Le Vent de la Chine Numéro 10

du 24 au 30 mars 2003

Editorial : Guerre irakienne—c’est parti !

« Nous appelons fortement à l’arrêt immédiat de la campagne militaire et le retour à une solution négociée! » – ce message du porte-parole Kong Quan (20/3) après le lancement de l’offensive US contre l’Irak), faisait écho à la plupart des opinions, d’intellectuels comme de l’homme de la rue, foncièrement pacifiste et non-interventionniste.

Le 18/3, une heure après l’ultimatum de George Bush à Saddam Hussein, le nouveau 1er ministre Wen Jiabao s’était montré pris de court, à l’occasion de sa 1ère apparition publique: « nous insistons pour que le conflit irakien trouve un règlement pacifique, dans le cadre de l’ONU, et de la résolution 1441…”, déclarait-il aux 1000 journalistes présents, refusant ainsi implicitement d’admettre l’inéluctabilité du conflit, et l’impératif de dégager une nouvelle ligne de conduite—c’est trop tôt, et les urgences de la Chine, en tout état de cause, sont d’ordre intérieur!

A travers le pays, par téléphone et sur internet cependant, l’opinion allait bon train.  Deux heures après l’explosion des 40 premiers missiles sur Bagdad, ce chercheur dans un centre d’études politiques nous déclarait : « Ce conflit est irrationnel et sans fondement…  Bush est myope… Son pays va gagner la guerre, mais pas la paix. Ce qui nous attend, est une recrudescence d’actes

terroristes, et de représailles anti-US. Pour autant, nous n’apprécions pas plus Saddam que Bush : pour nous, il est l’homme ayant causé deux désastreux conflits régionaux, contre l’Iran puis contre le Koweit !».

Sur la suite des opérations, tandis que Bush, dans sa déclaration de guerre télévisée, annonçait un conflit “peut-être plus long que prévu”, un professeur de droit nous déclarait : «Nous allons observer de près cette guerre… S’il s’agit d’un conflit-éclair, la Chine se bornera à réclamer le départ des vainqueurs, pour laisser les irakiens s’organiser  à leur guise. Si l’engagement s’éternise et fait de nombreuses victimes civiles, on risque de voir, dans les grandes villes ch-noises, des manifestations anti-US ! ». Pour prévenir ce genre d’incident, dès jeudi matin à Pékin, les gardes aux résidences et sites diplomatiques étaient triplées – et les écoles internationales fermées!

Signe des temps nouveaux de Hu Jintao: les média semblent libres. CCTV1 diffusa un  programme «life » sur le conflit, reprenant CNN (troupes dans le désert, porte-avions, missiles…), assorties de commentaires d’experts, stratèges,  politologues, et des envoyés spéciaux à Bagdad et dans le monde.

Enfin, on sent à Pékin une sourde inquiétude sur l’attitude de la Corée/Nord : affamé, déstabilisé, ce régime voit devant lui les forces US les plus faibles depuis les années 1950. Saura-t-il résister au mirage de se lancer dans une « sortie » désespérée? Tentation aiguisée par la conscience de Pyongyang qu’une fois réglé le « cas » irakien, ce sera à son propre tour !

 


A la loupe : Brilliance /BMW -mariage sous réserve

Avec l’accord de Pékin (16/3) pour sa joint-venture avec CBA-Brilliance, la tumultueuse saga de BMW en Chine prend un nouveau tournant : d’ici le second semestre, devrait tourner l’usine de  150M² à Shenyang, « boostée » à 450M² 3 ans plus tard, JV à 50% pour le bavarois, 40,4 à Brilliance et 9,5% au gouvernement du Liaoning.

D’ici 2006, l’usine devrait produire 30.000 séries « 3 » et « 5 » et contribuer au doublement des ventes asiatiques de BMW à 150.000. En 2002, BMW a importé en Chine 6700 véhicules.

La procédure d’approbation de la JV n’est pas usu-elle : Pékin n’a pas donné sa licence, mais le feu vert à une étude de marché. C’est que Brilliance sort d’un ouragan, avec la fuite aux US de Yang Rong son fondateur et le transfert de sa propriété (contesté par Yang Rong) à la province. Pour BMW, ce choix pour CBA/Shenyang comporte des risques, mais constitue -sans doute- une opération  gagnante :

 

Risques,

[1] car le groupe de Nuremberg est le 1er à venir s’installer en Chine sur le créneau automobile haut de gamme,

[2] car la province ruinée du Nord Est ne sera pas le meilleur client — il faudra vendre ailleurs-, et

[3] car la mafia y est puissante.

 

Gain par contre, car

[1] les salaires resteront longtemps modestes, et

[2] dans les voitures de marque, aux prix supérieurs à 500.000Y, les ventes ont triplé en 5 ans en Chine, mais stagnent ou régressent ailleurs dans le monde.

NB: Débouté eu tribunal de Pékin, Yang récidive et porte sa cause contre CBA devant la cour suprême des Bermudes (où le groupe est enregistré) qui l’entendra d’ici quelques mois. Les chances de se faire entendre sont minces : les ports de complaisance ne sont pas là pour torpiller leurs pirates !

 


Joint-venture : Russie-la grande muraille de cochonnaille

En un geste peu conforme à l’OMC à laquelle elle est candidate, Moscou veut réduire au 1-4 pour 3 à 4 ans, les imports de viande du monde entier, par un arsenal de tarifs/quotas dont l’effet sera rude pour 300.000 paysans chinois (9/10 de perte sur la volaille) : en 2002, Pékin exportait en Russie 30M$ de volaille (32.000t) et 93M$ de porc (80.000t).Les éleveurs chinois sont dès maintenant pénalisés: incertains d’obtenir les volumes nécessaires, les importateurs suspendent les commandes,causant la spirale des frais de stockage. La Russie n’a pas donné de raison à sa mesure.

Chine et US sont certains d’engager des rétorsions, sauf en cas de renonciation russe, au terme de négociations de la dernière chance, qui sont en cours.

 

Ÿ          La plainte de Cisco  contre Huawei pour piratage (cf VdlC n°5) ne freine pas l’expansion mondiale du géant “privé-militaire chinois d’équipements de téléphonie.

Le 17/3, devant la cour texane Huawei plaidait non coupable. Le 19, au terme de 9 mois de négociation, il s’alliait à 3Com, en une JV à 51/49%,  afin de défier Cisco au coeur de son empire (les US), sur son produit emblématique, le serveur et le réseau. Il faut dire que 3Com et Huawei partagent en commun un vieux grief : avoir été évincés du marché US par Cisco.

La JV intègre les actifs de la branche “réseau” de Huawei (1000 techniciens à Hangzhou, Zhejiang), 160M$ en cash de 3Com, et ses réseaux de distribution européen et US.

NB: faisant feu de tout bois, le 9/3, Huawei signe avec Nokia une mise en commun des technologies respectives dans le  standard tél de 3ème génération WCDMA.

 

Ÿ          Le pneu vert Michelin MXV8 arrive en Chine -à résistance réduite au roulement, il assure une économie en carburant. N°1 du haut de gamme chinois, Bibendum veut faire 70% de ses ventes dans ce produit-phare.

 Installé à Shenyang depuis 1995, le groupe de Clermont-Ferrand a repris dans sa JV Shanghai Michelin Warrior, 70% du partenaire, n°1 chinois Tyre & Rubber . Entre ces deux bases, Michelin assure aujourd’hui 4.300 emplois.

 

Ÿ          Préparé depuis décembre 2002, le lancement du mécanisme QFII est annoncé (17/3) :

les  étrangers vont pouvoir investir en parts “A”  (normalement réservées aux nationaux), obligations, bons du trésor et fonds de placement. L’opération se fait -peut-être pas par hasard- juste après l’intronisation de Wen Jiabao, et ouvre la porte aux assurances, banques, courtage et fonds de gestion -mais non aux fonds de pension, encore trop “stratégiques”.

Les acheteurs doivent passer par des banques “gardiennes”, agréées pour faire respecter les règles byzantines du système, un seuil et plafond d’investissement (50 et 800M$), et un /100age max. d’achat dans un titre donné. Une 1ère série de “gardiennes”, chinoises et étrangères, est établie, telles les quatre soeurs (côté chinois), Citibank, Standard Chartered, HSBC côté étranger. Mais à vrai dire, les acheteurs ne se bousculent pas: règles trop rigides, bourse chinoise trop chère et à risque.

Et puis, avec ses 52MM$ d’investissements étrangers directs engrangés en 2002, la Chine n’a pas encore besoin de cet outil, qu’elle rode et prépare pour des temps futurs.

 

 


A la loupe : Flux et reflux de la censure

Constante entre l’ancien et le nouveau pouvoir : le niveau de censure n’est jamais sujet au hasard. En période de transition, la latitude laissée à la presse locale, est spécialement sous la loupe. Pour l’avoir oublié, la Tribune du monde / XXI. siècle a été suspendue un mois. Le quotidien cantonais s’était risqué à publier le 3 mars) une interview icono-claste de Li Rui (85 ans), l’ex-Secrétaire de Mao qui dénonçait la “corruption généralisée”, le culte «diabolique» de la personnalité, tout en encensant Hu Yaobang, sulfureux chef de file réformateur décédé en 1989. Non content de ces impertinences, le titre avait récidivé en une étude comparative entre gouvernants sortants et entrants. Idem, à Pékin, les Nouvelles hebdo furent suspendues, 2 rédacteurs limogés pour avoir publié des éloges trop forts à Zhu Rongji : c’était interdit…

Ce qui frappe dans ces sanctions, est leur légèreté par rapport à 10 ans plus tôt (où un journal fermé ne rouvrait pas), et l’équanimité des punis : une fois suspendue, la Tribune a révélé son plan préparé de longue date : utiliser ce temps d’oisiveté forcée pour refaire sa maquette, afin de rebondir fin avril « relookée » et à la mode. Le courage éditorial, ici, est argument de vente : en 12 mois, cette étoile filante du tabloïde est passé de 0 à 200000 ex./j !

Autre lieux, autres moeurs : bloqués depuis 1er fév.  (VdlC N°5), une dizaine de sites internet  faisant autorité sur l’info chinoise (CNN, NYT…)  ont été rouverts (19/3), à peine le Plenum conclu. Seule la BBC reste punie—on ignore pourquoi.

Enfin Greenpeace se légalise discrètement (10/3) sous la couverture juridique d’une Cie de consulting, «Rainbow peace environment», qui compte 12 employés entre Pékin et Canton (40, avec le bureau de HK). Telle apparition serait inconcevable, sans un minimum de tolérance officielle. Les temps sont loin (1995), où le navire MV Greenpeace, protestant contre les tests nucléaires chinois, se faisait repousser en mer par la marine militaire . Aujourd’hui, l’internationale verte, assagie, dénonce les OGM : Pékin, apparemment, peut vivre avec!

 


Argent : mort et vie des coop de crédit rural

Ÿ74MM$ :tel est selon Morgan Stanley  le niveau des mauvaises créances des 40.000 coopératives de crédit – 40% de leurs avoirs.

La nécrose de cet  outil de crédit n°1 du  monde rural, héritage maoïste, est la cause 1ère de son appauvrissement visible depuis 1995.

La refonte des coopératives est donc une des  tâches cruciales de la réforme agricole – dans une logique de profits, pour changer. Inspirée du Crédit Agricole français, la Yinzhou Rural Credit Coop (Zhejiang) pourrait faire date, en obtenant pour la 1ère fois le droit de de faire fonction de banque commerciale.

En cours d’approbation par la PBdC, la nouvelle caisse a été recapitalisée de 26,5M$ et a attiré plus de 10.000 sociétaires, moyennant un ticket d’entrée de 1000Y (120$) pour les petits, qui pourront la retirer après 3 ans, et d’une part incessible pour les investisseurs institutionnels. Les petits porteurs ne toucheront pas de dividendes, mais des services à taux préférentiels, voire sans intérêts

NB: ce test sera sans doute le dernier pour la BPdC, relayée dans ce mandat  par la CBRC.

 

Ÿ Le rapport de l’Asia Development Bank sur la sécurité routière, est écrasant: les chauffards chinois ont causé 755.000 accidents, 106.000 morts, 546.000 invalidités en 2001. Zeng Peiyan, patron de la SDPC fut gravement blessé lors d’une mission  récente dans le Nord-Est.

Prix à payer pour l’accélération hyperbolique des ventes de voitures neuves (+50% en 2002, à 1,1M), non suivie par la montée en puissance des talents de conduite, ni par un investissement sur les routes. Les 26,4 décès chinois/an par 10.000 véhicules forment un bilan 13 fois supérieur à celui de pays maîtrisant mieux le sujet, Japon ou Australie! Le coût social est à l’avenant : 13 à 39 MM$ /an, 1 à 3% du PIB chinois!

 

Ÿ Sujet en vogue depuis janv., la mise en vente des biens d’Etat peut cacher leur renationalisation.

Phénomène bizarre, surtout à Canton, temple du privé. La mairie de Shenzhen vient de reprendre le contrôle des  autoroutes 107 et 205 à Shenzhen Expressway (SE).

Cotée en bourse de HK, SE en tirait  39% de ses profits de 2001. Ce qui se passe : le péage de ces axes à travers la “2de frontière” (séparant la ville du reste du pays) causait chaque jour des bouchons mémorables-et un manque à gagner inacceptable en productivité locale : la ville préfère mettre ces routes en gratuité. Leur rachat a été fixé à 232M$ (payables en 3 ans), dont 75M$ de compensation.

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, SE affirme que ses 2 “vaches à lait” étaient arrivées à maturité, et veut investir dans d’ autres liaisons à meilleur potentiel, telle cette voie rapide de 150M$, entre Yantian-port et Shenzhen-aéroport. Mais la bourse ne s’y trompe pas : en 2003, SE verra ses profits fondre de 16 à 40%!

 

 


Pol : Une atypique épidémie

Apparu pour la première fois en novembre dans le sud de la Chine, le “syndrome respiratoire sévère et aigu” (pneumonie atypique, cf VdlC N°6) fait aujourd’hui froncer les sourcils des instances médicales internationales, accusée d’avoir tu jusqu’en février 2003, pour des raisons politiques intérieures et extérieures, des mois durant, le foyer en gestation, empêchant ainsi le reste du monde de prendre les mesures prophylactiques. Pékin avait également refusé le droit d’enquête aux experts des US Centres for Disease Control and Prevention, et n’avait pas remis d’échantillons à l’OMS. A présent, l’infection s’étend à travers les cinq continents, notamment au VietNam, à Hong Kong, au Canada et en Australie. 160 cas environ sont en observation, et 11 décès ont été dénombrés. Mais l’on remonte la pente :  une équipe d’enquête de l’OMS débarque (23/3), la souche est identifiée comme paramyxovirus (beaucoup moins virulent qu’une grippe). Le 19/3, le ministre Zhang Wenkang déclarait «le mal jugulé en Chine »… Mais le même jour, deux nouveaux cas étaient détectés à Pékin, la capitale…  

 


Temps fort : A peine installé, le nouveau pouvoir…

Pour le nouveau gouvernement issu du X. Plenum, plusieurs noms imprévus avaient été avancés,telle He Luli comme vice-Présidente, fille d’un leader nationaliste et d’une française, et Présidente du mini-parti autonome KMT (chinois). Indice  d’une guerre de coulisse pour les nominations, cette rumeur, si elle s’était confirmée, aurait causé une crise en détournant un poste depuis longtemps dévolu à Zeng Qinghong, l’homme de Jiang Zemin.

Les leaders sont convenus de ne rien toucher aux accords secrets : Hu Jintao Président, Zeng Qinghong Vice Président, Wen Jiabao 1er ministre, Wu Bangguo, patron de l’Assemblée Nationale Populaire (qui annonce déjà une  révision de la Constitution, afin d’y introduire le fameux thème des             «3 représentativités»), et Jiang— seul rescapé de l’ancienne administration dans la nouvelle- , patron de l’Armée Populaire de Libération. Moyennement apprécié, Jia Qinglin, ex-Maire et Secrétaire du Parti à Pékin, bras droit de Jiang, reprend la CCPPC. Un dernier poste-clé échoit au «Club de Shanghai»: celui de Hua Jianmin, nommé Secrétaire Général du Conseil d’Etat. Ainsi, Jiang, depuis sa semi-retraite, contrôle ce secrétariat (de Wen Jiabao), le bureau de l’Organisation du PCC (de Hu Jintao) et le secrétariat de l’ANP (de Wu Bangguo) : les centres nerveux des 3 organes suprêmes.

Les votes nuancent cette apparente toute puissance de Jiang Zemin, et confirment la montée en popularité de Hu Jintao et de Wen Jiabao , résultat de leurs visites en provinces pauvres et slogans de justice sociale et de lé-galité : tandis que Hu Jintao se faisait élire à l’unanimité moins 6 voix, plusieurs autres tels Huang Ju (Vice premier ), Zeng ou Jiang lui-même, flottaient entre 88 et 92% des voix : pas triomphal!

Parmi les 28 ministres et les 5 organes nouveaux, figurent Li Zhaoxing aux affaires étrangères, Ma Kai à la SDRC, la State Development and Reform Commission, Lu Fuyuan, au super ministère du Commerce, Liu Minkang, à la CBRC, la China Banking Regulatory Commission, Li Rong Rong à la SAMC, la State Asset Management Commission: voilà l’équipe qui, d’emblée, doit prendre «en route» la crise mondiale et (avant toute chose) ceux intérieurs — sa priorité !

 


Petit Peuple : un permis de conduite rétro

Au temps du chun nuan hua kai (printemps doux éclosant les fleurs), quel casse-tête pour les autorités universitaires, que ces milliers de petits couples roucoulant, fleuretant partout et perturbant les autres! A l’université Huadong (Technologie Shanghai), le recteur Chen a saisi le taureau par les cornes et créé un permis de conduite morale à points. Parmi les 13 attitudes faisant perdre des points, figurent

[1] appeler sa xiaomi (“petit miel”) dans sa chambrée passé minuit,

[2] promener sa  mei niu (“poupée”) en amazone sur son vélo, ou

[3] se donner  la becquée au restau  “U”.

Une fois le permis vidé, l’étudiant connaît le même sort (vidé). Aussi M.Chen a-t-il déployé une 100aine d’étudiants “au comportement correct” en escouades de Zhuowendui, milice des bises: en peu de jours, une trentaine d’amoureux furent pris sur le fait… Mais hélas, à ce stade, tout tourna à l’aigre. Les amoureux sanctionnés contestèrent la légalité du système. Les apprentis gendarmes perdirent la foi, se sauvèrent et pire, vendirent la mèche à la  presse : face aux reporters, embarrassé, m. Chen a nié en bloc « d’ailleurs », a-t-il curieusement ajouté, « les points négatifs ne  seront pas retranchés des permis »… CQFD!

 

 


Rendez-vous : Shanghai -salon teinture/imprimerie

25-28/3, Shenzhen : Foire machines et matrices;

1-3/4 Shanghai : Salon teinture, pigments, printing

3-6/4 Pékin : Foire alimentaire /BIF ConsumEx