Le Vent de la Chine Numéro 14

du 11 au 17 avril 2004

Editorial : Province du Jiangsu – le bonheur du Yangtzé !

Avec 74M d’habitants (1% de la population nationale) vivant sur 1% du territoire (102.000km²), le Jiangsu  génère plus de 10% du  PIB. Il est la province à la croissance la plus rapide (12,3% depuis 10 ans). Secret de sa réussite : le fleuve Yangtzé.

Aux paysans, le delta offre un riche limon et l’irrigation à volonté. Aux villes, il ouvre tout le pays par la mer (axe-Nord-Sud), et par le fleuve (vers l’intérieur), par ses 800 km de rives, souvent en eaux profondes, capables de décharger des cargos jusqu’à 50.000t (bientôt à 100.000t). Il a enfin derrière lui 50 ans d’histoire de PME, ayant été ignoré du marxisme et ayant été épargné des calamiteuses usines géantes en faillite sur plan. Il a donc eu, très tôt, une vocation commerciale tournée vers l’intérieur!

Aujourd’hui, cette richesse vaut de l’or : il est un des seuls à avoir les moyens d’un vertigineux programme d’infrastructures. Par ses ports, il compte disposer d’ici 2010 d’une capacité de 700Mt de fret, et de 4.5M de TEU-  autant que Shanghai.

Défaut d’une qualité, son seul handicap est la muraille liquide du Yangtzé, freinant l’industrialisation du nord et y tronquant les salaires de 40%: seuls 18% de la rive y sont occupés, face à la quasi-saturation au sud. La province veut y remédier par un  programme de 7 ponts nouveaux, parmi les plus grands du monde (jusqu’à 50 km de long, tabliers suspendus de 600m), et par 1800km d’autoroutes, en plus de celles existantes, qui font du Jiangsu dès maintenant la province la plus «branchée» du pays.

Le Jiangsu est donc une pépinière à firmes privées. Riche de 300.000 telles Cies dont 50.000 créées en 2003 et 51 comptant plus de 12M$ de capital, il est en pointe, pour le rachat des 单位 danwei d’Etat, qu’il a débuté 10 ans plus tôt que les autres. Prenez  SVT, rachetée en 1992 par 7 ingénieurs pour 70.000$. Devenu entre-temps un des grands de la R&D chinoise notamment électronique, SVT «pèse»  à présent 2MM$ de ventes/an, 15.000 emplois et 100 filiales, dont Little Swan (cotée en bourse de Shanghai, 4M de machines à laver/an, les moins chères au monde).

Pour le jeune vice-gouverneur Zhang Weiguo, l’avenir ne se conçoit que par une course aux investissements : les 300MM$ nécessaires au Jiangsu pour atteindre ses objectifs d’ici 2010, sont très au-dessus de la masse de capital existante dans la province.

En 2003, l’étranger a contracté 12,8MM$ sur place, en 360 projets soit environ 15% du nombre total.

Pour réussir son pari, la province s’est donné depuis 2003 un plan directeur de croissance du corridor du Yangtzé. Ses axes : accélérer la saignée des campagnes, qui perdent 1M d’hommes/an et ne comptent plus que 44,7% de la population; faire la chasse aux pollueurs et mauvais producteurs; écarter des rives les usines qui n’ont rien à y faire et dynamiser le Nord pour réduire les écarts de développement – enjeu central de la province, comme du pays !

 

 


A la loupe : Le Japon à Nankin : le spectre du passé !

Capitale du Jiangsu, avec 6,4M d’habitants, Nankin en est aussi la surdouée, avec ses 40 universités, ses  330.000 étudiants, 400.000 techniciens et 1000 agences bancaires qui forment un volant cinétique de savoir- faire et de finance unique dans le pays.

Au bord du Yangtzé, dotée d’un paysage de collines vertes et de palais antiques (héritage de 2500 ans, qui la virent capitale nationale sous 10 dynasties), Nankin est donc la coqueluche des étrangers qui y sont 30.000 expatriés, entre 8000 firmes (pour 17MM$ placés)!

Ce tableau compte un grand absent, le Japon, qui  n’y est que 5ème investisseur, quoique le n°2 provincial.

Il faut dire qu’égaré par son idéologie, l’Empire du Soleil Levant commit à Nankin en 1937 une des plus lourdes erreurs de son histoire, en massacrant pas moins de 300.000 habitants. Depuis lors, tout en s’en étant excusé indirectement, Tokyo n’a jamais voulu faire avec son passé une rupture complète, comme l’avait fait Willy Brandt pour l’Allemagne. Nankin maintient un musée de cette guerre d’extermination. Du coup, moins par honte que par crainte d’un mauvais accueil, les industriels nippons évitent l’endroit. De même, sur les 2.2M de touristes découvrant Nankin chaque année, seuls 80.000 sont nippons – peu de chose.

La position de la mairie est inconfortable. L’opinion locale n’a rien oublié du passé. Mais d’autre part, Nankin ne peut se passer de la manne technologique et financière du prestigieux pays voisin… Aussi le vice-maire Jiang Hongkun, devant la presse étrangère (nippone) en visite, s’est-il livré à un exercice malaisé, plaidant pour «l’amitié» et tentant de rassurer… Nankin cristallise l’incapacité de ces deux pays à dépasser un problème vieux de 70 ans. Le spectre frappe toujours deux fois -la 1ère par la guerre, la seconde par le mur d’argent !

 


Joint-venture : Lucent – le grand tremblement …

— La position d’Intel en Chine est inconfortable.

En mars (VdlC n°10-11/IX), le géant du microprocesseur refusait le diktat du MII, de charger ses puces de standard  Wi-Fi, avec un code-source qu’il ne maîtrise pas. Passée la date limite, Intel menaçait de rupture de fourniture à ses clients chinois.

Nonobstant, le 7/4, il pose à Chengdu (Sichuan) la 1ère pierre de sa 2de usine d’assemblage et tests de semi conducteurs, d’un coût de 375M$, au personnel de 675 ingénieurs. L’usine fait suite à celle de Pudong, à ses 30 start ups, 14 bureaux et 3 labos de R&D à travers le pays. D’ici décembre 2004, l’invest d’Intel en Chine aura franchi le MM$. Il faut dire que la part chinoise du marché mondial de l’assemblage/testage de puces (évalué à 22MM$) monte sans cesse, atteignant aujourd’hui 16%. Ceci explique le peu de marge de manoeuvre pour Intel : quand on est gaufrier électronique, on ne peut pas faire l’impasse sur la Chine!

Lucent Technologies, leader US des équipements de télécommunications, fait le ménage dans sa direction chinoise, congédiant le Président Jason Chi, le DG et des directeurs finance et marketing pour infractions aux règles US sur les financements occultes. Lucent reproche à ses employés d’avoir versé des bakshish à des cadres locaux, pour conserver ses marchés en Chine – 931M$ et 11% de son chiffre mondial en 2003.

Le scandale vint d’Egypte: la Security and Exchange Commission (SEC) et le Department of Justice, chiens de garde du Foreign Corrupt Practices Act, avaient passé au peigne fin les comptes de la filiale, déclanchant en 23 pays une cascade d’enquêtes par une maison qui clamait fort sa volonté de coopérer. Le Act prévoit des sanctions de 2M$ d’amende pour la firme fautive et de 100.000$ voire 5 ans de prison aux cadres. Pour Lucent, c’est un coup dur. L’administration chinoise pourrait y voir une atteinte indirecte à sa souveraineté. Les services ayant profité des largesses souffriront doublement, de la perte de revenus et des poursuites judiciaires chinoises inévitables. Lucent doit donc s’attendre à un stage de purgatoire…

Cette affaire qui s’explique par la volonté des US de tourner la page de ses retentissantes faillites (comme celle d’Enron, en 2002) n’implique pourtant aucune  chance de vaincre cette pratique de la corruption d’affaires, tant ses avatars sont nombreux et son principe, universel!

 

 


A la loupe : Canal Sud-Nord : les premiers pas

En pleine campagne du Jiangsu, un chantier aux formes biscornues. A perte de vue, une saignée dans la terre jaune, griffant le damier des lopins de colza: c’est la 1ère station de pompage du futur canal Sud-Nord, ambitieux projet qui portera vers le Fleuve Jaune, sur des milliers de km, 3% des eaux du Yangtzé. Cette section de 45km est déjà creusée aux deux-tiers.

Fournies par Hitachi et un groupe local, les pompes de 3m de diamètre contribueront aux 800m3/sec. qu’acheminera la ligne-Est du canal, projet qui comportera en outre deux autres tracés, «Centre» et «Ouest».

Destinée à alimenter Tianjin et le Shandong (notoirement assoiffés), la ligne « Est » où nous nous trouvons est déjà réalisée à 53% au Jiangsu, et à 21% au Shandong. L’entrée en service est pour fin 2006. A terme, la capacité de dérivation atteindra 15MMm3/an et la fourniture réelle, 8MMm3 dont 4MM, pour le Nord chinois.

La ligne Centre, Lugou (Sichuan)-Pékin  entrera en fonction un an après. Le tracé Ouest, le plus prometteur, attendra quelques années—que la technologie nécessaire voie le jour, capable de détourner les dizaines de MMm3 d’eau attendues, à 4000m d’altitude.

Si le tracé-Est est le plus avancé, c’est qu’existait déjà, localement, depuis 40 ans, un système provincial de dérivation logé dans les douves du  Grand canal (大运河 da yun he), vieux de 2500 ans. Ses 8MM$ d’investissement serviront à fournir les 9 stations de pompages nouvelles, et les 26 stations d’épuration des eaux en amont.

Ce projet national s’accompagne d’un corset juridique et financier. Une JV privée entre les 2 provinces devra rembourser les fonds avancés, et faire payer aux usagers le prix, dans des conditions (sic) «de marché », alors que l’eau jusqu’alors était quasi gratuite.

Une police de l’eau verra le jour le long du canal, pour éviter les pompages sauvages. Nouvel  outil, nouveau droit, nouveaux risques (tels celui du schistosome, escargot parasite qui remonte vers le Nord, suivant le canal) : c’est la Chine qui s’ébranle!

 

 


Argent : Gome – comment étouffer le piratage

— Publiant leurs bilans 2003, les chantiers navals chinois crient victoire.

Encore absents du marché en 1980, ils cumulent 18M TJB, 18% des commandes mondiales, et s’apprêtent à terrasser d’ici 15 ans les Goliath nippons et coréens. En 2003, l’armateur chinois livrait pour 6Mt de TJB dont 70% à l’export. Ses atouts sont connus: bas salaires, Renminbi (RMB) sous-évalué, rattrapage technologique.

Cependant pour la 1ère fois, les chantiers continentaux ne peuvent cacher leur maillon faible. L’an dernier, sur leurs 3MM$ de rentrées (+57%), ils durent en rendre 500M en surestaries, pénalités pour délais non tenus. En 20 ans, ce serait un ahurissant 10MM$ dont ils porteraient ainsi le deuil : prix à payer pour le dynamisme sauvage chinois, fait de “système D” et de navigation à vue dans les eaux troubles des banquiers et des fournisseurs, notamment d’acier : une guerre de tranchées est perceptible ces derniers mois entre marchands spéculateurs, et chantiers (et autres clients) pris en otage. 

— N°1 du commerce de l’électroménager, Gome (Cie hybride récemment né d’une fusion) veut briser les reins du piratage audiovisuel.

La clé tient en 2 mots : vendre au même prix, 10¥ le DVD ou CD et multiplier les points de vente.

Les 125 boutiques-Gome seraient 600 en décembre, 5000 d’ici 2009. Mais à ce prix contrefait, comment payer les droits? En dégraissant les coûts à toutes les étapes de la chaîne.

Avec 60M$ d’investissement, Gome veut réduire les coûts de 20 à 30 % pour prendre 30% du marché, à 1,2 MM$ de ventes par an. Pressurées par Gome pour limer leur marge, les maisons de disques se laisseront convaincre au nom de surpuissants volumes de vente, et de l’espoir d’extirper le chancre du piratage Constellation Ressources, firme de consultants, chiffre à deux ou trois le nombre des super diffuseurs que le marché peut supporter.

 

 


Pol : Sursis pour le Grand canyon d’Asie

— En juillet 2003 (VdlC n°24/VIII), en lançant 1/2M de citoyens dans les rues, Hong Kong refusait un projet de loi d’exception, et réclamait l’élection de son gouverneur dès 2007 (conformément aux  dispositions de sa “Loi Fondamentale”).

La semaine passée, le Bureau de l’Assemblée Nationale Populaire (ANP) se réunissait pour statuer.

La réponse (6/04) fut une (prévisible) fin de non-recevoir : échaudé par le scrutin à Taiwan en mars, Pékin fait barrage via son Parlement, pour rappeler que lui seul peut amender la mini

constitution. Il se protège d’une victoire électorale des autonomistes insulaires en septembre, qui les mettrait en position de tenter un “coup d’Etat légal”, en introduisant unilatéralement le suffrage universel.

Mais cette pression n’est pas sans risque : après son coup de force, Pékin voit son image abîmée à HK, où d’autres manif étaient annoncées, dès dimanche 11/4 : l’heure n’est pas à la soumission.

— Pour le Professeur He Weifang, expert en droit, ce verdict serait une “gifle” du pouvoir cantonais au gouvernement central, et renierait le principe inscrit en mars dans la constitution, du respect de la propriété privée. En mars, quatre journalistes du groupe Nanfang étaient arrêtés ou condamnés (dont 12 ans pour Yu Huafeng, DG et Redacteur en chef adjoint de Southern Metropolis), sous l’accusation était de corruption -90.000$ et 70.000$ de primes du journal avaient été partagées entre membres de la rédaction.

Raison réelle, selon les journalistes : avoir dévoilé en décembre 2003 un nouveau cas de Sras que Canton voulait taire. Ce qui est nouveau dans cette histoire, est moins le verdict (d’une valeur juridique faible) que la montée au créneau de la rédaction qui fait appel, et d’intellectuels influents, qui en appellent contre Canton auprès de Pékin, au nom de ses propres principes!

— On s’était surpris (cf VdlC n°10-11) de la vigueur d’une campagne verte contre les “2 barrages à 13 niveaux” projetés dans la vallée de la Nu (2800 km, Yunnan, Tibet, ASE).

Deux thèses s’affrontaient :

[1] celle du gouvernement de Kunming et du groupe électricien pékinois Huaneng, ennivrés par la perspective de 21GW/h (plus que les “3Gorges”).

[2] et celle du “Grand Cañon d’Asie”, dernier écosystème tropical vierge d’Asie continentale, au patrimoine de biodiversité aussi fragile qu’unique. S’étant dispensée du permis de Pékin, la JV Kunming-Huaneng était illégale. Finalement, le 1er ministre Wen Jiabao a décidé de différer les travaux de Liukui, le 1er ouvrage, le temps d’une étude indépendante, par un rare  “Comité pour le Développement  Nat’l et la Révolution”. Le CDNR devra évaluer la portée environnementale “jusqu’alors ignorée” (sic).

Ainsi, Wen Jiabao prouve le sérieux de son principe, de favoriser la qualité de la vie sur le profit. A noter que ce combat n’est pas gagné: le permis n’est que différé à ce stade.

NB:le projet comptait de puissants adversaires, tels la SEPA, la CASS et de pays riverains de la Nu, tels Thaïlande, Vietnam et Cambodge!

 


Temps fort : Arc International, à Nankin – se hâter lentement!

Champion de la vaisselle de verre, Arc International se lança en 1998 dans l’aventure chinoise: le n°1 mondial de l’art de la table comprenait la nécessité de se trouver à temps sur ce marché natif, de 22% de l’humanité. Il choisit Nankin (zone portuaire de Xingang), pour ses atouts locaux (communication, salaires, coût du sol).

Avant d’ouvrir un four (30 à 40 M$) qui, allumé, ne doit plus être éteint avant 7 ans, Arc choisit d’importer son verre et de le retravailler en petits volumes, à 5 à 6t/semaine. Durant trois ans, la filiale fit ainsi ses gammes, découvrant distributeurs et ouvriers, tout en testant le marché. Arc en conclut qu’il n’existait pas encore de grande culture du verre en Chine:la population n’était pas encore formée à une esthétique du verre ou de l’assiette. Sous le nom de 弓箭Gongjian (arc-flèche), la firme nordique française lança en 2001 sa véritable usine, équipée localement chaque fois que possible.

Exception: les 7 chaînes de production Sous la direction de JJ. Senèze, l’usine inaugurée en avril ’03 sort depuis lors plus de 200  produits simples, sous les gammes Luminarc et Arcoroc.

La crise du SRAS intervint au pire moment : 2 Français de retour au pays, grippés, furent détectés «cas probables»(jamais confirmés), alors que 70 instructeurs français étaient sur place. Tous furent évacués en urgence. Pour autant, grâce à une coopé entre autorités et industriel, l’usine ne fut pas fermée (ce qui l’aurait tuée), et durant les 45jours d’absence des formateurs français, elle produisit normalement : il en ressortit une confiance renforcée entre personnel chinois et direction française, et un esprit-maison, trempé dans la crise!

Aujourd’hui, Arc Int’l a pris son essor : au second trimestre 2004, elle va vendre 20M¥/mois et franchir le seuil de rentabilité. Le 2d four pourrait voir le jour fin 2005. Prochain défi : développer les gammes de produits par et pour les Chinois—ce sera l’affaire d’un centre de design récemment créé, sous supervision de la maison-mère!

 


Petit Peuple : Rugao – le secret de la vie éternelle

Rugao (Jiangsu) prétend à la fois, à la place du plus âgé et plus jeune canton de Chine.

Avec 209 centenaires (1,44/10.000 habitants), il est un des 4 plus vieux du monde. Qu’il abrite, malgré cela, des usines high tech et construise deux Zone Industrielle (électronique, chimie fine) de 2km² chacune, plonge démographes et économistes onusiens dans la perplexité: à 1ère vue, rien n’explique cette bizarre longévité. La pitance locale (tofou, boulettes d’herbes et de poisson) est saine, l’air moins vicié -mais rien de probant.

La mairie explique son micro-miracle par sa politique gérontophile dite des 八一 ba-yi (8×1), 8 services gratuits, parmi lesquels le lait quotidien et la TV, une visite médicale /an et une autre sociale : en plus de l’anniversaire et d’une Journée des vieux

Jeunot de 80 ans depuis 20 ans à la retraite, Hua Mujun révèle que les croulants du cru, au-delà de leurs différences, partagent un commun bonheur d’être entourés et à l’abri du besoin. Ainsi, le vert vieillard dévoile 2 clés du secret de Rugao pour défier la mort.

[1] 50 ans d’efforts socialistes n’ont pas réussi à éradiquer le clanisme dans les campagnes: à l’instar de bien d’autres villages, les grandes familles de Rugao gardent leurs vieux à leur coeur, avec honneurs et tâches, élixir de vie!

[2] Aucun de ces centenaires n’a fait d’études, tous ont connu la faim. Dans leur existence précaire, les plus faibles furent balayés. Les autres ne firent pas de gras, mais cristallisèrent leurs énergies dans l’effort de survivre. 钱金难买老来瘦: le proverbe ne s’y trompe pas, qui affirme que qian jin nan mai lao lai shou, 1000 taëls d’or n’achètent pas la sveltesse nécessaire pour accéder au grand âge!

 

 


Rendez-vous : Canton, la plus grande des foires de Chine

13-15/4:    Visite vice-Prédisent US Dick Cheney  

13-16/4:    Visite du Prédisent de l’UE R. Prodi

15-30/04:   Foire de Canton