Le Vent de la Chine Numéro 21

du 6 au 12 juin 2004

Editorial : Vers la modernité, tous azimuts !

L’Armée populaire de libération (APL) fait parler d’elle.

1.Elle prépare des exercices navals de routine, mais au titre (cf photo), ne laisse aucune place au doute.

2. le Pentagone publie un rapport (30/5), dont Pékin dénonce le ton « de guerre froide» : l’APL accélérerait son effort d’armement.

Dans l’action anti-terroriste depuis les attentats du 11 sept., Pékin verrait un prétexte des US pour placer leurs marines sur son flanc-Ouest (Ouzbékistan, Tadjikistan), tout en faisant de Taiwan le « porte-avions US » pour la contenir à l’Est, sur la façade Pacifique : plan ourdi pour l’encercler!

Cette hantise de Pékin expliquerait sa modernisation militaire à marche forcée. Elle annonçait en mars un budget militaire de 25MM$ (+11,6%) : Washington croit plutôt à 70MM$, en incluant les achats étrangers et la Recherche et développement, promue par Jiang Zemin, le Président de la Commission militaire (CMC).

Parmi les progrès obtenus en 2003, figureraient des satellites de télécom à imagerie-film, des missiles à guidage sophistiqué (500 déployés vers Taiwan, et +75 par an), des lasers anti-satellites. Le tout composerait un concept global de défense high tech, répondant au nom de «massue du tueur» (sic).      

Dans cet effort, l’import tient un fort rôle, permettant de compléter l’arsenal national par des outils que le pays ne peut produire (sous-marins, croiseurs, chasseurs).

Elle importait hier pour 1MM$/an, surtout de Russie et porte à présent l’effort vers l’Union Européenne (UE). Pas par hasard, à Londres en mai, Wen Jiabao le 1er ministre annonça l’import futur de 100MM$ de fournitures high tech kaki : il n’en fallut pas plus à Tony Blair pour rejoindre le lobby franco-allemand contre l’embargo des ventes d’armes, en place depuis 1989, à remplacer par un code de conduite plus léger.

Deux autres hauts personnages de l’Etat voyagent à travers le monde, en partie pour défendre des intérêts militaires :

Wu Bangguo (26/5-4/6), Président du Parlement (l’ANP), va en Russie, Bulgarie, Danemark et Norvège.

Hu Jintao le Président de la RP. Chine, part en Pologne, Hongrie, Roumanie, Ouzbékistan (8-18/6), pendant que le Secrétaire d’Etat roumain à la Défense, George Matache rencontre à Pékin le chef d’état-major Liang Guanglie.

Ces missions visent en Europe, les pays scandinaves, traditionnels adversaires d’un relâchement de l’embargo et les nouveaux adhérents. En Russie, on négocie la poursuite des livraisons.

A Tashkent, (Ouzbékistan), il s’agira de renforcer la lutte anti-terroriste au sein du  SCO (17/6), de manière à déloger les troupes américaines d’Asie Centrale. Dossier si important que Hu Jintao, s’est déplacé en personne et rencontrera Hamid Karzai le Président afghan, protégé des US!

Ces efforts de réarmement inquiètent G.W. Bush, forcé d’agir par sa réélection et irrité du lâchage de Londres sur le front de l’embargo: il envoie en  juillet, à Taipei, un haut fonctionnaire à la Défense, et Taiwan va réaliser pour 18MM$ d’achat d’armes aux US, 6 batteries de missiles anti-missiles Patriot, 8 sous-marins diesel, 12 avions anti-sous-marins.

Message clair, mais sans doute irrecevable : entre les 2 rivages du détroit, l’avalanche d’investissements militaires va se poursuivre!

 

 


A la loupe : Refroidissement et fièvre de croissance !

La Chine semble devoir (cf VdlC n°20) endiguer sa surchauffe. Mais avant même d’en avoir la preuve, apparaît le prix à payer : des récessions sectorielles! Exemple, les grandes surfaces!

L’enquête ordonnée par Liu Minkang, patron de la CBRC, la Commission de régulation des banques, brosse un tableau de cauchemar. Les coupes sombres au crédit bancaire laissent inachevés 600 hypermarchés (100.000m2ou +), ayant déjà brûlé 30MM²: comme la règle de 30% de fonds propres a été contournée, le risque retombe sur les banques! 

Un autre risque frappe les chantiers navals.

En 2003, la Chine, 3ème constructeur mondial, engrange pour 18,5MTJB de commandes, +182%. Mais c’est un « qui gagne perd »: avec un acier au prix doublé, tout contrat est honoré à perte. Même au risque de perte d’image auprès des clients, les petits chantiers tentent de renégocier !

A l’inverse, les marchands d’huile perdent -sans doute-pour avoir acheté leur soja trop tôt, trop cher. Cette année, la consommation mondiale chuta, du fait des éleveurs de poulets, éreintés par la crise de la fièvre aviaire succédant à celle du SRAS. En mai, le cours chuta de 16% à Chicago. Or, la Chine avait déjà contracté en soja au Brésil, une surface équivalente à Israël  (6,5Mt importés de ce pays en 2003, pour 2,2MM$).

La Chine s’en tire -selon les vendeurs- grâce à l’aide des services phytosanitaires chinois : les cargos de 7 traders mondiaux comme Dreyfus ou Cargill se voient ordonner le demi-tour en mer, accusés par la Chine de traces de pesticides.

Tous ces problèmes, en fin de compte, ressemblent à une fièvre de croissance et une  inexpérience face aux circuits commerciaux mondiaux, trois ans après l’entrée de la Chine à l’OMC!

 


Joint-venture : Eau – divorce à l’amiable pour Thames

— Entrée en vigueur au 1er juin 2004, la loi du commerce lance le grand jeu de la grande distribution, en levant d’ici décembre 2004 toutes les protections des groupes locaux.

Alors, suivant le traité avec l’OMC, l’étranger s’implantera partout à sa guise, sans partenaire. La règle de JV à 65% de propriété maximum tombera : ceux déjà implantés, pourront racheter le reste -le processus serait déjà en route.

Les licences nouvelles dépendront des provinces, sauf pour les groupes de plus de 30 magasins, pour des surfaces de + de 3000 m².

Ceci reflète la règle de l’OMC, ainsi que la nouvelle vision du pouvoir: la percée de l’étranger est inévitable voire souhaitable, vu sa supériorité technique irrattrapable à court terme: copier les caddies, ne suffit pas! En somme, avec ces licences provinciales et la propriété à 100%, Pékin accorde à l’étranger ce qu’il refusait à Carrefour en 2001: décidément précurseur, la multinationale française va maintenant goûter le fruit de son avance!

 NB: au 1/7, les licences d’import-export disparaissent, qui faisaient les choux gras de monopoles commerciaux d’Etat. La portée pratique de cette rupture, n’apparaît pas encore.

— En 1996, Thames Water venant bâtir à Shanghai-Dachang, la 1ère centrale privée de retraitement des eaux usées, n’avait pris aucun risque. Pour ce contrat en BOT, ce n°3 mondial construisait/gérait l’usine durant 20 ans, avec 60M² de fonds propres. La ville lui assurait 15%/an de retour sur investissement. Mais en 2002, après 4 ans, Pékin changea les règles, bannit les BOT à taux garantis. Peut-être le retard politique à l’augmentation du prix de l’eau urbaine, joua son rôle. Racheté entre-temps par l’allemand RWE, Thames ne put négocier mieux, en 3 ans, qu’un divorce à l’amiable.

Au 26/7, elle passera la main, et les clés de l’usine, à Shanghai Water Treatment North. Sans faire de vagues, elle se déclare “satisfaite” de la compensation: c’est que bien des contrats sont à prendre d’ici 2007, avec l’obligation aux villes de retraiter 45% de leurs égouts, et non plus 33%. Cependant, cette rupture de contrat fait désordre, “couac” entre les exigences du ministre du Commerce et celles de la SEPA, qui pourrait décourager les investisseurs!

 

 


A la loupe : Tian An Men – le silencieux procès !

Les 3 et 4 juin, le touriste, même chinois, ne pouvait deviner le 15éme anniversaire des événements de la place Tian An Men.

En cette nuit du 3/4 juin 1989, des éléments des 27 et 38ème corps d’armée avaient repris Pékin agitée depuis 6 semaines par 200.000 étudiants réclamant la démocratie. Des 100aines voire des milliers de jeunes avaient trouvé la mort. Avaient suivi 15000 arrestations et une répression sans faille jusqu’à ce jour : 300 à 500 jeunes sont en prison, dont 27 journalistes et  61 webmasters.

Pour que ce jour-phare se fonde dans l’anonymat, un effort énorme a été déployé : des 10aines de dissidents assignés à résidence, y compris le vieux docteur Jiang Yanyong (le révélateur du SRAS), disparu après avoir réclamé une révision de l’avis officiel, pour qui «l’intervention fut appropriée, pour préserver l’unité et la stabilité du pays ». Même l’expression de la date du 4 juin (六四) est proscrite.

Au sommet,  aucune concession n’est possible : Pékin tente de conjurer son silencieux procès.

Autant dire qu’en dépit du contrôle adamantin des medias, des écoles et de la rue, l’opération d’amnésie collective n’a pas abouti. En morale chinoise, les souvenirs tragiques ne  trouvent le repos qu’après échange : pensée étayée par les nouveaux besoins en communication, indispensable pour que la Chine maîtrise ses monstres de l’avenir, SIDA et pollution par exemple… A prix exorbitant et sans profit, la Chine paie simplement le renforcement exponentiel de sa chape de silence.

Pourtant, dans un débat de fond, le régime ne serait pas sans arguments solides à présenter: depuis 1989, le niveau de vie a été sextuplé, 400M de gens sont sortis de la misère. Mais peut-être est-ce avant tout une question de discipline de Parti: tant que subsiste un seul veto, la vieille ligne se maintient…

L’enjeu, est celui du modèle social d’avenir. Tout en Chine a été réformé sauf la structure publique. Le pouvoir caresse le rêve, aujourd’hui toujours plausible, d’un modèle asiatique qui supplante la démocratie participative à l’occidentale, en combinant technocratie, absolutisme et jaozi 饺子-raviolis!

 


Argent : Automobile – le coup de torchon !

— N°1 de l’ordinateur chinois, Lenovo (ex-Legend) assiste, impuissant, à l’effritement de sa suprématie du passé.

Ses profits en 2003 n’ont progressé que de 3,5% (110M²), sur un chiffre global de 2,5MM². Sa part de marché au 1ertrimestre 2004(24,1%) s’est atrophiée de 0,4% : chiffres qui laminent ses actions de 6% (3/6). Ce n’est pourtant faute d’avoir tout tenté!

Trop de muselières sur le net ont empêché son portail JV avec Aol de décoller (VdlC n°6/VIII). Ses filiales “portable” et “produits à façon” (15% de l’activité du groupe) restent dans le rouge. Les choses vont à peine mieux dans sa division PC, aux ventes en hausse de 15% (51% pour les laptop) : Lenovo a du mal, face aux ordinateurs de Dell et Founder, mieux dessinés et moins chers.

Signes des temps : Lenovo a débauché en mars, 5% du personnel (600 jobs), et remet à des temps meilleurs sa course à la conquête de l’étranger (cause première de son changement de nom!). Encore dans l’ivresse de 10 ans de cocon gouvernemental, le géant de la capitale se réveille soudain à la dure réalité du marché !

— En construction auto, le temps de la croissance échevelée est passé : publié (2/6) juste avant le Salon, le nouveau règlement-cadre remplaçant celui de 1994, veut éradiquer les petits, renforcer les gros, tout en calmant la folie de 2003, qui avait vu la sortie de +74% de voitures et l’arrivée d’outsiders fantaisistes tel le distillateur Wuliangye.

Désormais pour avoir sa licence, tout entrant doit aligner un investissement de 200M² (pour une capacité de 50.000 V4 ou 30.000 V6/an), et 50M² en R&D sur place, dont 40% de fonds propres.

Des seuils analogues sont définis pour usines de moteurs, et de camions. A l’inverse, tout groupe détenant 15% de part de marché sera prioritaire pour l’acceptation de capacités futures. Un autre texte applicable au 1er octobre, impose aux firmes le rappel des séries fautives, et une amende de 30.000² par accident sur vice de fabrication.

Ces dispositifs sont là pour étrangler les 95 producteurs, sortant moins de 10.000 voitures/an. Leurs marchés iront aux 10 gros, ayant produit 80% des 4,44M d’unités de l’an passé : leurs 8,3MM² d’investissements neufs, annoncés d’ici 2007, sont protégés! Commentaire de cet expert de Daiwa : “la fête aux investissements est terminée!”

NB : le plafond des 50% d’investissement étranger dans les JV est maintenu, sauf pour l’export!

 

 


Pol : Vers une Fédération Chine du Sud

— La joute idéologique contre le séparatisme taiwanais s’engage sur une terra incognita :

le Quotidien du Peuple (30/5) vise les 100MM$ de capital insulaire sur le continent, isolant ses acteurs qui votent “vert”, DPP, le parti séparatiste au pouvoir.

1ère cible: Hsu Wenlong, 74 ans, fondateur de Chi Mei, groupe de pétrochimie et d’électronique aux 100aines de M² d’investissement, ancré au Jiangsu et Guangdong. Conseiller du Président Chen Shui-bian, Hsu est accusé de considérer la Chine comme une colonie économique, et de refuser de parler chinois sur place, préférant son dialecte minnan. Voyant le vent tourner, Hsu avait, dès avril, délégué les présidences de ses groupes. Cette démarche de Pékin est liée à la campagne d’assèchement du crédit, y compris étranger. Elle ne fait pas l’unanimité – les deux provinces montent (secrètement) au créneau pékinois, pour défendre leurs investisseurs.

— Un vieux projet mûrit : celui d’une fédération des 8 provinces du Sud, plus HK et Macao. Nouveau et surprenant : le soutien de Pékin, hier méfiant des rêves d’autonomie. Volte-face due à 3 raisons :

1. l’émergence de lois fiscales centrales (une part de l’impôt revient désormais à Pékin),

2. les accords bilatéraux de libre échange en négociations (créer un marché unique en Chine du Sud, procède de la même démarche), et

3. l’urgence d’un contrepoids au delta du Yangtzé, qui s’envole!

Le Forum du Delta des Perles, nom de la future structure, tient son 2nd sommet (8-10/6).

Son but : intégrer les investissements d’infrastructures, coordonner les politiques, traquer les protectionnismes locaux. 1ère question délicate: qui, de Canton ou Hong Kong, tiendra les rênes?

Zhou Zhengyi, le plus célèbre corrompu de Shanghai, a joui d’une clémence rare: le juge (1er juin) lui impose 3 ans fermes, moins de la moitié de la peine maximum…

Zhou avait exproprié, à bas prix, 80.000 résidents du centre ville, suite à une procédure d’une légalité floue (VdlC n°20 /VIII). Son groupe Nongkai doit payer 4M² d’amende. Les experts murmurent que Zhou “s’est montré coopératif”, permettant de faire avancer d’autres enquêtes. L’amitié de Huang Ju a pu aider aussi : Secrétaire municipal du Parti au moment des faits, aujourd’hui un des 9 tous-puissants membres du Comité Permanent.

A présent, la patate chaude est du côté de HK, qui doit juger, le 5/7, Sandy Mo, l’épouse de Zhou accusée de délits similaires : trop de clémence, serait un déni de la justice du Rocher, tandis que l’inverse serait un désaveu de Pékin!

 


Temps fort : Banques : les grandes manoeuvres

Après des années de rodage des méthodes pour s’assainir, les banques passent au sprint final.

Elles n’ont pas le choix: Gouverneur et Président de la Banque de la Communication l’ont appris à leurs dépends- congédiés, pour cause (dit-on), de mauvaises dettes! La liquidation des actifs faillis s’intensifie.

La dernière enchère de la banque de la Construction (CCB) (cf VdlC n°19) a amené une divine surprise: 153 immeubles étiquetés 400M², ont rapporté 35% du montant – record, payé par Morgan Stanley et Deutsche Bank.

Elle s’apprête à écouler 4,6MM² d’autres actifs, et à en transférer pour 5,7MM² d’autres chez Cinda, sa structure de défaisance. La Banque de Chine suit la même stratégie, parlant d’écouler jusqu’à 10% de son ex-capital avant décembre, pour ramener ses mauvaises dettes à 6%. Chacune serait alors prête, sous réserve d’inventaire, à passer en bourse de Hong Kong!

La cure passe aussi par l’étranger : la tutelle autorise enfin (31/5), relooké, le rachat partiel par Newbridge de Shenzhen Development Bank, qu’elle avait bloquée en 2003 (VdlC n°17/VIII). La filiale de Texas Pacific paye 124 M² pour 18% des parts (valeur boursière de 334M²), ce qui lui vaut, comme 1er porteur, la majorité des sièges au conseil d’administration. Faisant feu de tous bois, Newbridge annonce son voeu de payer 90 M² pour 5% de Minsheng, dans laquelle l’IFC (bras commercial de la Banque mondiale) déjà présente, tente d’augmenter sa part, tout en préparant son entrée dans la Nanjing Bank. HSBC aussi sort ses griffes, et parle d’une reprise pour 827M², de 20% de la Banque de Communication – ce serait le record!

Signalons enfin l’arrivée de nouveaux chinois, comme cette Banque pour la revitalisation du Dongbei, issue de la Shenyang Bank (Liaoning). Opérationnelle le 8/8, elle aurait jusqu’à 300M² de capital, avec 8% en participation publique, et 10% de plafond, pour le plus gros actionnaire privé (ou étranger)!

 

 

 


Petit Peuple : Arsène Lupin à Harbin

Sur son portable, dans sa chambrée à l’aube, l’étudiante Wang Jun entendit son ge’rmen 哥儿们 (petit ami) en panique, l’appeler à l’aide : pris dans une rixe, il avait presque tué un homme. Pour éviter la geôle, il devait payer l’hôpital et le tribunal -sur l’heure! Combien avait-elle d’argent? Il lui fallait tout, et + encore! Il était séquestré- elle devrait suivre ses instructions à la lettre! En aucun cas, elle ne devait le rappeler: il perdrait sa place!

Bonne fille, amoureuse, Wang fit diligence. Dès 7:30, elle retirait 8000¥ au distributeur. A midi se présentait une amie du juge, qui percevait en douce 9000¥ en cash et carte de débit. Le soir, elle avait versé 27.000¥, dont 1/2 empruntée à des copines: son gars était sauvé.

Mais imaginez sa honte le lendemain, quand il la rappela pour la traiter d’oie blanche : il n’était pas son mec, mais un taulard à Harbin, En plus du bouquet de roses qu’il lui fit porter (pâle remake d’Arsène Lupin), il lui offrait ce conseil éternel: être moins crédule à l’avenir. Le temps que le truand soit repéré, 8 jours après, d’autres étudiantes pékinoises étaient tombées dans son racket. Chez  l’acolyte pékinoise, la police ne put récupérer qu’une maigre part des 100.000¥ subtilisés. Le VdlC s’émerveille du vice invétéré mais créatif chez ce 陶犬瓦鸡 tao quan wa ji, propre à rien  (”chien de faïence et coq de terre cuite”) capable d’escroquer depuis sa cellule, à 1000km de distance. La justice demande comment, contre toute règle pénitentiaire, le détenu téléphonait hors d’écoute des geôliers. La presse ne comprend toujours pas comment toutes ces filles, sans hésiter, ont  confondu la voix d’un inconnu avec celle de leur amant!

 

 

 


Rendez-vous : Shanghai, grand meeting des échoppiers

8-10/6, Shanghai : Salon du commerce de détail

9-11/6, Canton :  Salon de la carte à puce

9-16/6, Pékin:   Salon de l’automobile

10-13/6, Shenzhen:  Expo agro-alimentaire