort : La Sepa, David vert contre Goliath de la houille blanche!

Serait-ce le grand-oeuvre caché du tandem Hu /Wen, qui resterait conservateur en politique, pour imposer le droit et la loi en économie?

Chien de garde écologique, la SEPA défie 2 Etats dans l’Etat : les électriciens tels Huaneng (Li Xiaopeng, fils de Li Peng) ou la Compagnie du barrage des Trois Gorges, et 13 provinces : géante collusion de princes et de barons, face à une autorité jeune et fragile, n’ayant pour arme, que la loi de 2003, d’impact environnemental. Elle n’en hésite pas moins à imposer (18/1) l’arrêt de 30 projets  illégaux, dont 26 en énergie.

Premier sur la liste : le barrage de Xiluodu (Yunnan), de 8,8MM$ pour 12,6Gw (12 réacteurs nucléaires français). N°2 : la centrale souterraine des 3 Gorges (= 4 réacteurs nucléaires). Les autres projets dépassent tous les 0,6Gw, pour des dizaines de MM$. Motif de cette attaque qui prédit des amendes et démissions : les projets n’ont pas eu d’étude d’impact. Leurs auteurs ont tenté le forcing, en secret, pour mettre paysans expropriés et Pékin, devant le fait accompli.

L’affaire dépasse de loin les centrales citées. Au total, 100 nouveaux méga-barrages sont prévus. Le seul Xiluodu et trois 3 autres sur la même rivière Jinsha, doivent produire fin 2020 le double des “3 Gorges” (40 centrales nucléaires). L’ordre d’arrêt (qui peut d’ailleurs rester lettre morte) tente d’imposer une autorité. La SEPA voit que la pénurie d’énergie a entraîné une foule de mauvais projets : 200 demandes déposées en 2004, qui si approuvées, exigeraient le double (insoutenable!) de consommation du charbon et de production de CO². C’est aussi une tentative de couper l’herbe sous le pied du nucléaire de demain !

Notons que la SEPA, en 2003, a fermé 11.500 PME délinquantes écologiques, 41% de plus qu’en 2002. Mais jamais elle ne s’était attaquée à de si gros clients, jusqu’à présent les réels maîtres de la RP. de Chine !

 


A la loupe : Les nouvelles alliances explosives!

« Zhengleng jingri » : politique froide, commerce chaud – la formule résume bien la tension avec le voisin nippon, la montée des sujets d’irritation, sans que nul ne puisse y faire quelque chose.

En pétrole, en mer de Chine, la CNOOC fore en une zone mitoyenne, sans l’accord du Japon qui s’apprête à laisser deux groupes explorer, dont Teikoku (n°1 national). Les vieux problèmes des îles Senkaku/Diaoyu (sous contrôle nippon) demeurent, exacerbés par la présence possible d’hydrocarbures. Sur le partage inévitable de l’or noir, ces pays négocient sans fruit. Tokyo n’hésite plus à armer jusqu’aux dents les îles Kyushu/Okinawa, «en cas d’attaque chinoise». Les opinions publiques sont remontées, d’autant que le 1er min. Koizumi vient de confirmer ses choquantes visites au temple de Yasukuni, ou gisent des criminels de guerre. Seul, l’ambassadeur de Chine au Japon fait un appel bien isolé pour restaurer l’amitié entre ces pays-frères.

A cela vient s’ajouter la peu rassurante réconciliation entre deux ex-adversaires acharnés, Japon et Russie.

Pour le tracé du futur oléoduc vers l’Est, Vladimir Poutine a voté Tokyo contre Pékin. Tokyo est 1er actionnaire étranger du pétrole de Sakhaline.

Toyota médite une usine à Nijni Novgorod. Les échanges ont monté en 2004 de 50%.

Oubliant la confiscation russe des îles Kouriles, les militaires se rendent visite annuellement. Russie et Japon se découvrent un besoin mutuel croissant face au décollage de la Chine et aux pertes nipponnes de positions mondiales, à l’abandon de la Sibérie par une population russe assoiffée de bien-être, laissant place libre aux paysans Chinois. Mais cette alliance naissante entre  Japon et Russie doit peut-être surtout à un autre rapprochement qui les effraie: ceux de leurs alliés d’autrefois, qui s’éloignent, avec la fin de la guerre froide, Chine et USA !

 


Petit Peuple : Fuerna, le diable dans le lit

Fuanna est la marque emblématique de literie de Shenzhen, au marché si vibrant que toutes les 50 heures, il sort un nouvel article, drap, traversin ou ciel de lit.

Son bonheur serait sans bornes, s’il n’y avait Nantong (Jiangsu, 1000 km plus au nord), gros centre de piratage dont les myriades d’usines copient allègrement ses créations pour les revendre sur place et aux quatre vents du monde, de Moscou à Riyad ou Jakarta !

En décembre dernier, Fuanna lança son inspecteur, qui n’eut aucun mal à faire fermer 5 magasins vendant leur fausse camelote. C’était compter sans la vivacité de chiendent des faussaires. Deux jours après, ils en ouvraient un autre, assorti d’une parade meurtrière : avant le retour du limier, par simple jeu de maquillage d’un caractère, ils modifièrent la marque, Fuanna en Fuerna, identique à l’oreille : des mois de procédure judiciaire passaient à la trappe! De désespoir, le détective étouffa un sanglot. Alors, le patron pirate le réconforta d’une tape sur l’épaule : “Ne vous faites pas de bile… Vos produits sont super! Mais ne pourriez-vous pas nous faire une petite faveur? Simplifier votre design, qu’on puisse vous copier plus à l’aise?”

Cinq minutes plus tard, quand l’inspecteur se retrouva dans la rue, trottait dans son esprit égaré cette maxime pessimiste mais tenace, Dao gao yi che, mo dao yi zhang, (道高一尺, 魔高一丈) : la vertu fait un pied, mais le diable en fait dix!

 

 


Rendez-vous : Forum de Davos

— 26-30 janvier, Davos : World Economic Forum

— 27-28, HK : Symposium Régional du Copyright